Parce que Steinmeyer répond aux critères de dépôt d'une demande de brevet ou d'un dessin et modèle ou d'un autre système de protection.
Steinmeyer a souhaité protéger un produit.
Pour Marvey, on parle de protection d'un numéro. Ce sont deux choses différentes. Les systèmes de protection sont différents (les uns exigent le dépôt de documents, les autres non, ...). L'objectif est le même : Interdire aux autres d'utiliser quelque chose que l'on a développé soi.
Si ton ami Teddy a voulu protéger une idée et que l'INPI lui a dit non : rien de plus normal. Une idée ne se protège pas. S'il a voulu déposer un brevet sur un numéro et que l'INPI lui a dit non : rien de plus normal aussi, on ne dépose pas un brevet sur un numéro. On ne connait pas les détails, je ne sais pas pourquoi l'INPI a dit non à ton ami. Mais elle ne fait une fixette "anti-magicien français". Si elle a dit non, c'est qu'il y avait une raison.
Marvey, je ne sais pas ce qu'il a déposé. Si ça se trouve, il n'a rien déposé. Cela n'empêche que... d'un point de vue du droit d'auteur français, son numéro est protégé. Il lui a suffit de "fixer" son numéro, par écrit, ou filmé, ou d'une autre manière pour qu'une antériorité se mette en place et que la protection démarre.
Mais encore une fois, tout ceci est au regard du droit français. Dans le cas de Marvey and co, le droit applicable n'est pas le droit français.
Du coup... encore une fois, je me répète... Les considérations juridiques étant un peu compliquées, n'en restent pas moins des considérations éthiques, morales, dont la FISM se fait l'interlocutrice privilégiée. C'est en cela qu'elle doit intervenir.
Sur le plan légal, laissez faire P. Marvey comme il le souhaite. Je pense qu'il a les avocats qu'il faut pour le défendre. S'il me lit, j'en connais 2-3 sur la place parisienne qui pourraient le défendre comme il faut s'il le faut .
Mathieu