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Cartes Marquées Indétectables


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Effectivement, si c'est pour créer une ambiance, c'est différent. Mais le magicien dont je parlais disait que c'était pour que les cartes fassent plus authentiques, afin de diminuer la suspicion de jeux truqué, en présentant un jeu censé avoir beaucoup servi. Je ne vois pas pourquoi.

Citation
Quand on veut on peut.
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Quand on est pro, il y a une chose qui s'appelle le respect du public. Et le respect pour moi passe en 1er par 2 choses:

- Une tenue propre et correcte (cela peut être jean, costume, peu importe mais nickel).

- Du matériel tout aussi nickel y compris le moindre jeu de cartes. Pour ma part, le jeu pourri non merci c'est du foutage de g... vis à vis du spectateur et cela fait magicien au rabais.... Les gens paient pour voir de la qualité.

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Ben je pige pas moi. Je rejoins David. Sans avoir à ouvrir un jeu neuf tous les soirs sortir un jeu vieux  ok , mais avec un minimum qd même. Au prix d un jeu même pas cher. On parle pas des éditions à 30 boules. Pas de glisse , de ld propre et j en passe .... si le jeu est mort et pue la merguez.  Bon sang.  Ce côté négligé pour quoi ? A ça fait authentique ?   Ce discours me rappelle ceux qui savent pas tenir un jeu en main et sont maladroit au possible mais veulent être magicien. Alors oui les fioritures sont à débattre mais tenir un jeu de cartes et être propre dans ces mouvements me semble la base. Je ne parle pas de toi ici. Je ne te connais pas et je généralise.  La magie est un art visuel. Je pense que l on passe à côté de qq chose en négligeant ces aspects.  Oui ça arrive de prendre le jeu de mamie qui a 49 ans et ont fait des trucs sympas. Ça choque même mais bon. Occasionnellement. !!!!!   Bonjour madame puis je prendre votre jolie bague.  J ai les doigts qui puent et pleins de camboui mais c'est vraiment de l impromptu !!!!  

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Je suis volontairement taquin.  Disons que  que je comprends pas vraiment la notion de jeux " abîmés ". Un jeu ouvert depuis un moment se voit certe mais ne semble pas être visuellement différent d un jeu neuf.  Nous on le voit.  Mais je n ai jamais vu performer qq un  avec un jeu sale volontairement 

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Il y a 3 heures, Woody a dit :

Ben dans le cas présent, les gens ne paient pas, justement.

Pour paraphraser Gérard Lanvin dans Marche à L'ombre quand il s'adresse à Michel Blanc, et pour remettre dans son contexte, ils piquent de la bouffe au supermarché :
- nan mais t'es fous prends pas ça, ça coute super cher !
- et alors, c'est pas parce qu'on paie pas qu'on doit manger de la pâtée pour chats !

Donc, c'est pas parce que c'est gratuit que l'engagement et la volonté doivent être moindres que de la magie payante.

David

mnemonaute_tn.jpg

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Il y a 3 heures, Hervé VSB a dit :

Il y en a un qui suit ici. :)

L'argument disant qu'ils ne paient pas est irrecevable et idiot.

- Ils ne paient pas parce que c'est ton choix. Est ce pour autant que l'on peut montrer du matériel de qualité médiocre. Si je suis spectteur et que je vois un magicos présenter des tours avec du matériel pas terrible, je le classe immédiatement au même niveau que son matériel.

- Quand je suis invité chez des amis, je ne paies pas est ce que j'y vais en jogging boueux ? Non. Est ce que le même ami me reçoit en tenue ég...e non plus.

- On est face à un public et on se doit d'être nickel. Quand je fais une presta gratuite pour les restos du coeur ou le téléthon qui sont des prestas gratuites, je n'utilise pas un matériel déprécié, j'utilise un matos et une tenue impeccable.

C'est délirant de lire et dire des trucs pareils car c'est l'une des premières choses que j'enseigne dans mes cours....

Thierry Périchon
http://www.moonlightanimations.fr
 

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Je sens que ça part en cacahuète une fois de plus avec RV... Dialogue de sourds...

Ceux qui ont connu les anciennes discussions avant qu'il ne change de pseudonyme savent de quoi je parle...

Je ne donnerais donc que mon avis sur le sujet, sans rentrer dans le jeu du débat sans fin (ce qui était arrivé...) 

"les bons ouvriers ont de bons outil"

Personne ne dit qu'ouvrir un jeu neuf à chaque table est une obligation.

Mais que le spectateur paye ou non, il est bon de le respecter, de même qu'il est bon de respecter le magicien quand on est spectateur. Bref, le respect, c'est bien.

Beaucoup de choses sont du domaine du goût et des couleurs, mais il y quand même des choses objectivement inacceptables. Je ne sais pas si c'est un effet de photo, mais la tranche du jeu parait clairement "dégueulasse". RV ne le dément pas, il le justifie même, à sa manière. Il explique que pour lui c'est normal...

Présenter un jeu sale, sauf dans un contexte particulier (magie bizarre par exemple), est irrespectueux du public. On peut aussi ne pas se laver si on n'a pas les moyens. Mais se donner en spectacle demande un minimum. La propreté en fait partie.

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    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !
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