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Le magicien face à l'acte d'achat (compulsif, raisonné et taux de déception)


Sébastien GOYAUD

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Je lance ce nouveau sujet car avec les fêtes de plus en plus de gens achètent et revendent rapidement. Du coup j'ai pensé que nous ne sommes pas égaux face à l'acte d'achat d'objet de magie (budget, envie...)

Je ne sais si cela vous intéresse d'en parler. 

Achetez vous de manière compulsive toutes les nouveautés qui sortent dans nos boutiques de magie ou bien êtes vous un magicien raisonné qui identifie bien ses besoins avant de passer à la caisse quitte à se priver ? Comment évaluez votre taux de déception suite à vos achats de gimmicks en % (de 0 à 100) ?

Je ne suis pas affilié à une quelconque boutique, je ne suis pas vendeur non plus, je ne fais pas une quelconque étude, c'est juste pour voir la perception de tous.

Comme je lance la chose, je commence donc.

Je fais partie de la catégorie raisonné et je pense que sur tous les tours que j'ai en ma possession (livres compris) mon taux de déception après réception est évalué a 30 %

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Quand j'ai débuté, j'achetais un peu tout et n'importe quoi.

 

Aujourd'hui je réfléchis plus.

 

Je prends l'exemple de HoneyComb (les petits anneaux qui changent de couleur de chez Tenyo).

 

Au début je le voulais. Puis après en réfléchissant, j'ai laissé tomber car l'effet est trop limité.

 

J'ai acheté des choses qui me semblaient accessibles et qui finalement sont compliquées dans leur préparation ou exécution (Origamagique ou Papercut par exemple).

Hier j'ai utilisé un Papercut Johnny Hallyday acheté au Petit Magicien et bien pour le déplier j'en ai ch.. à tel point qu'il a fallu s'y mettre à deux pour pas le déchirer.

 

Je ne serai pas capable d'évaluer mon taux de déception.

 

Quant aux nouveautés, je n'en ai jamais acheté je crois bien.

 

Grosso modo, quand je me promène sur un site et que je tombe sur un produit potentiellement intéressant, déjà je regarde le prix.

Ensuite la description et je cherche des avis (notamment sur le café vert). Avec l'expérience je me suis rendu compte que peu ou pas d'avis = nul.

Je réfléchis aussi à mon utilisation, je me projette.

Est-ce que j'aurais plaisir à l'utiliser régulièrement ? Est-ce qu'il offre une belle palette d'utilisation ?

 

Bon, ça ne m'empêche pas complètement d'acheter des trucs nazes... Comme le DVD Laser Anywhere volume 2 sur les mini CD (je crois que je n'ai pas cherché d'avis sur celui-ci...).

 

Après, je n'ai pas encore assez de maturité magique 3 ans après être tombé dans la marmite. La magie que j'aime commence doucement à se dessiner.

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Faiseur de trucs et de bidules.

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A mon avis, il y a plusieurs façon de calculer. Il y a la déception dès le déballage, dès la prise en main, à l'usage et au bout de quelques mois/années. J'ai quelques gimmicks que je trouvais très utiles à l'usage et que je n'utilise plus du tout car j'ai trouvé une meilleure façon de faire le même effet. Avec du recul, c'est une déception mais à l'époque c'était Wow ! 🙂

Si je m'en tiens au déballage/prise en main ce serait plutôt 15 %. Mais comme Antony, je regarde les avis. Et parfois j'achète des gimmicks pas chers (et nuls) mais juste pour comprendre, en sachant que je ne les utiliserai pas mais en espérant que ça me donnera des idées. Donc je ne suis pas déçu !

 

 

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Cela dépend beaucoup de l'état de mes finances magiques (évidement)

Soit je suis entre deux nouveau spectacles, en général je prépare pour la scène, genre fêtes de fin d'année ou goûter d'anniversaire et aussi pour un close-up de table à table

donc quand je prépare du nouveau, j'ai un thème et je cherche tout ce qui peu s'y rapporter,
j'étudie soigneusement et je ne dépense que si c'est vraiment indispensable.
je suis alors rarement déçu, car j'ai étudier un maximum avant d'acheter toutes les différentes méthodes
donc là je dirais 80% de satisfaction

Soit je ne prépare pas de spectacle et j'achète pour comprendre ce qui m'intrigue, j'essaye quand même d'avoir des avis, comme je connais beaucoup de chose (hé oui l'avantage d'être vieux!) je n'achète vraiment que ce qui est nouveau (enfin je crois que c'est nouveau, car des fois je me fais avoir par la nouvelle présentation d'un truc vieux comme le monde)
Là je dirais 40% de satisfaction 

Sinon souvent je craque pour des livres et là c'est pas loin d'être compulsif, et j'ai 90% de satisfaction
c'est rare sui on trouve pas quelque chose dans un livre.

Mais bon c'est quand même une danseuse la passion de la magie.

