Non !
Benoît, je persiste et signe.
Un bon professeur de français n’aurait pas commis les erreurs présentes dans ta maladroite formulation initiale (que tu as perfidement modifiée à la suite de mon premier message et des remarques de Popnorges ).
Ton texte d’origine était :
Benoît
Indépendamment de l’orthographe et de la syntaxe hasardeuses qu’on te connait (mais on t'aime bien quand même ), j’ai immédiatement donné ma réponse relative à la prétendue différence entre « second » et « deuxième », une question que je connais bien (pas sur la base d’un seul lien Internet pointant vers un site québécois comme tu le fais mais sur celle d’une très bonne documentation d’ouvrages traitant de la langue française et ses difficultés) et dont j’ai parlé ici-même en janvier 2009, je me cite :
Je vous renvoie à la suite du sujet pour les détails :
L'énigme des trois médaillons
On peut y lire cette remarque de Sorano :
:whistle:
En tout état de cause, et comme je le soulignais, on ne peut orienter la réponse à ton énigme en se fondant sur cette erreur courante, l’affirmation d’une réelle différence (quoiqu’il y ait nuance) entre les deux termes étant totalement inexacte.
Donc un professeur de français réputé n’aurait JAMAIS écrit la phrase que tu proposes, non sur la base de cette pseudo-ambiguïté qui est la clé (« pipée ») de ton énigme mais sur celle des autres fautes de français contenues à l’origine dans la « citation ».
La différence subtile entre « second » et « deuxième » eut-elle été avérée, ton énigme ne serait pas dénuée d’intérêt. Mais force est de constater que seul le paradoxe inhérent à ta formulation d’origine permet de répondre avec un semblant d’honnêteté intellectuelle : un « bon » professeur de français ne pourrait commettre autant d’erreurs en une si courte phrase (la minuscule fautive et l’absence de point final), c’est donc que ledit « réputé professeur » n’existe pas, la réponse à ton énigme est donc bien « JAMAIS ».
Christian Girard, pour servir et valoir ce que de droit