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il y a 8 minutes, Gael GAGNEPAIN a dit :

Probablement que les autres marques ne désirent pas proposer cette gamme de produits low-cost...

Les cartes avec défauts doivent être détruites je pense...

Dommage!

Effectivement, c'est une histoire de gamme j'imagine. C'est pareil dans d'autres domaines, où pour garder le prestige, on ne propose pas de produits déclassés ou d'entrée de gamme.
Card-shark par exemple vient de sortir des jeux Phoenix édition Covid19, qui bien que non imprimés par USPC, sont plus chers que leurs classiques !!!

"For the first time in the 12-year history of our Phoenix Deck, we were surprised by an extremely high demand for our standard decks and were completely sold out by the end of 2020. As our preferred playing card manufacturer USPC was also affected by Covid19, severe restrictions and delays have occurred. Therefore, we contacted our alternative playing card manufactury in Taiwan, as they were able to produce our Phoenix Standard decks quickly and reliably in the meantime.

However, we have decided to severely limit the Taiwanese run and produce it as a Covid19 edition. This limited edition of 300 sets contains 2 red and 2 blue Phoenix Decks with standard index. Unlike our other Phoenix decks, these have been die-cut from the faces, making them perfect for table faros.

At a fair price you get a real "Worker's Deck" with collector's value."

 

  • Merci 1
Publié le
Il y a 9 heures, Karl DELLIS a dit :

Quand on est adulte, installé, qu'on bosse... oui.

Mais pour un gamin ou quelqu'un qui ne travaille pas et qui bosse à fond certaines manipulations, il pourrait manger 3 jeux à 2,5 par jours.

J'exagère un peu mais si tu travailles 3, 4 heures ou plus sur des faros, des cascades, certains saut de coupe, etc. et que tu transpires des mains tu vas facilement salir 1 jeu ou plus.

C'est con, mais 70 € par mois, certains ne les ont pas !

En même temps je dis ça mais il n'y a malheureusement pas de solution. Les cartes, c'est du carton. ça pompe la sueur, les tranches noircissent, ça perd son glissant... et les recettes de grands-mères sont un peu désespérées.

Dans un de mes premiers livres de magie ont conseillait de mettre du talc dans un sac avec les cartes...tu parles, c'était encore pire.

C'est injuste mais c'est au moment où on débute que cela coûte le plus cher en cartes !

Moi je parlais de 30 euros à l'année, toi de 70 euros par mois c'est clair qu'on parle pas de la même chose :-D. Et j'imagine bien que certaines personnes n'ont pas 70 euros à dépenser en cartes (ou en magie tout court) par mois. Mais personnellement  je pense qu'on peut travailler correctement la cartomagie à petit budget avec 1 paquet par mois 😉. Quand ton paquet est neuf, tu travailles les éventails (je parle même pas du Faro qui finalement est assez peu pratiqué) et ensuite  (dans les jours qui suivent) ce qui nécessite moins les propriétés du jeu neuf.
 

  • J'aime 1
Publié le (modifié)
Il y a 6 heures, Loic JSSN a dit :

Perso, je trouve pas ça déconnant quand on parle d'impression - surtout à l'échelle industrielle - d'avoir des pertes de qualité sur la production.

C'est justement ce à quoi j'ai du mal à croire. Imprimer année après année des cartes foireuses à l'échelle industrielle ! Mais comment pourraient-ils être incompétents à ce point-là ? Et quelle image ça renvoie de cette société : non seulement les dirigeants et toute la chaîne de fabrication sont nuls car incapables d'assurer une qualité constante dans la production mais en plus ils se permettent de vendre des produits altérés et non conformes ! C'est prendre les acheteurs pour des gogos. Tout cela m'a toujours paru un peu fort de café... J'ajoute en plus, que les cartes soient décentrées ou pas, qu'une fois qu'elles sont imprimées elle coûtent le même prix à la production, ainsi les Bicycle standard (qui ne sont pas « Seconds ») devraient coûter beaucoup moins cher ! 😉 

 

Il y a 6 heures, Loic JSSN a dit :

ce que je n'ai jamais compris c'est pourquoi il n'y a que les Rider Back qui sont proposés en "seconds" ? Pourquoi ils ne distribuent pas des Tally-ho ou des Bee en seconds également ? Il doit bien y avoir des défauts de production sur ces cartes là aussi en principe...?!

C'est en effet un élément de plus qui ajoute au questionnement. 

