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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. [Pask'avec Christian Girard, c'est pas facile-facile...] Vous aurez remarqué que j’avais mis de côté le « Monsieur M passionnément », probablement pour me donner la possibilité de vous dire merci à vous aussi (et à quelques autres) pour tous vos bons mots… Cet effeuillage intégral est un véritable strip-tige…
  2. JCW : « Même si un relecteur de revue scientifique (que je suis) pourrait effectivement considérer que la péristance est directement induite par les principes de Gilbreath, nous devons, en tant que magicien, considérer les apports à notre art => nouvelles applications dans des tours de cartes. » Voilà qui m’ôte les mots de la bouche. Bravo! Les « nouvelles » applications ne concernent d’ailleurs pas que les cartes ! Je n’ai pas encore lu ni même acheté le livre de Daniel (mais ce sera fait !). Juste une question : À une époque, j’ai introduit ce que j’appelle des cartes neutres dans des séquences palindromiques (pour des effets de type Gilbreath), aurais-je fait de la péristance sans le savoir ? Par exemple en introduisant des cartes de dos dans des séquences de cartes faces en l’air : une séquence as, deux, trois, quatre (cartes faces en l’air) à laquelle on ajoute trois cartes quelconques de dos, ce qui donne (par exemple) : As, Dos, Dos, 2, 3, Dos, 4. Avec un jeu normal, on peut donc avoir quatre séquences identiques de ce type. Dans ce que je faisais (en me référant au seul principe de Gilbreath, dans mon esprit), je séparais en deux piles égales de 14 cartes (dans ce cas précis, évidemment), chacune contenant deux séquences, mais l’une des piles étant en sens inverse de l’autre (les deux moitiés d’un jeu « miroir », quoi). Après un mélange à la queue d’aronde, on peut distribuer 4 piles de 7 cartes (pile par pile et non carte par carte) : les quatre cartes faces en l’air de chaque pile sont ainsi toujours constituées d’une série complète de l’as au 4 mais dans le désordre ! Il n’y a plus qu’à trouver une application (thème, contexte, etc.) Une dernière chose : Dans mon exemple décrit ici, les cartes « neutres », qui sont de dos, peuvent très bien ne pas être quelconques mais constituer un arrangement de telle sorte que leurs faces s’organisent elles aussi en une séquence particulière mais d’un autre ordre que les précédentes ; il y a donc la possibilité d’avoir deux types de séquences imbriquées l’une dans l’autre, voir plus. Désolé si je n’ai pas été clair, mes souvenirs se réfèrent à mes réflexions faites sur le seul principe de Gilbreath qui datent de plus d’une dizaine d’années et je suis peut-être à côté de la plaque dans le sujet ci-présent. J’avais d’ailleurs publié en 1999 deux applications personnelles sur la base du principe de Gilbreath mais associé à l’utilisation de mes cartes à figures réversibles : « La Séquence du spectateur » et « De l’ordre dans le chaos », respectivement p. 64 et 73 d’un livre vendu à un peu plus de 250 exemplaires dès les deux premières années de parution (sur un tirage de 500 environ) et qui, pour des raisons que la raison n’ignore probablement pas, « semble ne plus se vendre » depuis févier 2001, date formulée au regard de la date du dernier (et seul) versement de mes droits d’auteur sur ce livre. Alors soit la présence dans cet ouvrage de créateurs comme Gaétan Bloom, Max Maven ou Richard Vollmer, ainsi que la participation active de Jean-Jacques Sanvert, de Sylvain Mirouf et d’autres magiciens moins médiatisés (mais pas moins intéressants !) n’attirent plus les foules (de magiciens en tout cas), soit ?... Hum, mais je sens bien que je m’égare. Bref, que ces auteurs sachent que je suis désolé de ce que leurs réflexions respectives ne puissent bénéficier du juste écho qu’elles méritent… Je renonce à décrire mes deux effets ici par manque de temps (et puis, le Forum « Quizz Magique » de VirtualMagie est si actif et délirant en ce moment qu’il me prend tout mon temps libre), mais je pense qu’ils recèlent des idées assez intéressantes sur le principe de Gilbreath. Un dernier mot pour Daniel Péris : Je n’ai fait que survoler ce sujet, pour l’instant, mais j’aime votre façon de communiquer sans jamais marquer d’animosité, cette ouverture d’esprit, cette volonté de partage. J’hésite pour ma part à mettre une capitale en tête du mot « péristance » utilisé comme substantif, il ne s’agit pas d’une force naturelle divinisée ou d’une abstraction personnifiée (le Temps, la Raison, l’Amour, la Fortune…). Mais la « Péristance », c’est vrai que ça brille un peu plus. Quand il s’agit du titre de votre livre, là, pas de problème, « La Péristance » est de bon aloi. Il y avait la résistance, la pertinence, la réticence, l’impertinence, la persistance, longue vie la péristance ! C. G.
  3. Monsieur M un peu : « Petite question technique (non pas de tectonique puisque je maitrise ces mouvements spasmodiques avec l'élégance du pigeon remuant la tête d'avant en arrière - ou d'arrière en avant..je ne sais plus - désireux de plaire à sa belle) » « La dérive des incontinents s’explique par la tectonique des flaques. » (© C. G.) Monsieur M beaucoup : « Le tabouret dont on parle possède bien trois pieds..? » L’incroyable Husky-les-bons-tuyaux vient de me faire parvenir la photo dudit tabouret ! L’extraordinaire est à nos portes ! Il s’agit d’un tabouret dont l’équilibre est assuré avec moins de trois pieds ! (Rien à voir avec l’unité de mesure du même nom). Comme dans l’énigme de l’ours non polaire (qui vient d’être résolue pat le même H.-l.-b.