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Christian MACH

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Tout ce qui a été publié par Christian MACH

  1. J'ai pu assister à une conférence de Yves Doumergue le 4 avril. J'ai en particulier apprécié sa routine avec les canettes de Perrier. J'apprécie sa magie, son perfectionnisme, néanmoins, je n'ai pas apprécié que les notes de conférence et un des tours que j'ai achetés, renvoient vers des liens sur Internet (pas de problème), où on trouve les vidéos explicatives (pas de problème non plus), mais non téléchargeables. Cela m'est déjà arrivé avec Quiver et récemment avec les vidéos accompagnant le livre Tesseract, et je n'apprécie pas du tout cette façon de faire pour plusieurs raisons : - Je veux pouvoir amener mes vidéos de magie, où je veux, même là il n'y a pas Internet (eh oui, ça arrive). Et même avec Internet, vu que je n'ai qu'un très faible devis, ce n'est pas top. - Je veux pouvoir faire facilement des ralentis, aller en avant, revenir en arrière. - Je veux pouvoir profiter des vidéos même si leur auteur ou son site disparaissent (ça arrive aussi), car là, pour le coup, on n'a plus rien. Sinon, par rapport à une remarque de Claudemage, il y a le "Horwitz wallet" qui permet de faire la même chose que le porte-carte à échange en Z de Yves Doumergue. Le porte-carte de Yves Doumergue est plus petit et un peu plus fin, mais je trouve la qualité du "Horwitz wallet" est bien meilleure.
  2. Je ne veux pas spécialement changer, mais comme je disais dans mon message initial, c'était plus pour ma culture personnelle, pour comprendre comment d'autres arrivent ou sont arrivés à utiliser la cire (pour la carte au plafond par exemple, ou le travail du fil invisible), alors que j'ai l'impression que ce produit, en tout cas celui que j'ai utilisé, me semble inefficace. J'avoue cependant que je me demandais si d'autres utilisaient la Patafix, merci donc pour ta réponse Jomagik.
  3. Bonjour. Je devais utiliser de la cire pour magicien, pour un tour où une carte doit adhérer à la paroi intérieur d'un sac en papier kraft. J'ai utilisé la cire de référence : Magician's wax / Robbins E-Z Magic. J'ai constaté qu'elle ne permettait pas une bonne adhérence. Je me suis donc tourné vers la "Patafix" bien plus efficace. Du coup, pour ma culture personnelle, je voulais savoir si c'est la marque de cire que j'ai utilisée qui est nulle, si c'est l'utilisation que j'en ai faite qui n'est pas adaptée.
  4. Pour info : 79,95 $ port gratuit chez Penguin Magic soit environ 72 € en ce moment.
  5. Pour ma part, j'achète en majorité aux Etats-Unis car soit j'y trouve des choses que je ne trouve pas en France, soit j'y trouve des choses à des prix très intéressants. Parmi les nombreux sites où j'ai déjà acheté, je citerai : - Penguin Magic : frais de port gratuits si plus de 50 $ d'achat, et frais de port gratuits pour pas mal d'articles de petit format et/ou plats, en particulier des DVD qui sont alors juste envoyés dans une pochette papier. En plus, certains anciens ou tout nouveaux produits sont à prix réduit. Du coup, avec le change dollar vers euro, c'est très intéressant. - Lybrary : des tas de fichiers PDF ou vidéos à télécharger à petits prix, et qu'on ne trouve pas ailleurs pour la majorité de ces produits. - L&L Publishing, L&L ePublishing (la différence entre les 2 sites et que le 2nd ne vend que des produits en téléchargement) : c'est surtout le site L&L ePublishing que j'utilise. Ce site fait des promotions (du genre -60%) tout au long de l'année (il suffit d'être abonné à leur lettre d'information), et on a alors des produits (par exemple les vidéos de la série "World's Greatest Magic"), à des prix défiant toute concurrence. - Art of Magic, Theory11 : essentiellement des vidéos en téléchargement. Je vais surtout sur ces sites pour la technique. Il y a des choses vraiment bien expliquées.