😉😉😉😉😉😉 

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Il y a 2 heures, Georges PERON a dit :

Et parfois j'achète des gimmicks pas chers

Il y a peu je suis tombé sur un "petit tour" à - de 10 euros qui m'intriguait, j'avais beau réfléchir impossible de comprendre, quand je l'ai reçu je me suis dis à moi même "quel idiot, le principe est simple, pourquoi j'ai pas pensé à ça" du coup comme il est pas très chouette (en plastique) je vais le refaire avec des matières qui soient mieux. C'est pas toujours le prix qui fait la valeur du tour.

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Que vous soyez professionnel (des forums) ou performer de close-up (dans votre salon), l'achat compulsif est un passage obligé dans votre parcours de magicien. Et vous en souffrez, vous, par exemple,  qui avez acheté le "No Choice Wallet" ou qui vous êtes précipités sur "Deception", vous souffrez car vous avez été déçus (1).

Mais réjouissez-vous car cela appartient désormais au passé. Hosanna ! Hosanna au plus haut des cieux. Tout concours aujourd'hui pour que cesse votre souffrance (dans l'ordre)  :

- Le Seigneur vous invite à vous tourner vers les réalité d'en haut.

- Les quatre nobles vérités du magicien bouddhiste sont également là pour vous amener au bonheur : 

  1. L'achat compulsif existe (Dukka)

  2. Les causes de l'achat compulsif existent (Samudaya)

  3. La cessation de l'achat compulsif est possible (Nirodha)

  4. Le chemin vers la cessation de l'achat compulsif existe (Magga)

- Les ogres de barbak vous encouragent et vous soutiennent dans la voie de la sagesse consumériste

- Pour les moins convaincus, quitte à dépenser du pognon, investissez dans le cercle VM (2) et profitez de tous les avantages (MP illimités, pas de pub non magique, accès aux replays des VM Lives, etc.) et des conseils prodigués par de grands noms de la magie : le seul truc que demande Patrick Sébastien à Larsène c'est de lui faire sa carte boomerang,  Taha Mansour casse le taulier en deux avec trois boulettes, un morceau de papier et un crayon, etc. Bref, pas question de gimmicks à la gomme ou de la dernière nouveauté que l'on s'arrache sur les boutiques en ligne parce qu'elle a fait le buzz lors du dernier live de votre marchand préféré, non, non foin de tout cela. Et si tu n'es pas convaincu, sois patient, attends le retour des beaux jours et tu verras ce que fais Bebel avec une table de camping, un siège pliable, un jeu de cartes et trois gobelets.   

- Enfin pour les plus zélés, les indécrottables des lives en tous genres, les accros aux nouveautés-qui-n'en-sont-souvent-pas, les gimmicko-junkies, les hérissons du dernier tour automatique, les dépendants des marchand de trucs, les engoncés du smoking farcis aux jeux truqués même pas achetés chez Magic Dream (3), les ballonés de la vie qui enchaînent les chiens et des épées en Qualatex, les torturés des balles éponges, les contempteurs des avis d'Alexis, les jamais-contents-des-gimmicks-à-la-con-qui-pourtant-fonctionnent-nickel-dans-le-trailer-alors-pourquoi-avec-moi-ça-fait-pas-de-fumée (pasque c'est du SansMinds, pomme à l'eau), mon beau-frère, pâtissier franco-russe à Besançon, et tous les autres (ils se reconnaîtront s'il en reste, mais je crois que j'ai ratissé assez large), bref pour tous ceux-là, il y a ça :

Citation

MANIFESTO

En coulisse

Trouvez des mentors. Dès maintenant, trouvez un magicien que vous admirez et commencez à lui poser des questions. Rien ne remplacera jamais l’expérience d’être assis en face de quelqu’un que vous respectez dans votre domaine. Sérieusement...allez-y.

Ne soyez pas paresseux. Malgré ce que la plupart des magiciens proclament sur leurs produits, la magie est incroyablement difficile à bien faire. Entrainez-vous, étudiez, répétez et produisez-vous en toutes occasions. Ce sera payant.

Embrassez le processus. Le processus d’apprentissage de la magie est aussi enrichissant et important que le résultat final. Explorez, expérimentez et répétez sans rien attendre. Vous découvrirez que cela ouvre des portes dont vous ignoriez l’existence même.

Oubliez le "nouveau". "Nouveau" ou "original" ne sont pas des qualités qui définissent un grand magicien. Focalisez-vous sur la technique, l’exécution, la théorie, la construction, l’histoire, le script, et une communication efficace. Le "nouveau et original" viendra comme un sous-produit de vos efforts pour devenir un grand magicien.

Cessez d’acheter des trucs. Vous possédez bien assez de tours. Allez répéter et produisez-vous à chaque occasion. Un point c’est tout.

Sélectionnez un "groupe de conseillers". Trouvez des gens très talentueux et passez autant de temps que possible en leur compagnie. Laissez leur créativité, leurs connaissances, leur vision et leurs points de vue contribuer à votre formation. Laissez-les devenir une "caisse de résonance" pour toutes vos idées. Si vous les choisissez judicieusement, vos amis seront de loin votre plus grande ressource.

Riez. Riez. Riez aussi souvent que possible, à la fois sur scène et en coulisse. Si vous n’aimez pas ce que vous faites et si cela ne vous amuse pas, en général, ce n’est pas pour vous.

