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1000 % d'accord avec Gibus ! Il faut réellement "maitriser" ton texte pour pouvoir effectuer tes routines en toute confiance

A la limité oui tu peux ecrire un texte pour faire la "carcasse" de ton argumentaire-blabla mais comme le dit Gibus petit à petit tu edulcodera les mots et ermes qui nje viennent pas spontanément

J'ajouterai une petite chose , il ne faut pas que ton texte soit "annoné" c'est à dire que l'on sente un texte ecrit et redit à la virgule pres , il faut réellement que cela paraisse la première fois que tu explique en meme temps que tu montres ( Pas Facile !!) et seul la répétion ORALE à VOIX HAUTE pourra te le permettre : pour appuyer mes dires je vais t'expliquer : avec ma Cie nous avons un spectacle milimetré avec de nombreuses "chutes humoristiques" cela a demandé de TRES TRES nombreuses répétitions ainsi que des productions en public pour eliminer le superflus et l'inutile et garder uniquement ce qui fonctionne . Après plus de 800 représentations ( dernière tournée cette année) nous avons toujours la meme réaction du public : "nous avons l'impression que vous vous amusez beaucoup , que vous avez une complicité incroyable entre vous et que c'est la première fois que tout ce qui se passe pendant votre spectacle se produit pour la première fois !!" et cela pour nous est un compliment , Je peux egalement te dire qu'après donc plus de 800 représentations la lassitude n'a pas d'effet .

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Publié le

C’est un paradoxe du spectacle vivant :

On doit paraitre spontané et sincère.

Mais la meilleure façon d’avoir un impact maximum, c’est d’avoir étudié et répété chaque réplique. ;)

Donc :

Certains se sentent plus à l’aise dans l’impro réelle.

Mais sauf cas particulier, l’impro n’est pas toujours la meilleure façon de faire les choses : Normal, en changeant à chaque fois, il y a forcément des fois ou c’est meilleur que d’autres…

Le but des répétitions, c’est justement de regrouper ce qui marche le mieux, et virer ce qui ne marche pas.

Cela dès la construction.

Ensuite, on refera bien sûr le même travail en passant devant le public, car c’est une étape indispensable…

Pour moi, cela ne veut pas non plus dire avoir un texte su « par cœur » :

Le problème du « par cœur », c’est qu’il faut être très bon acteur pour arriver à le dire sans que cela sente la récitation…

La solution n’est pas le « par cœur » appris, c’est-à-dire en essayant de s’aligner sur un texte qu’on a prédéfini : la, il faut avoir un talent d’acteurs confirmé pour le faire…

Un solution plus simple, c’est le « par cœur naturel » : au fil des répétitions et des interprétations, le texte se construit, se fige plus ou moins pour finir par arriver à une version que l’on va dire sans se forcer, car ce sont des mots que l’on a dit naturellement lors de la construction, et qui coulent bien pour nous.

Du coup, avec ce texte qui nous viens naturellement sans qu’on soit obligé à faire référence à un texte qui serait « imposé » intellectuellement, c’est beaucoup plus facile.

Et cela laisse aussi beaucoup plus de souplesse au niveau des improvisations qui peuvent venir à l’occasion, pour tenir compte d’une particularité de l’instant (bruit dans la salle, spectateur volontaire particulier etc…).

Par contre, comme le dit Teddy, et surtout si on est plusieurs à jouer, il y a des choses à caller absolument, à la virgule près :

-Ne serait-ce que les répliques déclencheurs pour nos partenaires, qui doivent faire ou dire des choses sur un mot ou un geste précis… Rien de pire qu’un partenaire qui change son texte à chaque fois, alors qu’on attend un instant bien précis pour lancer une action…

-Mais aussi bien sûr, dans le cas de la magie, pour coller aux opérations visibles ou invisibles de l’effet magique…

D’autres points que je recommande de faire cette fois ci plus qu’à la virgule près, mais avec un texte, un rythme, un timbre et une l’intonation complétement travaillée, répétée, ultimisée :

La première, et la dernière phrase.

