Tableau d'honneur
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J’ai une grande affection pour Jean Merlin : je suis l’un des nombreux enfants de Mad Magic, et je pense (j’espère) le lui avoir déjà dit... A ce sujet, je suis toujours redevable à Jean d’un long dîner onéreux sur Paris, j’espère rapidement éponger cette dette. J’ai lu son long texte Aloha et quelques passages m’ont chagriné. Pas Merlin lui-même, car il dispose, par son statut et son histoire, d’une immunité diplomatique, à vie. Mais plutôt par son constat. Jean (et il ne semble pas être le seul) semble chercher un successeur à tous ceux qui ont marqué (et qui finalement ont fait) la magie du 20ème siècle. Hélas, l’époque actuelle n’est pas à la « succession ». Les paradigmes changent, les canaux de diffusions changent, le rythme et le niveau d’attention changent. Quand Dai Vernon choisit de s’installer à New-York dans les années 20, New-York devient « the place to be » et les meilleures idées magiques de cette époque, dont nous nous servons encore, naissent de ce lieu. Quand, dans le courant des années 60, Dai Vernon choisit d’émigrer sur la côte Ouest, tous les créateurs et gens important du moment décident de le suivre, et Los Angeles devient « the place to be » et les meilleures idées magiques des années 70-80 naissent de ce lieu, toujours autour de cette cet émulateur vernonien. Il n’y aura pas de « successeur » de Dai Vernon. Ou plutôt, il y en aura une infinité : importe quel jeunot équipé d’une webcam et d’un bon sens du cadrage, où qu’il soit sur la Terre entière, a le potentiel de devenir le prochain Dai Vernon. Ce qui fausse la réflexion, c’est que Jean Merlin et quelques-uns sacrés-chanceux-de-leur-race-je-vous hais ont passé du bon temps avec les Vernon, les Kaps, les Goshman et al. Ils ont pu les voir sortir l’artillerie lourde à 3h du matin, après la deuxième bouteille de whisky. Ils ont eu la chance d’être partie intégrante de ces éclats de rire, de ces moments de complicité, de clins d’œil respectueux et de ces instants de magie, bon sang de magie. Ce sont indiscutablement des moments rares et sacrés, et ces moments, ils ne les retrouveront sans doute plus. Et Zut. Que reste-t-il ? On démissionne ? Ou l’on fait un tour d’horizon de ce qui se fait en magie aujourd’hui ? Que penserait Kaps s’il voyait « Nous, rêveurs définitifs » au théâtre du Rond-Point, devant tout le bon peuple et l’intelligentsia parisienne, réunis en un seul lieu ? Soyons honnête un court instant, car Kaps l’était : il serait sur le c*l. Que diraient Annemann ou Alexander, s’ils voyaient Derren Brown sur scène chaque soir devant 1800 spectateurs payants ? Soyons honnêtes, ils diraient « Quel talent, quelle présence ! Dommage que tant d’artistes risquent de copier servilement son style ». Que penserait Vernon s’il assistait à « In And Of Itself » de Derek DelGaudio à New York ? Il ferait peut-être comme David Williamson ou d’autres très-très-très grands noms de notre discipline, qui ont vu le spectacle et ont littéralement fondu en larmes à la fin : c’est un spectacle unique dans l’histoire, qui de l’avis presque général, rebat les cartes et redéfinit en quoi la magie est plus que jamais pertinente en 2017 (mon degré d’objectivité en la matière est proche de zéro, mais je suis loin d’être le seul à énoncer cette vérité). Nos « successeurs » de Kaps, Vernon, Goshman, ils sont déjà là. On les connait déjà, ou on devine ceux qui sont en train de le devenir : ce sont finalement tous ceux qui cherchent à raconter quelque-chose avec leur magie, qui débarquent sans prévenir avec leur univers, leur tronche, leurs voix, leur ordre et leur chaos, leurs anges et leurs démons. Le débinage ? Je suis tellement content de pouvoir annoncer à Tonton Merlin (qui veille !) qu’il n’a jamais eu tort : le débinage n’existe toujours pas. J’attends toujours le magicien qui pourra démontrer à quiconque (devant un juge, ou pire, devant un forum internet) qu’il a moins travaillé à cause du débinage sur Internet. Examinons le cas David Copperfield, l’une des toutes premières cibles du Magicien Masqué (quelqu’un se souvient encore de qui c’est ?) et de Jordan M., jeune