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  • 1 month plus tard...
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Pour commencer, "Les envahisseurs" pour sa dimension paranoïaque, la façon de filmer une Amérique rurale et déserte. Et une bande son extraordinairement efficace de Dominic Frontiere. "Le fugitif" pour sa dimension humaine et la beauté d'un noir et blanc maîtrisé. On continue dans la parano, anglaise cette fois, avec "Le prisonnier". Tellement fan que je suis allé visiter le "village" qui a servi au tournage. Heureusement, j'ai pu en ressortir.. enfin je crois.

Côté SF, la saison 1 de "Cosmos 1999", "Babylon 5", X-files des premières saisons. "Au delà du réel". "Le sixième sens" : du mentalisme très flippant ! "L'homme invisible", parce que c'est cool l'invisibilité !

Côté policier, "Colombo", New York Police Blues". "Shetland".

Inclassables : "Life on Mars US". Une série assez récente dont le héros est propulsé dans les années 70. Les amateurs de musiques de cette décennie se régaleront. "La casa de papel" : c'est un peu de la BD, mais les personnages sont attachants et j'ai marché à fond. C'est bon comme une bonne boîte de chocolats : on s'arrête quand elle est finie... "The Orville" : quelque part entre SF, farce et réflexion sociale.

Familiales : Hart of Dixie, Gran Hotel, Downtown Abbey, Siren...

Comiques : Palace, L'hôtel en folie (Fawlty towers), The Royals (comique grinçant), 

Oubliées : "Alexandre bis" co-production policière européenne ORTF & co. Mais qui s'en souvient ? "L'immortel". "Max Headroom". "V.R.5".

J'ai essayé de faire court ; la liste est donc compressée à mort. En général, mes proches évitent de me brancher sur le sujet ;) 

 

Pano

  • 2 weeks plus tard...
Publié le
Citation

Vos Films & Séries Préférés

Je ne vais pas citer Fantomas, hein... C'est pas la peine. Ceci dit, je vais quand même citer "L'Alpagueur", de Philippe Labro avec Jean-Paul Belmondo et Bruno Cremer car si l'histoire est sympa, la musique et les dialogues sont extraordinaires.

Parmi mes préférées : 

- "Coco... Je tue tous ceux qui pourraient me reconnaître."

- "Sale histoire messieurs; il va y avoir des veuves et des orphelins"

- "A ta santé... Coco."

:)

  • Merci 1
  • 2 weeks plus tard...
Publié le

J'ai revu Donnie Darko la semaine dernière, un film de 2001 qui a vraiment très bien vieilli que je conseille très vivement ! ^_^

J'adore en particulier l'épilogue avec la reprise de Mad World par Garret Jules (la version d'origine de cette chanson est du groupe "Tears for fear" de 1982 et n'a pour elle que le texte).

Les "Mindfuck"

Personnellement j'adore les films de type "Mindfuck" comme

  • Donnie Darko
  • Shutter Island
  • Inception
  • L'effet papillon
  • Prédestination
  • ...

Si vous avez des films de ce type à me conseiller je suis preneur ^_^

PS : Donnie Darko a beau être une pure merveille (vraiment !), la suite n'en est pas moins une daube infâme. Ne prenez même pas la peine de tester Donnie Darko 2 (S. Darko) qui est une suite commerciale faite par un autre réalisateur.

  • J'aime 2
Publié le
Le 18/01/2019 à 16:18, Mickaël a dit :

J'adore en particulier l'épilogue avec la reprise de Mad World par Garret Jules (la version d'origine de cette chanson est du groupe "Tears for fear" de 1982 et n'a pour elle que le texte).

 

Si vous avez des films de ce type à me conseiller je suis preneur ^_^

Pas de film, mais une autre version de Mad World qui vaut son pesant de cahouettes:

 

  • Merci 1

Circulez !

Publié le (modifié)

Ah ah... Les musiques de films et de série. Il m'est arrivé une jolie histoire à ce sujet :).  Mais tout d'abord il faut bien se rappeler que, dans ce fil de discussion, j'ai évoqué la meilleure série policière de ces dix dernières années, à savoir "Banshee" (il se trouve notamment que tout est dans le générique de cette série et accessoirement dans ce très bon titre de Skyclad, "Still Spinning Shrapnel" : "Everyone's losing - nobody's winning, So run for your lives when the shrapnel's spinning [...]"), cela vous situe un peu mon bon goût en matière de fiction et de nihilisme xD .

Bref, cette introduction qui ne sert à rien étant faite xD, je dois maintenant confesser que je suis un fan absolu de "Candice Renoir". Hé ouais ! On peut lancer des sujets, aimer le heavy metal, kiffer "Ca" (revu récemment, c'est vraiment trop bon :)), True Detective saison 1 et être fan de Candice Renoir. Bah ouais ! C'est comme ça. 

Il se trouve donc que je suis fan de Candice Renoir; les personnages sont attachants, les intrigues sympa et le ton léger. Enfin, "léger" dans une certaine mesure... Je n'ai plus la saison en tête mais après plein d'épisodes amusants portés par une Candice Renoir perspicace et un peu fofolle, on bascule tout à trac dans l'excès contraire : drames personnels, dépressions, failles, addictions, etc. Ainsi au détour d'une enquête éprouvante, l'équipe de Candice Renoir parvient à remonter jusqu'à un assassin concerné par l'enquête en question et à presque l'appréhender. "Presque" car au dernier moment d'une prise d'otage un peu foireuse, l'assassin en question, plutôt que de se rendre,  préfère se donner la mort, provoquant un traumatisme collectif dans l'équipe de Candice Renoir, renvoyant chacun à ses propres casseroles. C'est le début d'un changement de ton assez radical dans la série. 