La première phrase est très importante, c’est souvent la dessus qu’on va être jaugé, et c’est sur cette première impression (qui s’est déjà constituée en partie avant même qu’on parle, mais la première phrase va confirmer ou faire changer cela…) que le spectateur va décider s’il veut nous écouter, ou attendre tranquillement que ça se passe en pensant à autre chose (dans le meilleur des cas…)

La dernière phrase est pour moi aussi importante, surtout si on a une partie assez « bavarde », genre magie contée :

La dernière phrase sera :

-Soit sur le climax, pour le précéder ou le souligner (évitons d’avoir une phrase « pendant » un climax visuel : cela va diluer l’attention…).

-Soit sur une sorte de coda qu’on va mettre après le climax, car si le tour est fini, on a peut-être encore des choses à régler avec l’histoire qu’on raconte.

Dans le premier cas, le texte est au service du climax, uniquement :

Il doit donc le mettre en valeur, ne pas l’occulter, gérer les silences avant, pendant, après, pour que le climax soit le plus fort possible, ramener toute l’attention du public dessus etc.

Dans le second cas, le texte doit être un texte de fin :

Une fois qu’il est dit, le spectateur doit savoir avec certitude qu’on a fini.

Cela par le contenu, mais aussi l’intonation (courbe d’intensité…) donnée aux derniers mots et au dernier mot.

Cela parait logique, mais on voit assez souvent des gens donnant une fin qui se termine comme s’ils allaient dire encore un truc derrière, alors que non.

C’est ballot, car les spectateurs n’attendent que la fin pour applaudir, si on s’est bien débrouillé.

On ne doit pas, le plus souvent, repartir dans des détails qui n’ont pas de lien direct avec ce qu’on a fait avant, créant ainsi de fausses fins, ou des fins à rallonges.

Le but du jeu est de conclure sans amoindrir tout ce qui est avant (y compris le climax !), donc inutile de repartir dans un baratin qui sert juste à garder un peu plus la parole :

Une fois que c’est fini, c’est fini.

Mais on a souvent envie de prolonger l’instant, car on est content, le public est content, bref, prolonger le bon moment.

Je trouve que c’est un mauvais plan, le plus souvent, car on va remplacer une fin propre et forte par un truc délayé et moins intéressant…

Cela ne m’empêche pas de le faire parfois, mais je ne suis pas vraiment magicien, moi…

Une autre chose importante, je crois, dans ce que dit Teddy :

Eliminer le superflu.

C’est capital, et c’est souvent, à ce que j’ai vu, ce qui fait la différence entre un spectacle de qualité et un spectacle bricolé.

En conte, on dit qu’une fois que le premier jet de l’histoire est posé, on peut en général en enlever la moitié des mots…

Déjà, enlever tout ce qui ne sert vraiment à rien… il y en a toujours. Des chapitres entier, des phrases, des mots, qui n’apportent rien.

Ensuite, enlever ses « petites chéries » : ce sont les phrases qui n’ont pas de rapport avec ce qu’on est en train de faire, mais qui sont si drôles et intelligentes qu’elles nous valorisent, c’est sûr… en plus, souvent, c’est nous qui les avons trouvés, on en est fier, on les aime.

Mais elles n’ont aucun rapport avec ce qu’on est en train de faire, donc elles vont amoindrir le discours… et il faut les virer.

C’est parfois très dur ;)

Ensuite, enlever des mots pour rendre les phrases plus claires, plus percutantes quand elles ont besoin de l’être.

