source : Wikipédia
Par essence, le divertissement est donc futile, c'est-à-dire qu'il ne porte pas à conséquence, qu'il ne sert à rien (à l'exception, peut-être, des gens qui se divertissent en faisant oeuvre utile pour la société : une grand-mère qui tricote des pulls pour une oeuvre charitative, par exemple). (Notez que je ne partage pas la définition de Shiva : pour moi, futile n'est pas vulgaire).
Le divertissement permet donc à l'homme de se détourner de ses préoccupations. Il me semble donc que c'est la futilité même du divertissement qui le rend, sinon indispensable, du moins hautement souhaitable.
Je suis donc d'accord avec l'essentiel des propos rapportés par Fred Darevil : la magie n'est qu'un divertissement futile.
Là où je ne suis pas d'accord (oui, rassurez-vous, j'y viens !), c'est sur l'emploi de la locution restrictive "ne... que", qui me paraît non seulement réductrice mais surtout péjorative : certes, la magie est un divertissement futile (passons sur le pléonasme), mais non, ce n'est pas rien !
C'est même quelque chose de très important, d'offrir au public quelques instants de sérénité ou d'amusement, de détourner leur attention de leurs soucis. C'est l'essence même du divertissement. Et puisqu'il s'agit de détournement d'attention, qui peut prétendre être mieux placé que les magiciens ? (oui, certes, les politiques ne sont pas mauvais non plus... )