-t., la peste soit de sa finesse d’esprit « incisive », il a du mordant l’animal), il nous faut repenser à la source notre image mentale du tabouret pour le concevoir autrement. Finalement, il s’agit, au milieu de toute cette dérive (continentale), d’une véritable nouvelle énigme dans l’énigme : quel est le nombre minimal de pieds nécessaires à la stabilité d’un tabouret ? La réponse laisse Cergy-pantoise. Monsieur M à la folie : « (lui conférant ainsi une stabilité à toute épreuve sur tout type de surface solide bien entendu puisque je doute que ce tabouret tienne sur une surface liquide... cette question peut paraitre stupide mais il y a bien des transat qui tiennent en pleine mer (d'où leur nom) » Question pas si stupide que ça puisque certains bois d’arbres flottent sur l’eau. On l’imagine à la mer, accompagné d’un joli sac de plage à carreaux noir et blanc (sans « s » puisque c’est le sac qui est noir et blanc, les carreaux eux étant noirs ou blancs – si ce n’est gris, mais juste par effet de mélange optique. Ben oui, sur la photo, y a le sac aussi, à l’est du tabouret…). Monsieur M, peut-on considérer qu’une « surface » puisse être liquide, d’un point de vue purement mathématique s’entend ? Bah, y a bien des volumes gazeux ; mais un solide linéaire, lui, aurait de quoi déconcerter. Monsieur M pas du tout : « Venant d'emménager, j'ai moi même investi copieusement dans un tabouret mais je crains de ne pas être accepté par vous car celui-ci possède quatre pieds » Trois occasions de plus qu’il ne faut pour le prendre ! « serais-je obligé de retailler mon jeu biseauté...? » Au risque d’en faire un jeu normal ? « dois-je vous appeler super ou résistant...? » Résistants ! : Nous ne sommes que des ohms, après tout… « qui connait le volapük..? » Mon dictionnaire d’esperanto en parle comme d’une langue morte, contrairement au latin qui était une langue vivante, mais à l’époque. Le volapük avait tout de la langue de bois (oui, oui, une langue de bois d’arbre de la forêt, ok, ok). « une logorrhée qui en devient géhenne... » C’est toujours mieux qu’une gonorrhée qui devient gênante ! Bonne journée les copains…
  4. Husky-les-bons-tuyaux nous donne une fois de plus la preuve irréfrangible qu’il peut raisonner à l’égal d’un enfant de moins de dix ans, bravo ! Ce n’est pas à la portée du premier quidam venu. Le point qui n’était soulevé nulle part, c’est l’obligation de préciser que l’ours doit rester immobile ! Rien n’est moins sûr pour une grosse bébête sauvage comme un nounours (polaire ou pas) que de rester bêtement sur la banquise (ou ailleurs) à attendre de se faire dézinguer. Bref, si l’ours se déplace vers l’est en même temps que le chasseur, il est possible pour ce dernier d’abattre l’animal (notamment un grizzly), dans les conditions décrites, à peu près partout sur Terre. Au pôle Nord très précisément, difficile de dire que la bête à poil (je parle de l’ours, évidemment) se déplace « vers l’est », même à considérer qu’il tourne sur lui-même. Je laisse de côté les considérations relatives au pôle Sud qu’il plaira aux plus pointilleux d’entre vous de développer. Le cas de figure le plus simple revient à dire que l’homme et l’animal se déplacent en parallèle à la même vitesse (je passe outre les subtilités liées à des vitesses variables, non-linéaires, à des accélérations, etc., ainsi qu’au négligeable effet de décalage dû à la courbure de la sphère terrestre ; à cette échelle, les trajectoires permettent de penser la scène dans le cadre d’une surface de 100 m2 assimilable à une portion de plan de type euclidien. Mais je suis sûr qu’il est possible de retourner mes propres propositions comme une chaussette (propre elle aussi) afin d’élargir encore le champ des possibles de cette énigme. Pour ce qui est de la dédicace énigmatique sur mon vidéogramme Scrunchy Magic, pourquoi pas, à l’occasion, mais en attendant j’envoie les deux volumes de mes notes de conf-errances (Faux-Semblants 1 et 2) à Husky-les-bons-tuyaux pour saluer sa victoire et récompenser son acharnement. Quant à savoir s’il y a RÉELLEMENT des ours blancs au pôle Nord géométrique , la question reste ouverte (ou de toute autre couleur )... C. G.
  5. Dub : « En effet. Mon message était maladroitement tourné. Mes excuses. » Bah, on est là juste pour rigoler, non ? Excuses acceptées plutôt deux fois qu’une ! Pour ce qui est du recrutement des autruches, ça ne devrait pas être bien difficile, tant de drôles d’oiseaux à l’esprit volatil préférant se mettre la tête dans le trou sable, tout mouvant qu’il soit, et refusant de voir ce qui crève les yeux plus qu’une poutre du plus dur des bois d’arbre de la plus épaisse des forêts. Mais bon, même au pôle Nord, la nuit n’est pas éternelle et la lumière se fera bien un jour, y compris pour les plus allumés des illuminés. Enfin moi, c’que j’en dis, hein, faire ça ou peigner le Girard… À voir ces ours (et non « avoir ses ourses », expression qui contredirait les règles de bienséance du forum), ces autruches d’abeilles, ces crocodiles de Pâques, ces éléphantasques, ces huskys-les-bons-tuyaux, ces lièvres de Mars ou d’ailleurs, ces lapins durs à l’huile (bien difficiles), ces tortues de La Fontaine dont je ne boirai pas d’eau, ces moules à gâteux, ces é-chevaux aux oreilles desquels on murmure, ces anti-seiches de Numides, ces dindons digue digue dong, cette girafe à cou court, ces moutons de Panurge, bref toute cette ménagerie de drôles de zèbres à pois, il semblerait que du sac de Pandore à carreaux soient sortis tous les mots, sous forme de messages subliminaux à la Xavier Belmont, laissant pour seule espérance celle de s’améliorer face à l’adversité. À défaut d’être blêmes, on en sort mat : Df3-f7 ! C.Q.F.D. (Depuis l’ouverture des fouilles, déjà des pistes pour le tabouret, ici, paragraphe 4 : tabouret Un « cygne » avant-coureur ?)
  6. La difficulté à répondre de McCain enfin révélée ! Il aurait compris : « Combien avez-vous de Barack aux Bahamas ? »…
  7. Dub : « Heureusement que les lapins mangent des carottes, à défaut de mémoire ça leur donne une bonne Vue. Quoique, une bonne vue au pôle ne sert à rien puisqu'il y fait noir!!! » Comme un humoriste l’a dit avant moi : « C’est pas les carottes qui donnent une bonne vue, c’est les lentilles ! » Pour ce qui est de ma mémoire pachydermique, voici ma réaction pas chi épidermique que ça : Dumbo n’est pas descendu dans les « tréfonds » au moins depuis janvier 2001, ce qui l’autorise à dire (je me cite) : « S’il y a bien un endroit où Christian Girard n’a pas mis les pieds depuis des années […] ». On peut tromper une fois mille éléphants, mais pas mille fois un éléphant. Et là, ça ne me fait barrir du tout ! Il n’y a pas plus d’éléphant rose sur la banquise que de colonel Hathi à poils laineux dans les Flandres, qu’il soit plat, en colère ou du ministère de la Défonce. Du coup e2-e4 e7-e5 seraient plutôt des coups portés lors d’une bataille nasale. Comme toujours, dans ce genre d’histoire, les autruches restent les dindons de la farce. Des nouvelles du sac ?