Enfin, enlever des mots qu’on peut remplacer par autre chose :

Un regard, une mimique, un silence, une onomatopée, un déplacement, une posture…

Le sens de ce qu’on veut transmettre n’a pas à être forcément verbal :

L’interprète est là, en entier devant le public, il n’y a pas que le texte ou les mains qui comptent…

La communication non verbale est très intéressante pour le spectateur :

On ne lui dit pas quoi penser :

Il ressent quoi penser, et cela établis une complicité, lui donne de l’importance, car le jeu se fait avec lui, pas devant lui…

Et cela, ce n’est pas quelque chose de facile à noter sur un papier, quand on écrit le texte, à moins d’être un bon pro du scénario et un dialoguiste achevé :

Il faut déjà, avant tout, essayer pour voir ce qu’on peut faire réellement, nous : Nous avons tous des limites en jeu d’acteurs, en mime, ou simplement dans la façon de nous exprimer non verbalement…

C’est ce que je voulais dire en conseillant de ne pas partir d’un texte écris, mais de commencer à jouer directement…

Bien sûr, il ne faut pas se lancer directement sans savoir ce qu’on va faire :

On a un scénario, plus ou moins détaillé…

Mais l’interprétation en elle-même, qui va rendre vivant ce scénario, gagne à être travaillée en live…Si on n’est pas un grand acteur ;)

Pouf pouf, mais on s’écarte du sujet… c’était quoi, déjà ?

No smoking ?

Tour sympa.

Je ne le fais pas, donc pas de conseils à donner, désolé… ;)

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

A cet égard, j'ai beaucoup aimé, j'aime toujours, cette approche du réalisateur Yves Allégret dont un de ses conseils, récurrent, donné aux jeunes acteurs en qui il croyait était le suivant, il leur disait:

Parle comme tu parles, bouge comme tu bouges et regarde comme tu regardes. Je t’en supplie, sois toi-même, ne joue pas.

Une des premières choses que l’on doit apprendre en conte (désolé, j’y reviens toujours, vu que je suis meilleur en conte qu’en théâtre ;) ), c’est de ne pas avoir une « voix de conteur »

Vous savez, cette voix très étrange, partant facilement dans les aigues en voix de tête, qui articule trop bien les choses, et traine un peu sur la fin des mots, abondamment sur-jouée, une voix étraaaannnnge, que l’on prend parfois pour s’adresser à un tout petit bébééééé, ou à un public adulte qui n’en demande pas tant ;)

La voix que prennent 90% des gens sans formation qui lisent un conte à un enfant.

Je ne sais pas pourquoi.

La recommandation dans ces cas-là, c’est d’imaginer qu’on est en train de parler à son boulanger, et qu’on lui raconte l’histoire comme on parlerai du temps, en attendant qu’il coupe le pain ou qu’il rende la monnaie.

Une voix naturelle.

Si possible, bien sûr.

Déjà, face à un public, on n’est jamais totalement naturel.

C’est ainsi, mais ceux qui disent ne pas avoir de personnage de magicien (ou de conteur ;) ) ne se rendent pas compte, bien souvent, qu’ils ont une attitude différente face au public.

Ce qui est déjà une amorce de personnage…C’est un « soi-même », mais en représentation.

Le but est alors d’accepter cela, mais de ne pas tomber dans les stéréotypes, et d’être le plus naturel possible.

Cela si on ne cherche pas à prendre un personnage très spécifique, bien-sûr :

Le sur-jeu est un bon moyen de caricature, si on l’emploie pour faire une caricature ;)

D’un autre côté, j’ai vu des conteurs (auto-formés) refuser cette idée :

Pour eux, le spectacle devait avoir une forme très codifiée, et la voix de conteur en faisait partie.

Tout comme un texte aux lourdeurs littéraires palpables, car ils ne juraient que par les livres, et ne voulais pas en changer une virgule.

Chacun est libre.

Mais on voit ensuite le résultat…

Dur de faire bouger les choses, parfois… ;)

Par contre, je ne suis pas totalement d’accord avec le « bouge comme tu bouges » d’ Allégret :

Dans l’espace scénique, on peut avoir des gestes qui ne sont pas naturels, pour les rendre naturels, justement.

