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La Cause Animale


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Le prix de la viande n'est pas en cause. Le patron de l'abattoir le dit lui-même, la cause c'est le volume énorme de la demande. Il compte virer ces employés, mais la solution c'est d'abord de diminuer la demande.

Donc cessons de manger du cadavre torturé.

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Quand on veut on peut.
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Le prix de la viande n'est pas en cause. Le patron de l'abattoir le dit lui-même, la cause c'est le volume énorme de la demande.

Ben oui, mais la demande fluctue en fonction du prix, et les moyens humains et matériels utilisés dépendent aussi du prix... Même si Pâques a un rôle...

Il compte virer ces employés, mais la solution c'est d'abord de diminuer la demande.

Donc cessons de manger du cadavre torturé.

Tout à fait d'accord.

Une solution (partielle) : obliger l'étiquetage du suivi des produits. On saurait de quel pays vient la viande, de quelle région, voire de quel abattoir. En fonction de ça, on accepterait davantage de payer le prix lorsqu'on a des garanties de qualité.

Egalement : obliger l'étiquetage du bilan carbone sur les produits, une mesure que tentent de saboter les industriels de l'alimentation. Si l'étiquetage est clair, cela fera baisser la consommation de viande.

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Une solution (partielle) : obliger l'étiquetage du suivi des produits. On saurait de quel pays vient la viande, de quelle région, voire de quel abattoir. En fonction de ça, on accepterait davantage de payer le prix lorsqu'on a des garanties de qualité.

Egalement : obliger l'étiquetage du bilan carbone sur les produits, une mesure que tentent de saboter les industriels de l'alimentation. Si l'étiquetage est clair, cela fera baisser la consommation de viande.

On est d'accord. Et aussi, consommer local et bio. Il faut privilégier au maximum les circuits courts et favoriser nos petits producteurs locaux. Ne rien acheter en grande surface.

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Il y a des grandes surfaces qui vendent les produits des petits producteurs locaux.

Et qui privilégient aussi les produits français, malgré les menaces de l'UE.

En ce qui concerne la torture des animaux, des lois existent. Mais naturellement, elles ne sont pas appliquées.

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Quand on veut on peut.
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  • 2 weeks plus tard...

Effectivement moi aussi j’ai trouvé le débat passionnant, philosophique et scientifique à la fois.

Je trouve également que l’argumentation de Caron a certaines faiblesses.

Moix titille avec pertinence son axiome de départ :

Caron considère l’homme comme étant un animal comme les autres.

J’aurai voulu lui soumettre cette simple démonstration :

« Les animaux » forment une chaîne alimentaire, ils se mangent entre eux. Si nous sommes des animaux comme les autres nous devons/pouvons manger les autres animaux.

A cet argument il peut répondre que nous avons une conscience de la complexité et fragilité de notre écologie. A ce titre nous avons le devoir de ne pas intervenir dans la chaine alimentaire naturelle.

Mais de ce point de vue là, c’est admettre que nous ne sommes pas des animaux comme les autres.

Et puis pourquoi ne va-t-il pas au bout de son raisonnement concernant les insectes ? Il a avoué une distinction sans en expliquer la raison.

Caron et Moix se sont pris le bec (sans jeu de mot), sur la définition de l’animal. J’ai trouvé un peu facile de dire à Moix qu’il est d’un autre siècle en disant que toute la communauté scientifique admet que l’homme est un animal. Moix a des tétons et des poils, il ne renie surement pas sa condition de mammifère, il évoquait la particularité humaine. Caron s’est échappé par quelques pirouettes et anecdotes.

J’ai beaucoup aimé les cas de conscience qu’il a évoqué.

Dans un avion (ou barque), il faut délester sinon c’est le crash tout le monde va mourir, il y a 3 hommes et un chien. On jette une personne ou le chien. Tout le monde a la même réponse.

Mais il s’avère que c’est un chien sauveteur qui a sauvé un paquet de vie humaine, et qui a encore une longue carrière devant lui.

Les avis commencent à évoluer …

Et il s’avère que les 3 hommes sont des nazis …

Et parmi eux il y a Hitler …

Oui c’est passionnant, ce sont des questions éthiques auxquels tout le monde peut être amené à réfléchir. En tout cas cela a occupé une partie de ma nuit avant de m’endormir, et pendant la nuit j’ai rêvé de chiens sans poils avec des tétons et une moustache d’Hitler.

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Un intéressant point de vue de la part d'Aymeric Caron, venant parler de son nouveau livre "Antispéciste". Cela fait réfléchir, et les débats avec Yann Moix sont passionnants. En tout cas, cela m'a fait réfléchir.

[video:youtube]

Merci d'avoir inséré cette vidéo. Les arguments (rapidement) évoqués sont ceux qui ont été développés depuis des années dans ce sujet, la réflexion sur la cause animale gagne du terrain et c'est tant mieux.

