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Musée des Vampires


Eric (Husk')

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Jean Rollin, c'est quand même Jean Rollin ! Quelqu'un a-t-il vu son dernier film dans le musée des sciences naturelles avec la star du X, avec un nom genre Elvira ?!? (petit clin d'oeil à l'une des héroîne préférée de Ced !), ou Abraxa ou...

Si quelqu'un peut me faire une copie, histoire de le regarder en accéléré !

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Rien ne peut se comparer à Elvira "Maîtresse des Ténèbres" et son numéro de pompoms dansants...

Et puisqu'on évoque les armes anti-vampires et autres spectres, voici un autre objet digne de figurer dans un musée vampirique.

Une épée de chasse allemande (vers 1750) gravée de symboles magiques, parfaite pour combattre les spectres de la Chasse Sauvage lors de la Walpurgisnacht.

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Chasse Sauvage

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L'approche qui m'intéresse est celle de l'exposition (fixe ou itinérante) qui va glisser lentement vers une "plongée dans un monde inconnu". L'histoire du vampirisme entraîne naturellement celle des chasseurs de vampires et autres monstres...

A la sortie la vente de "Killing Kit" pour les (grands) enfants ça pourrait le faire ! Je suggère donc un partenariat lucratif avec M. Jacques Sirgent du musée de Paris. Non ? mdr

Quant à la vue de la lame ... j'imagine qu'il faut y aller comme un gros bourin pour enfoncer ça dans le muscle du coeur ...

Oui les fameux talons aiguilles en aiguille à tricoter te conviendraient mieux comme arme... (private joke ;) ), c'est plus délicat, plus direct, moins bourrin. mdr

Pas +1,...C'est +100 que je mets !

+ Sang ?

Il n'a pas fait que piller Pierre Dubois.

Dubois ça me dit quelque chose ce nom là... un type du forum qui aime bien les souches de troncs d'arbre qu'il trimballe dans un sac à carreaux genre Tati. Il la sort, s'assoit et attend sa proie...

On n'en entendait plus parler de ce phénomène de mode, remise au goût du jour donc... (c'est de l'ultra private joke).

Brasey, malgré que donc, ça n'en restait pas moins intéressant ce qu'il racontait quand même...

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Brasey, malgré que donc, ça n'en restait pas moins intéressant ce qu'il racontait quand même...

N'hésite pas à lire les sources originales citées plus haut, il n'y a même pas de comparaison. Ajoute à cette lecture le texte de Voltaire qui suit:

Voltaire et les Vampires

"Quoi ! c'est dans notre dix-huitième siècle qu'il y a eu des vampires ! c'est après le règne des Locke, des Shaftesbury, des Trenchard, des Colins; c'est sous le règne des d'Alembert, des Diderot, des Saint-Lambert, des Duclos, qu'on a cru aux vampires; et que le révérend père dom Augustin Calmet, prêtre, bénédictin de la congrégation de Saint-Vannes et de Saint-Hidulphe, abbé de Sénone, abbaye de cent mille livres de rentes, voisine de deux abbayes du même revenu, a imprimé et réimprimé l'histoire des vampires avec l'approbation de la Sorbonne, signée Marcilli.

Ces vampires étaient des morts qui sortaient la nuit de leurs cimetières pour venir sucer le sang des vivans, soit à la gorge ou au ventre, après quoi ils allaient se remettre dans leur fosses. Les vivans sucés maigrissaient, pâlissaient, tombaient en consomption, et les mors suceurs engraissaient, prenaient des couleurs vermeilles, étaient tout-à-fait appétissans. C'était en Pologne, en Hongrie, en Silésie, en Moravie, en Autriche, en Lorraine, que les morts fesaient cette bonne chère. On n'entendait point parler des vampires à Londres, ni même à Paris. J'avoue que dans ces deux villes il y eut des agioteurs, des traitans, des gens d'affaires, qui sucèrent en plein jour le sang du peuple, mais ils n'étaient point morts, quoique corrompus. Ces suceurs véritables ne demeuraient pas dans des cimetières, mais dans des palais fort agréables.