  8. Un problème de fond à propos du sac (et non un problème à propos du fond du sac) : à carreaux noirs sur fond blanc, ou bien l’inverse ? Tiens, du coup, je vais demander à mon zèbre qui lui, par nature, est noir à rayures blanches … Étonnamment, en faisant intervenir les deux protagonistes que sont Dub et moi-même dans les conditions décrites, Husky se rapproche de la solution pour mon énigme de l’ours, à ce jour non résolue… Husky : « Bien que C. Girard soit libre de tous ses mouvements et choppe le sac en premier et que Dub lui par contre ait les chevilles et poignets liés avec les deux mains dans le dos, néanmoins Dub va gagner. Pourquoi ? » Depuis quand Lelièvre gagnerait-il une épreuve contre Latortue ? Cette énigme n’est-elle pas celle à laquelle faisait référence Nikola quand il disait « Avez-vous entendu parler de la fable cachée de Jean de La Fontaine? » ici : Fable cachée « le sac est à carreaux noirs et blancs mais la réponse me semble facile puisque ce sont les couleurs préférées des protagonistes lorsqu'ils s'habillent en cuir pour se rendre dans des soirées où même le pinky count est une manip galvaudée digne des magiciens has been la motte de terre » Dub et moi, on passe des tests de Cu-ir, on rumine trop sans doute… M. M « à moins que son adversaire soit, certes non attaché par des liens, mais peut être retenu prisonnier d'une horde de tabourets en bois d'arbre de la foret...? » Indépendamment de ce que le substantif « harde » serait plus adapté que celui de « horde » dès lors qu’il s’agit de tabourets en bois d’arbre de la forêt (et encore !), il faut tenir compte des tabourets qui sont très petits et au nombre de sept, celui du huitième nain ayant mystérieusement disparu à la suite d’une descente de yakusas tatoués sur le doigt d’un ours polaire aux ailes déployées. Sur chacun des tabourets se trouve une assiette de moules frites dissimulant une sauce lapin chasseur. Le mystère s’épaissit autant que la sauce… News : On apprend que les liens qui attachaient Dub n’auraient été que des liens Internet. Forfaiture ! Vax :« Et puis zut ! Si on ne peut pas trouver (ni même comprendre...) A quoi bon ? Et puis c'est qui Christian Girard ? » Ceux qui ont obtenu la réponse à cette question ne seraient, paraît-il, plus là pour le dire… Christian Girard t’a vu, Xavier, lors de ton intervention récente à Paris, il connaît l’étendu de tes pouvoirs, mais sauront-ils t’aider à déjouer le piège de la nasse psychique tendu par Husky ? Dub : « Pour attraper Christian Girard, rien de plus simple. Il suffit de le guetter à la sortie du Double Fond et de lui décrire une routine avec Rainbow deck parue dans le numéro 36 du Magicien. » Dub devrait parfois mettre sa cagoule de cuir à l’endroit pour y voir plus clair. S’il y a bien un endroit où Christian Girard n’a pas mis les pieds depuis des années, c’est bien dans les doubles fonds de cette taverne, heu, dans le fond de cette caverne que même les ours les plus intrépides devraient contourner en haussant les pôles. Pour le Raimbow Deck, j’dis pas non, c’est un jeu qui m’a plu (à verse) en des temps plus vieux. Husky : « Vax ta présence ici m'a surpris, je ne pense hélas pas que tu aies les éléments du feuilleton pour être expert. (Tu ne peux être expert en tout qui plus est ! ) » Oui, il est probable que les historiens du Web deviendront fous en essayant de démêler cet écheveau (Pluriel d’écheval, animal composé de fils et qui n’est pas de la famille des ursidés, précisons-le). Husky : « Dam, c'est déjà assez embrouillé comme ça c't histoire à la Kcon, non le sapin blendo n'est pas là. Quant à la bûche » Ah non ! Dam! étant une interjection marquant la surprise, le blendo de Noël apparaît fort à propos dans la discussion. D’ailleurs le sapin est en bois d’arbre de la forêt, non ? Quant à l’embûche… Husky : « Christian Girard est un mec qui a aussi écrit une routine sympa avec une hélice en carte dans un numéro d'Imagik, de même qu'une version très intéressante de Casino Royal de Gary Plants en triangle et bermuda dans le n° 28 (c'est bon de réveiller des souvenirs de bonnes lectures) parmi d'autres assez très bons trucs variés . (Hommage aux esprits créatifs magiques français.... et ce dans une énigme à la ckon... c'est rare !!). Heu, Bugs Bunny te remercie, mais mon Triangle des Bermudes n’est pas du tout une version de l'effet de Plant, il est plus juste de dire que Plant et moi-même avons tous les deux trouvé une version basée sur un principe mathématique similaire que je tenais moi-même de Bloom qui lui-même l’aurait appris d’un enfant de moins de dix ans assis sur un tabouret, à moins que l’enfant ne fut un nain ? Ou un arbre ?. Il paraît qu’à l’origine, le secret du principe était dissimulé dans un sac à carreaux blancs sur fond noir, jalousement gardé par un ours blanc sur fond blanc (Notez la référence subtile à Malevitch… Je m’égare… du Nord, évidemment), ours blanc qui fut abattu par un chasseur pour les besoins d’une énigme qui fit couler beaucoup d’encre de sèche et de larmes humides dans les chaumières (les igloos je devrais dire ; oui, parce que les igloos sont humides). D’un autre côté, comme il n’y a rien à la télé, autant regarder la neige tomber dehors plutôt qu’à l’écran. Sauf si c’est lundi. Husky : « - Il y a un truc !! Le sac contient la lourde bûche tabouret en bois que Dub affectionne et qu'il a déposée malicieusement à l'intérieur. » Mystère avait raison : « L’affaire est dans le sac », mais il s’agit d’un sac à malice, tout est là ! Fichtre ! Husky : « De ce fait Christian Girard ne peut d'une main que très difficilement faire se mouvoir le sac alourdi énormément. » Surtout que de source sûre, il souffrirait d’une double épicondylite, ce qui ne facilite pas les choses quand il s’agit de soulever du bois d’arbre. Husky dit : « Comme le dit Dub on peut faire pas mal de choses en étant attaché pieds et poings liés, et donc sans artifice d'escapologie, tout bêtement il saute à pieds joints sur 50 mètres et dans un bond ultime fait un retournement à 180 degrés pour toucher de ses mains liées Christian Girard dans le dos qui peine toujours à ramener son sac dans un esprit de gagneur. Je vous laisse donc imager cette solution et scène délicieuse » et Dub ajoute : « ici au pôle nord il fait nuit et on y voit rien. » Alors moi je me demande comment on peut faire un bond de 50 mètres, mains et pieds liés, de nuit, et toucher la main de son concurrent qui, souffrant de ses tendinites, ploie à cause du sac (et s’il était bleu le sac ? Ben oui, on est au Pôle Nord, non ?), du sac, disais-je, mais je disais surtout « ploie », ploie (donc) et ne peut garder une main dans le dos ? Le sac contiendrait-il la seule vraie solution à cette énigme. Mais quel est le mobile ? Y a-t-il des moules sous la banquise ? Et où est l’ours ? Et puis, dans le fond, « c’est qui Vax » ? On est bien, dans le Forum Quizz, vous n’ trouvez pas ? Jeannot Lapin (eh oui, je n’ai jamais été un lièvre, na !)
