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Invité bénocard
Publié le
il y a 50 minutes, Melvin a dit :

Des espèces sont apparues APRES l'Homme, les considèrent-tu comme supérieures à l'Homme ?

Non.

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Publié le
Il y a 8 heures, Melvin a dit :


"d’où viennent les métaux utiles à nos éoliennes, nos panneaux solaires ou encore nos batteries de voitures électriques. Dans "La guerre des métaux rares", il lève le voile sur une industrie" ...


C'est oublier qu'on peut très bien faire, et qu'on fait déjà, des éoliennes et des panneaux solaires sans terres rares. C'est à dire, des éoliennes sans aimants neodyme, où les champs magnétiques requis pour la production d’électricité dans le générateur sont produits électriquement,
et des panneaux solaires à base de silicium, deuxième élément le plus abondant de la croûte terrestre après l’oxygène.

Les terres rares sont-elles indispensables pour les moteurs électriques, les éoliennes et les panneaux solaires ?

En moins de 2 ans un panneau solaire délivre autant d’énergie qu’il en a été nécessaire pour le produire. C’est ce que l’on appelle l’energy payback time, le temps de retour énergétique. Et la durée de vie des panneaux est supérieure à 20 ans. Autrement dit avec l’énergie produite par un panneau (par ailleurs recyclable), on peut en obtenir plus de 10. Miraculeux.

Les terres rares ne sont indispensables ni pour l’éolien, ni pour les panneaux photovoltaïques, ni pour le moteur de voiture électrique.

La véritable rareté, et la véritable problématique environnementale, climatique, sanitaire et géopolitique, ce sont les énergies fossiles. Des milliards de dollars sont aujourd'hui gaspillés pour contrôler militairement les régions de la planète qui en sont riches ou par lesquelles elles transitent, notamment au Moyen-Orient et en Ukraine. Les voitures à pétrole posent d’énormes et très coûteux problèmes sanitaires dans les grandes villes du monde. Les marées noires dévastent les écosystèmes littoraux et maritimes. L’extraction du pétrole issu des sables bitumineux constitue une aberration sur le plan de l’efficacité énergétique. L’extraction des gaz et pétrole de schiste consomme massivement de l’eau douce. L’obtention des agrocarburants de première génération requiert des surfaces de deux ordres de grandeur supérieurs à celles nécessaires au photovoltaïque.


Autre extrait de ton article :

"il apparaît que l’industrie pétrolière est de moins en moins polluante" :

il oublie les sables bitumineux et le gaz et pétrole de schiste ? L'énorme désastre écologique du pétrole bitumineux 2 tonnes de schiste pour obtenir un baril de 159 litres de pétrole...

  • Merci 1
Publié le

"En moins de 2 ans un panneau solaire délivre autant d’énergie qu’il en a été nécessaire pour le produire."

Donc non, la transition énergétique n'est pas une opération de greenwashing. Disons plutôt, en français, la transition énergétique n'est pas une opération d'écoblanchiment.

Il y a une opération d'écoblanchiment scandaleuse, que j'ai vue aujourd'hui dans le poste à l'insu de mon plein gré, et qui m'a révoltée. C'est la dernière pub d'EDF, qui commence avec des personnages volants au style entre Harry Potter et Avatar, survolant des champs d'éoliennes, des panneaux solaires, un barrage hydroélectrique, et (plus rapidement) une centrale nucléaire, et qui finit par le slogan marqué en gros "Une électricité à 97% sans CO2".

Publicité mensongère comme d'habitude ! L'électricité d'EDF est principalement nucléaire et elle n'est pas sans CO2, EDF oublie d'inclure tout le cycle de production (toutes les émissions liées à l'extraction d'uranium, fabrication du combustible, des centrales, démantèlement, gestion des déchets...)

Depuis que les assos sont montées au créneau à propos de cette campagne d'EDF, la pub affiche un astérisque et en tout petit, un texte défilant en bas, disant que c'est "hors du cycle de vie des moyens de production et des combustibles"... Pas mal, hein ?

Ils se sont même faits allumer par le JDP, de l'ARPP, ex BVP, association de publicitaires (saisie par le réseau Sortir du nucléaire) !