Qui croirait que la mode des vampires nous vint de la Grèce ? Ce n'est pas de la Grèce d'Alexandre, d'Aristote, de Platon, d'Epicure, de Démosthènes, mais de la Grèce chrétienne, malheureusement schismatique.

Depuis long-temps les chrétiens du rite greg s'imaginent que les corps des chrétiens du rite latin, enterrés en Grèce ne pourissent point; parce qu'ils sont excommuniés. C'est précisément le contraire de nous autres chrétiens du rite latin. Nous croyons que les corps qui ne se corrompent point sont marqués du sceau de la béatitude éternelle. Et dès qu'on a payé cent mille écus à Rome pour leur faire donner un brevet de saints, nous les adorons de l'adoration de dulie.

Les Grecs sont persuadés que ses morts sont sorciers; ils les appellent broucolacas ou vroucolacas, selon qu'ils prononcent la seconde lettre de l'alphabet. Ces morts gregs vont dans les maisons sucer le sang des petits enfans, manger le souper de pères et mères, boire leur vin et casser tous les meubles. On ne peut les mettre à la raison qu'en les brûlant, quand on les attrape. Mais il faut avoir la précaution de ne les mettre au feu qu'après leur avoir arraché le coeur que l'on brûle à part.

Le célèbre Tournefort, envoyé dans le Levant par Louis XIV, ainsi que tant d'autres virtuoses, fut témoin de tous les tours attribués à un de ces broucolacas, et de cette cérémonie.

Après la médisance, rien ne se communique plus promptement que la superstition, le fanatisme, le sortilége, et les contes des revenans. Il y eut des broucolacas en Valachie, en Moldavie, et bientôt chez les Polonais, lesquels sont du rite romain. Cette superstition leur manquait; elle alla dans l'orient de l'Allemagne. On n'entendit plus parler que des vampires depuis 1730 jusqu'en 1735; on les guetta, on leur arracha le coeur, et on les brûla: ils ressemblaient aux anciens martyrs; plus on en brûlait, plus il s'en trouvait.

Calmet enfin devint leur historiographe, et traita les vampires comme il avait traité l'ancien et le nouveau Testament, en rapportant fidèlement tout ce qui avait été dit avant lui.

C'est une chose à mon gré très-curieuse, que les procès-verbaux faits juridiquement concernant tous les morts qui étaient sortis de leur tombeaux pour venir sucer les petits garçons et les petites filles de leur voisinage. Calmet rapporte qu'en Hongrie deux officiers Délégués par l'empereur Charles VI, assistés du bailli du lieu et du bourreau, allèrent faire enquête d'un vampire mort depuis six semaines, qui suçait tout le voisinage. On le trouva dans sa bière frais, gaillard, les yeux ouverts et demandant à manger. Le bailli rendit sa sentence. Le bourreau arracha le coeur et le brûla; après quoi le vampire ne mangea plus.

Qu'on ose douter après cela des morts ressuscité, dont nos anciennes légendes sont remplies, et de tous les miracles rapportés par Bollandus, et par le sincère et révérend dom Ruinart !

Vous trouverez des histoires de vampires jusque dans les lettres juives de ce d'Argens que les jésuites, auteurs du journal de Trevoux, ont accusé de ne rien croire. Il faut voir comme ils triomphèrent de l'histoire du vampire de Hongrie; comme ils remerciaient Dieu et la Vierge d'avoir enfin converti ce pauvre d'Argens, chambellan d'un roi qui ne croyait point aux vampires.

Voilà donc, disaient-ils, ce fameux incrédule qui a osé jeter des doutes sur l'apparition de l'ange à la Sainte-Vierge; sur l'étoile qui conduisit les mages; sur la guérison des possédés; sur la submersion de deux mille cochons dans un lac; sur une éclipse de soleil en pleine lune; sur la résurrection des morts qui se promenèrent dans Jérusalem : son coeur s'est amolli, son esprit s'est éclairé, il croit aux vampires.