  9. Hello Julien Merci pour l’info, livre commandé en toute confiance (en toi !) dès la lecture de ton message. L’un de mes amis travaille sur un comparatif des différents livres d’énigmes, qui pullulent ces temps-ci. Il s’agit visiblement d’un bon créneau d'édition, mais ces ouvrages ne sont la plupart du temps que des redites de tout ce qui est déjà archi connu. Difficile d’être « tendre » au regard de ces wagons de copieurs de tout poil. Bien qu’il ne s’agisse une fois de plus que d’une compilation de principes puisés un peu partout (mais qui ne le cache pas ! Hélas, les sources données ne concernent qu’Internet pour une quinzaine de sites spécialisés en énigmes et casse-tête), je signale quand même un bouquin qui peut intéresser les VMistes parce que chaque thème est étroitement lié au monde de la magie (au sens le plus large du terme). ENIGMA, par Daniel Ichbiah. City Éditions 2007. J’ai connu Daniel il y a quelques années. À cette époque, il m’avait été demandé de faire un arrangement pour une dizaine de guitaristes dont il faisait partie. Nous étions passés au Zénith pour l’enregistrement d’une émission télé d’alors. Une centaine de guitaristes étaient présents ce jour-là, jouant simultanément une dizaine de morceaux différents ! Un sacré capharnaüm ! Le principe était d’arriver à reconnaître les dix morceaux noyés dans le brouhaha, et c’était la tâche de Marcel Dadi d’y parvenir, puisque « réputé pour sa feuille ». Dadi est une personne pour qui j’ai gardé une tendresse intacte depuis sa brutale disparition dans le crash du vol TWA 800 en 1996. En quelques mots il m’avait parfois fait comprendre des principes « guitaristiques » qui me firent évoluer d’un bond, et il avait un humour de tous les instants. Depuis, Daniel Ichbiah a écrit plusieurs bouquins, dont une « saga » sur Bill Gates vendue à plus de 200.000 exemplaires, ainsi qu’un « Guide du répondeur téléphonique » dont vous trouverez des extraits amusants sur le site de l’auteur (rubrique « Ne quittez pas »). Son site : Ichbiah C. G.
  10. Hello Husky Rires ! « L’ours est un grizzly » est l’une des données du problème, pas le cœur de la question qui reste : Comment est-il possible pour un chasseur de tuer un ours en faisant le déplacement décrit et que cet ursidé ne soit pas nécessairement un ours blanc ? Je pense que toute personne qui connaît la solution originale de l’énigme est coincée dans un cadre conceptuel dont il est difficile de s’écarter. La solution de mon énigme est à la portée d’un enfant de moins de 10 ans.
  11. Si tu y tiens, on peut reformuler mon « énigme » en remplaçant « ours » par « chien » et « grizzly » par « husky », la faille de formulation restera la même. J’aime les énigmes qui n’ouvrent pas sur des hypothèses plausibles mais trop fantaisistes, donc il faut bannir les énoncés formulés de façon maladroite ou incomplète. Le cadre doit être bien défini afin que la solution soit intellectuellement gratifiante et amusante, ce qui n’est pas le cas de celui proposé plus haut. Ton intervention fait avancer le raisonnement puisque du coup, on comprend qu’il faut opérer un léger glissement vers la pensée latérale. Bref, pour résumer ce que je veux dire au regard de ton intervention, il n’est pas nécessaire d’envisager qu’un grizzly ait été amené au pôle Nord, en aucune manière.
  12. Le nain et un coupable dont l’initiale commence par D ?… Oui, je suis sûr que ça va évoquer des tas de choses à pas mal de magiciens… Passons. En mai 2003, j’avais posté un sujet traitant des nains et des géants, et plus bas quelques exemples métaphoriques littéraires du plus petit parvenant à vaincre le plus grand. Les nains et les géants À l’époque, Fred, tu écrivais : « Les nains ne grandissent pas » et plus loin « Pour moi il n'y a ni nains ni géants ». Le thème du nain a finalement germé puis grandi dans ton esprit. J’espère que l’effet est géant ! Par ailleurs, je souligne un petit problème d’orthographe (et d’orthotypographie) relatif à l’abréviation de l’adjectif numéral « huitième » qui doit s’écrire de préférence en toutes lettres, voire avec le chiffre 8 et l’exposant « e », mais en aucun cas 8 associé au caractère symbolisant les degrés (°), ce dernier étant par ailleurs également incorrect pour les abréviations de ce type : primo est abrévié 1º et non 1°, secundo 2º et non 2°, etc. Oui, la différence est faible, mais bien réelle. Un symbole spécial existe à cette fin. Il se trouve par exemple dans Word en ouvrant l’onglet Insertion/Symbole. Je ne sais pas si tous les caractères, les exposants ou les indices peuvent apparaître sur une page Web comme celle de VM. De mon côté, j’évite désormais même les italiques sur ce site car les mises en forme des anciens sujets n’ont pas résisté aux divers changements d’hébergeurs, ce qui est fâcheux. Cette info pour éviter, dans l’hypothèse d’une parution quelconque, que ta routine ne pâtisse d’une erreur dès le titre (ainsi que sur la photo). Prof
  13. Ok Lancelot. Ici, un lien sur un sujet connexe : Livres et magie Un autre qui me fut bien utile : Bibliothèque magique Un ami "qui me connaît bien" m'a offert dès sa sortie (en 2002) Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay, de Michael Chabon. Éd. Robert Laffont. Prix Pulitzer 2001 ! Kavalier & Clay Au plaisir. C.
  14. Oui, une baratte à fric, la solution idéale pour avoir le beurre ET l’argent du beurre !
  15. Martin Gardner (« Haha » ou l’éclair de la compréhension mathématique, 1992, Pour la Science Éditions Belin, p. 51) glisse déjà dans la bouche de l’un de ses personnages « Ta devinette est bien usée », en tout cas pour ce qui est de la solution géométrique liée au pôle Nord. L’énigme n’en reste pas moins excellente. La seconde solution et l’infinité d’autres qui en découlent, toutes relatives au côté Antarctique, révèlent que se cache sous l’apparence anodine de l’énigme originale un véritable fond abyssal. L’adjonction de l’ours est censée réduire le champ des solutions à une réponse unique. Indépendamment de ce qu’un ours polaire est en réalité couvert de poils tubulaires sans pigment blanc ou autres (information déjà signalée ailleurs sur VM) et de ce qu’il nous apparaît d’ailleurs souvent comme jaunâtre, ne peuvent qu’être éliminés pour des raisons logiques les ours bruns et les ours noirs, dès lors que le pôle Nord n’est pas leur habitat naturel. Bref, la réponse pourrait être « Blanche » si la question était « Quelle était la couleur de l’ours », mais la question étant formulé au présent (« Quelle EST la couleur de l’ours », c'est-à-dire après qu’il ait été abattu par le chasseur), en toute rigueur il faut tenir compte de l’état de la bête morte et ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué (Quoique là, c'est fait!). Il est donc blanc tâché de rouge. Au demeurant, personne n’a relevé une petite faille dans la formulation de l’énigme telle que présentée plus haut. Mais si on creuse cette faille, voici une énigme perso pour une situation tout à fait envisageable : Un chasseur se trouve à cent mètres au sud d'un ours. Il se déplace de cent mètres à l'est, tire au nord et tue l'ours. L’ours est un grizzly. Comment est-ce possible ? C. G.