Veillez tard. La nuit engendre la créativité. Les séances de nuit somnolentes peuvent conduire à des pensées irrationnelles, qui, à leur tour, peuvent amener à de grandes idées et révélations.

Regardez en arrière. Nous nous tenons debout sur les épaules de géants. Trop de magiciens oublient les magiciens qui sont venus avant nous ainsi que leurs contributions à la magie. Si vous présentez un tour, vous devriez savoir qui diable l’a inventé.

Ralentissez et profitez du voyage. La bonne magie vient avec le temps. Aucun effort ne peut remplacer l’expérience qui vient avec le temps. Se précipiter pour publier un tour, pour gagner une compétition ou pour avoir votre propre one-man show n’a rien à voir avec le fait de devenir un grand magicien.

Merci de laisser vos chaussures et votre ego à l’entrée. Laissez votre ego de côté et concentrez-vous sur le travail. Si votre objectif est de vous perfectionner, de créer et de présenter de la magie, vous vous rendrez compte que tout ce que vous faites n’est pas forcément génial, chaque spectacle n’est pas forcément brillant, les choix que vous faites ne sont pas forcément les bons, et c’est normal. Le moment où tout ce que vous faites est parfait, c’est quand vous êtes devenu vraiment nul.

Lisez un p**ain de livre ! Outre les magiciens plus âgés et plus avisés que vous, les livres constituent la source de renseignements la plus précieuse. Et inutile de donner la fausse excuse : "J’ai une mémoire visuelle". Les dvds et les didacticiels en ligne ne sont pas un substitut à l’apprentissage de la magie par le livre. Tout ne doit pas nécessairement être appris dans les livres. Cependant, le processus d’apprentissage par l’écrit ne peut être remplacé. Si vous aimez la magie, vous allez prendre un livre et le lire. En fait, il n’a même pas besoin d’être un livre de magie. Voyez la suite.

Apprenez la magie dans un livre de cuisine. Entrainez-vous à voir la magie partout. Abordez d’autres centres d’intérêt pour développer votre ouverture d’esprit et vous mettre au défi. Apprenez au sujet de la musique, de l’art, des sports, des mathématiques, de la poésie, de l’histoire, de la philosophie, de la technologie, du cinéma, du théâtre ou de tout autre domaine que vous trouvez intéressant. En savoir plus sur d’autres sujets que la magie ne peut que vous aider à devenir un magicien plus intéressant.

Explorez toutes les pièces. Comme Eugène Burger le dit : « Il y a beaucoup de pièces dans la maison de la magie". Explorez toutes les pièces pour voir ce que vous pourriez y trouver. Parfois vous découvrirez des trésors cachés là où vous vous y attendrez le moins...y compris dans la chambre des illusions.

Apprenez à jouer. Etre un magicien ne fait pas de vous un artiste. Le travail scènique est une partie essentielle du métier de magicien. Cependant, la plupart du temps, les magiciens se concentrent sur les aspects propres à la magie et négligent de se former, de développer et de répéter les techniques des arts de la scène. Investissez sérieusement du temps dans le développement de vos capacités d’interprétation, d’expression orale et corporelle. Plus vous serez fin, confiant et naturel en tant qu’artiste, plus vous serez crédible en tant que magicien.

Sur scène

Produisez-vous en public. La magie, à l’instar du théâtre, de la comédie, de l’opéra, du rock & roll et de l’art, ne peut être pleinement vécue qu’en direct et en personne. Si vous ne présentez pas de magie à d’autres êtres humains en chair et en os, ni vous ni votre public ne peut véritablement vivre la magie.

Soyez intrépide. Mettez-vous en situation de faire des erreurs. Les accidents et les fautes étant inévitables, acceptez-les, apprenez et grandissez tout en les commettant. Sortez et essayez toutes sortes de choses. Si vous vous sentez à l’aise, c’est que vous stagnez. Plus vous prendrez de risques dans votre travail, plus importante sera la récompense dans votre art.

Soyez présent. La capacité d’être présent sur scène et en coulisse est sans doute la plus importante qualité qu’un magicien peut posséder. Etre présent en tant qu’étudiant vous permet d’apprendre à un rythme accéléré. En tant qu’artiste, être présent sur scène peut conduire à des moments transcendants.

Soyez vous-même. Cela peut ressembler à un cliché, mais c’est vrai. La magie ne vous rend pas cool, branché, drôle, charmant ou intéressant. La magie est intéressante en soi et les gens aiment la voir quand elle est bien faite. Toutefois, cela peut être un piège pour de nombreux magiciens. Laissez votre expérience et votre personnalité réelle vous déterminer en tant que magicien.

Faites des choix conscients. Comprenez que tout ce que vous faites envoie un message à votre auditoire. Les effets que vous présentez, vos vêtements, vos gestes, vos paroles, votre attitude, vos accessoires, votre hygiène, vos éclairages, les circonstances, l’heure et le lieu du spectacle, tout ces facteurs communiquent quelque chose vous concernant à votre public . Essayez de faire en sorte que ce que vous faites, que ce soit bon ou mauvais, procède d’un choix conscient.