EDF épinglé par le jury de déontologie de la publicité

EDF en flagrant délit de greenwashing

Nouvelle publicité EDF : l’industrie nucléaire continue ses mensonges et se réfugie dans la réalité virtuelle

Greenwashing virtuel pour la dernière campagne pub EDF

Le contenu en CO2 du nucléaire a d’ailleurs fait l’objet d’une méta-étude, qui débouche sur un chiffre médian de 66g de CO2 par KWh.

C'est beaucoup plus que ce qu'on pensait jusqu'à présent, et 11 fois plus que ce qu'EDF admettait il y a quelques années... où l'on calculait déjà qu'une centrale à gaz en cogénération, à équivalence d'énergie produite et en prenant en compte le cycle complet, ne produit pas plus de CO2 qu'une centrale nucléaire.

  • Merci 1
Publié le
Il y a 5 heures, Melvin a dit :

Effectivement si les gens se focalisent sur le CO2... Mais pour moi le CO2 n'est pas un polluant. Il y a par contre de vrais polluants générés de l'extraction de ces métaux rares. 


Non seulement l'industrie nucléaire se focalise sur le CO2 pour tenter de faire oublier ses autres pollutions et pollutions potentielles (accident, risque d'attentat...), mais de plus elle le fait à tort dans la mesure où elle aussi est grandement émettrice de CO2.

Publié le
Le 15/03/2018 à 13:44, Melvin a dit :

Encore du pognon de nos impôts foutu en l'air ! Tout pour nous dire qu'il faut réduire nos émissions de CO2 ! C'est vraiment scandaleux.

https://www.connaissancedesenergies.org/afp/la-france-accroit-dun-million-eur-annuels-son-soutien-au-giec-180313

 

Ce qui serait scandaleux, c'est si le pognon de nos impôts était dépensé pour des choses vraiment inutiles, voire suicidaires. Par exemple, si le budget de l'armée française était augmenté autant !

Heu attends, regarde les chiffres. Le budget des armées, de 34,2 milliards d'euros en 2018, va augmenter de 1,7 milliard d'euros par an jusqu'en 2022, avant des "marches" de trois milliards par an à partir de 2023. Et là dedans, le budget des armes nucléaires doit passer de 3.5 à 6 milliards par an d’ici 2020 (en violation du traité de non prolifération nucléaire que nous avons signé, soit dit en passant).

Autrement dit, le budget des armées françaises augmente de sommes 1700 fois (bientôt 3000 fois) plus grandes chaque année que celui du GIEC cette année.

Tout ça destiné à partir en fumée (bonjour le CO2), dans le meilleur des cas.

Et pendant ce temps, on nous parle de trou de la sécu, de problèmes de retraites, de problème de financement des transports publics, etc...

Alors, où est le scandale ?

http://www.europe1.fr/economie/lassemblee-vote-le-budget-2018-de-la-defense-en-hausse-de-18-milliards-deuros-3486332

http://www.lepoint.fr/societe/augmentation-reguliere-du-budget-de-la-defense-entre-2019-et-2025--07-02-2018-2193226_23.php

 