  16. Trust, membres du cabinet de Guy Marchand Renaud et Superbus au Ministère des Transports, ainsi que Brel à titre posthume Hallyday, superviseur général des caisses de congés payés Doc Gynéco, bras droit de Grand Corps Malade Arthur H, patron de la brigade des stups Marc Lavoine à l’Agriculture Tonton David à la Famille À la Cour des Comptes, Julien Clerc (ça nous changerait !) Tété, au Ministère de la Femme Gregory Lemarchal, chef de la Police Diams et Goldman co-présidents de la Banque de France …
  17. Christian GIRARD

    Dingbats

    Préférons le devin Lancelot d’ici au vain Lancelau-delà, mais attribuons l’ « euphorisme » original à Francis Blanche, pas à Pierre Dac. Merci pour lui. Un jour vous allez découvrir les dingbats à tiroirs, vous verrez, c’est très stimulant pour l’esprit. C.G.
  18. Christian GIRARD

    Dingbats

    Hello Julien. Ta façon sympathique de contourner le problème via une approche dite « de pensée latérale » fait référence à une anecdote originale qu’il faut attribuer à Tristan Bernard, pas à Guitry. Amicalement C.
  19. Salut Arthur et merci Des contraintes horaires m’empêchent d’écrire ici longuement mais je libère une partie de ce « temps que je n’ai pas » pour noter brièvement ces quelques mots. Nestor Hato m’a gentiment invité au resto mardi dernier et ce furent de jolies retrouvailles amicales. Saint Antoine de Padoue l’a accompagné et j’ai eu pour cadeaux un joli DVD tout beau tout neuf et le fameux gimmick Nestorizer qui déchaîne inexplicablement chez quelques-uns tant de foudres. Laurent alias Nestor est resté fidèle à ce que je me souvenais de lui ; toujours charmant, sympa, l’esprit vif et très ouvert à la discussion. Par ailleurs, il fait preuve d’une honnêteté intellectuelle sans faille (ça me change, vu le nombre de « créations » que certains m’on pillées et celles qui s’apprêtent à l’être). En effet, dans son interview sur MagicZooM, à la question « Comment avez-vous élaboré tant d’effets différents avec un seul accessoire ? » Laurent répond, je cite : « […] Pendant plusieurs années je me suis beaucoup penché sur diverses méthodes pour faire sortir une carte avec ce gimmick, mais je restais bloqué dans cette direction. Puis il y a eu cette rencontre avec Christian Girard qui a été un déclencheur pour la suite. Je me souviens encore de cette phrase : “C’est super tes applications mais ça serait bien de trouver autre chose que des sorties de cartes, je ne sais pas… un forçage par exemple ! ” La phrase magique ! Je crois que dans les cinq minutes qui ont suivi, la base de tout le reste est sortie toute seule, à savoir une manière de changer une carte pour une autre. Un autre monde s’est alors ouvert devant moi. Je suis rentré chez moi avec plein d’idées et j’ai continué dans cette voie pour trouver, au fil du temps, encore plein de choses complètement différentes […] » Fin de citation. Voici le lien pour l’interview complète : Interview Nestor Hato Nous avons passé Nestor et moi-même pas moins de cinq heures à dialoguer avec le même entrain qu’autrefois ; s’est dégagée déjà au moins une nouvelle approche pour un effet de sandwich avec le Nestorizer, ainsi qu’une idée pour la production d’un carré de cartes qui a un potentiel redoutable. Pour faire court : un spectateur désigne librement quatre cartes au hasard dans l’étalement face en bas et il s’agit d’un carré (de rois ou d’as, c’est selon), sans change (ce dernier point est d’importance)! Vous n’y croyez pas ? Bah, je suppose que ce sera proposé dans le volume 2 du DVD… Laurent m’a également fait cette joie de me présenter les effets tirés de ma propre routine de chouchous qu’il utilise depuis des années, ça m’a beaucoup touché. Il me rappela également un tour que j’avais inventé à l’époque où l’on se fréquentait régulièrement, et que j’avais complètement oublié, merci Laurent ! Pour autant que je puisse le constater et au moins pour d’indéniables raisons d’antériorité, le gimmick de Laurent me semble être l’une des principales sources d’inspiration d’Eject, de Mathieu Bich, dont la particularité est d’intégrer, en plus du principe projectif, un procédé permettant un effet retard dans les éjections de cartes. Maintenant, je suis en mesure d’affirmer un certain nombre de choses qui me semblent définitives. Tout d’abord, Nestor ne prétend en aucun cas être l’inventeur du principe de houlette avec un gimmick à élastique. Le gimmick « révolutionnaire » n’est qu’une formule marketing qui ne peut lui être imputée. Pour ce qui est de la version de Cardini : Mon ami Philippe Billot d’Atefake.com me signale que « le Tarbell en volumes est une réédition, l'original étant un cours par correspondance en 60 leçons envoyées de 1926 à 1929. Par conséquent, le volume 2 publié par Tannen en 1942 comprend diverses leçons originales incluses sans tenir compte de la chronologie. La véritable date pour la version de Cardini de ce tour est 1927 et c'est la leçon 18. » Bravo et merci! Philippe pourrait également vous sortir d’autres sources antérieures à cette dernière ou faire l’historique de la houlette « à fil » en détaillant jusqu’à la version de scène de Buatier de Kolta, mais je pense qu’il a d’autres chats à fouetter. En tout cas, merci pour ces informations. Une dernière précision de Philippe quand même, en écho à ce qu’on peut lire dans le passage du Tarbell cité plus haut : Cardini ne donnait que sa propre façon d’utiliser un principe préexistant puisque déjà vieux à l’époque ; il se vendait dans les cirques, les fêtes et même au coin de la rue. Deuxièmement : Pour répondre à une question qui m’a été posée par message privé, je peux ajouter que le système élastique du Nestorizer n’est pas semblable à celui d’Isaac Langéri, vendu dès novembre 1995 puis commercialisé plus tard chez Georges Proust sous le nom de Houlette Psy. Pour ma part, je suis toujours épaté par le fait qu’il