Un bon spectacle vous enseigne moins qu’un mauvais. Réussir un bon spectacle peut être merveilleux, mais en rater un aussi. Si vous vivez une mauvaise expérience de scène, il suffit de l’évaluer, de reconnaître ses erreurs et d’en tirer les enseignements. Juan Tamariz dit que ses spectacles favoris sont ceux où trois choses tournent mal. Il est heureux alors, parce que cela signifie qu’il a appris trois nouvelles choses, et quand vous apprenez trois nouvelles choses, "c’est une très bonne journée !"

Trouvez votre voix. Si vous considérez que la magie est une forme d’art, évaluons le problème logique suivant : l’art est une forme d’expression de soi. Si vous n’avez rien à dire, pourquoi les gens vous écouteraient ? Si vous avez quelque chose à dire, mais que vous ne le dites pas, vous ne pouvez pas vous considérer comme un artiste.

Placez-vous en situation inconfortable. Dans chaque spectacle que vous présentez, essayez d’inclure au moins un passage qui vous rend mal à l’aise et nerveux. Cela garantira que vous serez réellement présent pendant au moins un instant dans votre spectacle.

Soignez le syndrome des "oreilles qui rient". De nombreux magiciens et comédiens ont une maladie que Mac King appelle "les oreilles qui rient". Ce terme est utilisé quand un artiste fait une prestation qui rencontre peu ou pas de rires, sort de scène et dit : "Vous avez entendu ? j’ai fait un tabac ! ". La conséquence de cette maladie est la "mort" qu’il rencontre sur scène à de nombreuses reprises, sans qu’il puisse le reconnaitre... Le seul remède contre "les oreilles qui rient" est d’admettre quand vous êtes nul et de grandir à partir de vos expériences.

Bonne nouvelle ! Juan Tamariz, Mac King, Michael Weber, David Williamson, Chris Kenner, Max Maven, Ricky Jay, Mike Caveney, Derren Brown, René Lavand, Dai Vernon, Al Goshman, Del Ray, Tom Mullica, Eric Mead, Johnny Thompson, Lennart Green, Robert-Houdin et Hofzinser étaient tous des magiciens médiocres à un moment donné. Il est parfois agréable de s’en souvenir. La magie exige du temps, du dévouement, de la pratique et d’innombrables heures passées à faire des erreurs et de la magie médiocre pour devenir un grand. Il suffit de demander aux gars ci-dessus. (Du moins à ceux qui sont toujours en vie).

CREDITS :

Helder Guimarães et Derek DelGaudio

© 2011 journalofsecrets.com. All Rights Reserved.

Traduction française par Lawrens Godon

 Maintenant que le problème de l'achat compulsif est réglé, penchons-nous vers l'achat raisonné.  Evacuons d'abord l'achat de livre qui effectivement n'engendre quasiment jamais de déception (à part peut-être celui de Gaëtan Bloom consacré à sa vie et à ses rencontres que je lui demande d'écrire à chaque fois que je le croise et qu'il n'a, hélas, toujours pas commencé, du moins pas à ma connaissance, d'où la déception dont il est question ci-dessus. Tu suis ?). 

Par définition, l'achat raisonné n'est pas un achat compulsif et résulte en général de nombreuses recherches et de nombreuses consultations. Ce qui aboutit ainsi fréquemment à un manque de surprise total lors de la réception des produits dans la mesure où ceux-ci ont été minutieusement étudiés en amont avant de dépenser le moindre picaillon. Pas de mauvaise surprise donc (ni de bonne hélas). Taux de satisfaction maximale mais expérience émotionnelle un peu amoindrie quand même.

Sinon d'un point de vue personnel, j'ai été bien gâté à Noël : Le very best of Stewart James, un tour de petit paquet conseillé par Michel (Darlone) au détour d'un commentaire sur ce forum, le FPS Wallet, un tour en plastique trop bien (4), un zombie deck et plein d'aut'trucs (dernier album d'AC-DC, appareil à raclette - ouais et alors ? -, bandes-dessinées, mémoires, roman, eau de toilette, etc.).

Taux de satisfaction : 90% 🙂 (5)

 My2Cents

W.

(1) : En même temps, lorsque l'on te dit que c'est pourri et que tu achètes quand même ou que le tour en lui-même s'appelle déjà "Deception"...

(2) Procédé très moyen permettant de joindre l'utile au propos : un peu de publicité permettant de s'assurer de la bienveillance du patron pour pouvoir éventuellement par la suite écrire des trucs plus trash qu'un gueux n'appartenant pas au cercle des initiés (CVM) ne pourrait pas se permettre sous peine de bannissement voire d'excommunication

(3) Un texte aussi long sans citer le principal partenaire de VM  au moins une fois relèverait de la correctionnelle.

(4) "Inside out box", 1.5$ aux USA, 15€ en boutique française mais balles mousses incluses. Là par contre tu cites pas la boutique en question, pas deux fois dans le même texte sinon cela risque de se voir (déjà que tu la défends sur d'autres sujets...)