Je n'affirme rien hein, mais le statut des Seconds me laisse vraiment perplexe. Par ailleurs, s'il est souvent écrit que les Seconds sont de très bonne qualité et « quasiment identiques aux cartes standard », il m'est arrivé a contrario (de Janeiro) d'avoir des jeux Bicycle standard avec des défauts de centrage excessifs qui les rendaient médiocres au possible voire en dessous des Seconds, pas vous ? 

Bref, une société spécialisée en cartes qui ne peut imprimer un dos correctement centré, ça me paraît étrange. Des défauts sur quelques paquets le temps de calibrer une impression, je veux bien, mais de là à avoir une production industrielle et suivie de cartes défectueuses !... 🙄

Modifié par Christian GIRARD
Publié le

Je n'ai pas trouvé d'infos fiables, mais ce genre de détail ne m'a jamais empêché de ramener ma science 😜

La justification qu'on trouve un peu partout, c'est que les Seconds seraient des cartes avec de petits défauts (mal centrées, mal imprimées, etc.). Mais j'ai quand même du mal à y croire : à une époque, les Bicycle Seconds bénéficiaient d'un as spécifique, portant la mention "Seconds" :

image.png

Sachant que les cartes sont imprimées par planches de 52, on a du mal à croire qu'ils aient pu prédire à l'avance quelle planche aurait un problème (à moins d'imprimer des plaques d'as de trèfle qui seraient utilisés pour remplacer ceux des paquets défectueux, d'accord...)

Ensuite, il y a la question des autres marques : pourquoi ces autres marques ne connaîtraient-elles jamais les mêmes problèmes ? Sur la Magic Café, j'ai lu que les paquets Bee qui ne passaient pas le contrôle qualité étaient envoyés vers les boutiques discount ou exportés en Asie, mais je trouve que ça ressemble à une légende urbaine...

A mon avis, l'explication est plus simple et relève du marketing. Ma théorie est que les cartes avec un "vrai" défaut (car ça peut quand même arriver) sont effectivement détruites, mais que USPCC imprime des cartes Seconds dans le but de vendre à prix réduit, et de se positionner sur un marché d'entrée de gamme, un peu comme le fait l'industrie agro-alimentaire en vendant des produits sans marques (ou avec la marque du distributeur) : certains consommateurs achètent les petits pois Bonduelle, mais certains autres achètent les petits pois "Auchan". Les deux sortent de la même usine, mais sont ciblés pour des marchés différents (et complémentaires). 

Les Bicycle Rider back étant leur produit phare, décliné en multiples versions (Gold, Supreme Line, etc.), j'imagine que le niveau d'exigence est très élevé sur ces produits, qui sont les ambassadeurs de la marque USPCC.

On est en droit de supposer que les critères de qualité sont un peu plus souples (ie le cahier des charges n'est pas le même) pour les Bee et les Tally Ho (ce qui expliquerait qu'elles puissent parfois être vendues même si elles ne sont pas parfaites), et encore plus souple pour les Bicycle Seconds, puisque ces dernières sont carrément vendues comme des cartes défectueuses...

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L'important, c'est que ça valide !

Publié le
il y a 24 minutes, Alx a dit :

La justification qu'on trouve un peu partout, c'est que les Seconds seraient des cartes avec de petits défauts (mal centrées, mal imprimées, etc.). Mais j'ai quand même du mal à y croire

Je me sens déjà moins seul...

 

il y a 25 minutes, Alx a dit :

A mon avis, l'explication est plus simple et relève du marketing. Ma théorie est que les cartes avec un "vrai" défaut (car ça peut quand même arriver) sont effectivement détruites, mais que USPCC imprime des cartes Seconds dans le but de vendre à prix réduit, et de se positionner sur un marché d'entrée de gamme, un peu comme le fait l'industrie agro-alimentaire en vendant des produits sans marques (ou avec la marque du distributeur) : certains consommateurs achètent les petits pois Bonduelle, mais certains autres achètent les petits pois "Auchan". Les deux sortent de la même usine, mais sont ciblés pour des marchés différents (et complémentaires). 

C'est également ce que je suppute. 

Publié le (modifié)
il y a 11 minutes, Frédéric ZAWALSKI a dit :

Je ne sais plus où j’ai trouvé cette vidéo (montrant pas tout) la fabrication des bicycle

 

Dans VirtualMagie peut-être ? 😉 En 2015 par exemple :

 

De mon côté j'avais ouvert ce sujet : « [Vidéo] Fabriques de cartes : Bicycle, Cartamundi, ... »,  en 2012 :

 

Modifié par Christian GIRARD
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Publié le

Bon j'ai profité des réseaux sociaux, non pas pour voir des jolies filles en bikini sur Instagram, mais pour envoyer un message à Lee Asher (moins sexy, mais tout aussi intéressant !). C'est un des plus grands spécialistes au monde des cartes à jouer, notamment des cartes américaines. (cf son VM live pour s'en rendre compte !)

