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Non, je ne te dirai pas mes "trucs" !!!


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  • 18 années plus tard...
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Publié le (modifié)
Le 18/04/2002 à 11:17, Alx a dit :

Personnellement, j'utilise une méthode que j'ai reprise de Majax : je l'ai vu un jour sur Planete, dans une émission-débat consacrée à la magie. Le présentateur a essayé de l'entrainer sur la pente glissante du débinage en lui donnant plusieurs noms de techniques de cartes et en lui demandant une démo...

Majax lui a alors fait une démonstration de Back and Front, très lentement, pour bien lui montrer le mouvement (et avec une difficulté si bien simulée que les spectateurs profanes ont du penser qu'il était impossible de le réaliser à vitesse normale), puis a proposé une démonstration. Il a alors secrètement empalmé une carte, a montré la carte de face (roi de coeur), puis a prétendu la prendre en Back and Front (en fait, il a déposé la carte empalmée dessus) en retournant sa main très vite... jusqu'à ce qu'on réalise que sa main était vraiment vide !

Je pense que cette méthode est excellente car elle donne l'impression au spectateur que vous êtes de bonne volonté, et que vous lui expliquez vraiment un truc ; toutefois, vous ne faites pas de débinage (pas de vrai débinage en tout cas), et vous renforcez l'idée commune que tout est dû à la vitesse...

Depuis que j'utilise cette méthode, je suis (presque) débarassé de ce souci...

Alx

Idée de variante (rien de transcendant mais on ne sait jamais).

Au départ faites un RD (R étant un retournement 😉), on voit un deux de trèfle par exemple, retournez cette D face en bas sur le jeu et prenez la carte supérieure du paquet, supposons une dame de cœur.  [Ou faites choisir ouvertement une carte et effectuez un filage, peu importe.]

 Prétendez qu'en magie il existe une dimension technique, qu'on peut donc expliquer, et une autre purement magique donc inexplicable. Effectuez avec la carte votre Back and Front ouvertement tout en disant : « La dimension technique c'est ça : je peux faire disparaître le deux de trèfle, ou en tout cas en donner l'illusion. »

Notez que la carte était dos visible (Front) et qu'une fois cachée derrière votre main (Back) sa face n'est pas non plus visible par le spectateur. Faites revenir la carte au bout des doigts (Front) et ajoutez : « Mais la dimension magique, celle que personne ne comprend, c'est ça. » Faites "cliquer" le coin de la carte à l'aide d'une pichenette de l'index puis montrez-en la face : le deux de trèfle s'est transformé inexplicablement en dame de cœur. 

Modifié par Christian GIRARD
  • J'aime 3
  • Merci 1
Publié le

Une autre réponse simple, qui consiste à dire la vérité :

"Tout ce que vous venez de voir, la pièce qui disparait, la carte qui est la bonne, la corde qui se racomode, tout ce que je vous ai montré, tout est faux.

Je n'ai rien fait de tout ça.

Mais j'ai manipulé votre esprit, pour que vous pensiez l'avoir vu : tout est dans VOTRE tête, c'est là que je l'ai mis..."

C'est la différence entre un prestidigitateur et un illusionniste...

Gilbus

  • J'aime 2
  • Merci 1

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le
Le 19/04/2002 à 10:59, Invité a dit :

Alx, tu pourrais m'expliquer un peut plus la méthode de Gérard Majax, car je pense que je n'ai pas tout compris. utilise un message privé si tu préfere .

😉

L'important, c'est que ça valide !

Publié le
Il y a 3 heures, Gilbus a dit :

C'est la différence entre un prestidigitateur et un illusionniste

Moi je me considère plus comme un illusionniste que comme un magicien...

Enfin pour moi un magicien c'est MERLIN ou Harry Potter !

Un magicien sous-entend véritable pouvoir, un illusionniste donne l'illusion d'en avoir, ça se rapproche plus de la vérité à mon avis !

A moins que quelqu'un possède de vrais pouvoirs et dans ce cas je veux des preuves !

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  • Messages

    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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