(5) Sinon, pour répondre à la question initiale,  après effectivement bien trop d'achats compulsifs et de déceptions afférentes, j'en suis arrivé à diviser par 5 mes dépenses consacrées à la magie en deux ans. Certes, je suis encore parfois un peu déçu (1 fois sur quatre me semble une bonne estimation) mais lorsque j'achète aujourd'hui l'achat relève davantage de la collection ou du "besoin" (si tant est que l'on puisse avoir "besoin" d'un tour, dvd ou autre de magie) que de la compulsion. Je ne dis pas que l'envie immédiate - ou compulsion - n'est pas là mais en se restreignant un peu, parfois même en "attendant de voir", cette envie disparaît d'elle-même. Et dans ce cas, la satisfaction - d'avoir évité d'acheter un article inutile - grimpe alors à 100% car très fréquemment l'article concerné s'avère décevant pour ceux qui l'ont acheté. En outre, je reconnais volontiers que des tours, comme le souligne Derek Delgaudio, j'en ai plein mes tiroirs et que je n'en ai besoin d'aucun supplémentaire. Cela étant dit, nous ne sommes pas non plus à l'abri d'une satisfaction rétrospective; ainsi je suis récemment retombé sur un gimmick que j'avais acheté il y a longtemps et qui consiste en une espèce de "deck holder" qui, une fois déplié, replié différemment, se transforme en chop-cup. Utilisé il y a peu, la transformation elle-même de l'objet sous les yeux des spectateurs a eu un impact sympa, introduisant ainsi presque magiquement (tant le truc est assez bien foutu) la routine de chop-cup qui a suivi (par ailleurs très classique mais efficace).

(6) Il n'y a pas de renvoi "(6)" dans le texte. T'es tombé dans le panneau, tu te sens niais(e) et c'est bien fait pour toi (ça t'apprendra à sauter des paragraphes, tiens...).

 

 

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il y a 6 minutes, Woody (Philippe) a dit :

Que vous soyez professionnel (des forums) ou performer de close-up (dans votre salon), l'achat compulsif est un passage obligé dans votre parcours de magicien. Et vous en souffrez, vous, par exemple,  qui avez acheté le "No Choice Wallet" ou qui vous êtes précipités sur "Deception", vous souffrez car vous avez été déçus (1).

Mais réjouissez-vous car cela appartient désormais au passé. Hosanna ! Hosanna au plus haut des cieux. Tout concours aujourd'hui pour que cesse votre souffrance (dans l'ordre)  :

- Le Seigneur vous invite à vous tourner vers les réalité d'en haut.

- Les quatre nobles vérités du magicien bouddhiste sont également là pour vous amener au bonheur : 

  1. L'achat compulsif existe (Dukka)

  2. Les causes de l'achat compulsif existent (Samudaya)

  3. La cessation de l'achat compulsif est possible (Nirodha)

  4. Le chemin vers la cessation de l'achat compulsif existe (Magga)

- Les ogres de barbak vous encouragent et vous soutiennent dans la voie de la sagesse consumériste

- Pour les moins convaincus, quitte à dépenser du pognon, investissez dans le cercle VM (2) et profitez de tous les avantages (MP illimités, pas de pub non magique, accès aux replays des VM Lives, etc.) et des conseils prodigués par grands noms de la magie : le seul truc que demande Patrick Sébastien à Larsène c'est de lui faire sa carte boomerang,  Taha Mansour casse le taulier en deux avec trois boulettes, un morceau de papier et un crayon, etc. Bref, pas question de gimmicks à la gomme ou de la dernière nouveauté que l'on s'arrache sur les boutiques en ligne parce qu'elle a fait le buzz lors du dernier live de votre marchand préféré, non, non foin de tout cela. Et si tu n'es pas convaincu, sois patient, attends le retour des beaux jours et tu verras ce que fais Bebel avec une table de camping, un siège pliable, un jeu de cartes et trois gobelets.   

- Enfin pour les plus zélés, les indécrottables des lives en tous genres, les accros aux nouveautés-qui-n'en-sont-souvent-pas, les gimmicko-junkies, les hérissons du dernier tour automatique, les dépendants des marchand de trucs, les engoncés du smoking farcis aux jeux truqués même pas achetés chez Magic Dream (3), les ballonés de la vie qui enchaînent les chiens et des épées en Qualatex, les torturés des balles éponges, les contempteurs des avis d'Alexis, les jamais-contents-des-gimmicks-à-la-con-qui-pourtant-fonctionnent-nickel-dans-le-trailer-alors-pourquoi-avec-moi-ça-fait-pas-de-fumée (pasque c'est du SansMinds, pomme à l'eau), mon beau-frère, pâtissier franco-russe à Besançon, et tous les autres (ils se reconnaîtront s'il en reste, mais je crois que j'ai ratissé assez large), bref pour tous ceux-là, il y a ça :

 Maintenant que le problème de l'achat compulsif est réglé, penchons-nous vers l'achat raisonné.  Evacuons d'abord l'achat de livre qui effectivement n'engendre quasiment jamais de déception (à part peut-être celui de Gaëtan Bloom consacré à sa vie et à ses rencontres que je lui demande d'écrire à chaque fois que je le croise et qu'il n'a, hélas, toujours pas commencé, du moins pas à ma connaissance, d'où la déception dont il est question ci-dessus. Tu suis ?). 