youtubeur acnéique, puceau et en mal de reconnaissance : en 2016, Copperfield a effectué 638 spectacles, soit plus de 450 000 spectateurs qui, payant leur place quelque 100$, ne devaient sans doute pas se dire que « la magie c’est facile, j’ai vu le truc sur YouTube ». Et pourtant, certains secrets y sont bien. Le constat de Merlin, posé il y a 279 ans (peut-être moins) est toujours pertinent : si un magicien s’auto-limite au « truc » qu’il emploie, il est évident qu’il se sentira désemparé si son « truc » est éventé. S’il y a autre chose que le "truc", et bien... il y a autre chose. Et vous commencez à rentrer dans le vif du sujet. Et le débinage n’est plus un problème. Et donc, comme ça ce soir, après la lecture de l'Aloah de Tonton Merlin, j’ai envie de lui lancer un défi : le défi de passer une longue soirée, où pendant la moitié du temps, on se remémorera la classe et le talent incommensurables des Kaps, des Pollock, des GoshRichiardiFechnerBongoConover, et vers minuit, on lèvera notre verre à leur héritage rendu intemporel grâce à... YouTube. Et puis, l’autre moitié du temps, sans doute jusqu’au petit matin, on explorera le travail de quelques nouveaux noms, certains évidement assez désordonnés et socialement instables, et affichant encore un peu d’acné et d’immaturité. Mais en futur-ex-vieux-c*ns, nous nous dirons peut-être : mais dis-donc, elle ne serait peut-être déjà pas là, la « relève » ? SC5 points
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La Chambre d’Echo Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, j’ai aujourd’hui le privilège insigne de porter à votre attention ma nouvelle création : la Chambre d’Echo. Inspirée des travaux des professeurs Silent Mora et Dai Vernon, mon invention explore des voies différentes des pistes originales suivies par ce deux génies. Portant le nom de la nymphe condamnée par la déesse Héra à répéter le dernier mot d’une phrase, fut-elle musicale, cet appareil se compose essentiellement de deux parties. Tout d’abord ce cône en cuir faisant office de porte-voix permet d’amplifier les sons émis dans la petite ouverture. D’autre part, le stéthoscope en bois amplifie le bruit des battements de cœur. Placés l’un au-dessus de l’autre, ces appareils forment ma Chambre d’Echo. La suite au Surnatéum... Note: Placée dans la Chambre d'Echo, une perle d'ivoire subit d'étranges métamorphoses.2 points
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Un grand "J'aime' à Seb qui nous rappelle qu'un artiste ne remplacera jamais un autre artiste, pour la simple raison que chacun aura sa propre sensibilité ce qui en fait une personne unique. Les anciens cités par Jean Merlin étaient des artistes ils sont uniques mais parallèlement combien de magiciens à la même époque faisaient simplement leur job en toute honnêteté et proprement sans être à leur niveau ? Je suis d'accord avec Christian Chelman c'est, pour la magie, la fin d'une époque mais aussi le début d'une autre offrant d'autres itinéraires et, lui-même, a pris une voie très intéressante. Que Merlin se rassure, bien qu'il soit dans le juste pour beaucoup de choses, je suis certain qu'une relève voit le jour, des exemples ont été cités. Ce qui est certain, effectivement, c'est que ce n'est pas sur le net qu'elle se trouve. Oui cent fois oui et c'est agréable à lire et optimiste j'étais un peu peiné par le côté aigri voire réactionnaire du pdf de Merlin, un juste équilibre est heureusement lisible dans le point de vue de Seb. Confiance aux jeunes ils sont l'avenir. PS; Je ne prêche pas pour ma paroisse J'ai 62 balais quand même !2 points
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Une autre piste de réflexion pour toi : Un récent article du New York Post décrit le quartier général de David Blaine à New York, ainsi que sa manière de travailler avec son équipe. Sur la porte qui donne sur la salle de brainstorming sont inscrits trois mots : "Meaningful, Interesting, Believable". Que je traduirais par : "Pertinent (ou Profond), Intéressant, Crédible". Tous les effets créés dans cette salle doivent remplir ces trois conditions. SC2 points