Il ne fut plus question alors que d'examiner si tous les morts étaient ressuscités par leur propre vertu, ou par la puissance de Dieu, ou par celle du Diable. Plusieurs grands théologiens de Lorraine, de Moravie et de Hongrie, étalèrent leurs opinions et leur science. On rapporta tout ce que Saint-Augustin, Saint-Ambroise et tant d'autres saints avaient dit de plus inintelligible sur les vivans et sur les morts. On rapporta les miracles de Saint-Etienne qu'on trouve au septième livre des oeuvres de Saint-Augustin; voici un des plus curieux. Un jeune homme fut écrasé dans la ville d'Aubzal en Afrique, sous les ruines d'une muraille; la veuve alla sur-le-champ invoquer Saint-Etienne, à qui elle était très-dévote. Saint Etienne le ressuscita. On lui demanda ce qu'il avait vu dans l'autre monde. Messieurs, dit-il, quand mon ame eut quitté mon corps, elle rencontra une infinité d'ames qui lui fessaient, plus de questions sur ce monde-ci que vous ne m'en faites sur l'autre. J'allais je ne sais où, lorsque j'ai rencontré Saint-Etienne qui m'a dit : Rendez ce que vous avez reçu. Je lui a répondu : Que voulez-vous que je vous rende, vous ne m'avez jamais rien donné ? Il m'a répété trois fois : Rendez ce que vous avez reçu. Alors j'ai compris qu'il voulait parler du credo. Je lui ai récité mon credo, et soudain il m'a ressuscité.

On cita surtout les histoires rapportées par Sulpice Sévère dans la vie de Saint-Martin. On prouva que Saint-Martin avait entre autres ressuscité un damné.

Mais toutes ces histoires, quelque vraies qu'elles puissent être, n'avaient rien de commun avec les vampires qui allaient sucer le sang de leurs voisins, et venaient ensuite se replacer dans leur bières. On chercha si on ne trouvait pas dans l'ancien Testament ou dans la mythologie quelque vampire qu'on pût donner pour exemple; on n'en trouva point. Mais il fut prouvé que les morts buvaient et mangeaient, puisque chez tant de nations anciennes on mettait des vivres sur leurs tombeaux.

La difficulté était de savoir si c'était l'ame ou le corps du mort qui mangeait. Il fut décidé que c'était l'un et l'autre. Les mets délicats et peu substantiels, comme les méringues, la crême fouettée, et les fruits fondans, étaient pour l'ame; les rost-bif étaient pour le corps.

Les rois de Perse furent, dit-on, les premiers qui se firent servir à manger après leur mort. Presque tous les rois d'aujourd'hui les imitent; mais ce sont les moines qui mangent leur dîner et leur souper, et qui boivent le vin. Ainsi les rois ne sont pas, à proprement parler des vampires. Les vrais vampires sont les moines qui mangent aux dépens des rois et des peuples.

Il est bien vrai que Saint-Stanislas, qui avait acheté une terre considérable d'un gentilhomme polonais, et qui ne l'avait point payée, étant poursuivi devant le roi Boleslas par les héritiers, ressuscita le gentilhomme; mais ce fut uniquement pour se faire donner quittance. Et il n'est point dit qu'il ait donné seulement un pot de vin au vendeur, lequel s'en retourna dans l'autre monde sans avoir ni bu ni mangé.

On agite ensuite la grande question, si l'on peut absoudre un vampire qui est mort excommunié. Cela va plus au fait.

Je ne suis pas assez profond dans la théologie pour dire mon avis sur cet article; mais je serais volontiers pour l'absolution, parce que dans toutes les affaires douteuses, il faut toujours prendre le parti le plus doux.

Odia restringenda, favores ampliandi.

Le résultat de tout ceci est qu'une grande partie de l'Europe a été infestée de vampires pendant cinq ou six ans, et qu'il n'y en a plus; que nous avons eu des convulsionnaires en France, pendant plus de vingt ans, et qu'il n'y en a plus; que nous avons eu des possédés pendant dix-sept ans, et qu'il n'y en a plus; qu'on a toujours ressuscité des morts depuis Hippolyte et qu'on n'en ressuscite plus; que nous avons eu des jésuites en Espagne, en Portugal, en France, dans les Deux-Siciles, et que nous n'en avons plus."

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Mais il fut prouvé que les morts buvaient et mangeaient, puisque chez tant de nations anciennes on mettait des vivres sur leurs tombeaux.