Par définition, l'achat raisonné n'est pas un achat compulsif et résulte en général de nombreuses recherches et de nombreuses consultations. Ce qui aboutit ainsi fréquemment à un manque de surprise total lors de la réception des produits dans la mesure où ceux-ci ont été minutieusement étudiés en amont avant de dépenser le moindre picaillon. Pas de mauvaise surprise donc (ni de bonne hélas). Taux de satisfaction maximale mais expérience émotionnelle un peu amoindrie quand même.

Sinon d'un point de vue personnel, j'ai été bien gâté à Noël : Le very best of Stewart James, un tour de petit paquet conseillé par Michel (Darlone) au détour d'un commentaire sur ce forum, le FPS Wallet, un tour en plastique trop bien (4), un zombie deck et plein d'aut'trucs (dernier album d'AC-DC, appareil à raclette - ouais et alors ? -, bandes-dessinées, mémoires, roman, eau de toilette, etc.).

Taux de satisfaction : 90% 🙂 (5)

 My2Cents

W.

(1) : En même temps, lorsque l'on te dit que c'est pourri et que tu achètes quand même ou que le tour en lui-même s'appelle déjà "Deception"...

(2) Procédé très moyen permettant de joindre l'utile au propos : un peu de publicité permettant de s'assurer de la bienveillance du patron pour pouvoir éventuellement par la suite écrire des trucs plus trash qu'un gueux n'appartenant pas au cercle des initiés (CVM) ne pourrait pas se permettre sous peine de bannissement voire d'excommunication

(3) Un texte aussi long sans citer le principal partenaire de VM  au moins une fois relèverait de la correctionnelle.

(4) "Inside out box", 1.5$ aux USA, 15€ en boutique française mais balles mousses incluses. Là par contre tu cites pas la boutique en question, pas deux fois dans le même texte sinon cela risque de se voir (déjà que tu la défends sur d'autres sujets...)

(5) Sinon, pour répondre à la question initiale,  après effectivement bien trop d'achats compulsifs et de déceptions afférentes, j'en suis arrivé à diviser par 5 mes dépenses consacrées à la magie en deux ans. Certes, je suis encore parfois un peu déçu (1 fois sur quatre me semble une bonne estimation) mais lorsque j'achète aujourd'hui l'achat relève davantage de la collection ou du "besoin" (si tant est que l'on puisse avoir "besoin" d'un tour, dvd ou autre de magie) que de la compulsion. Je ne dis pas que l'envie immédiate - ou compulsion - n'est pas là mais en se restreignant un peu, parfois même en "attendant de voir", cette envie disparaît d'elle-même. Et dans ce cas, la satisfaction - d'avoir évité d'acheter un article inutile - grimpe alors à 100% car très fréquemment l'article concerné s'avère décevant pour ceux qui l'ont acheté. En outre, je reconnais volontiers que des tours, comme le souligne Derek Delgaudio, j'en ai plein mes tiroirs et que je n'en ai besoin d'aucun supplémentaire. Cela étant dit, nous ne sommes pas non plus à l'abri d'une satisfaction rétrospective; ainsi je suis récemment retombé sur un gimmick que j'avais acheté il y a longtemps et qui consiste en une espèce de "deck holder" qui, une fois déplié, replié différemment, se transforme en chop-cup. Utilisé il y a peu, la transformation elle-même de l'objet sous les yeux des spectateurs a eu un impact sympa, introduisant ainsi presque magiquement (tant le truc est assez bien foutu) la routine de chop-cup qui a suivi (par ailleurs très classique mais efficace).

(6) Il n'y a pas de renvoi "(6)" dans le texte. T'es tombé dans le panneau, tu te sens niais(e) et c'est bien fait pour toi (ça t'apprendra à sauter des paragraphes, tiens...).

 

 

 

C'est bien mais long à lire.

il y a 8 minutes, Woody (Philippe) a dit :

Que vous soyez professionnel (des forums) ou performer de close-up (dans votre salon), l'achat compulsif est un passage obligé dans votre parcours de magicien. Et vous en souffrez, vous, par exemple,  qui avez acheté le "No Choice Wallet" ou qui vous êtes précipités sur "Deception", vous souffrez car vous avez été déçus (1).

Mais réjouissez-vous car cela appartient désormais au passé. Hosanna ! Hosanna au plus haut des cieux. Tout concours aujourd'hui pour que cesse votre souffrance (dans l'ordre)  :

- Le Seigneur vous invite à vous tourner vers les réalité d'en haut.