Pourquoi je vous raconte tout ça ? Simplement parce que cette scène dramatique et ses conséquences immédiates était illustrée par une chanson qui me remue encore rien qu'en y repensant : "Meaning" (de "Cascadeur" - enfin, je crois). Sauf qu'après avoir cherché un peu partout, je n'ai pas trouvé LA version qui me touchait autant (car en adéquation parfaite avec la scène que j'ai décrite un peu plus haut), celle qui s'en rapproche le plus étant celle-ci

 

Mais c'est pas tout à fait ça quand même. Bon ben moi, vous me connaissez :D ; qu'à cela ne tienne, je contacte directement celui qui est crédité de la musique dans le générique de la série en lui expliquant à quel point ce morceau, collé à cette scène m'avait ému et s'il pouvait m'en donner les références ce serait top. L'auteur, trop sympa, me répond alors que la version de cette chanson, enregistrée pour illustrer cet épisode, est une version personnelle interprétée par sa fille. Le lendemain, je recevais le mp3 par mail :) .

My2Cents

W.

 

Modifié par Woody (Philippe)
  • J'aime 1
Publié le
Le 19/01/2019 à 23:34, Woody (Philippe) a dit :

qu'à cela ne tienne, je contacte directement celui qui est crédité de la musique dans le générique de la série en lui expliquant à quel point ce morceau, collé à cette scène m'avait ému et s'il pouvait m'en donner les références ce serait top. L'auteur, trop sympa, me répond alors que la version de cette chanson, enregistrée pour illustrer cet épisode, est une version personnelle interprétée par sa fille. Le lendemain, je recevais le mp3 par mail

C'est la preuve (s'il en fallait une) que ne sont inaccessibles que les personnes que l'on ne contacte pas. Je me suis toujours dit qu'il fallait que je contacte des auteurs de livres que j'avais lus pour leur poser des questions sur le contenu de leur ouvrage. Maison se dit toujours "il doit avoir des centaines de mails à lire" ou "pourquoi il me répondrait à moi, mec lambda"... Alors que non... Si ça se trouve, il est content de voir que quelqu'un s'intéresse de prés à son ouvrage et pose des questions pour alimenter les discussions.

😉😉

  • J'aime 2

Nouveau texte : "Je suis un bout de papier"

http://matt-et-le-blog.over-blog.com

http://www.abfjm.blogspot.de/

  • 3 weeks plus tard...
Publié le (modifié)

Deux fois au cinoche cette semaine :) . La première pour voir "La mule" 

En ce qui me concerne, un Eastwood mineur; nous sommes loin de son magnifique "Gran Torino". Néanmoins j'aime beaucoup la liberté de ton du bonhomme et quelle présence !

La  seconde, pour voir un petit chef-d'oeuvre : "Green Book". Magnifique comédie dramatique d'un des deux frères Farrelly (Peter, ici en l'occurrence). Mon coup de coeur pour ce début d'année :).

Si vous n'avez rien de prévu, ce week-end... ;)

Modifié par Woody (Philippe)
  • J'aime 1
  • 1 month plus tard...
Publié le (modifié)

Allez hop : un retour et une énigme :) ! 

"Captain Marvel", adaptation (et je dis bien adaptation) du comic éponyme, en imax 3D : très bon moment de cinéma (pour ceux qui aiment les blockbusters, cela va de soi) ! 

Et soit dit en passant, les films, tirés des bd Marvel et produits par Disney, forment globalement depuis quelques temps un ensemble cohérent et finalement  très sympa pour les fans du genre, bien plus intéressant en tous cas selon moi que les productions de la même compagnie concernant l'univers Star Wars.

Et maintenant l'énigme - qui n'en est pas vraiment une mais bon : lorsque j'étais plus jeune j'ai bien aimé un film dans lequel il est question d'un héros, mais pas n'importe lequel. En effet, celui-ci a combattu un dragon, l'a vaincu et s'est trempé dans son sang, devenant ainsi invulnérable. Enfin pas tout à fait car la feuille d'un arbre s'est posé sur son épaule, empêchant cette partie d'être baignée par le sang du dragon, formant ainsi son talon d'Achille (mythe de Siegfried).

Quelques temps plus tard la veille d'une bataille, l'un de ses amis - qui en fait n'en est pas un - demande à la compagne du héros de coudre une croix sur son vêtement à l'endroit où ce dernier a son point faible, pour "mieux le protéger durant la bataille". Evidemment, le vilain en profite pour dégommer le héros durant la bataille en question, l'atteignant d'une flèche à l'endroit indiqué par la gourde.

D'où ma question  : l'un de vous connait-il le titre de ce film et dans ce cas, peut-il le partager avec la communauté (et moi en particulier xD)  ?

Thanks ;) !

Modifié par Woody (Philippe)

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    • A défaut, il te suffit de présenter n'importe quelle routine de ton répertoire à tes spectateurs pour que ceux-ci puissent expliquer par la suite qu'ils ont vu un tour de Pierre (et à une lettre près, on n'est pas si loin de la demande initiale. Sans que cela ne te coûte un centime. Merci qui 😜 ?)
    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
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