existe plusieurs méthodes relativement distinctes pour mettre un fil élastique dans un gimmick, chacune ayant un intérêt particulier parfois dépendant des innovations technologiques comme la production des différents matériaux élastiques ; à ce propos, Langéri crédite Jeff Mac bride comme étant à son avis « le premier à commercialiser une houlette avec du fil invisible élastique ». Troisièmement : Pour ce qui est de savoir si le Nestorizer est « visible » ou pas une fois qu’il est dans le jeu. À mon sens, il peut être indétectable. Entre les mains de son concepteur, le gimmick ne se perçoit pas. Laurent est capable de conserver une tenue naturelle du jeu et je n’imagine pas que le plus attentif des spectateurs puisse voir ou soupçonner visuellement le gimmick dès lors qu’il est maîtrisé. Laurent m’a présenté certains de ses effets durant une bonne heure et j’affirme que le gimmick n’était pas visuellement perceptible dans le cadre d’une utilisation normale en magie rapprochée, en l’occurrence à cinquante centimètres de moi. Ceci dit, il n’est pas impossible que certains gimmicks de la série fabriquée aient pu être mal façonnés mais il s’agit là d’une supposition complètement gratuite. Sachez que je ne peux une fois de plus parler qu’en fonction de mon expérience directe qui pour le coup ne me permet pas de me ranger du côté des détracteurs. Je ne sais pas si j’interviendrai pour parler du DVD que je ne pourrai pas visionner avant quelques semaines, j’ai plusieurs autres priorités. Une remarque : Laurent et moi nous étonnions de ce qu’il était très peu question des effets proprement dits dans les interventions, c'est-à-dire du véritable contenu du DVD. Il serait peut-être temps d’en débattre constructivement. Le nombre de visites sur ce seul sujet, 15 739 au moment où je termine ces lignes, nous semble purement inexplicable, mais prouve que le DVD suscite un grand engouement ; d’ailleurs les ventes suivent ! Bref, mon avis est que Nestor Hato a trouvé de remarquables applications absolument magiques avec son Nestorizer. Le nier serait la preuve d’une indigne mauvaise foi. Lorsque vous verrez les effets en conditions réelles, en face de vous, vous comprendrez ! La soirée avec Laurent se termina alors que nous comparions nos routines respectives avec des élastiques à mémoire de forme et que nous nous rendions compte de ce fait troublant : nous avons la même date anniversaire qui tombe précisément le jour de… la Saint-Nestor ! Wow ! À bientôt Laurent Christian Girard
  20. Bonjour Alfie Votre question n’est pas si « toute simple » que ça… Le prodigieux site Artefake (j’ai choisi cet adjectif à dessein) donne déjà pour une quantité inouïe de tours la possibilité de ne plus dire « Je n’ai pas trouvé d’antériorité à cet effet ». Il me semble qu’une partie de la réponse à votre question s’y trouve (notamment quelques effets « d’imprimerie »), rubrique « Carte folle » justement, ici : Carte folle : site Artefake Pour ce qui est de votre demande particulière, vous avez raison d’essayer d’être précis pour définir la catégorie. À la lecture de l’article, concluriez-vous que les tours de « petits paquets à cartes blanches » sont une catégorie à part ou qu’ils consistent souvent en de simples variations de la Carte folle originale ? Quand, comme le font via Artefake mes deux amis Philippe Billot et Pierre Guédin, on fait un boulot consistant à collecter et répertorier les tours pour les classifier chronologiquement, arriver à définir un juste cadre est une tâche capitale à la cohérence. Votre recherche est-elle relative aux seuls tours dits « de petits paquets » ? Un jeu qui change de couleur est-il aussi selon vous une sorte d’imprimerie ? Quelle est la limite entre un petit paquet et un jeu complet (Notez : cinquante-et-une cartes, ce n’est déjà plus un paquet complet ! Mais est-ce que deux cartes seulement suffisent à constituer un « paquet », même « petit » ?). Le thème même de « l’imprimerie » est-il un élément de classification (autrement dit, tout effet de changement de couleur peut-il être considéré comme un effet d’imprimerie, même avec une seule carte ? La liste permettant de réduire le cadre est longue. Bonne chance dans vos recherches C.G.
  21. Ah ! L’art scénique des métallos hideux… (Net avantage aux physiciens sur ce double jeu de mots). Une bande de faux mages qui n’aiment pas le rock fort, c’est un comble, faut le « faire » ! En réalité, Metal est le nom d’un style donné en hommage à ces musicos qui fréquentent surtout le zinc ! ZINC SUR ZINC ! Interjection d'ivrogne censée témoigner de sa bonne capacité de réception auditive après quelques verres au comptoir. Par ailleurs, le culte du Dragon n’est pas la seule référence mythologique de ces groupuscules, la preuve : DÉCYBÈLE. Déesse phrygienne du volume sonore. « Les guitaristes de hard-rock rendent continuellement hommage à Décybèle par une utilisation abondante et presque excessive des modes grecs. » (Rock&Folk) Le Rock étant aussi un gigantesque oiseau légendaire (voir les contes orientaux, notamment Sindbad le marin), il inspire tout autant des mélodies planantes que des musiques qui vous volent dans les plumes. Le Metal quant à lui puise son âme dans un style original aujourd’hui tombé en désuétude, le Frock : FROCK. Musique exécutée par des blousons noirs qui, l’ayant ôté, poursuivent en pantalon. Voilà, il me semblait important de recadrer le débat à l’aide de ces sources historiques solides et indéniables. Et attention aux effets secondaires ! MÉTALUCINOGÈNE. Qui provoque des visions par absorption de particules métalliques. « L'eau ferrugineuse est métalucinogène. » (Bourvil) Amicalement Christian Les mots-valises cités ci-dessus sont tirés de mon dictionnaire de néologismes « 1000 Mots dans une valise » dont certains extrait furent édités sur le Net en 2005 et sont donc protégés par le droit d’auteur.