Concernant les Seconds, on a plus a faire à un "vestige du passé" (vestige from the past). A l'époque il pouvait y avoir de vrai problème dans l'impression et la coupe des cartes. Aujourd'hui avec l'informatique, les erreurs sont quasi inexistante ou très rare. Donc les seconds ne sont plus vraiment des seconds... Mais le nom est resté ; et USPCC continue de les vendre à d'autres pays. Il peut persister des petites différences dans les jeux, mais pas autant qu'avant.

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Que d'hommes se pressent vers la lumière non pas pour voir mieux, mais pour mieux briller - Nietzsche -

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Qu’il s’agisse de routines d’as, de découvertes de cartes choisies, d’épellations, de transpositions, etc., seuls les points amenés de manière totalement aléatoire par les dés lancés par les spectateurs décident du déroulement et de l’issue des événements. 
Contrairement à toute logique, le magicien semble abolir le hasard et se moquer des lois de la probabilité ! ➡ Est-il bien utile de préciser que les dés ne sont pas pipés ni les cartes truquées et que les effets reposent uniquement sur des principes subtils et des astuces qui les rendent quasi automatiques et donc très énigmatiques et convaincants ?  Aucun savoir-faire, connaissances, ou techniques particuliers ne sont nécessaires pour présenter les tours composant ce recueil – il suffit de suivre les explications cartes et dés en mains.  Il y a fort à parier que certains tours vous blufferont d’abord vous-même avant de produire le même effet sur vos spectateurs ! ➡ Les descriptions des effets sont courtes, les méthodes sur lesquelles ils reposent simples et directes et les explications claires et succinctes.  Bref, voilà un petit livre original et facile à lire et dont le contenu – que vous pourrez mettre en pratique sur-le-champ – vous fera passer quelques moments aussi agréables que magiques ! ➡ Au Sommaire :  Un coup de dé jamais n’abolira le hasard : une carte librement choisie, mémorisée, puis perdue dans le jeu, est retrouvée par un coup de dés.   Transposition : un spectateur prend connaissance d’une carte déterminée par plusieurs coups de dés. Un autre mémorise un nombre déterminé lui aussi par le hasard. Sans connaître aucune de ces informations et sans poser de questions, le magicien transfère la carte du premier spectateur à la position correspondant au nombre du deuxième. Le tour impromptu, utilise deux dés et demande la participation de deux spectateurs.  Coup de chance : un spectateur détermine une carte par le hasard de plusieurs coups de dés. En épelant son nom, le magicien la retrouve ainsi que les trois autres cartes de la même valeur – en l’occurrence, les As.  Le hasard et la nécessité : une carte librement choisie par un spectateur puis perdue dans le jeu mélangé est retrouvée par le hasard de plusieurs jets de dés.  Seven : une carte librement choisie et mémorisée par un spectateur est perdue dans le jeu. Un coup de dés permet de la retrouver.  Match nul : spectateur et magicien jouent à un jeu de dés pour le moins original, puisqu’il se joue avec des dés invisibles. Finalement, la partie se termine sur un match nul et l’apparition inattendue des quatre As.  Intuition : une carte pensée par un spectateur est retrouvée dans des conditions mystérieuses. Le tour est impromptu.  The Karl Le Long Trick : Voici la version personnelle de l’auteur d’un tour impromptu de Roy Walton.  Alea jacta est : le magicien retire une carte d’un jeu en le coupant au hasard et la pose face en bas sur la table sans en prendre connaissance et sans la montrer au spectateur qui en détermine une à son tour en lançant deux dés. Après que le spectateur l’a mémorisée, elle est perdue dans le jeu, puis retrouvée grâce à un nouveau coup de dés. Dans la foulée, le magicien fait apparaitre les trois autres cartes de la même valeur – en l’occurrence, les As.  Au hasard, Balthazar ! Un spectateur choisit une carte par un coup de dés. Le magicien essaie de la retrouver en lançant les dés à son tour, mais sans succès. Finalement il la retrouve en épelant son identité. Pour terminer, il produit les trois autres cartes de la même valeur.
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