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J'ai créé un fichier PDF avec illustrations, pour ces explications détaillées. Bien sûr, je ne peux pas le placer ici, en lieu public, mais il est en Chambre des Secrets, dans le fil dédié à Butterfly.2 points
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Bonjour à tous et à toutes, J'aimerai discuter avec vous d'un sujet qui m'intéresse beaucoup pour le moment et d'avoir vos idées/propositions: Comment rendre plus "magique" ou plus "intriguant" des tours "plus simples" que les gros tours "arrachage-de-rétine-tellement-c'est-visuel" ou "oh-mon-dieu-seul-un-démon-peut-faire-ça" Vous allez me répondre -Par la présentation of course jeune padawan- et justement j'aimerai partager des idées sur ce sujet épineux. La présentation étant tout d'abord une question de gout et de personnalité je vais vous parler de ce que j'aime et déteste Je fais surtout de la magie mentale et je suis un grand fan des tours style ACAAN, do as I do, "self working" tricks, OOTW,... . Quand je présente, je parle d'expérience genre "nous allons expérimenter un peu sur l'influence que nous pourrions avoir les uns sur les autres" en faisant un do as I do. Par contre ce que je n'arrive pas à faire ou même à voir/supporter c'est les longues histoires allembiquées, je n'en peux plus des "j'ai trouvé ces curieux objets dans le grenier de mon grand père" "j'ai été dans cette boutique de magie au fond de la Chine où ce vieux monsieur..." "Nous avons les Rois partis en croisade...". Pour certain ce style leur va parfaitement. Moi pas. Alors comment mettre du mystère dans ses tours sans raconter une histoire abracadabrante de 10min et sans inversement faire du "David Blaine-like" à la limite de l'autisme? Pourquoi je pose cette question? Très simple, prenons Angle Z de Daniel Madison, c'est "straight to the point": une carte est sélectionnée, déchirée et le coin apparait derrière une vitre. 0 Présentation - Effet 100% Maintenant prenons CAANDY de Chris Mayhew (sorte d'ACAAN), tour que j'affectionne pour toute la réfléxion à avoir ou Diploplia de Paul Vigil (le spectateur trouve notre carte pensée), tour difficile mais tellement band... De quel tour me parle t'on encore des années après? bah le coin déchiré derrière la vitre. Les autres tours? ils s'en rappellent plus du tout et il faut que cela change. Alors comment les rendre mémorables? Première idée J'ai regardé la vidéo de Tony Chang sur MagicStream sur laquelle il explique que nous cherchions trop d'excuses à tout ce que nous faisons ou à nos "gimmiks" et il propose d'être plus honnête dans sa présentation. Il donne comme exemple un tour très visuel mais nécessitant une longue préparation préalable, la plus part des gens débuteront le tour directement en disant "sélectionnez une carte/ mélangez/ coupez/.... et la hop elle se transforme", lui propose d'être honnête en faisant cela "J'ai un effet impressionnant à vous montrer, c'est mon plus beau tour mais avant de vous le montrer il nécessite un peu de préparation" il fait sélectionner la carte, réalise les mélanges et les coupes ect puis dit "maintenant je vais pouvoir vous montrer ce tour intriguant", en faisant cela il vient de minimiser toute la première partie comme étant de la simple préparation puis concentre l'attention du spectateur ainsi que sa présentation exclusivement sur le climax. J'ai testé ça avec un de mes tours préférés de John Bannon, Sort of psychic, tour puissant lors duquel le spectateur grâce à son intuition coupe exactement sur une carte pensée préalablement. Le problème de ce tour est une longue partie de préparation que j'avoue est très difficile à rendre "passionnante" pour le spectateur. Voici ce que ça a donné: "J'ai une expérience assez intriguante à te montrer au cours de laquelle j'essaye de démontrer que lorsque nous pensons fort à quelque chose comme une carte par exemple, ça influence nos faits et gestes et nous permet de réaliser des choses inatendues, mais je ne peux pas te faire ce tour comme ça, faut un peu d'echauffement mental, donc avant de te faire ce tour ça te dit qu'on teste ton intuition?" "on va prendre un paquet plus petit et tester ça, pense juste à une de ces cartes"... puis