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Publié le

Bonjour à toutes et à tous,

 

J'imagine que vous avez déjà eu droit à "tiens j'ai vu tel magicien faire ça à la télé, tu peux faire pareil ?", vous réagissez comment si vous ne voyez pas de quoi il s'agit ou que vous ne savez pas le faire ?

 

Question bonus : le spectateur vous demande de faire un tour avec des objets non magiques, que faire ? (ça m'est arrivé une fois, un tube de colle et je crois un gobelet, j'ai été sauvé par une autre personne qui a précisé que je débutais).

Faiseur de trucs et de bidules.

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Publié le

Trois objets n'importe lesquels, un papier et un crayon et tu prédis l'objet écarté, celui pris par le spectateur et celui que tu gardes... rien à faire et totalement impromptu.

"tiens j'ai vu tel magicien faire ça à la télé, tu peux faire pareil ?" : Oui sans soucis si tu me payes le même cachet et que tu me laisses le même temps de préparation.

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www.dedales-hypnose.fr

Publié le (modifié)

Dans un cadre informel, le mieux, je pense, est de vraiment s'intéresser à la question. 

Tu peux demander des précisions sur ce que le spectateur a retenu de l'effet dont il te parle, sur ce qu'il pense de ce magicien. En plus de valider la question (et donc le spectateur qui la pose) en montrant qu'elle est intéressante, ça va dégager des pistes qui vont te permettre de rebondir sur un de tes propres effets. 

Tu peux également formuler une réponse en éduquant le spectateur. Lui faire comprendre qu'il y a autant de magies que de magiciens, parler de démarche artistique, de domaines, de pourquoi tu fais les tours que tu fais (rapidement et sans être pompeux si possible). Encore une façon de raccrocher les wagons avec tes propres effets tout en restant dans la fluidité de la conversation. 

Le but étant de trouver le mi chemin entre ce qu'il te demande et ce que tu veux/peux faire pour arriver à quelque chose de satisfaisant. Enfin, idéalement.

Bonus: De plus, s'intéresser à la question et aussi un bon moyen de savoir si le spectateur la pose sincèrement ou si le seul but était de te mettre en difficulté. Tu peux ensuite lui étaler le tube de colle sur la figure proposer une réponse adaptée. 

 

Modifié par Gael BOUJON
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Publié le (modifié)

Après il est tout à fait possible de s'en sortir avec un effet de manche du style:

- La comparaison s'arrête là où la personnalité et le talent commencent. 

Puis enchaîner avec un forçage Patteo d'un seul objet parmi un objet pour faire redescendre la moutarde..

Modifié par Frédéric HÔ
Publié le
il y a 10 minutes, Peter DIN a dit :

Depuis quand, c'est le spectateur qui décide avec quoi tu dois travailler ?

Là encore, j'imagine mal un spectateur se lever pendant une représentation de l'avare et demander à Michel Bouquet de jouer une scène de boulevard.

Vous avez de drôle de question, non ?

Peut-être, faudrait-il revoir ce qu'est un magicien pour vous.

Il me semble bien que Jacques Delors dans un de ses merveilleux bouquins expliquait que c'est le magicien qui décide, où, comment et pour qui, il travaille. A relire, cela t'aidera surement.

Bon courage,

Peter

Je comprends votre point de vue mais je ne pense pas qu'il soit question d'un spectateur qui déciderait du fil rouge d'une présentation ou d'un objet à utiliser. Bien que non-professionnel, je peux tout à fait imaginer un spectacle avec seulement le magicien à la baguette (jeu de mots moyen, j'en conviens ;) ), un numéro avec un fil rouge, et le magicien prenant le spectateur par la main du début à la fin. Je peux enchaîner plusieurs routines où le spectateur, bien que participant activement, ne sort alors pas du cadre que j'ai moi-même fixé.

Mais dans un cadre strictement impromptu ? Pourquoi le spectateur, lors d'un échange avec le magicien, ne pourrait-il pas demander si celui-ci peut faire un tour avec un objet ordinaire ? Nul ordre, juste une envie et de la curiosité.

Damien

"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait." - Mark Twain

Publié le
il y a 14 minutes, Peter DIN a dit :

Si le client insiste, je lui répondrai, vous demanderiez à M. Pokora (ou un autre chanteur de la génération de votre interlocuteur) de chanter une chanson de Mireille Mathieu ? Il devrait comprendre de lui même la bêtise de sa demande.