- Les quatre nobles vérités du magicien bouddhiste sont également là pour vous amener au bonheur : 

  1. L'achat compulsif existe (Dukka)

  2. Les causes de l'achat compulsif existent (Samudaya)

  3. La cessation de l'achat compulsif est possible (Nirodha)

  4. Le chemin vers la cessation de l'achat compulsif existe (Magga)

- Les ogres de barbak vous encouragent et vous soutiennent dans la voie de la sagesse consumériste

- Pour les moins convaincus, quitte à dépenser du pognon, investissez dans le cercle VM (2) et profitez de tous les avantages (MP illimités, pas de pub non magique, accès aux replays des VM Lives, etc.) et des conseils prodigués par grands noms de la magie : le seul truc que demande Patrick Sébastien à Larsène c'est de lui faire sa carte boomerang,  Taha Mansour casse le taulier en deux avec trois boulettes, un morceau de papier et un crayon, etc. Bref, pas question de gimmicks à la gomme ou de la dernière nouveauté que l'on s'arrache sur les boutiques en ligne parce qu'elle a fait le buzz lors du dernier live de votre marchand préféré, non, non foin de tout cela. Et si tu n'es pas convaincu, sois patient, attends le retour des beaux jours et tu verras ce que fais Bebel avec une table de camping, un siège pliable, un jeu de cartes et trois gobelets.   

- Enfin pour les plus zélés, les indécrottables des lives en tous genres, les accros aux nouveautés-qui-n'en-sont-souvent-pas, les gimmicko-junkies, les hérissons du dernier tour automatique, les dépendants des marchand de trucs, les engoncés du smoking farcis aux jeux truqués même pas achetés chez Magic Dream (3), les ballonés de la vie qui enchaînent les chiens et des épées en Qualatex, les torturés des balles éponges, les contempteurs des avis d'Alexis, les jamais-contents-des-gimmicks-à-la-con-qui-pourtant-fonctionnent-nickel-dans-le-trailer-alors-pourquoi-avec-moi-ça-fait-pas-de-fumée (pasque c'est du SansMinds, pomme à l'eau), mon beau-frère, pâtissier franco-russe à Besançon, et tous les autres (ils se reconnaîtront s'il en reste, mais je crois que j'ai ratissé assez large), bref pour tous ceux-là, il y a ça :

 Maintenant que le problème de l'achat compulsif est réglé, penchons-nous vers l'achat raisonné.  Evacuons d'abord l'achat de livre qui effectivement n'engendre quasiment jamais de déception (à part peut-être celui de Gaëtan Bloom consacré à sa vie et à ses rencontres que je lui demande d'écrire à chaque fois que je le croise et qu'il n'a, hélas, toujours pas commencé, du moins pas à ma connaissance, d'où la déception dont il est question ci-dessus. Tu suis ?). 

Par définition, l'achat raisonné n'est pas un achat compulsif et résulte en général de nombreuses recherches et de nombreuses consultations. Ce qui aboutit ainsi fréquemment à un manque de surprise total lors de la réception des produits dans la mesure où ceux-ci ont été minutieusement étudiés en amont avant de dépenser le moindre picaillon. Pas de mauvaise surprise donc (ni de bonne hélas). Taux de satisfaction maximale mais expérience émotionnelle un peu amoindrie quand même.

Sinon d'un point de vue personnel, j'ai été bien gâté à Noël : Le very best of Stewart James, un tour de petit paquet conseillé par Michel (Darlone) au détour d'un commentaire sur ce forum, le FPS Wallet, un tour en plastique trop bien (4), un zombie deck et plein d'aut'trucs (dernier album d'AC-DC, appareil à raclette - ouais et alors ? -, bandes-dessinées, mémoires, roman, eau de toilette, etc.).

Taux de satisfaction : 90% 🙂 (5)

 My2Cents

W.

(1) : En même temps, lorsque l'on te dit que c'est pourri et que tu achètes quand même ou que le tour en lui-même s'appelle déjà "Deception"...

(2) Procédé très moyen permettant de joindre l'utile au propos : un peu de publicité permettant de s'assurer de la bienveillance du patron pour pouvoir éventuellement par la suite écrire des trucs plus trash qu'un gueux n'appartenant pas au cercle des initiés (CVM) ne pourrait pas se permettre sous peine de bannissement voire d'excommunication

(3) Un texte aussi long sans citer le principal partenaire de VM  au moins une fois relèverait de la correctionnelle.

(4) "Inside out box", 1.5$ aux USA, 15€ en boutique française mais balles mousses incluses. Là par contre tu cites pas la boutique en question, pas deux fois dans le même texte sinon cela risque de se voir (déjà que tu la défends sur d'autres sujets...)