je commence la phase de préparation. Une fois la phase préparatoire terminée on peut temporiser, parler d'autre chose puis revenir au tour en lui même. "Maintenant je peux te montrer le tour dont je te parlais. Pense à une carte du jeu, tu as toujours en tête la carte de tout à l'heure? parfait garde bien cette carte dans ta tête" Pim Paf Pouf Climax. En ayant séparé la préparation du climax je pense que le tour n'en devient que plus impressionnant et mémorable et minimisant totalement la première partie. Deuxième idée J'ai trouvé sur le blog The Jerx le concept du Imp que je vous invite à lire ici The pulp fringe imp et white noise imps. J'ai du mal à trouver un mot français pour caractériser ce concept que j'appelerai donc "ce qui crée la magie", pour l'expliquer grossièrement, il dit en avoir marre des magiciens qui claquent des doigts au-dessus du paquet ou qui utilisent un bic comme baguette magique alors que ce moment qui crée la magie pourrait être clairement mieux réfléchi. Comme exemple pendant un tour lors de moment clés, il pose une malette sur la table sans mot dire, il l'ouvre discrètement, on voit de la lumière très forte jaillir, il pianote dedans et la referme. Pas de mot, pas d'histoire, juste un objet intriguant qui est utilisé aux moments clés. Le reste est laissé à l'appréciation du spectateur. Comment utiliser ce concept? Quel type d'objet pouvons nous utiliser? Faut-il donner un sens à ces objets? Mais ce faisant ne partons nous pas dans la magie bizarre? Pour trouver de l'inspiration pour les objets j'ai pensé à une des meilleures séries pour moi et je cite The Lost Room dans la quelle une petite quantité de gens se battent pour la possession d'objets provenant tous d'une chambre d'hotel des années 50-60, objets qui présentent tous une caractéristique magique. J'ai testé ce concept avec le tour de Chris Mayhew CAANDY au cours du quel j'explique qu'ils doivent surtout pas se laisser influencer pour leurs choix mais que quoi qu'ils fassent je tenterai de les influencer. Et là, sans rien dire, je pose une petite besace sur la table et sors un anneau très simple que je passe au doigt puis je commence le tour. "Penses à n'importe quel nombre entre 1 et 50. Comme par exemple 21, 21 c'est bien non? Tu es libres de penser à n'importe lequel de ces nombres mais surtout 21. Ne te laisse pas influencer, tu peux choisir totalement librement 21 par exemple, à quel nombre tu penses?" "26" "26 ou 21? Veux tu changer d'avis?" et pendant ce temps je fais délibéremment tourner l'anneau avec mon autre main comme si j'utilisais cet anneau pour influencer. Climax du tour, je range la bague. Et ce que ça a fonctionné? oui et non. Les gens étaient suspicieux concernant la bague, ils me posaient des questions par rapport à elle mais je ne pense pas que ça ait forcément rendu le tour plus mémorable. Intriguant? certainement. Mais plus mémorable peut être pas. Donc j'ai pensé comment incorporer ce genre de choses de manière plus "moderne" avec plus de sens me permettant de baser mon tour sur ces "objets" ces "imps" sans forcément créer des histoires allambiquées? L'idée m'est venu d'incorporer beaucoup plus mon téléphone. Exemple: j'ai imprimé un vieux poster style rock anglais année 60, j'ai dessiné au marqueur en petit deux cartes (9 de carreau - 3 de trèfle), j'ai collé ça dans ma cave et pris une photo de l'affiche. Puis je fais le tour du Gemini choice de Jonh Bannon. Je montre tout d'abord la photo au spectateur en lui disant "c'est un peu curieux mais je vais te demander d'observer ce poster et de bien marquer ta rétine avec cette image, ne me demande pas ce qu'elle représente, ne me demande pas d'où elle vient juste observe la attentivement". Puis je fais le principe Gemini. On découvre que le spectateur à sélectionné le 9 de carreau et le 3 de tréfle. "C'est vraiment fou que ça marche à chaque fois quand même, la légende du web disait vrai. Tiens fais un gros plan sur l'affiche et regarde" Climax. On incorpore un objet dont l'origine n'est pas discutée, on sous-entend une légende du web mais sans racontrer trop d'histoire, c'est clair net et précis sans frioriture et intriguant. Mémorable? peut-être. Du