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Je ne connais pas le chapelet Aronson mais celui de Tamariz a la principale particularité de pouvoir être assemblé à partir d'un neuf (ace to king dans chaque famille). Il permet aussi quelques démonstrations de poker (je ne connais pas les différences avec celles d'Aronson par contre).

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D'acc merci. Je pense que ça sera celui de Tamariz de toute façon. J'ai toujours en tête le projet d'acheter Mnemonica (un jour). Ca sera toujours ça de pris (enfin d'appris) puisque je n'ai actuellement pas besoin spécifiquement de celui d'Aronson et ce n'est pas dans mes projets d'acquérir d'autre ouvrage de lui.

Merci.

Publié le (modifié)
Il y a 12 heures, Niels PoP's a dit :

Ma question sera donc la suivante, qu'elles sont les applications spécifiques des chapelets Aronson ou Mnemonica ? J'ai cru comprendre que celui de Aronson permet de faire des donnes de poker (pas compris bien plus) que permet celui de Tamariz ?

 

Chaque chapelet a ses avantages et ses inconvénients.

Entre le Tamariz et l'Aronson, la différence tient au fait que l'un a été articulé autour de priorités liées à des démos de poker et l'autre autour de la possibilité de le monter à partir d'un jeu neuf.

Les routines de poker de l'Aronson sont donc plus faciles à mettre en place que celles du Tamariz, même si Mnémonica contient de bonnes routines.

Le Tamariz, quand à lui, permet de revenir sur un jeu classé et d'obtenir un jeu miroir assez simplement, ce qui n'est pas possible (ou facilement réalisable) avec l'Aronson.

Pour les autres propriétés, pratiquement tout est adaptable d'un chapelet à l'autre.

Maintenant, si tu veux les propriétés de l'Aronson et du Tamariz dans le même chapelet, un petit voyage en felouque s'impose... ;)

Modifié par Isidore Buc
  • J'aime 1

Ce qui a de l'importance ce n'est pas le terme, c'est le voyage.

Publié le (modifié)

Ce que ne dit pas clairement Isidore, par modestie, c'est que son chapelet ISIS permet de nombreuses choses, intègre plusieurs états (modifications du chapelet en dynamique, lors d'un mélange ou d'un tour) qui permettent encore d'autres choses, et qu'il a été pensé en ayant une connaissance approfondie d'un tas d'autres chapelets...

Maintenant, pour gérer tout ça, tu devras acheter le bouquin sur ISIS , très bien écris d'ailleurs :)

Le choix ne se limite pas à deux ;)

 

Il y a d'ailleurs des livres écris spécialement pour faire un panorama des chapelets, comme CHAOS, chez CC édition, qui vont passer en revue les traits les plus saillants et les caractéristiques de chaque chapelet, parmi les plus connus...

Sinon, tu as aussi le CPAP, qui possède des propriétés intéressantes, ou le Mimosa, qui est en miroir d'origine, et possède pas mal de possibilité sur les épellations de cartes...

et d'autres encore ;)

Gilbus

 

Modifié par Gilbus
  • J'aime 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Merci Isidore et Gilbus, c'est exactement les informations que je cherchai.

Les routines de poker ne m'attire pas plus que ça, j'en connais quelques unes que je ne présente jamais.

Je ne connaissais pas le chapelet ISIS ni CPAP (seulement vu des mentions dans ce fil sans plus de détail). Je confirme mon choix pour mnémonica puisque je veux ce livre sur lequel je n'ai entendu que du bien.

Mais du coup, à vous lire, j'ai des autres questions : Est-ce que parmi vous, il y a des personnes qui ont appris plusieurs chapelets ? Est-ce que c'est possible d'en utiliser deux ou on se mélange les pinceaux ? Est-ce que quelqu'un a déjà changé de chapelet après en avoir appris un ?