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    • Derniers souvenirs partagés ici de cette FISM 2025 avec le 1er prix de micro-magie et Grand Prix FISM de Close-Up. *** Et puis le mercredi 16 IBUKI paru en scène, plia son foulard et avec lui la compétition de micro-magie. Ce n’était que la première session sur les trois de la compétition mais il n’y avait guère de doute qu’IBUKI serait au palmarès. La rumeur se répand rapidement comme souvent dans ce type d’événement. Le soir même coincé dans un bus avec la délégation russe qui avait loupé le passage du japonais les voilà qui m’assaillent de questions sur son numéro, car leur propre candidat, Vova, va devoir en découdre avec le magicien japonais. *** Description pour qui veut : IBUKI apparaît debout derrière sa table : sur celle-ci un tapis de close-up relevé à 45° vers le public et où se déroulera l’essentiel de la routine. Mais pas son introduction. Le magicien japonais sanglé dans une large veste de costume (couleur entre pêche et crème, mais pas noir, surtout pas noir), fermée sur le devant par quatre gros boutons, commence par poser alternativement ses mains sur des paires de boutons qui se téléportent magiquement jusqu’à se regrouper tous les quatre dans le coin supérieur gauche (vue du public) de son pan de veste.   Cousus là, tous les quatre.   Restés jusque-là bouche cousue, les premiers glapissements de surprise des spectateurs se font entendre dans la salle. Ce n’est que le début. *** Sur cette introduction : Les trois premiers effets de téléportation se produisent dans un plan vertical, sur la veste même d’IBUKI : il s’assure ainsi de l’excellente visibilité de cet effet de Matrix, effet redoublé d’une impossibilité matérielle : non seulement les boutons voyagent magiquement, mais avec eux leurs coutures aussi (sur cette impossibilité matérielle qui redouble le seul effet de téléportation, on pense par exemple à la Matrix avec des clous plantés dans une planche de Michael WEBER). Le contraste entre la couleur très claire du tissu et les boutons sombres participe de cette parfaite visibilité de l’effet - en plus d’éliminer certaines explications potentielles au tour. Et comme le montrera le reste de sa routine la visibilité des effets a été clairement un des problèmes qu’a eu à résoudre IBUKI.    IBUKI aurait pu faire le choix inverse : démarrer par les boutons regroupés puis les remettre magiquement à leur bonne place ; cela aurait fait sens si la routine avait été contextualisée : IBUKI aurait alors « réparé » magiquement la malfaçon initiale de sa veste. Mais ici pas de contexte, IBUKI préfère nous laisser sur l’image incongrue de cette veste aux boutons drôlement regroupés (d’ailleurs on a pu croiser dans les allées de la FISM IBUKI tout au long de ces six jours avec sa veste et ses drôles de boutons, conscient de cette image emblématique, cette image signature). En plus, en terminant avec les boutons regroupés là où ils ne servent plus à rien, quoi de plus naturel que de les découdre avec un petit ciseau de couturière.   La spectatrice (sans introduction formelle) assise à droite de la table se voit tendre les ciseaux et découd elle-même le 4e et dernier bouton (cette spectatrice jouera un rôle clef dans la suite de la mise en scène).    Enfin cette introduction instaure aussi l’émotion magique du reste de la routine : à savoir la surprise. « Les boutons ont voyagé...mais attendez un peu, surprise, ils sont bel et bien cousus ». D’ailleurs la première surprise de la suite du numéro sera que le « pouvoir » d’IBUKI ne va pas être tant la téléportation que de coudre entre eux magiquement et à volonté toutes sortes d’objets. *** Fin de l’introduction. Un foulard quadrillé est déplié sur le tapis incliné, les quatre boutons tout juste défaits de la veste sont chacun posés à un des quatre angles et à partir de là, et bien disons que plus rien ne va se passer comme prévu. Plutôt que de déflorer la suite de la routine deux remarques.  