Demander à M.Pokora de chanter?! Faudrait être sacrément atteint oui. 

 

il y a 10 minutes, Peter DIN a dit :

Depuis quand, c'est le spectateur qui décide avec quoi tu dois travailler ?

Là encore, j'imagine mal un spectateur se lever pendant une représentation de l'avare et demander à Michel Bouquet de jouer une scène de boulevard.

Vous avez de drôle de question, non ?

Peut-être, faudrait-il revoir ce qu'est un magicien pour vous.

Il me semble bien que Jacques Delors dans un de ses merveilleux bouquins expliquait que c'est le magicien qui décide, où, comment et pour qui, il travaille. A relire, cela t'aidera surement.

Bon courage,

Peter



Mieux vaut ne pas confondre le cadre professionnel et amateur, ni le débutant et le confirmé (même si pointer que le spectateur pose une question bête sur un sujet qu'il n'a aucune raison de connaitre ne me semble pas être l'approche la plus maline).

Mieux vaut éviter de la jouer "diva" entre amis, surtout quand on débute. 

Même s'il est vrai qu'avec le temps et le développement d'une cohérence et d'une personnalité, ces situations disparaissent. Mais chaque chose en son temps. 

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Publié le

La gestion du spectateur fait partie de la pratique d'un magicien en prestation pro. Personne ne m'a jamais demandé si je pouvais faire un tour avec tel ou tel matériel... Pour le reste pour des afters il suffit d'avoir dans son arsenal quelques tours et méthodes impromptues.

Effectivement pour un magicien qui se produit juste en famille ou avec des amis, la tentation du lui poser un défis va être grande... Mais là encore tout dépend comment l'on présente ses tours.

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www.dedales-hypnose.fr

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    • On peut également trouver la vidéo de la rencontre (16 décembre 2015) avec Bruno Podalydès, dans le cadre du cycle C'est magique du Forum des Images :   https://www.dailymotion.com/video/x3ihhhn  
    • 50 ans de zététique : Entretien 4e de couverture : « Il n'est pas fréquent de croiser la route d'un chercheur ayant dépoussiéré un courant intellectuel à part entière. En exhumant le mot zététique, en y adossant un scepticisme inspiré des Anciens Sceptiques Grecs, le professeur Henri Broch aura sacrifié une partie de sa carrière de biophysicien à étudier les phénomènes dits "paranormaux". Du "suaire" de Turin au "sang" de saint Janvier, de la "mémoire de l'eau" au fakirisme, Henri Broch passera près de 50 ans à vérifier des chiffres, déjouer des pièges sémantiques, s'allonger sur des planches à clous, et tester des gens convaincus d'avoir des "pouvoirs" dans le cadre du Prix-Défi avec 200.000 euros. Il aurait pu en rester là, mais non : il a eu la lumineuse idée de transmettre, en construisant des cours universitaires devenus légendaires qui impacteront une génération d'étudiants. Quelles furent ses motivations ? Son extraction sociale ? Son obédience politique ? Son rapport aux croyances ? Ses doutes ? Ses "grandes affaires" ? Ses batailles homériques dans les tribunaux contre les escrocs ?... S'attendait-il, en faisant de la zététique un champ à part entière, à voir en ce début de XXIe siècle une telle convergence d'enjeux, entre les marchands de doute, les prédicateurs vidéastes, les climatosceptiques ? Prévoyait-il que la communauté "zét" soit aussi vaste, si peu homogène, si fratricide ? Entre vraies controverses et fausses polémiques, la zététique est comme un petit drap de lin du XIVe s. que tout le monde tiraille ou malmène sur les réseaux sociaux. La vidéo web arrivant en masse dans les foyers vers 2015, les vidéastes les plus vus sont plus courtisés par les médias que les chercheurs et enseignants. Et le barbu professeur, à la retraite et hors réseaux sociaux, a failli être oublié, emportant avec lui la zététique "de terrain", celle qui met les mains dans le cambouis, fait dessiner des géoglyphes, monte patiemment des protocoles avec des médiums,... Ce n'est pas une simple histoire de vie que cet entretien retrace : c'est l'étude d'une trajectoire qui imprime une marque indélébile dans les courants sceptiques et matérialistes modernes. Richard Monvoisin qui fit sa thèse avec lui et poursuit la zététique universitaire, tente de lui tirer les poils de la barbe et les vers du nez, et de voir quels rêves il nourrit derrière son devoir de vigilance. »  
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