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Je ne pense pas que la note d'un prof au concours soit vraiment importante,il faudra plutôt regarder ce qu'il vaut devant des élèves.

Absolument.

C'est d'ailleurs à mon sens un défaut qui a plombé trop de générations d'enseignants : les concours étaient difficiles et nous avions des professeurs aux têtes très remplies, très érudits, mais dont le savoir "utile" comparé aux programmes à dispenser représentait une virgule de ce qu'ils avaient à apporter.

En revanche, ils étaient lâchés sans parfois même savoir comment se comporter face à un auditoire pas forcément acquis à leur cause.

Dommage pour tout le monde.

David

mnemonaute_tn.jpg

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Le problème n'est pas tant les notes des profs au capes mais ce qu'on demande de faire.

Ce qu'on NOUS demande de faire ou ne pas faire.

23 ans d'ancienneté, et entendre les instances dirigeantes qui n'ont jamais vu un élève te dire par décret interposé "oh mais c'est tout pourri ce que que vous faites, c'est pas comme ça qu'on enseigne"

Bien sûr, pas dans ces termes, mais ce ce qu'on entend tous.

Que des aberrations comme au bac S de cette année se produise ne choque personne.

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Ci-dessous, La Lumière et son halo, une conférence d'Étienne Klein passionnante comme à l'accoutumée pour ce physicien et que je conseille d'écouter attentivement dans son intégralité, mais si vous n'avez pas le temps allez directement à 37'12'' pour découvrir une expérience de pensée proposée par le conférencier et consistant à imaginer dix philosophes des Lumières projetés en 2015, je vous laisse découvrir la suite :) :

[video:youtube]

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C'est étonnant de penser à quel point le système éducatif occidental est critiqué et remis en cause, sans que ça ait réellement un effet sur les applications.

La question que pose Robinson dans l'une de ses conférences Ted est quand même dérangeante : en calquant le système éducatif sur le système productiviste, on prépare les enfants à entrer tout naturellement dans ce dernier. L'école devrait être un outil de liberté et elle n'est en fait qu'un instrument du libéralisme.

Pour ce qui est du système français, c'est exactement le sujet dont traite Le Pacte immoral de Sophie Coignard qui fait un triste constat.

Étienne Klein : hilarant, cet exemple d'un élève qui n'est pas d'accord avec Einstein sous prétexte qu' "il ne le sent pas".

***

Merci Dick pour le lien, extraits :

Les correcteurs de France ont reçu l’injonction de rehausser les notes concernant l’épreuve de Physique-Chimie du Bac S au motif que le sujet du 23 juin ne correspondait pas à l’enseignement dispensé en terminale/

[...]

La divergence entre enseignement et sujet du bac semble tellement importante qu’elle a motivé une modification quasi-immédiate du barème de notation. "Dès les premières corrections, on nous a demandé de rajouter trois points à chaque copie" atteste cet enseignant réunionnais. L’injonction a été adressée à l’ensemble des correcteurs de France, puisque l’épreuve était commune à la Réunion et à la Métropole. [...]

Les enseignants y accusent leur hiérarchie d’avoir refusé de voir "le fossé abyssal qui s’est creusé entre les attentes du programme et le niveau moyen des élèves sortant de terminale S." Ils mettent en cause la réforme du lycée qui a diminué le nombre d’heures d’enseignement. Ils y affirment se sentir "humiliés et découragés" de voir leur enseignement ainsi dévalué. [...]

Comme quoi on est bien dans le domaine de l’illusion mdr :

être obligés de rajouter artificiellement trois points à des copies n’est jamais facile. D’autant plus que, assure notre enseignant réunionnais, les correcteurs reçoivent ensuite d’autres injonctions : "on nous a dit de rajouter un point à nos copies, parce qu’elles sont faibles". C’est le rôle officiel de la commission d’harmonisation… mais qui apparaît ici comme un artifice supplémentaire
  • 1 année plus tard...

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    • Ça me rappelle cette histoire racontée par Eugene Burger qui s'est rendu compte lorsqu'il a commencé  faire des conférences sur les notions de timing et de script, que les magiciens repartaient déçus "de ne rien avoir appris" malgré l'intérêt pour les sujets qu'ils présentaient. Depuis, dans toutes ses interventions, il a toujours inclus une partie "teach a trick" (Jeff McBride et Larry Hass l'ont bien compris également : pas un Master Class sans qu'il y ait une partie apprentissage !)   Et pour la deuxième partie de réponse des présidents de club... 🙄😬😖
    • Bonjour à tous. Vends invisible chair touch de David KLEINER, état neuf, très peu servi (5 fois), modèle avec  chaises truquées. Comprends : 2 chaises truquées, chargeur, plume, 2 bandeaux, télécommande, sac de transport. https://www.dynamitemagic.nl/product/contact-by-david-kleiner-4351/# . Prix 1200,00 euros. 
    • Bravo @Marc PAGE pour cette analyse pointue entre conférence, masterclass et congrès. Certes, il y a quelques nuances à apporter, comme par exemple le risque pris par les organisateurs de congrès lors de l'engagement anticipé d’un artiste. Un congrès doit être financièrement équilibré au plus près, et je peux te dire que ce n’est pas facile ! Depuis le COVID, les cartes ont été rebattues, car l’habitude du live vidéo a pris le pas sur le live en présentiel, et c’est bien dommage. C’est un peu aussi la faute des artistes qui ont proposé des spectacles en vidéo, accessibles contre un droit d’entrée (on appelle ça… de la télévision payante 🤣). Pour moi, une masterclass est un cours privé, réservé à un petit nombre de participants, qui peuvent apprendre une, deux ou trois routines ou manipulations. La conférence est plus généraliste, sans enseignement particulier individualisé. Concernant le prix, il y a parfois des surprises. Je vais prendre pour exemple ma propre expérience avec ma conférence sur les droits et devoirs des artistes, la législation sur le spectacle. Sujet certes ardu, et peu fédérateur, malgré le fait que bon nombre de magiciens se produisent sur scène. Cette conférence était G.R.A.T.U.I.T.E (hors frais de transport et d’hébergement), et pourtant, elle a été largement boudée par la grande majorité des clubs. Face à ce blocage, j’ai mené un petit sondage auprès des présidents pour comprendre pourquoi. Réponse : « Il n’y a pas de tours expliqués, et surtout — surtout — une fois ta conférence terminée, on ne pourra plus dire qu’on ne savait pas » (traduction : on ne pourra plus travailler au black ou hors cadre légal). Et pourtant, quand cette conférence a été programmée dans un congrès comme ceux de Vannes, Aix-les-Bains, etc., j’ai fait le plein ! Va savoir pourquoi… 😉
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