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Publié le
Le 14/06/2018 à 13:11, Christian Girard a dit :

J'ai presque terminé l'ouvrage.

Heu, les murailles de Jéricho auraient été "friables" au point de s’effondrer sous l'effet de sept "trompettes" via un phénomène de résonance par sympathie (comprendre à la façon dont un verre de cristal se brise sous l'effet d'une onde sonore adéquate) ! Présentée de façon succincte l’hypothèse est audacieuse mais courte en développement. Sinon je vous parle de Goliath qui peut-être n'était pas grand (non, c'était plutôt tous les autres qui étaient petits) ?

Rien que dans cet épisode et l'approche qu'en a Majax, on voit deux choses

- il n'a pas étudié l'histoire

- il n'est pas exégète. 

Il se fait tromper directement puisque, pour reprendre les termes de Christian (Chelman) il faut lire entre les lignes. Et connaître quand même un peu l'histoire du peuple hébreu. 

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

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Publié le (modifié)

Merci les amis pour ces considérations fort intéressantes (et ces clins d’oeil).

Nous sommes un peu hors sujet et ces considérations auraient plus leur place dans un des sujets "métaphysiques" en Chemins de Traverse.

Juste une petite remarque cependant :

Il y a 5 heures, Arsène a dit :

j'ai quelque difficulté à envisager une persistance de la conscience après la mort, sans volonté supérieure, c.a.d. sans Dieu; mais cela n'est que mon avis perso

… Et qu’il y ait conscience avant la mort ne te semble pas un miracle digne d’une « volonté supérieure » ?

Pour moi le vrai miracle c’est qu’il y ait de la conscience là, ici et maintenant.

En lisant vos réflexions je me dis que nous sommes tellement conditionnés par le parti pris métaphysique que la conscience est le produit de l’activité cérébrale que imaginer qu’il y ait une persistance de la conscience après la mort physique nous apparait déjà comme une quasi preuve de l’existence de Dieu.

Modifié par Shiva
  • J'aime 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
Le 17/06/2018 à 13:41, Melvin a dit :

Ceux qui croient en Dieu veulent surtout vivre après leur mort dans un paradis. La plupart se moque de Dieu, c'est leur confort poste-mortem qui les intéresse. Et pour cela ils sont près à obéir aveuglément - pendant leur vie sur Terre - à des rites écrits des centaines d'années en arrière.

 

N'importe quoi. Ce jugement de valeur montre clairement à quel point tu ne connais pas le sujet et un parti pris sujet à caution. Je te renvoie directement aux propos de Christian Chelman indiquant que lui a laissé une porte ouverte. Et c'est ce qui change la donne : s'enfermer dans des certitudes ou laisser une porte ouverte.

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le
à l’instant, tanhouarn a dit :

N'importe quoi. Ce jugement de valeur montre clairement à quel point tu ne connais pas le sujet et un parti pris sujet à caution. Je te renvoie directement aux propos de Christian Chelman indiquant que lui a laissé une porte ouverte. Et c'est ce qui change la donne : s'enfermer dans des certitudes ou laisser une porte ouverte.

J'ai dis ça car c'est ce qu'il ressort de ce que me disent les croyants, et encore je ne peux pas tout dire ici.

Melvin

Publié le
il y a 9 minutes, Melvin a dit :

J'ai dis ça car c'est ce qu'il ressort de ce que me disent les croyants, et encore je ne peux pas tout dire ici.

Tu devrais donc essayer d'en rencontrer d'autres (et si possibles de confessions différentes) qui ont un bagages historique, exégétique, etc... , ce qui te permettra d'avoir un échange riche. Je passe mon temps avec des croyants de ma confession, mais aussi d'autres, ainsi qu'avec beaucoup d'athées et d'agnostiques. 

Nos échanges sont en général très intéressants et enrichissants.  Dans la même approche qu'un aventurier qui ira au-delà des frontières connu pour découvrir des lieux qui lui étaient inconnus, ouvrir une porte vers autre chose, c'est faire grandir la perspective de l'humain et l'amener vers un dépassement de soi, bien loin de l'anthropocentrisme actuel. Mais pour ouvrir ces portes, encore faut-il savoir qu'elles existent (et cela sans prétention de savoir ce qui se trouve au-delà). 

« La préservation de la vérité objective et de la capacité de chaque individu à former des jugements objectivement vrais est la condition première et absolument nécessaire d’une vie libre » (James Conant, in Orwell ou le pouvoir de la vérité, p. VIII).

Publié le (modifié)
il y a 28 minutes, tanhouarn a dit :

Tu devrais donc essayer d'en rencontrer d'autres (et si possibles de confessions différentes) qui ont un bagages historique, exégétique, etc...

Ben justement j'en connais de toutes les confessions par contre leur bagage "théologique" laisse à désirer ou bien est pris au 1° degré. Ce sont des gens qui stressent à ne pas avoir leur paradis au bout de la vie. C'est de la religion très terre à terre, mais bon c'est aussi ça les croyants. Mais bon apparemment il y a des classes dans les croyants : les croyants de "bas étages" et les croyants plus intellos qui relèvent le niveau de la croyance et qui seraient plus cotoyables pour certains.

Modifié par Melvin

Melvin

Publié le
il y a 47 minutes, tanhouarn a dit :

pour reprendre les termes de Christian (Chelman) il faut lire entre les lignes

 

il y a 36 minutes, tanhouarn a dit :

Je te renvoie directement aux propos de Christian Chelman

Deux fois de suite, ce n'est plus un lapsus ! xD

Je pense que tu fais allusion à Christian Girard, qui porte certes le même prénom (de circonstance :D), mais dont l'univers est moins... bizarre ;)

  • Haha 1

L'important, c'est que ça valide !

Publié le
il y a 1 minute, Melvin a dit :

Ce sont des gens qui stressent à ne pas avoir leur paradis au bout de la vie. C'est de la religion très terre à terre

S'il n'est question que de gagner une place au paradis, ce serait plutôt une religion terre-à-ciel, non ? ;)

  • J'aime 1
  • Haha 1

L'important, c'est que ça valide !

Publié le
il y a 6 minutes, Alx a dit :

Deux fois de suite, ce n'est plus un lapsus ! xD

Je pense que tu fais allusion à Christian Girard, qui porte certes le même prénom (de circonstance :D), mais dont l'univers est moins... bizarre ;)

Non non, Tanhouarn fait bien références à des propos de Christian Chelman😀

  • Embarrassé 1
Publié le

Oups ! Au temps pour moi ! 

J'ai pourtant vu cette intervention il y a deux semaines (et 12 pages), mais je l'avais oubliée, un Christian éclipsant l'autre.

Mes excuses aux deux Christian et à tanhouarn !

Mea maxima culpa ! (je reste dans le thème avec ce confiteor causé par ma déconfiture :D)

L'important, c'est que ça valide !

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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