coup on se rend compte qu'on peut utiliser de multiples sources via son téléphone: utiliser ces fameuses vidéo youtubes responsables de légendes urbaines du web comme cette vidéo d'homme masqué qui a été diffusé sur des chaines à chicago dans les années 80, ou comme ces vidéos bizarres de mec avec masque à gaz en russie. On peut créer un faux compte instagram avec des photos mystiques censées influencer le choix des spectateurs. On peut utiliser les sons comme proposé par Andy (The Jerx) lors de l'utilisation de bruit blanc. Bref je pense qu'on peut ajouter beacoup d'éléments "particuliers" et "intriguants" dans nos tours de base sans forcément devoir écrire un roman pour présenter le tour. Les objets ou photos présentants apportant ce petit plus "magique" au tour. J'aimerai avoir vos avis sur vos présentations, quelques sont vos astuces? comment écrivez vous ou comment boostez-vous vos tours? utilisez vous des objets? Avez vous des sources intéressantes (livre, blog, autre,...) traitant de ces sujets? Ou avez vous des concepts propres? Je suis ouvert à la discussion et au partage Au plaisir de vous lire1 point
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Et si vous poussez (pas trop fort) jusqu'à la page 61 de ce magazine, vous pourrez lire ma prose sur la dernière édition de la convention 4F.1 point
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Bonjour, Déjà un grand merci pour tes explications que lilyjane13 m'a fourni... Pour les explications avec illustrations un jour peut être quand j'aurais accès à la CDS ;o)1 point
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Bon, ça m'a pris un peu de temps, mais j'ai fait les calculs. Ils sont inédits, je ne les ai trouvé nulle part lors de ma recherche sur le web. J'ai un peu galéré pour trouver les formules nécessaires à ce que je voulais voir et je suis moi-même surpris du résultat. J'ai donc calculé l'énergie solaire reçue par la terre aux excentricités minimale, maximale et actuelle, et ce, quand la Terre est en périhélie (proche du Soleil), en Aphélie (loin du Soleil) et en position correspondantes aux équinoxes (càd au demi petit axe de l'ellipse). Tout est indiqué dans le pdf joint (voir en bas du message) : sur la première page, il y a les formules théoriques et sur la deuxième page, l'application numérique. Le résultat final est le dernier tableau que voici (voir ci-dessous). Et bien étonnamment, c'est bien avec l'excentricité actuelle de 0.01671 (et non avec l'excentricité minimale ou maximale), que la Terre reçoit le plus d'énergie du Soleil. Evidemment, cela est valable si on garde dans les 3 cas la même inclinaison de la Terre et la même précession (mois de l'année en périhélie et en aphélie) qu'actuellement. Je ne m'attendais quand même pas à un tel résultat ! Il existe évidemment des cas différents où lorsque l'inclinaison ou la précession sont modifiées, on obtiendrait des constantes solaires bien plus grandes ou bien plus faibles. Excentricité.pdf1 point
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Salut à toutes et tous, Je tenais personnellement à remercier "LILYANE13 et Elder" de m'avoir permis d'accéder à des explication plus complète, après plusieurs heure maintenant à essayer de comprendre et de décoder ce jeux, je me rend compte que ma 1ere impression été fausse !!! Même si il est vrais que cela ne se lit pas aussi bien qu'un U.M.D, une fois ou on sait ou poser les yeux, c'est un véritable bonheur de trouver la carte ! et je ne parle même pas du plaisir que l'on prend quand on arrive à la localiser dans le jeux et à couper dessus ! ce jeux est un chais d’œuvre. Pour les amateurs de mentalisme ou de "poker cheats" ce jeux ouvre de grand perspective de routine.1 point
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On a des artistes de qualité au sein de la communauté VM ! Bravo Gunnm (encore une fois !)1 point