  6. Pour ceux intéressés, un aperçu du sommaire : 1. A seeight oh history 2. The general concept 3. The basic changes 31. The top change 3.2 The classic bottom change 3.3 My improvement for the bottom change 3.4 The packet top change 3.5 Variation of Marlo change 3.6 Bernard Bilis's top change of two cards 4 My top and bottom change variations 4.1 Top change with the second card from the top of the deck 4.2 Top change with the third card from the top of the deck ... and further 4.3 To change two cards, one after the other, with the top two cards of the deck 4.4 The bottom change and back 4.5 The continuous bottom change etc, etc, jusqu'au paragraphe 4.16 puis : 5 New ideas for the exchange of four ACes 5.1 My four -Ace switch 5.2 Another new four-Ace switch, with the deck face up 5.3 A third new packet switch for Ace assemblies, with the deck face down 6. Other techniques 7. The literature
  7. Je suis sur la même ligne que Pererobert et vais donner un peu plus d'explications. Je ne parlerai ici que d'électronique, partie que je connais à travers mes études et des réalisations personnelles, sachant qu'un produit, quel qu'il soit, peut être l'association d'électronique et de mécanique (ressort, roue autour de laquelle s'enroule du fil, élastique, engrenage, etc.). Et alors la mécanique aura aussi sa part dans la qualité d'un produit. Dans l'électronique, j'inclurai les composants mécaniques tels que les interrupteurs, les connecteurs, etc. ou électro-mécaniques (relais) qui sont en général reliés par soudure aux cartes électroniques. Pour qu'un produit électronique soit fiable, il faut que les conditions suivantes soient respectées : - C1 : Choix de composants électroniques de qualité. - C2 : Conception correcte du produit. - C3 : Fabrication correcte du produit. - C4 : Logiciels éventuellement embarqués de qualité. - C5 : Test correct du produit. - C6 : Utilisation correcte du produit. Je détaille : - C1 : Choix des composants : Tous les composants électroniques ont une durée de vie. Celle-ci dépend de la nature des composants, de la qualité intrinsèque des composants, et de leur utilisation (voir détails de C2). Ainsi une diode ou un transistor auront une durée de vie quasiment infinie par rapport à un condensateur électrochimique qui est un des composants ayant la plus faible durée de vie. Mais dans les différents modèles de condensateurs électrochimiques, la durée de vie dépendra de la qualité de fabrication de ces différents modèles. Un exemple un peu plus facile à comprendre ; un interrupteur qui va servir à allumer une lampe. Dans la fiche technique de cet interrupteur, il va être indiqué le nombre de cycle marche/arrêt minimum pour lequel il est prévu. Par exemple, il va être indiqué 10000 cycles marche/arrêt pendant lesquels on est quasiment sûr que l'interrupteur va bien fonctionner; au-delà, cet interrupteur peut casser. Mais voilà, il y a des interrupteurs qui vont être donnés pour 10000 cycles et d'autres pour 1000000 cycles. Pour avoir une durée de vie la plus longue possible d'un produit, il faut donc choisir des composants de qualité ayant la durée de vie la plus longue possible, en épluchant les fiches techniques de ces composants. C'est ce que je fais quand je réalise moi-même un module électronique. Maintenant, pour des raisons d'obsolescence programmée, ou pour minimiser le coût de revient, ou tout simplement par manque de sérieux, de professionnalisme ou de connaissance, ce sont parfois des composants de faible qualité, de basse durée de vie, qui sont utilisés. C2 : Conception du produit : En supposant maintenant qu'on ait choisi des composants de qualité, encore faut-il les mettre en oeuvre correctement. Prenons l'exemple du transistor dont je disais ci-dessus qu'il a une durée de vie quasiment infinie. Un transistor dissipe une certaine quantité de chaleur, de puissance; or, il existe pour chaque transistor, une puissance maximale à ne pas dépasser. Si on va trop loin, le transistor risque de rendre l'âme. Il faut donc choisir le transistor adapté à la puissance à dissiper et/ou lui adjoindre un radiateur (petite plaque en métal qu'on va plaquer contre lui, pour évacuer la chaleur dissipée et donc diminuer la température interne de ce transistor). Mais si on adjoint un radiateur au transistor, il faudra peut-être aussi prévoir quelques trous d'aération dans le boîtier du module électronique le contenant, pour permettre à la chaleur de s'échapper à l'extérieur. Prenons aussi l'exemple des modules électroniques alimentés par piles ou accumulateurs. Au cours du temps, ces piles ou accumulateurs vont voir naturellement leur tension diminuer. Si le module n'a pas d'alimentation stabilisée (dispositif permettant d'avoir une tension stable en sortie, malgré les variations de la tension en entrée) en interne, ce module risque de ne plus fonctionner correctement si la tension a baissé, même de peu. Prenons l'exemple des lampes frontales alimentées par piles ou accumulateurs. Vous verrez clairement sur les sites des fabricants (sérieux), qu'il y a des lampes dont la luminosité va diminuer au cours du temps, et d'autres lampes qui vont garder une luminosité constante (celle avec alimentation stabilisée), même quand la tension des piles ou accumulateurs va baisser. Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Evidemment, dans cet exemple, il y a toujours un moment où il faudra remplacer les piles. Il y a quand même une tension minimale en-dessous de laquelle le module ne pourra plus fonctionner, même avec une alimentation stabilisée. Mais avec une alimentation stabilisée, on garantit une qualité de fonctionnement plus longue. Dernier exemple, les composants électroniques sont donnés pour fonctionner dans une certaine plage de température, donc il faut les choisir, en fonction du milieu où ils vont être utilisés. Et puis il faut aussi penser à l'ergonomie du produit. Est-il facile, agréable à utiliser? C3 : Fabrication du module : Là il s'agit essentiellement de la qualité d'assemblage, de la qualité des soudures, qui doit être irréprochable. Si une soudure n'a pas été faite correctement, on peut avoir un contact, une liaison entre deux composants qui risquent de disparaître au cours du temps, suite à des vibrations ou des chocs par exemple, entraînant la panne du module. C4 : Logiciels embarqués : Ce sont de petits logiciels qui servent à programmer certains composants électroniques tels que les microcontrôleurs. Pour que ces logiciels soient fiables, il faut qu'ils aient été conçus correctement et testés correctement. Prenons un exemple simple. Supposons qu'il y ait un module avec deux boutons et une lampe à allumer ou éteindre et qu'il y ait un logiciel qui fasse le travail suivant : si j'appuie sur le bouton 1, j'allume la lampe, si j'appuie sur le bouton 2 j'éteins la lampe. Cela a l'air simple comme cela, mais il y a de petites choses à penser. Exemples : quand je branche une pile au départ, pour alimenter mon module, la lampe, elle doit être allumée ou éteinte? Si j'appuie sur les deux boutons à la fois, qu'est-ce qui se passe? Ces questions, c'est à la conception du logiciel qu'il faut se les poser. Ensuite, une fois la conception passée et le logiciel écrit, il faut tester les différents cas de figure : bouton 1 seul, bouton 2 seul, .... mais aussi les deux boutons en même temps. Et ça c'est du temps, ... et donc de l'argent. Donc il ne faut pas s'étonner, que vous ayez parfois des logiciels avec des "bugs". C5 : Test du produit. Il s'agit de tester le produit dans des conditions nominales, mais également dans des conditions plus poussées ( Le module fonctionne-t-il toujours après une chute? Le module fonctionne-t-il toujours à 35°C?). C6 : utilisation du produit : Je vais prendre deux exemples. Tout d'abord le cas des connecteurs pour port USB des disques durs externes pour PC. On a maintenant des connecteurs avec des contacts très fins. Il faut donc introduire ou extraire les câbles USB de ces connecteurs, tout droit et délicatement, au risque sinon de détériorer ces connecteurs. Autre exemple : il y a des composants électroniques qui permettent de détecter un champ magnétique. En gros, ce sont des composants qui vont indiquer s'il y a un aimant ou non face à eux. Mais voilà, leur fonctionnement dépend d'un certain nombre de paramètres : l'orientation de l'aimant (face ou perpendiculaire au composant), de la distance de l'aimant au composant, de la puissance ce l'aimant, etc. Donc si on prend un module qui est censé détecter la présence d'une pièce aimantée, et ben, il faudra peut-être que le module soit dans telle direction et à telle distance minimale, par rapport à la pièce, pour que la détection marche. Pour conclure : L'électronique est fiable si les conditions que j'ai énoncées plus haut sont respectées. Oui l'électronique est soumise à des sollicitations extérieures : température, vibrations, chocs, radiations, ... mais si les composants électroniques sont bien choisis, bien dimensionnés, bien assemblés, bien protégés, ce qui a un coût évidemment, ces sollicitations n'auront quasiment pas d'effet. Il est maintenant évident que les personnes qui n'ont pas les connaissances ou pas les moyens ou pas la volonté de faire les choses correctement, avec le temps nécessaire, ne produiront que des produits de piètre qualité. Mais ça s'est vrai dans tous les domaines, pas qu'en électronique.