Le livre d’Aymeric Caron :

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Un jour, les animaux auront tous des droits. L'animalisme figure le prochain projet idéologique révolutionnaire, qui réconcilie les hommes avec eux-mêmes et avec leur avenir.

Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, des cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens possèdent une sensibilité et une intelligence similaires. Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes.

Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. À l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes. L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis deux mille ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins.

Surtout, l'animalisme s inscrit dans une logique d'écologie politique éloignée de celle incarnée par les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite mais en symbiose avec toutes les formes du vivant. Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de « profit ». Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néolibéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.

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Effectivement moi aussi j’ai trouvé le débat passionnant, philosophique et scientifique à la fois.

[...]

Oui c’est passionnant, ce sont des questions éthiques auxquels tout le monde peut être amené à réfléchir. En tout cas cela a occupé une partie de ma nuit avant de m’endormir, et pendant la nuit j’ai rêvé de chiens sans poils avec des tétons et une moustache d’Hitler.

j'aime.

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"Pourtant cochons et chiens possèdent une sensibilité et une intelligence similaires".

Ben voyons.....

"Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes".

N'en déplaise à Caron, mais les cerveaux sont fait de telles sortes qu'ils catégorisent pour discriminer les différents objets de leur environnement.

Il se trouvent que les êtres vivants n'échappent pas à cette règle et que les cerveaux classent donc les êtres vivants.

Un jeune cerveau le fait d'ailleurs très tôt.

Les savants puis les biologistes ont ensuite poussé le bouchon un peu loin en imaginant une nomenclature pour classer toutes les espèces vivantes et mêmes les sous-espèces et les races.

"Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. À l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques".

Deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques appartiennent en fait à la même espèce et non à des espèces différentes.

"L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir.

...reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins".

Pour résoudre ce problème de la souffrance animale par l'Homme, il faut donc empêcher la souffrance des animaux dans les abattoirs.

Les techniques sont connues. Il suffit qu'elles soient appliquées.

Donc pourquoi en venir à la conclusion que l'Homme devrait se passer de nourriture animale ? Je ne vois pas le lien.

Il faudrait aussi empêcher que l'Homme fasse souffrir les autres Hommes.

"...une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite mais en symbiose avec toutes les formes du vivant. Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de « profit ». Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néolibéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés".

Et ben dis donc ça nous amènera loin si on arrête de manger de la viande !

Je propose que le concept soit même globalisé :

Pourquoi ne pas s'arrêter de manger toute espèce vivante à la surface du globe terrestre ?

Dans un altruisme global et profond, nous pourrions tous, nous, les humains, nous laisser mourir de faim pour ne plus jamais faire souffrir les autres espèces vivantes ?

Mon avis personnel :

Je suis déjà allé voir de nombreuses conférences sur cette histoire de ne plus manger de viande du fait de la souffrance animale.

Je vous renvoi à la réponse de bon sens d'Yves Christen dans sa conférence à la Cité des sciences (très bonne conférence avec celle d'E Baratay) :

la 2° de la liste : L'Homme est une personne.

Ecoutez la question à 1h24 et sa réponse.

http://www.cite-sciences.fr/fr/ressources/conferences-en-ligne/saison-2015-2016/revolutions-animales-de-la-science-au-droit/

Pour moi, l'erreur de tous ces empêcheurs à ne pas manger de la viande vient de leur discours :

ils essaient d'utiliser la logique pour convaincre les autres.

Or se nourrir n'obéit pas la logique. C'est une question d'instinct.

On a beau nous dire que nous, qui nous nourrissons facilement dans nos sociétés civilisés, nous n'avons plus cet instinct, ce n'est pas vrai. Il est encore bien présent et c'est lui qui nous guide à choisir quasi chaque jour tel ou tel aliment en fonction des apports nutritifs dont notre corps à besoin.

Nous parler de ce qu'on devrait ou non manger en utilisant un discours basé sur la logique n'aura, selon moi, aucune portée pour convaincre qqun.

J'ai compris cela en écoutant la conférence de David Chauvet (la 4°) (même adresse du site qu'au-dessus).

Ce monsieur déroule de manière complexe (il faut s'accrocher pour suivre) toutes les raisons logiques qui semble nous empêcher - nous les mangeurs de viandes - d'arrêter d'en manger.

Et bien aucunes ne m'a convaincu. Et pourquoi ? Parce que ce discours logique n'a aucun impact face à l'envie de manger de la viande.

Modifié par Melvin

Melvin

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"Pourtant cochons et chiens possèdent une sensibilité et une intelligence similaires".

Ben voyons.....

Tu as raison. Les cochons ont une intelligence qui peut être supérieure à celle des chiens, ou même des chimpanzés !

Méfiez-vous des préjugés ! Les cochons sont tout aussi futés que les chimpanzés

L'intelligence et la vie sociale des cochons

Une-cochon-lunettes.jpg

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