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Bravo Jean, et bien vu. C'est effectivement la fin d'une époque, mais je vois d'autres choses apparaître qui sont sans aucun doute le véritable futur de la magie. Je vois Yann Frisch, l'équipe de magie nouvelle, Thierry Collet, Etienne Saglio... Et mon sourire s'élargit. Bien entendu, les malfaisants continueront à nuire, mais comme tous les inutiles, ils courent derrière un train qui a déjà quitté la gare. Ils s’essouffleront très vite en regardant l'inanité de leurs tiroirs remplis de merdes inutiles et les sommes incroyables qu'ils auront dépensées pour paraître à la page. Mais bon, il leur restera les selfies ou leurs commentaires imbéciles sur les forums. Mais comme j'ai découvert qu'il suffit d'appuyer sur un bouton pour les faire disparaître. Ce n'est pas magique ça? Jean, le futur est en marche, et le travail des vrais artistes ayant consacré leur vie à cet art, ne sera pas oublié. Simplement réinterprété, ré-imaginé, recréé. C'est ça l'évolution. Encore bravo à toi.1 point
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Suite à son 10è History Day, Jean Merlin me demande de faire suivre ces "quelques" mots... Et pourquoi vous arrêtez votre journée magique.pdf1 point
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La boîte est superbe mais la qualité de la pièce résiste mal au gros plan de la première image...1 point
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Pour revenir à cette journée magique, j'ai eu comme l'impression que c'était le chant du cygne d'une époque; un temps où la magie était encore un art intelligent et dont les acteurs possédaient technique, savoir-faire et connaissance. Peut-être était-ce le fait d'être en compagnie de Jean Merlin, Gaétan Bloom, Bébel, Sanvert, Tabary, De Piante, Otto, James Hodges, Socrate... Comme la semaine précédente je me trouvais au congrès italien de Saint Vincent, j'ai eu une sensation similaire, mais avec une nuance: l'émergence d'une race de pré-pubères amateurs de Shin Lim, et de consommateurs de produits de mauvaise qualité. Les pré-pubères avaient évité le Merlin Day, et c'est heureux. Bon, c'était le coup de blues de la soirée.1 point
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Je ne suis pas loin, mais pas beaucoup dispo en mai et en Juin... à voir en Juillet. Si on est que 2 j'espère que t'es brune et mignonne...1 point
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J’essaie de répondre ici, en recollant en partie les arguments développés dans l’autre post, désolé pour le doublon, mais ça sera sans doute plus clair… mais je modifie des choses, pour m’adapter au contexte… J’ai effectivement dit cela, voyons pourquoi : Déjà, voyons la citation de Robert Houdin : « Un prestidigitateur n’est point un jongleur ; c’est un acteur jouant un rôle de magicien » Page 54 du livre : « les secrets de la prestidigitation », chapitre « escamotage et prestidigitation » dans la version en téléchargement libre de la bibliothèque nationale française (galica). Et son contexte : La suite de la citation : « C’est un artiste dont les doigts doivent être plus habiles que prestes. J’ajouterai même que, dans les exercices de prestidigitation, plus les mouvements sont calmes, plus doit être facile l’illusion des spectateurs. » C’est effectivement dans le chapitre « escamotage, Prestidigitation », ou comme le signale nestor d dans l’autre post, le but apparent est de dire que même si la discipline est la « prestidigitation », la vitesse ne doit pas être employée en priorité pour créer la magie, et que d’autre procédés sont préférables. On a donc juste une opposition entre jongleur, personne habile de ses mains, et acteur, personne disposant d’autres techniques que la vitesse… Cette citation partielle, sortie de son contexte, est utilisée depuis des dizaines d’années pour dire qu’un illusionniste doit être un acteur : Avec l’idée contemporaine sous-jacente : « fait d’abord le conservatoire, on en reparlera ensuite… » Ce qui n’est pas totalement faux, par certains côtés périphériques : Bien sûr que la mise en scène, le personnage, les différentes façons d’aborder le « rôle » du magicien et le public est importante, et que les outils théâtraux sont d’un grand secours… Bien sûr qu’avoir une formation d’acteur peut aider le magicien ! Tout comme une formation de mime, de danseur, de jongleur, de conteur, d’humoriste ou de clown… Mais un magicien