Si on doit faire un geste ample par son sens, mais qu’on garde les coudes collés au corps, par exemple, le geste en devient étriqué.

De la même façon, si chacun reste comme il est au naturel, on va avoir des postures délicates :

Assis sur une chaise, jambes et bras croisés, penché en avant à en tomber, les mains crispées… car il y a des gens qui sont souvent comme ça, dès qu’ils sont en public en tout cas.

Une énorme partie du travail consiste justement à rester naturel, mais en enlever tout ce qui ne convient pas au spectacle, tout comme pour le texte (ou l’on doit chasser les mots parasites…) :

Enlever les gestes parasites, les déplacements compulsifs, les tics, les crispations sans lien avec ce que l’on fait…

Dire soyez naturel ne veux pas dire « ne travaillez rien ».

J’ai été à un spectacle (de conte encore), ou l’artiste était du genre mobile :

Il n’arrêtait pas de se déplacer sur scène, de gauche à droite, de droite à gauche, mais aussi d’avant en arrière, tout le temps, sans aucun rapport avec l’histoire ou une chorégraphie quelconque, des choses purement involontaires.

En bref, il bougeait tout le temps, et tellement qu’on n’écoutait plus ce qu’il disait, tant ses allez et retours captaient l’attention. Limite, il donnait le mal de mer…

C’est ballot.

Un autre n’arrêtait pas de frotter les mains sur son pantalon, de façon crispée…

Et quand l’artiste est crispé, le public le devient aussi.

Un manque de respiration peut aussi causer des problèmes :

Une conteuse que je connais, il y a quelques années, était tout le temps en manque de souffle.

Cela donnait une voix souffreteuse, et le public avait tendance à prendre aussi une partie de la souffrance…

Tout cela peut se corriger, si on le travail :

Cette conteuse à maintenant une voix normale, et elle se sert volontairement de sa voix essoufflée, quand l’histoire le demande…mais qu’à ce moment-là…

Bien entendu, il faut respecter la nature de chacun, et c’est une chance que d’être soit même.

Mais essayons d’avoir un « soi-même » présentable en conditions de spectacle, cela ne gâche rien ;)

Gilbus

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

  • 1 month plus tard...
Publié le

Salut Ilyass,

Je vais te donner une méthode que tu pourras adapter selon tes besoins. Selon moi il faut quand tu abordes que tu répondes à deux questions que les gens se posent quand on les aborde. "Qui est-il ?" et "que veut-il ?"

Il y a mille approches possibles (selon qui tu es et ton état d'esprit du jour).

Je te conseille quelque chose d'humble et qui répond à toutes ces questions.

"Bonjour, est ce que je peux vous poser une question ? Je m'appelle Ilyass je suis magicien et j'ai un tour sur lequel je travail que je voudrais tester en public. Est ce que vous pourriez me donner votre avis?"

Cela te garantie d'avoir l'approbation des gens pour que tu fasses le tour, et qu'ils soient sympa avec toi (aussi qu'ils s'attendent pas à un truc de fou et que tu ailles au dela de leurs attentes).

Mais l'important c'est d'y aller ! ;)

  • 3 months plus tard...
Publié le (modifié)

Pour aborder, j'aime bien le porte feuille enflammé comme préconisé par David Stone... attention à respecter les distances de sécurité pour ne pas effrayer le spectateur.

No smoking est aussi une excellente idée pour aborder. Ton texte d'intro est sympa, de mon coté j'en viens directement au fait en questionnant le spectateur sur le logo et en partageant ma surprise vis a vis de ce briquet "non fumeur"

Perso, j'adore m'adresser aux passagers des trains pour pratiquer mes nouveaux tours.