  22. Bonjour Bizarrement, ce sujet n’avais pas vraiment réussi à attirer mon attention jusqu’à l’intervention de Nestor Hato, un magicien qu’à priori je ne connaissais pas. En parcourant les différents messages postés ici me revenait en arrière-fond un souvenir qui me faisait prendre du recul face aux affirmations presque péremptoires des uns et des autres… Je me souviens ! Il y a quelques années, j’avais commercialisé un tour qui était vendu dans la même boutique que celle ou l’on pouvait trouver la fameuse « Houlette sauteuse » dont il est question plus haut. À cette époque, j’ai passé pas mal de soirées de fin de conférence avec le concepteur de cette houlette, un jeune magicien qui à l’époque avait de sérieux doutes sur ce que la magie allait devenir pour lui, en partie pour des raisons personnelles mais aussi parce qu’il n’arrivait pas à se libérer de certaines influences qui laissaient en lui comme un sentiment de malaise et dont il fallait s’écarter. Si Nestor Hato ne l’avait pas révélé plus haut, je n’aurai peut-être pas fait le lien entre cet amateur hésitant à la recherche d’une identité et le magicien talentueux et sûr de lui que je viens de découvrir au travers de différentes vidéos sur Internet. Si Nestor Hato EST Laurent Sémont, mon intervention me semble constructive pour le débat. Le Laurent que j’ai connu n’a effectivement jamais fait preuve en ma présence d’une « arrogance et d’un ego développé » (Je cite). Il était attentif, réceptif et ouvert à la critique. Un soir, ce devait être rue Saint-Antoine (oui, ce saint qu’on invoque pour retrouver les objets perdus…), Laurent me montra ladite houlette qu’il venait juste de concevoir. Ma première réaction, indépendamment de celle inhérente à l’effet lui-même, fut de lui faire remarquer ma perplexité quant à la nouveauté de l’objet truqué utilisé. J’en connaissais le principe que je qualifiais alors d’évident tant l’élastique est bien l’idée première qui vient à l’esprit dès lors qu’une carte sort « toute seule » d’un jeu. D’autres houlettes utilisent des mécanismes bien plus alambiqués voire contre-intuitifs. Je cherchai à comprendre en quoi la version de Laurent pouvait être intéressante mais ce n’était certainement pas dans le cadre d’une simple houlette. Je lui indiquai alors cette hypothèse de travail : trouver des applications dans des effets indirects ou n’induisant pas la solution de élastique. Ce soir-là, je lui dis d’abord sous son regard incrédule : Et si on faisait un forçage avec ta houlette ? Je proposai alors cette solution consistant à faire choisir une carte dans le jeu éventaillé face en bas, puis à refermer l’éventail en laissant dépasser la sélection de moitié vers l’avant, puis à relever le jeu en hauteur face au spectateur en introduisant invisiblement de l’index gauche la carte choisie dans le jeu tout en laissant sortir la carte à forcer grâce au principe de houlette. Le spectateur prend donc connaissance d’une carte forcée grâce à une sorte de change invisible de la carte dépassant à l’avant. S’ensuivirent diverses autres propositions de ma part, comme le simple fait d’exécuter un change (une carte dépassant du jeu tenu verticalement face vers le spectateur ; en descendant les mains vers le bas, la carte est enfoncée secrètement du doigt alors que la carte qui prend visuellement sa place est la carte explusée grâce au principe de houlette), un brainwave ( le spectateur montre du doigt une carte dans le jeu éventaillé faces en l’air, on effectue le change à la houlette pour montrer qu’il a choisi la seule carte avec un dos différents des autres cartes du jeu), etc. Cette discussion avec Laurent au sortir d’une conférence, je ne savais pas qu’elle génèrerait en partie le DVD qui vient de sortir. Oh, je ne dis pas être le seul moteur de la réflexion de Laurent et je ne revendique pas même la paternité d’un quelconque effet décrit succinctement plus haut. Mais j’ose croire, eu égard à ce qu’il ne s’agissait alors ce soir-là que d’un simple effet de houlette et rien d’autre, que j’ai apporté une pierre si petite soit-elle aux développements du principe de Laurent. On était aussi excités l’un que l’autre par les possibilités offertes qui s’ouvraient devant nous. Qu’il ait poursuivi son effort de recherche jusqu’à ce DVD qui fait beaucoup parler de lui me comble. Laurent, il y a plusieurs années qu’on ne s’est pas croisés (c’est bien toi qui t’enfonças un clou dans le nez à Pizza Pino, prés des Halles ?). Tu as beaucoup mûri et ton numéro de scène témoigne d’un travail multidisciplinaire extraordinaire. La production de cartes à répétition ne me semble pas être la meilleure voie à suivre, même si tout ce que tu fais frôle la perfection ; crois-moi, le changement de couleur de cheveux que tu effectues à la fin est vraiment le moment le plus fort de ton numéro, c’est… magique ! Pour information : je n’ai eu entre les mains la « Houlette sauteuse » de Laurent Sémont que cet unique soir ou nous discutâmes autour des extensions possibles de son objet truqué. Je n’ai pas visionné le DVD afin de ne pas pervertir mes souvenirs de cette soirée et pouvoir rester authentique dans mon témoignage. Mais je fais une petite prière à saint Antoine de Padoue afin de trouver sous peu le DVD dans ma boîte aux lettres, ce serait chouette ! À bientôt Laurent Amicalement Christian Girard
  23. Bonjour Serialseb Merci pour votre contribution. « Tour de force » de Daniel Rhod figure également dans « Secrets virtuels » ainsi que dans Imagik n° 13. Ce tour ne répond pas vraiment au cadre proposé plus haut puisqu’il repose sur une méthode de forçage psychologique. Comme je l’ai écrit « un simple forçage (efficace et insoupçonnable) suffirait à générer le trouble du spectateur, mais ce n’est pas l’objet de cette réflexion ». Chercher des voies plutôt psychologiques permettant de donner l’impression d’un choix libre (mais qui n’est libre qu’en apparence) reste une piste à défricher qui mériterait de ne se pencher que sur cette seule approche. Je me souviens avoir débattu avec Rhod, à l’époque où fut publié « Tour de force », d’une idée fascinante qui diverge de celle des sorties multiples si prisées en magie, il s’agit des sorties à tiroirs. L’objectif est de pouvoir réagir face à un échec lorsque cela arrive si l’on use d’un forçage psychologique, même idyllique (pour reprendre la terminologie de Rhod). Ainsi, une seconde sortie convaincante mais tout aussi «idyllique » peut être envisagée ; si cette dernière échoue aussi, ça peut ouvrir la porte à une troisième tout aussi convaincante et ainsi de suite. Je ne sais pas si des textes furent publiés à ce sujet dans la littérature magique. Le paradoxe est que le tiroir du troisième degré peut se révéler d’un impact magique supérieur à celui du premier degré ! Ainsi se présente une situation tout à fait inhabituelle pour le magicien, consistant à trouver des méthodes pour faire échouer les sorties de degré un et deux ! Intéressant n’est-ce pas ? Marlo use lui aussi d’un stratagème redoutable de simplicité dans Fifty-fifty, tour auquel vous faites référence. Là encore, il y a quand même une préparation, un travail en amont. Le magicien contrôle parfaitement la situation des cartes dans le jeu et il existe une double sortie (l’une des deux plus nette que l’autre). En tout cas, on est dans le cadre des probabilités débattues dans les messages précédents. Avec ce tour de Marlo, on peut tirer cette conclusion riche d’enseignement : même lorsque la probabilité donne seulement une chance sur deux au spectateur de faire échouer le magicien, ça reste suffisant pour générer un effet magique ! On est loin d’une chance sur cinquante… Je n’ai pas le temps de poursuivre mon intervention plus avant aujourd’hui, je vais donc terminer en illustrant un paradoxe qui découle en partie du principe de raison insuffisante (Robert Musil, L’homme sans qualité). Trois cartes sont posées sur la table, alignées et face en l’air. Le spectateur pense à l’une de ces trois cartes. Le magicien a donc une chance sur trois de découvrir par hasard laquelle est la carte pensée. Si le magicien sépare mentalement les cartes par une ligne imaginaire isolant une carte « à gauche » et « deux cartes à droite », il y a alors une chance sur deux pour que la carte choisie soit « à gauche » ou « à droite ». Abordée selon cet angle, la carte de gauche, isolée, a donc une chance sur deux d’être la carte choisie ! Je vous laisse vous débattre avec ce paradoxe qui fait que l’on passe d’une probabilité de un tiers à un demi par ce biais conceptuel. En lien connexe, je vous renvoie au livre de Martin Gardner « le Paradoxe du pendu » (Éditions Dunod 1971) qui présente d’autres paradoxes logiques du même ordre. C.G.