est-il un acteur ? Rarement. Ce n’est pas lié. Car, comme le dit Nelms, dans une autre bible de l’illusionnisme théâtrale, un acteur bénéficie de la fameuse « suspension du refus de croire ». A, tiens, au fait : C’est exactement ce que je disais, dans le message cité : Rappelons ce qu’est cette fameuse « suspension du refus de croire » pour ceux qui la découvre ici : Lors d’une pièce de théâtre, les rôles qu’interprètent les comédiens ne sont pas normalement crédibles par le public : Le public sait que l’acteur n’est pas le personnage, que l’actrice qui joue une milliardaire sur un yacht n’est pas forcément réellement riche, et que les morts sont simulées. Et donc, que les émotions dans la pièce sont jouées, et non réelles. Pourtant, une pièce ou un film, s’il y a de bons acteurs avec un bon scénario, vont nous permettre d’accéder nous même à des émotions : certains films donnent les larmes aux yeux, d’autres nous rendent joyeux etc. Pourquoi ? Parce que quand nous acceptons de regarder l’œuvre, nous acceptons d’y croire en partie, même si on sait très bien que c’est pour de rire. Et on fait cela volontairement, pour pouvoir profiter du spectacle… Cela résume (rapidement) la « suspension du refus de croire ». Hors, il y a très peu de prestidigitateurs qui travaillent sous une forme générant la « suspension du refus de croire », qui est un état d’esprit ou se place lui-même le spectateur, en assistant au spectacle. Il faut une magie très théâtralisée, très prenantes au niveau d’une histoire, ce que peu de spectacles font. Je pense qu’ils se comptent en France sur les doigts des deux mains, et encore, pas dans tous leurs spectacles… : Xavier Mortimer, dans l’ombre orchestre, ou magicien tout est écris et les spectacles de cette lignée, sans doute. Bon, si on compte les mentalistes, cela doit rallonger pas mal la liste, mais on en reparlera bien un jour Mais les autres ? Même s’ils sont dans une salle de spectacle, ils font de la magie, pas du théâtre, et ce n’est pas une « faute », loin s’en faut : On ne demande pas à un mime de faire du théâtre, ni à un conteur de jouer Hamlet. Pourtant, ces deux disciplines peuvent bénéficier de la suspension du refus de croire. L’illusionnisme, de nos jours, est une discipline à part entière, mais qui ne suscitera pas une baisse du refus de croire volontaire de la part du spectateur, mais bien souvent son contraire : Une recherche de l’endroit où le magicien nous trompe… (Sauf cas spécifiques de certains mentalistes…) Et ces spectacles, qui ne sont pas basés sur une illusion théâtrale, ne sont pas sans réelles illusions pour le public : Quand la magie est bonne, elle ne provoque pas de « suspension de refus de croire », comme une bonne pièce : Elle force une entrée dans le mystère, par sa nature même. La fameuse « émotion magique »… qui n’a rien à voir avec le refus de croire au message d’une pièce de théatre. Voilà pourquoi j’ose impudemment dire : Un magicien n’est pas un acteur. Ils ne travaillent pas sur les mêmes mécanismes d’influence du public. D’ailleurs, ce n’est pas ce qu’a dit Robert Houdin, je vous le rappelle, si on examine sa phrase dans son contexte… L’illusionnisme à la chance d’avoir une preuve « en dehors » du jeu d’acteur : Quand le magicien fait apparaitre une pièce, elle est la (le plus souvent ) Quand il fait disparaitre une carte, raccommode une corde, change la couleur d’un objet, pas besoin de jeu d’acteur pour voir l’effet. La « comédie » est là pour rendre le moment crédible et agréable, le plus souvent, mais la magie contient sa propre preuve de vérité. La vérité de l’acteur, elle, est ailleurs. O, bien sûr, il y a des spectacles mêlant les deux disciplines : la compagnie du scarabée jaune, par exemple, qui fait des trucs formidables… Tout comme il y a des spectacles mêlant magie et jonglerie, ou magie et conte, etc. La mode de ces dernières années a donné beaucoup de magie "théâtralisée", même si ce n'est pas du théâtre, et perso, j'aime bien Mais un manipulateur de scène, produisant des cartes, est-il un acteur, en dehors de son personnage ? Un interprète de GI as-t-il besoin des mêmes talents qu’un tragédien, pour exister ? Quand