Dans le livre de Martin Joyal édité par C.C. Edition est également décrit le système Sanyon basé également sur l'ajout d'un chiffre dépendant de la famille à la valeur d'une carte pour obtenir la suivante.
Ce système semble avoir été décrit en 1913, mais l'ordre des cartes est différent du C-PAP.
L'absence d'écrits sur les potentialités du système de Rusduck me semble être plus lié à une culture ou une pratique différente du chapelet à cette époque, qu'à l'absence de ces potentialités.
Par le passé, les magiciens mettaient au point des systèmes pour leur facilité d'apprentissage, pas pour les propriétés internes ou des potentialités.
Lorsqu'il s'agissait d'inclure des propriétés, les magiciens créaient des jeux à mémoriser, généralement autour d'une ou deux propriétés ou démonstrations.
La mode qui consiste à chercher de manière quasi exhaustive tout ce qui peut se cacher dans les recoins d'un arrangement, système ou mémorisé, est assez récente.
Il semble que Stewart James ai trouvé pas mal de choses avec le très ancien Si Stebbins, Simon Aronson ou Eric Richardson le font avec l'Aronson et les adeptes du Mnémonica ont trouvé pas mal de chose sur le chapelet de Juan Tamariz.
L'excellent travail d'Aurélien D'ignazio par exemple, s'inspire, me semble t-il, du travail récent réalisé sur ces autres chapelets.
Ce qui m'étonne plus de la part de Rusduck, c'est qu'ayant travaillé sur un système proche du C-PAP, et étant l'inventeur du Stay-Stack et de la séquence destinée à donner une main de poker à la demande et portant son nom, il n'ai pas cherché à mixer l'ensemble dans un seul chapelet.