  8. Par rapport à la remarque d'Edler sur l'encre identique, j'utilise des jeux Bicycle rouges et le feutre "STABILO, OHPen universal, permanent, pointe S, rouge". La couleur est très proche de celle des jeux Bicycle rouges. Par ailleurs, comme je ne colorie que de très petites surfaces (pétales des rosaces), la différence de couleur est quasiment imperceptible.
  9. Une technique qui nécessite au minimum une veste et un petit accessoire à fabriquer. C'est une technique pratique pour changer un jeu sans son étui. Pour cette méthode, il faut une raison d'aller à l'intérieur de sa veste (dépôt ou saisie de son feutre préféré par exemple). J'ai 3 sources qui utilisent cette technique, la seule différence étant la forme du petit accessoire : "Top this switch" dans le livret "Card tools" de Cody Fisher. Format PDF à télécharger. A acheter sous "https://www.codyfisher.com/product-page/card-tools-e-book" pour 10 $. Le petit accessoire est réduit à très peu de chose. La méthode employée nécessite un "topit". "The quick deck switch", livret de Steve Pellegrino. Format PDF à télécharger. A acheter sous "https://www.lybrary.com/quick-deck-switch-p-535525.html" pour 12,95 $ (site Lybrary). Un peu de fabrication très bien expliquée. La méthode expliquée ne nécessite pas de "topit", mais rien n'empêche d'en utiliser un, en adoptant le processus décrit dans la référence qui suit. Dans le 2nd DVD du double DVD "The magic of Suzanne! The Castle act". Acheté à l'époque chez Free Post Magic via Ebay pour 44,43 €, frais de port compris. Le petit accessoire est similaire à celui de Steve Pellegrino, avec un petit plus. La fabrication n'est pas vraiment expliquée en détail, mais ce n'est pas compliqué de s'inspirer des images de la vidéo, qui sont très nettes, pour réaliser le petit accessoire. La méthode employée nécessite un "topit".
  10. Une petite question pour Edler. Tu parles de "refill" pour Science Friction. Je n'en ai pas trouvé sur le site de Card-Shark, à l'origine du produit (ou alors j'ai mal cherché). Pourrais-tu me dire où on peut trouver ce "refill"?
  11. Mes réflexions par rapport aux jeux marqués : - D'abord, par rapport au sujet de ce fil, ce qui est le plus important, ce n'est pas que le marquage soit indétectable, mais c'est l'utilisation du marquage, qui doit être subtile pour ne pas faire penser qu'on utilise un jeu marqué. - En ce qui me concerne, je marque moi-même mes jeux pour deux raisons : Pour avoir un marquage adapté à ma vue. J'ai du mal à lire le marquage de certains jeux marqués du commerce. Pour des raisons économiques. Je veux pouvoir utiliser mes cartes marquées pour toutes mes routines, même celles ne nécessitant pas un jeu marqué. Cela nécessite donc un renouvellement régulier des cartes, et cela coûterait cher s'il fallait à chaque fois acheter un jeu marqué. - Comme je connais très bien un chapelet, le marquage est facilité, puisque j'ai juste à écrire le rang de la carte. Il y a plusieurs façons de faire cela. Je suis arrivé à quelque chose qui me convenait par tâtonnement.