Modifié par kamika

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    • @Dominique MICHALET  Pour les artistes de gala, je n’en ai jamais douté c’est une tradition depuis 100ans, et heureusement qu’ils ont eu un prix 🙏🏻 J’aurais bien aimé le 1er prix en mentalisme à Troyes, même si j’aime beaucoup Léa, Morteen et Bona, que je connais déjà depuis un petit moment… Moi, je parlais surtout des conférenciers… les galas 😔 
    • Pourquoi pas. Et ça ne met pas en question l’idée qu’il y ait un passé, ça veut dire qu’il cohabite avec toutes les autres « tranches » d’espace-temps.    Et c’est très louable. Je te rassure : je ne sais pas non plus. J’ai néanmoins pris soin d’écrire « les événements à notre échelle se déroulent selon la flèche du temps », sans m’aventurer plus avant (si je puis dire) dans la MQ ou la relativité (notamment générale) ni même l’idée d’un temps émergent soutenu par Carlo Rovelli qui soutient en effet que le temps n’existant pas au niveau fondamental serait subjectif et lié à nos perceptions humaines (etc.). Je conclurai par cette anagramme de Jacques Perry-Salkow, spécialiste du genre (et par ailleurs préfacier de La Bible du palindrome que j’ai éditée) :  Rien n'est établi !  (Anagramme d'Albert Einstein).
    • Ecoute, d'abord, et puisque tu me demandes, moi je préfère dire que "je ne sait pas" plutôt qu'être pétri de certitudes, mais je suis toujours partisan pour ouvrir les discussions à partir de toutes les sources possibles et divergentes. 🙂 C'est le problème, la définition du temps a changé depuis Newton (il est absolu), Einstien (il est relatif) ou la physique moderne qui le considère (le plus souvent) comme une dimension liée à l'espace. On savait donc déjà que le temps était relatif dans l'Espace depuis la théorie de la relativité générale. Il me semble que le fait qu'il n'y ait pas simultanéité absolue dans l'Univers, est assez admis et se tient. Mais les partisans de l'éternalistme affirment, de plus, que passé, présent et futur cohabitent dans un même bloc Univers. Mais c'est pas si foufou quand on y regarde de plus près ...le présent n'est pas nié par les éternalistes, il  n'est juste qu'un point relatif (mon passé peut être le futur de quelqu'un d'autre, etc) dans une structure d'espace temps. Ils ne disent pas que tout se passe (ou s'est passé) en même temps! Evidemment sur une planète donnée (la nôtre), depuis les civilisation Mésopotamiennes et Egyptiennes, on s’est mis d’accord de prendre pour étalon le soleil. Il me semble que c'est assez arbitraire …mais ça marche bien pour les terriens dans ce contexte donné. Aujourd'hui on sait, selon la relativité, que notre temps est juste inhérent à notre course autour d’une seule étoile avec sa masse spécifique, parmi des milliers d’autres étoiles avec d’autres masses (qui donc courbent plus ou moins la lumière et sa vitesse). Ce temps n’aurait donc d'abord aucune pertinence universelle et aucune simultanéité avec un autre point de l'Univers. On est d'accord que si on pouvait observer la Terre depuis 4,5 millards d'années lumières, elle n'existerait même pas encore? Ca c'est un autre point qui rejoint le sujet de ce fil et qui me semble concerner davantage la philosophie: depuis l'idéalisme de Charles Berkley (Être, c’est être perçu), le solipsisme (tout en dehors de soi pourrait être une illusion), le phénoménalisme (si les objets ne sont pas perçus ils n'ont pas de réalité indépendante) mais surtout l'idéalisme transcendantal de Kant (la réalité est structurée par notre perception).  D'ailleurs chose rigolote pour VM, cette vision est souvent qualifiée de vision "mentaliste" du monde (en opposition au réalisme qui affirme que les objets existent indépendamment de l’observation). Si on suit ces courants de pensée jusqu'à l'éternalisme, le temps non plus ne serait -en effet- en pas mesurable sans un observateur qui le perçoit. Alors, de façon personnelle, mon relativisme philosophique m'empêche d'en tirer une conclusion toute faite, mais je trouve ça captivant! 🙂
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