énormément de magiciens de close-up disent « ne pas avoir de personnage » et «préférer être eux-mêmes », va-t-on les nommer acteurs ? J’ai énormément de respect pour les acteurs. Ils ont développés des finesses dans l’interprétation dont beaucoup de magicien n’ont même pas conscience… Donner ce titre à n’importe qui, qui bien souvent n’a même pas étudié cette discipline, me semble un peu insultant… Tiens, voilà au passage un vrai magicien/acteur moderne, n’incarnant pas un rôle de magicien… Bon, il n’est pas vraiment « acteur », à ce que j’ai lu… il fait du cirque, de la jonglerie, du clown… il fait de tout ! Les gens comme Yann Frisch ou Xavier Mortimer (ou d’autres…) sont une source d’inspiration (ou de désespoir, si on compare leur niveau avec nos prestations ) Bon, pouf pouf… A, tiens, je cite plus haut Robert Houdin… et si on lisait un peu ce qu’il écrit : « Le prestidigitateur annonce qu’il possède une puissance surnaturelle ; Il tient en main une baguette au pouvoir de laquelle rien ne saurait résister » Oulalaaa : le père de la magie moderne dirait qu’on doit prétendre posséder des pouvoirs ???? En fait, c’est dans le paragraphe suivant juste celui que j’ai cité plus haut : « Le prestidigitateur annonce qu’il possède une puissance surnaturelle ; Il tient en main une baguette au pouvoir de laquelle rien ne saurait résister ; qu’a-t-il donc besoin, pour la production de ses prestiges, d’exagérer la vitesse de ses manipulations ? » Hihihi : vous voyez que sortie de son contexte, une petite phrase peut être ravageuse Ben, le terme « jongleur » était utilisé au moyen âge (jusqu’au 12ième, d’après Wikipédia…) pour désigner les artistes de spectacle vivant en générale : Musiciens, illusionnistes(le terme n’existait pas à cette époque), jongleurs (au sens moderne du terme), montreurs d’animaux, acrobates, etc. Du temps de Robert Houdin, on parlait plutôt d’escamoteurs ou de physicien, quand on n’employait pas le terme de prestidigitateur, il me semble. Donc, j’ai un doute sur l’utilisation du mot « jongleur » dans un contexte médiéval : Plus probablement, en regardant le contexte cité plus haut, Robert Houdin se référait au jongleur au sens moderne (19ème) du terme, c’est-à-dire manipulateur d’objet, puisque le point soulignait en fait la définition du prestidigitateur, qui doit manier des objets, lui aussi… Le jongleur doit avoir des gestes rapides (et sûrs…), alors que l’on parlait de la vitesse d’exécution du magicien, qui gagne à être lente : Je ne pense pas qu’il faille chercher beaucoup plus loin… Ou peut-être avec un élargissement des références sur le texte de Bill Palmer ? On peut aussi se poser la question autrement qu’en interrogeant Robert Houdin, car les choses ont légèrement évolué depuis le 19ième… Déjà, le personnage du magicien : Incarné, ou naturel ? S’il est incarné, c’est donc du théâtre ? Non. Les autres disciplines de spectacle vivant utilisent aussi les notions de personnage, sans être « du théâtre », et sans que leur interprètes soient qualifiés d’acteur. Simplement, ils utilisent un « jeu d’acteur », terme générique et commun à toutes les disciplines demandant un personnage. Les conteurs, par exemple, ne sont pas des acteurs : Mais la notion d’incarnation de personnage est très développée en conte, et la façon d’être, l’incarnation du conteur lui-même, est sujette à beaucoup de réflexions et de recherches. En clown, on cherche à trouver « son clown », qui va être son personnage, mais cela ne va pas se travailler comme un personnage de théâtre : Un clown est en général très personnel… Bref, il y a des techniques communes, et des différences, d’une discipline à l’autre. Donc, comme souvent, j’imagine que tout est affaire de définition : Un magicien est-il un acteur ? Si on prend un terme vague signifiant « celui qui incarne un personnage », certainement. Si on prend un terme pointu, celui d’acteur de théâtre ou de cinéma, jouant la comédie et utilisant des modes d’expression liés à ces disciplines, non. Je parlais pour ma part d’une définition pointue et étroite, dans mes affirmations du début, naturellement. Gilbus1 point
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