  12. Mon retour d'expérience sur Science Friction : - J'ai acheté le produit en octobre 2011; je viens de l'utiliser ce mois d'août 2017, soit presque 6 ans après, et ce produit est toujours aussi efficace. - Ce produit fait ce qu'il a à faire de manière excellente. - Pour l'application du produit, travailler dans un local aéré. - Pour avoir un résultat impeccable, il faut mettre peu de produit. Pour cela, se placer à environ 30 cm au dessus de la surface de travail, commencer à vaporiser à l'extérieur de la zone à traiter, puis déplacer la bombe en un seul passage au dessus de la zone à traiter et terminer le déplacement et le jet à l'extérieur de la zone à traiter. Ainsi, il se forme juste une fine pellicule à la surface de la carte qui est nettement suffisante pour avoir le résultat escompté. - Comme d'autres, c'est le tour Chicago qui a servi de première application à ce produit. Pour une des LD que je fais dans ce tour, un autre magicien m'a dit un jour : "Tu as fait une LD parfaite". Petite remarque : je ne suis pas partisan de mettre du Science Friction dans tous les tours où je dois faire une LD, mais quand une des cartes qui doit servir à une LD ou à une LT est de toute façon truquée d'une manière ou d'une autre, je n'hésite pas à utiliser du Science Friction pour rendre les choses encore plus magiques. Je n'en dirai pas plus, Edler ayant déjà donné beaucoup d'informations détaillées (je connaissais le produit, mais j'ai apprécié le fait que des explications sur un produit soient données par lui de façon aussi claire et précise).
  13. Utilisant un chapelet depuis longtemps, mes réflexions sur le sujet. Le choix d'un chapelet devrait être dicté par 2 critères : - Ce qu'on veut en faire. - La facilité d'apprentissage et la facilité de retenir ce qui a été appris. 1er critère : En ce qui concerne le "ce qu'on veut en faire", il y a 2 types d'utilisation d'un chapelet : - Tous les tours qui nécessitent de connaître par coeur la correspondance carte => position et position => carte. J'inclus là-dedans les tours qui ne nécessitent que de connaître la carte suivante ou précédente d'une carte donnée, même si certains chapelets (Si Stebbins) ne nécessitent pas le travail de "par coeur" indiqué précédemment, pour ces tours particuliers. Mais, de manière générale pour ce type d'utilisation, n'importe quel chapelet peut faire l'affaire, et on peut très bien apprendre par coeur un Si Stebbins (et pourquoi pas?). Darwin Ortiz dit d'ailleurs qu'il suffit de mélanger un jeu et d'apprendre par coeur l'arrangement obtenu pour avoir un jeu mémorisé. Il a raison si on ne tient pas compte de la facilité d'apprentissage. A noter qu'avec ce type d'utilisation, il y a déjà pas mal de beaux tours à travailler. - Les tours spécifiques (épellation, donne de poker, ...) permis par les propriétés intrinsèques de certains arrangements. Personnellement, je n'ai pas été attiré par ce type d'utilisation, du fait que j'ai déjà trouvé mon bonheur avec le 1er type d'utilisation indiqué ci-dessus. 2nd critère : la facilité d'apprentissage et la facilité de retenir ce qui a été appris. D'abord une précision, je ne suis pas quelqu'un qui a une grande mémoire et qui retient facilement les choses. Donc je suis toujours étonné ou admiratif quand des personnes disent qu'elles ont appris un chapelet mémorisé en une semaine ou qu'elles connaissent 3 chapelets différents. Je citerai Yves Carbonnier, qui a dit à une de ses conférences, qu'il fallait environ un an pour vraiment pratiquer des tours à l'aise avec un jeu mémorisé. Car entendons nous bien, pour moi, connaître un jeu mémorisé, c'est pouvoir donner la position d'une carte, ou la carte à une position, sous stress ou avec des spectateurs qui discutent, en moins de 2 s. Pourquoi cette exigence? Pour 3 raisons : pour ne pas casser le rythme d'une routine par un temps de réflexion trop long, pour pas que quelqu'un se dise qu'on