  24. Salut Gérard Très surprenant ce ukulélé Ovation ! Pour ceux qui ne connaissent pas Jake Shimabukuro dont les vidéos font le tour du monde Internet, voici un lien permettant de comprendre à quel haut point d’expressivité peut être porté un morceau interprété avec cet instrument ; il s’agit d’une merveilleuse composition de Georges Harrison, dont le leitmotiv est « pendant que ma guitare pleure doucement ». À partir de 2’40 vous verrez que le ukulélé pleure moins doucement qu’une guitare… Le site de l’interprète : Jake Shimabukuro Une femme, un ukulélé… De mon côté c’est ce morceau-là que j’ai longtemps fait passer en boucle. Il me hante ! Il s’agit d’une chanson qui est devenue l’une des plus populaires aux États-Unis, elle a été reprise par les plus grands (Ella Fitzgerald par exemple, excusez du peu !). Malgré une interprétation qui peut paraître froide, Bobbie Gentry a créé un hit dont le charme énigmatique reste encore présent aujourd’hui, les paroles et le sens profond de cette chanson ayant fait l’objet d’hypothèses et autres supputations des plus étonnantes : Ode to Billy Joe, 1967. Pour la petite histoire, une version française existe, interprétée par Joe Dassin (ce qui est particulièrement intéressant dans cette version, c’est d’étudier le travail des traducteurs qui ont dû transformer « Today Billie Joe MacAllister jumped off the Tallahatchie Bridge » par « Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne ». Mais dans les deux cas, il y a des tas « d’objets » indéfinis qui passent par-dessus le pont, d’où le trouble… Quant aux cigales qui font les chœurs dans la chanson d'Anne-Claire, c’est parfait ; toute mon enfance… C.G.
  25. Hello Frantz Allons un petit peu plus loin avec un jeu sans joker. Deux 6 (supposons les 6 noirs) ont été retirés du paquet pour l’effet de sandwich, ce qui abaisse (ou augmente, ça dépend comment on raisonne) la probabilité qu’un autre 6 soit choisi à une chance sur cinquante. Puisqu’il y a encore deux 6 (les rouges) dans le jeu, on amène alors à une sur vingt-cinq la possibilité de vivre le « coup de chance » décrit pas Spadra, un coup de chance qui devient du coup beaucoup moins « énorme » (selon le qualificatif qui fut employé). Continuons de modifier les probabilités à notre avantage. Il y a moult possibilités de créer l’étonnement en se préparant à toutes les situations rencontrées lors du libre choix par un membre du public (par le biais de coïncidences mathématiques dont on pourrait faire la liste, par la proximité auditive du nom d’une carte – un dix pour un six, …). Quelques exemples au hasard : - Oh, vous avez choisi une carte rouge, c’est idéal pour contraster avec les deux cartes noires que je venais juste de sortir. - Oh, vous avez choisi une carte noire, c’est étonnant car c’est justement la couleur des deux 6 que j’avais sortis du jeu. - Oh, vous avez choisi un 5, c’est justement la valeur qui précède 6, celle des cartes que je viens de retirer moi-même. - La méthode sera adaptée pour tous les 7 (la valeur qui suit très exactement celle des 6 précédemment sortis), ou toutes les dames (qui ont pour « valeur » douze qui est 6 fois 6 !), etc. La capacité de permettre au spectateur de faire ce que l’on appelle un recadrage est une pièce maitresse dans l’arsenal du magicien. Le sujet ouvert par Spadra, pour peu que l’on se donne la peine d’y bien réfléchir, est une clé fondamentale de la magie. Une de ces clés que Virtualmagie peut permettre de regrouper en trousseau pour peu que chacun y participe de façon constructive. Il serait intéressant de proposer une large palette d’idées permettant de créer les conditions dudit recadrage. Je fais par ailleurs remarquer que l’étonnement ressenti par Spadra permet aux magiciens de se mettre pour une fois dans la peau d’un spectateur lambda et de ressentir ce qui pour moi est l’essence de la magie c'est-à-dire pas le texte, pas la construction, pas la musique, pas le support, pas une réponse à la fuite d’un quotidien souvent qualifié de façon négative (à croire que les gens, en majorité, seraient malheureux ou frustrés et qu’ils iraient oublier leurs peines en allant regarder des spectacles), pas la technique, pas le divertissement comique, (je vous laisse ici le soin de compléter tout ce que la magie n’est pas mais qui sert d’emballage, de support, d’amplificateur et qui lui est donc indispensable !), mais bien ce seul et souvent fugace moment d’émerveillement face à un événement que la physique, les mathématiques ou la logique n’expliquent pas. Je donne un autre exemple de ce dont il est possible d’user pour créer des conditions de surprise, au moins par petites touches : avant que le spectateur ne choisisse une carte, le magicien dit « Prenez une carte quelconque, mais pas un as ou un roi qu’on utilise souvent en magie. » Par ce biais, vous avez (en plus des possibilités de sorties précédemment proposées) huit « chances » supplémentaires, à vous de rebondir dessus par un « Ah !, un dix, c’est bien, ce n’est pas un as ou un roi, bravo. Et en plus un 10 noir, noir comme les 6 que j’avais sortis. » ou, avec le sourire de celui qui semblait s’y attendre (ou un air faussement courroucé qui donne au spectateur l’impression d’avoir une sorte de contrôle de la situation, tout en vivant ce trouble d’être dans un cas de figure qu’il recadre naturellement comme étant singulier) « Ah, un as, c’est étonnant n’est-ce pas ? Ce n’est pas grave, on va utiliser cette carte puisqu’après tout il s’agit de votre choix. Et en plus un as rouge qui contraste parfaitement avec les 6 noirs que j’avais sortis, bravo ! ». En réalité, il est possible de créer les conditions permettant de faire en sorte que tous les choix du spectateur paraissent, au moins en partie, extraordinaires ! Notez que cette approche implique de réfléchir non seulement sur la perception du spectateur mais aussi, pour une fois, sur celle que le magicien lui-même a de son propre tour de cartes ! Bien sûr, un simple forçage (efficace et insoupçonnable) suffirait à générer le trouble du spectateur, mais ce n’est pas l’objet de cette réflexion. Par manque de temps, je retourne à mes travaux dont plusieurs devraient vivement intéresser la communauté magique dans les mois à venir. Je ne suis pas sûr de pouvoir intervenir encore aussi longuement sur le forum, mais je suivrais le débat, s’il s’ouvre. Il s’agit d’un VRAI sujet. Élargissons le champ des possibles ! Salut à tous ! Et merci par avance à ceux qui apporteront leur contribution à cette réflexion. C.G.
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