"Melvin, t’es dans le monde des Bisounours ou quoi ? Qu'as-tu fumé ? Ça devait pas être du bon....De mon point de vu, l’école est faite pour établir des spécialisations, spécialisations faites pour enfermer l’apprenant dans un schéma étroit, schéma utile au fonctionnement du « system », entendu capitaliste..."
A l'école tu vas apprendre à lire, à écrire, apprendre des notions de maths, de biologie, de physique, des notions en langue étrangères... (ça dure jusqu'au collège ça, donc vers 15 ans quand même) !
Selon tes goûts et tes capacités, on va ensuite t'orienter vers les disciplines qui seront A LA BASE, si tu poursuis le même chemin, de ton futur boulot.
Donc non, on ne t'enferme pas dans un chemin pré-établi et étroit.
"...Et ce, utile pour des raisons comme précisément ne pas pouvoir globaliser notre vision du monde et être simplement un rouage, de bas ou plus au moins haut étage au service d’un « system » spécifiquement marchand."
Moi je donne des cours de SVT et je peux te dire que je globalise, que je donne une vision construite du monde à partir de ce que m'a appris ma science. C'est valable aussi pour un prof de philo, de français ,et de tous mes collègues, chacun dans leurs disciplines.
Le gros problème c'est comment l'élève, qui réceptionne toutes ces données, va en garder une certaine mémoire, va ne pas déformer ces connaissances, etc...
Donc on peut apprendre plein de choses encore à l'école et je ne vois pas où serait l'influence du système marchand dont tu parles. Développe.
... Sans compter que la plupart des matières, loin d’être ouvertes, sont écrites par les vainqueurs ou tenants du « system », toujours…
Je peux te dire que les programmes de biologie et tous les autres ne sont pas du tout écrits par le système marchand ou le système des médias mais bien par des spécialistes des matières en question.
Et sans compter également, l’accès à l’instruction qui se monnaye en fonction de classes et moyens.
En France l'école est gratuite.
Par contre il est vrai qu'à casser l'école par des politiques du chiffre (ne plus avoir de redoublants, donner le BAC au maximum sans se préoccuper du niveau réel de l'élève...), on va finir par dégouter les gens de mettre leurs enfants dans le service public.
Veut-on éliminer l'école public pour ne voir subsister que l'école privée ? Voilà un autre débat. Mais si c'est le cas, cela voudrait dire que l'école n'est pas au service du système marchand, mais que le système marchand veut tuer l'école publique pour ensuite mettre la main dessus pour la marchander.
Alors que la vie toute entière devrait être une fête ! Il y a un rouage de coincé quelque part dans la machine.
C'est lui qui vit dans le monde des Bisounours !!!!
Nous serions dans un monde idéal, alors oui la vie ne serait que fête, mais je crois qu'on est loin d'en être là : il subsistera toujours la peine, la tristesse, le mensonge, la désillusion, ...
...qu'à l’école… ils sont là pour… TRAVAILLER ! Ah ? Je croyais que l’on venait pour y apprendre ! Et apprendre est une fête de l’esprit.
Encore une fois croire qu'apprendre ce n'est pas du travail, c'est un peu n'avoir jamais appris.
Le sens du mot travail est ici "se forcer".
Alors on peut jouer sur les mots mais l'étudiant en médecine qui doit apprendre le nom des os du squelette humain, et bien il faut qu'il fasse un effort même s'il aimerait surement faire autre chose à ce moment là et qu'il aimerait ça lui rentre dans l'esprit tout seul.
– Mais on va à l’école pour avoir un « boulot » plus tard… pas pour apprendre… ! Ça se saurait si à l’école on apprenait à rendre la vie parfaite…
L'école n'est pas là pour rendre la vie parfaite et c'est justement à l'école qu'on apprend qu'apprendre exige des efforts et une rigueur.
Travail : summum, faîte de forfaiture des mots, parfaite illusion. Aujourd'hui, dans un système où l'efficacité et la performance sont devenues les critères, la fête est perçue comme un moment de pause, entre un temps de travail et un autre, comme une récréation. Et pourtant la fête à un sens, démontrer que l’homme n’est pas que purement fonctionnel.
Justement il ne faut pas que l'école ne soit vue que comme un système où on doit être performant en permanence. Au contraire à l'école on doit faire des erreurs pour mieux s'améliorer.
Alors évidemment il y a des notes, mais il faut bien évaluer ce que sait ou ne sait pas l'élève, voir ses capacités dans une matière, pour mieux l'orienter ensuite.
Et puis les heures de cours sont quand même de bons moments... tout le monde à d'ailleurs des tonnes d'anecdotes sur les cours de son enfance.