La visibilité : IBUKI a donc un problème : il va magiquement coudre entre eux des objets préalablement montrés « libres » les uns des autres…mais voilà : des coutures c’est bien peu visible de loin. La mise en scène de la routine pallie cette difficulté majeure de plusieurs façons : o   Quand il le peut IBUKI profite du contraste bien visible de loin du fil de couture blanc magiquement apparu sur certains objets noirs en montrant bien ceux-ci...sous toutes les coutures, avant et arrière. o   IBUKI va à plusieurs reprises basculer ses accessoires du plan incliné du tapis de close-up vers le plan vertical du début. Cela rend palpable les coutures même aux spectateurs les plus éloignés qui font physiquement l’expérience qu’en dépit de la gravité des objets restent désormais inexplicablement fixés, car cousus entre eux. o   À l’appui du mot « cousu » qu’il vient de prononcer, IBUKI mime (et ce mime a une autre raison d’être - voir ci-dessous, les mots) par de larges gestes de sa main droite, en vagues montantes et descendantes, l’acte même de l’aiguille qui coud, communiquant là encore pratiquement physiquement à tous les spectateurs l’expérience du fil qui transperce les objets pour les unir – ce qui renforce encore au passage la totale impossibilité de son effet magique. o   La spectatrice est elle aussi mise à contribution comme témoin-relais de l’ensemble du public : invitée à toucher les coutures, à découdre, à manipuler les boutons libres l’instant d’avant puis soudainement cousus sous sa propre paume ; jusqu’au tout dernier geste d’IBUKI envers cette spectatrice, geste qu’on ne révélera pas ici, mais qui a fait fondre les derniers neurones des spectateurs et du jury.            Obtenir une standing ovation de quelque 2200 spectateurs dans une salle dont il a été suffisamment dit qu’avec son sol plat elle offrait une piètre visibilité, et ce avec quatre boutons et un foulard, prouve combien cette mise en scène est efficace.  Les mots. Pas de dramatisation de l’effet via un contexte, pas de personnage autre d’IBUKI lui-même, un côté gendre idéal un rien timide engoncé dans son costume, posé au début, puis qui s’anime de plus en plus au gré du crescendo des effets. Le texte : réduit au possible ; en fait il va tout entier tourner autour d’un calembour assez sot (si j’ose dire) : les différentes acceptions en anglais du son [soʊ], de « tellement » (so), à « coudre » (saw), en passant par « vu » (saw). Mais ce jeu de mots à première vue bêta contribue à la montée en émotion de toute la routine. Et on l’a dit l’émotion visée est la surprise, aussi chaque séquence se déroule selon : o   Exposition de la situation initiale : les objets sont clairement séparés. o   La magie se produit en douce, sans incantation, ni geste magique. o   IBUKI prononce le son [soʊ] et on découvre stupéfait que l’effet n’est pas nécessairement celui attendu (une téléportation), mais qu’une nouvelle couture est apparue, et jamais là où on l’aurait imaginée. Le son [soʊ] n’a pas la valeur d’un abracadabra (car quand il est prononcé la magie est déjà advenue), mais il en conserve la valeur rythmique de leitmotiv en marquant le début de la phase de révélation de l’état final : dès qu’IBUKI se montre ravi que quelque chose de « so impossible » s’est produit (mime à l’appui de la couture pour souligner le piètre calembour so/saw) on frémit : on n’a rien vu et pourtant une nouvelle couture a surgi là où on ne l’attendait pas. La tension entre la naïveté assumée du jeu de mot qui nous nargue d’une part, et notre totale incompréhension du « truc » d’autre part, décuple alors l’émotion magique ressentie. *** Un dernier détail. Deux fois j’ai vu IBUKI (en compétition et dans le gala des gagnants) et deux fois à un certain moment de la routine alors qu’il se saisit du bouton le plus près de lui à sa gauche, le foulard amidonné reste malencontreusement (?) dressé à la verticale. Notre « taureau de la raison » (TAMARIZ) se rue sur ce pli accidentel : IBUKI ne profite-t-il pas d’un pli pas si fortuit pour y dissimuler un bouton resté en place et dont il n’a que simulé la prise ? L’instant suivant remarquant le désordre de son foulard IBUKI le saisit par deux coins, le claque pour le redéposer bien à plat sur le tapis…et anéantir au passage notre hypothèse : aucun bouton où nous le soupçonnions. L’art de la fausse piste, du red herring, est un art du tact : trop subtil, le leurre n’est même pas remarqué ; grossier, le spectateur flaire l’intention délibérée du magicien de l’égarer et se rebiffe. J’ignore si ce pli, bien vertical, bien visible était ou non une maladresse par deux fois réellement malencontreuse (improbable à ce niveau de compétition, d’autant que la chorégraphie d’IBUKI est impeccable partout ailleurs), j’ignore si ce minuscule « incident » du pi de trop a donc quoi que ce soit de réfléchi, d’intentionnel (voir même de nécessaire à la méthode), mais si tel est le cas, comme je le soupçonne, faire d’un faux pli un vrai contrôle de notre attention aura suffi à me ravir.    
    • Bonjour, Un peu plus haut en évoquant combien l''humanité" du personnage de Mortenn CHRISTIANSEN participe de la construction de son numéro, la citation de Derren BROWN que j'avais en tête est extraite de "Notes from a Fellow Traveller", page 416 :  
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