est en train de calculer quelque chose, et car il y a des routines un peu compliquées qui nécessitent des calculs supplémentaires, et là, si on ne connaît pas son jeu sur le bout des doigts, c'est même pas la peine de les essayer. Pourquoi je dis tout cela, c'est un peu pour revenir au sujet initial de ce fil. Peu importe la méthode que vous utilisez pour apprendre un jeu (chacun a des capacités différentes et une manière d'apprendre différente), mais quelle que soit la méthode choisie, il faut s'en détacher petit à petit pour connaître son chapelet comme on connaît ses tables de multiplication. La méthode initiale doit juste alors servir pour se rattraper aux branches en cas de gros trou de mémoire. Pour y arriver, le choix du jeu et la méthode d'apprentissage initiale peuvent être importants. Je vous donne mon expérience. J'avais commencé par apprendre le chapelet Rix avec des associations d'images avec les cartes. Chaque fois que je mettais ce chapelet de côté pendant un certain temps et que je devais m'y remettre, c'était difficile pour moi. Je suis alors passé au chapelet "QuickStack" de Doug Dyment qu'on apprend avec des règles (comme le chapelet de Martin Joyal, mais de manière nettement plus facile). Je l'ai appris plus facilement, et surtout je le retient nettement mieux. Ensuite, une fois qu'on connaît un jeu mémorisé, il faut s'exercer régulièrement. J'ai toujours un vieux jeu pourri dans ma poche, avec le dos des cartes numéroté avec la position des cartes dans le chapelet. Je mélange le jeu, et je m'exerce régulièrement à faire défiler les cartes face en bas (pour trouver la carte à une position donnée) ou face en haut (pour trouver la position). Je fais cela dans les transports en commun, et même en voiture dans les embouteillages. En ce qui concerne les routines, allez faire un tour du côté de Simon Aronson, Darwin Ortiz et Michael Close. Il y a déjà là pas mal de belles choses à faire. Je n'ai pas cité Juan Tamariz, bien que j'aie son livre Mnemonica, tout simplement car je n'ai pas étudié ses routines. Et pour terminer, ne négligez pas l'association redoutable "jeu mémorisé / jeu marqué", très pratique dans les tours où il faut prendre connaissance de la carte suivante ou précédente (pas de carte à l'oeil à faire alors).
  14. Je vous propose 2 autres sources (en anglais) pour les empalmages (dont la 1ère que je trouve très bien faite) : - "Palming" volume 1 (bottom palm, gambler's cop) et volume 2 (top palm) : 2 livres de Michael Close au format PDF (avec de petites vidéos incluses), au prix de 19,95 $ chacun. Aller pour cela sur le site de Michael Close. - Vidéo "Palming fundamentals" de Jason England : 9,95 $ sur le site Theory11.
  15. Pour ceux qui sont à l'aise avec l'anglais et à qui le format PDF convient, le livre Minimalistica est aussi disponible en téléchargement. Exemples d'endroit où vous pouvez acheter ce téléchargement : - Vanishing Inc. ou Penguin Magic, à 35 $ (mais je ne vous recommande pas de l'acheter aujourd'hui sur ces sites en raison du cours actuel du dollar). - Minimalistica (site du même nom que le livre) à 25 £. Je l'ai acheté aujourd'hui ce qui m'est revenu à 30,91 €.
  16. J'ai acheté un lot de 2 Svenpad pocket (10,8 x 14 cm) il y a quelques temps au prix de 49,95 $, soit environ 49 € aujourd'hui, ce qui fait 24,5 € le bloc-notes. J'ai découvert que CC Editions vendait 2 autres modèles : - Le Blank Svengali Notebook d'Alan Wong, le format "small" (10,5 x 14 cm), qui s'approche de celui du Svenpad pocket, étant à 15 €. - Un lot de 2 carnets à forcer (7,5 x 11,5 cm) par Warped Magic, au prix de 29 €, soit 14,5 € le bloc-notes. Ces 2 modèles étant moins chers que le Svenpad pocket, je voudrais savoir si quelqu'un les a déjà eu en main et peut dire ce qu'il pense de leur qualité de fabrication, dans l'absolu, et en comparaison avec le Svenpad pocket si la personne a plusieurs modèles en sa possession.