Je ne compte pas en apprendre deux en même temps hein :D C'est par simple curiosité et eventuellement pour "plus tard".

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Il y a 1 heure, Isidore Buc a dit :

Le Tamariz, quand à lui, permet de revenir sur un jeu classé [...]

Maintenant, si tu veux les propriétés de l'Aronson et du Tamariz dans le même chapelet, un petit voyage en felouque s'impose... ;)

Comme l'a dit Gilbus, Isis permet de nombreuses choses, et concernant un final sur un jeu classé il surpasse Mménonica: certes c'est possible avec ce dernier mais le chemin est assez lourd pour y parvenir (run de 26 cartes, un antifaro partiel, puis 4 faros, ouch...). Avec Isis, c'est beaucoup plus direct (quelques inversions et un seul 4-antifaro), le livre fournit des routines incluant toutes les procédures nécessaires.

il y a 40 minutes, Niels PoP's a dit :

Est-ce que quelqu'un a déjà changé de chapelet après en avoir appris un ?

Oui, je suis passé de Mnémonica à Isis entre autre pour la raison évoquée ci-dessus. Mais je n'ai jamais fait usage des deux chapelets en même temps, aujourd'hui j'ai quasiment oublié Mnémonica et je fais tout pour ne pas m'en souvenir car pour ma part, je sens que je risquerais de faire des erreurs entre les deux.

  • J'aime 1

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

Publié le

Je sais que Vincent Hedan en pratique plusieurs, y compris son chapelet perso.

Pire: il a fait évoluer plusieurs fois son chapelet perso, et a donc dut gérer des modification sur un même chapelet...

Mais bon, tout le monde n'est pas Vincent Hedan, dont l'intelligence, la finesse d'analyse et la culture sont plus qu'impressionnantes.

Et je ne parle même pas de sa mémoire ;)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
il y a 1 minute, TanMai a dit :

Oui, je suis passé de Mnémonica à Isis entre autre pour la raison évoquée ci-dessus. Mais je n'ai jamais fait usage des deux chapelets en même temps, aujourd'hui j'ai quasiment oublié Mnémonica et je fais tout pour ne pas m'en souvenir car pour ma part, je sens que je risquerais de faire des erreurs entre les deux.

Merci de ta réponse, ça confirme ce que je crois comprendre. Apprendre un chapelet c'est faire un choix qui pourra orienter ta magie par la suite. C'est bien de le choisir en connaissance de cause. Le problème est de connaître les différentes possibilité pour faire son choix.

Je suis vraiment partagé entre l'envie de me lancer à fond tout de suite et celle de prendre le temps de la réflexion. Me connaissant, celui que j'apprendrai je le garderai pour un bout de temps, je voudrais l'exploiter à fond plutôt que de me dire "bof, finalement je vais apprendre l'autre". Ici l'expression "choisir c'est renoncer" prend tout son sens, à quoi vais-je renoncer...

Publié le

Bon ça y est je me suis lancé dans le chapelet Mnemonica !

Pour ceux qui connaissent après deux heures intensives je suis capable de connaître la position des cartes jusqu'au valet de ♥ :), par encore très rapide mais je me trompe pas.

Si certain sont aussi dans l'apprentissage d'un chapelet, je conseil l'application "Mentable" sur Android (je l'ai utilisé pour ma table de rappel). J'y ai entré le chapelet (le nom de la carte et son image) puis on peut s'entrainer à choisir des morceaux de celui-ci (1 à 20 par exemple) et il faut retrouver soit la carte qui correspond au numéro donné, soit le numéro qui correspond à la carte montrée.

Je vais continuer à travailler rapidement des séquences de dix cartes, puis enchaîner les entrainements en alternant séquence de 10 par séquence de 10 et ensuite le total des cartes déjà mémorisées. En travaillant comme ça un peu tous les jours, j'espère le connaitre sur le bout des doigts rapidement et à l'ancrer dans ma mémoire.

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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