La difficulté était de savoir si c'était l'ame ou le corps du mort qui mangeait. Il fut décidé que c'était l'un et l'autre. Les mets délicats et peu substantiels, comme les méringues, la crême fouettée, et les fruits fondans, étaient pour l'ame; les rost-bif étaient pour le corps.

Et bin se faisaient pas à l'époque ! mdr

Ca devait valoir le coup pour la populace pas trop regardante sur les morts mais à l'écoute de leur estomac d'aller trainer dans les Pères Lachaise de l'époque !

Les rois de Perse furent, dit-on, les premiers qui se firent servir à manger après leur mort. Presque tous les rois d'aujourd'hui les imitent; mais ce sont les moines qui mangent leur dîner et leur souper, et qui boivent le vin. Ainsi les rois ne sont pas, à proprement parler des vampires. Les vrais vampires sont les moines qui mangent aux dépens des rois et des peuples.

Vu les mets, z'avaient bien raison les moines ! Eux aussi écoutaient leur estomac... après Dieu...

Et le crucifix en Merguez et l'eau bénite au citron, c'est ça ? ;)

C'est exactement ça... mdr;)

Et les gousses d'ail c'est pas pour faire joli, mais pour agrémenter le plat !

Et bien après toute cette bouffe à profusion, de un ça me redonne la dalle (de cimetière) et de deux, je ne peux m'empêcher de donner à Ced, entre autres, qui nous donnait la recette Vampires selon Voltaire, de lui offrir un texte d'une autre recette de légende, surtout en ces périodes de fêtes où la Dinde est de mise :

LA DINDE AU WHISKY selon M. Voltèreu

1 Acheter une dinde d'environ 4,5kg pour six personnes et une bouteille

de whisky, du sel, du poivre, de l'huile d'olive et des bardes de lard.

2 La barder de lard, la ficeler, la saler, la poivrer et ajouter un

filet d'huile d'olive.

3 faire préchauffer le four thermostat 7 pendant dix minutes.

4 Se servir un verre de whisky pendant ce temps là.

5 Mettre la dinde au four dans un plat à cuisson.

6 Se verser encuite 2 verres de whisky et les boire.

7 Mettre le therpostat à 8 après 20 binutes pour la saisir.

8 Se bercer 3 ou 4 berres de whisky.

9 Après une debi beurre fourrer l'ouvrir et surveiller la buisson de la

pinde.

10 Brendre la vouteille de buscuit et s'enfiler une bonne rasade.

11 Après une demi heure de plus, tituber jusqu'au bour oubrir la

de borte du vour et reburner - non - recourner - non - enfin mettre la

pinde dans l'autre zens.

12 Se pruler la main avec la de borte du bour en la refermant -

bordel de merde.

13 essayer de s'asseoir sur une de chaise et se reverdir 5 ou 6

whisky de verres ou le gondraire, chais blus.

14 Buire - non - luire - non - cuire - non - ah ben si - cuire la

bringue bendant 4 heures.

15 Eh hop, 5 berres de plus. Ca fait du bien par où que ça passe.

16 Retirer le vour de la dinde.

17 Se rebercer une bonne goulée de whisgy.

18 Essayer de sortir le bour de cette saloberie de brinde de nouveau

parce gue za a loupé la bremiere vois.

19 Rabasser la pinde qui s'est egsblozée bar derre. L'ettuyer avec une

zaleté de ghiffon de merde ela foutre sur un blat, sur un glat, sur un

clat, sur une aziette, enfin on s'en vout.

20 Decider qu'on est auzi bien bar terre et vinir la bouteille de vhisky.

21 Ramber jusqu'au mit pormir doute la duit.

22 Le lendemain prendre une aspirine, manger la dinde froide avec une

bonne mayonnaise et nettoyer pendant le reste de la journée le bordel

qu'on a fait dans la cuisine hier.

Et glou, glou.............

L'expression "j'ai la dalle" pourrait venir des dalles de cimetière garnies en festin...

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Moi, je suis plutôt amateur de chapon ou de poularde que de dinde. Je remplacerai donc avec plaisir le pieu par la broche. :)

Servi avec le Merlot adéquat.