  17. Je monte le prix d'achat proposé : 40 € frais de port inclus.
  18. Je recherche le livre en anglais "The artful mentalism of Bob Cassidy". 45 € max frais de port compris.
  19. Recherche le DVD Master billet course - Volume two - Switchwork - Allen Zingg. 30 € max frais de port inclus.
  20. D'accord avec Spiouf. Qu'importe le flacon, pourvu qu'on est l'ivresse. Je pense que ce qui compte, c'est d'émerveiller, distraire les gens, faire en sorte qu'ils se sentent bien, qu'elle que soit la façon dont on pratique la magie ou qu'on met en oeuvre la magie. Alors discuter pendant des heures sur des définitions, c'est quoi le but?
  21. Bonjour. J'avais quelques questions pour ceux qui ont déjà eu en main et/ou utilisé le "butterfly pad" de John Riggs. - L'impression est-elle facilement accessible ou plutôt, est-elle accessible sans éveiller la suspicion des spectateurs? - L'impression est-elle facilement lisible (suffisamment claire et précise), notamment pour des mots? - Je sais que les bloc-notes de remplacement se trouvent facilement dans le commerce, mais il y a aussi le produit, la partie (je ne sais pas ce que c'est) qui permet l'impression. Comme au bout d'un moment l'impression ne sera plus aussi nette, il faudra remplacer cette partie, ce produit. Peut-on le faire soi-même? Trouve-t-on ce qu'il faut n'importe où? Ou bien faut-il alors recommander un "pad" complet à John Riggs?
  22. J'ai découvert très récemment le livre "Out to lunch (the best of)" et le principe utilisé. Les effets décrits sont très intéressants, néanmoins, venant juste de découvrir le sujet, je me pose quelques questions : - Faut-il un élastique large pour maintenir ce que vous savez? - Quand le spectateur doit par exemple signer le bas de la carte de visite, faut-il tenir le paquet de cartes de visite pour que rien ne bouge? Ou sinon, comment faut-il faire? Voilà les premières questions techniques que je me pose. Le livre n'y répond pas à priori (l'ayant parcouru en entier, mais pas tout lu en détail). Y a-t-il donc une source où je peux avoir un peu plus d'info?
  23. Comme promis, voici la suite de mon compte-rendu (mais pas encore la fin). Les 2 vidéos de démonstration, en conditions réelles au moins pour l'une d'elles, présentent la même routine qui est la suivante : 1ère phase : - Boîte posée fermée sur la table. - Carte choisie librement, signée, puis perdue dans le jeu. - Le magicien fait suivre au spectateur un processus pour retrouver sa carte. Il ne la trouve pas. - Le magicien prend la boîte, l'ouvre. On voit qu'il y a une carte pliée à l'intérieur. Il vide la boîte et donne la carte à déplier au spectateur. C'est la carte signée. - La boîte est reposée ouverte et vide sur la table. 2ème phase : - Le magicien reprend la boîte, la ferme, puis la confie à un spectateur N°1. - Le magicien fait choisir une carte à un spectateur N°2. Tape la main du spectateur N°1 qui tient la boîte avec cette carte, montre que ce n'est plus la carte choisie. - Le magicien fait ouvrir la boîte par le spectateur N°1. Celui-ci trouve une carte pliée à l'intérieur. C'est la carte choisie par le spectateur N°2. 3ème phase : - Le magicien reprend la boîte vidée, la ferme, la remet sur la table. - Le magicien réouvre la boîte qui est maintenant remplie de petits bonbons. La routine est très bien construite. Les différentes techniques utilisées ne sont pas très compliquées (encore que pour certains le MF peut être une difficulté), mais la routine nécessite un travail certain pour enchaîner ces techniques de manière fluide, les exécuter de manière propre et bien caler les mouvements critiques sur les temps faibles. Suite et fin une prochaine fois pour détailler le contenu de la vidéo d'explications.
  24. Bonnes questions. Dans la routine que j'ai décrite : - La boîte ne sort pas du champ de vision des spectateurs... mais il y a un court moment où les spectateurs ne sont pas concentrés sur la boîte... - C'est la même boîte qu'on pose à la fin sur le table.
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