(5) Sinon, pour répondre à la question initiale,  après effectivement bien trop d'achats compulsifs et de déceptions afférentes, j'en suis arrivé à diviser par 5 mes dépenses consacrées à la magie en deux ans. Certes, je suis encore parfois un peu déçu (1 fois sur quatre me semble une bonne estimation) mais lorsque j'achète aujourd'hui l'achat relève davantage de la collection ou du "besoin" (si tant est que l'on puisse avoir "besoin" d'un tour, dvd ou autre de magie) que de la compulsion. Je ne dis pas que l'envie immédiate - ou compulsion - n'est pas là mais en se restreignant un peu, parfois même en "attendant de voir", cette envie disparaît d'elle-même. Et dans ce cas, la satisfaction - d'avoir évité d'acheter un article inutile - grimpe alors à 100% car très fréquemment l'article concerné s'avère décevant pour ceux qui l'ont acheté. En outre, je reconnais volontiers que des tours, comme le souligne Derek Delgaudio, j'en ai plein mes tiroirs et que je n'en ai besoin d'aucun supplémentaire. Cela étant dit, nous ne sommes pas non plus à l'abri d'une satisfaction rétrospective; ainsi je suis récemment retombé sur un gimmick que j'avais acheté il y a longtemps et qui consiste en une espèce de "deck holder" qui, une fois déplié, replié différemment, se transforme en chop-cup. Utilisé il y a peu, la transformation elle-même de l'objet sous les yeux des spectateurs a eu un impact sympa, introduisant ainsi presque magiquement (tant le truc est assez bien foutu) la routine de chop-cup qui a suivi (par ailleurs très classique mais efficace).

(6) Il n'y a pas de renvoi "(6)" dans le texte. T'es tombé dans le panneau, tu te sens niais(e) et c'est bien fait pour toi (ça t'apprendra à sauter des paragraphes, tiens...).

 

 

Surtout deux fois !

  • Haha 2

Si Dieu existe j'espère qu'il a une bonne excuse.

Woody Allen

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Comme dit plus haut effectivement l'acte d'achat compulsif est une phase "obligatoire" dans le parcours du magicien, et je pense que cette nécessité tient du secret. 

Acheter pour comprendre (cela a été évoqué dans les précédents messages, j'ai acheté le principe est "simple, basique" #orelsan 😄 ) cela fait parti du processus d'apprentissage. 

D'une part payer pour comprendre,

Puis payer pour comprendre qu'il ne faut pas acheter mais réfléchir

Et payer pour le plaisir !


Ne pas oublier que la magie est d'abord une passion, acheter un jouet, c'est comme pour certains acheter un peu de plaisir, chacun le trouve dans ce qu'il veut : cosmétique, alcool, restau, drogue, vêtement ... 

Déballer un produit, et se sentir floué... c'est le jeu mais il faut séparer :

Le mauvais marketing, de la déception intellectuelle.

Dans le 1er cas c'est de la M**** pour paraphraser feu Jean-Pierre Coffe, un mauvais tour c'est un mauvais tour, et je me fous de l'adage qui dit qu'il n'y a que de mauvais magiciens... quand c'est NAZE... c'est naze basta (coucou SansMind ! )

Dans le second cas, il y a la déception intellectuelle... "mince j'aurais pu y penser"... oui mais ! je ne l'ai pas fait, et l'effet me plaît, ET ... IL FONCTIONNE sur le PUBLIC... donc c'est un bon effet. POINT. Vous avez achetez quelque chose qui tient sa promesse.

Maintenant quelle est MA position puisque c'est à l'origine la demande.

Je n'achète quasi plus rien... sauf :

DES LIVRES (c'est maladif, compulsif et je ne me soigne pas... mais j'ai plus de place). Pour plusieurs raisons. C'est là que se trouvent les plus beaux principes, parfois déguisés, parfois à détourner ; mais aussi pour l'histoire de notre art, pour le plaisir, pour ... bref, j'achète des livres, parfois à prix d'or, mais le 1er qui le dit à ma femme c'est plus mon copain ! 

DES EFFETS dont j'ai pris le temps de lire les critiques, de demander des avis ici, sur le café vert, sur FB, à des confrères... je me pose longtemps les questions:
- est-ce que çà rentre dans mon set ?
- qu'est-ce que çà apporte à mon set ?
- quand/pour quelle occasion vais-je le faire ?

Et les effets dont j'aime le principe mais que je sais que je vais le refaire !

Qu'est-ce que çà veut dire ?

Ca veut dire qu'à la question posée au départ, il  faut d'abord considérer quel est votre statut face à la magie ? Un débutant qui cherche sons style de magie, un amateur éclairé qui cherche à diversifier son répertoire, un pro qui cherche un effet pour répondre à un client en particulier, un collectionneur qui cherche une pièce manquante... parfois on est plusieurs de ces profils simultanément !

Personnellement, pro, je cherche des principes. J'achète pour avoir la légitimité sur le matériel, et je transforme, refais, ajoute, retire, change... le matos pour que çà me corresponde. J'achète aussi pour vérifier soit que je n'ai pas réinventer la roue, soit que je suis sur la bonne piste. Je ne présente quasi plus aucun effet avec le matériel acheté. 

Mais bien du coup ma déception est difficilement mesurable ! J'ai été beaucoup déçu par le passé. Je le suis toujours quand je vois la pauvre qualité du matériel qui peut être vendu, la pauvre qualité de réflexion qui est apporté à ce qui sort aujourd'hui (combien de gimmicks sont mal produits et pourraient offrir TELLEMENT plus de possibilités). 

Ah oui... vous ne serez jamais déçu par un livre. C'est d'ailleurs ma prochaine étape, relire ma bibliothèque et me FORCER à extraire un tour de chaque livre, et de le présenter en public (modifié ou pas).

 

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