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Sans oublier une bonne vodka à la place du ouiseki.

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Petite note concernant l'ail: c'est une plante liée à la déesse Hécate (déesse de la sorcellerie) tout comme la Mandragore et l'Aconit, ce qui explique son usage apotropaïque.

Parsemé sur les cuisses de grenouilles vampires, l'ail empêche ces dernières de se lever et de vous hanter après un gueuleton trop copieux.

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L'approche qui m'intéresse est celle de l'exposition (fixe ou itinérante) qui va glisser lentement vers une "plongée dans un monde inconnu". L'histoire du vampirisme entraîne naturellement celle des chasseurs de vampires et autres monstres...

A la sortie la vente de "Killing Kit" pour les (grands) enfants ça pourrait le faire ! Je suggère donc un partenariat lucratif avec M. Jacques Sirgent du musée de Paris. Non ? mdr

D'autres y ont déjà pensé.

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  • 3 weeks plus tard...

Je viens de lire le texte de Voltaire qui visiblement ne crois pas une seconde à l'existence des vampires... N'est ce pas une piste ? De nos jour, je pense qu'avec l'avancée des sciences, plus personne ne peut croire à ça, si ? On passe du bon temps devant Morse, ok... Mais ça ne va pas plus loin.

Vous pensez vraiment qu'on peut lier le vampire à la magie et que le spectateur, à défaut d'y croire, vienne à en douter ???

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Je viens de lire le texte de Voltaire qui visiblement ne crois pas une seconde à l'existence des vampires... N'est ce pas une piste ? De nos jour, je pense qu'avec l'avancée des sciences, plus personne ne peut croire à ça, si ? On passe du bon temps devant Morse, ok... Mais ça ne va pas plus loin.

Vous pensez vraiment qu'on peut lier le vampire à la magie et que le spectateur, à défaut d'y croire, vienne à en douter ???

Il y a plusieurs manières de traiter le thème.

- Le plus simple serait de montrer un vampire, mais bon… Je ne suis pas certain que ce soit même la méthode la plus efficace. Dans ce cas, le vampire passerait du mythe à la réalité, et ne serait plus un sujet fantastique.

- On peut l’aborder comme un divertissement, un peu comme le tour des Cannibales de Lin Searles. Voir à ce propos « the Card of Nosferatu » (Tony Christ) ou « Vampires pour rire » (Magicus n°80 – juin 1994) ; pour ne prendre que ces deux exemples.

- On peut l’aborder de manière fantastique, sans nécessairement devoir « prouver » quoique ce soit. Voir à ce propos divers effets dans Invocation et Altar Flame (particulièrement Forever Undead :Vol 5, Issue 4). Dans ce cas, on retrouve un peu le rôle du Storyteller.

- On peut l’évoquer de manière métaphorique comme dans « Entre Chien et Loup – Under the Sunset dans Hauntiques). Dans ce cas précis, le vampire est suggéré, on ne demande pas de « croire », mais le spectateur va créer lui-même l’image du vampire.

- Enfin, on peut tenter de faire basculer la croyance du spectateur vers un doute certain. C’est l’exercice le plus difficile mais le plus intéressant car il va falloir utiliser une infinité de ressources pour monter cette illusion. Le magicien devra s’être créé une persona sérieusement crédible, il devra avoir une connaissance approfondie de l’histoire du vampirisme, éventuellement montrer une collection d’objets rares et précieux – solidement documentés. Au travers de l’exposé, il glissera subtilement quelques effets qui pourront se situer à la limite du seuil de crédibilité, pour ensuite pousser ses spectateurs de plus en plus loin de l’autre côté du miroir. A ce niveau, on en revient à la suspension d’incrédulité développée ailleurs. Bien entendu, les techniques ou/et méthodes utilisées devront être à un très haut niveau de développement pour devenir totalement imperceptibles. Le grand apport de la magie « bizarre » est justement la possibilité de travailler de façon totalement différente de la prestidigitation habituelle, en utilisant de nouveaux codes.

L’illusionnisme fantastique possède les éléments d’une nouvelle approche de l’illusionnisme classique. Encore faut-il les découvrir…

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