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Gilbus

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Tout ce qui a été publié par Gilbus

  1. j'avoue ne pas bien comprendre ta question sur les lunettes... Le tour peut très bien se faire sans lunettes et parfaitement en aveugle, non? Je fait souvent dans ce cas (en dehors des animations médiévales ou je ne porte jamais mes lunettes...) le gag qu'utilise aussi Green: "je vais maintenant procéder..." (enlever les lunettes d'un geste théâtral) "en aveugle..." et ensuite, seulement, on sort le bandeau... Une autre solution, plus agréable, est de choisir une jeune fille qui vient délicatement mettre ses mains sur tes yeux... cela évite le matériel, et donne un masque efficace et incontesté. Les solutions pratiques ici: _Card_Puncher/Marquage#Post571585]http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/topics/571585/[Matos]_Card_Puncher/Marquage#Post571585 Et d'autres dans le Corinda, bien sûr... Gilbus
  2. Ben, non, pas vraiment tous les tours. Uniquement ceux ou l’effet est d’une impossibilité majeure, et où la présence du complice explique tout. La plupart des tours ne dépendent pas entièrement du choix d’un spectateur pour produire leur effet. Là, si. C’est ce que je fais, ou une procédure équivalente, chaque fois que je dois faire intervenir un spectateur dont tout dépend. Si le spectateur a un rôle moins actif et décisif dans le déroulement du tour, notamment quand il a un rôle de témoin, ben il y a des procédures plus légères pour le faire monter sur scène Ba, moi, je me contente de tourner le dos pendant qu’ils se passent la balle, et de crier stop au bout d’un moment : il ne faut pas que ça dure des plombes… Sauf si au lieu d’une balle, on lance un ballon de baudruche : Il y a alors un effet ludique qu’on peut laisser un peu plus longtemps, car les gens s’amusent… Ce n’est pas de la paranoïa, mais de l’honnêteté : On doit un miracle, ou assimilé, au public. Faire moins serait déchoir. Partant de là, le mystère ne doit pas être facilement accessible, et surtout si une explication triviale explique tout, que cela soit ce qu’on emploie ou pas. C’est le principe des fausses solutions : On donne à penser qu’il y a une explication, que l’on rend invalide aussitôt… Et bien le public n’a pas besoin de nous pour y penser, bien souvent Combien de fois, quand on fait tirer une carte, on n’entend dans le public quelqu’un dire : « il n’y a que des 8 de trèfles… », Alors qu’on vient de faire une séries de tours avec le jeu, utilisant plein de cartes différentes… Et si on n’a pas prévu la méthode pour prouver « par inadvertances » que les cartes sont différentes, ils ont raison : ça serait tellement plus simple, s’il n’y avait que des 8 de trèfles dans le jeu… Il faut démolir systématiquement toutes les explications, pour que le miracle arrive. Cela n’empêche aucunement de faire rêver, de mettre de la poésie, mettez de la danse classique si vous voulez (mais sans moi sur ce coup la…), mais ne laissez pas une solution évidente à disposition du public, sinon, ce n’est plus de la magie… Je suis aussi souvent dans le public, et j’ai une vision plus mitigée : Il y a plein de type de spectateur différents. Depuis celui qui ne veux pas savoir, pas chercher, pas comprendre, et se bouchera les yeux pour te laisser ramasser la carte tombée… Jusqu’à celui à qui on ne la fait pas, qui ne va pas laisser un gugusse l’enfumer, et qui ouvre l’œil, et le bon. Et toute une gamme continue d’attitudes entre ces deux extrêmes. La majorité, je crois, veux bien se laisser « enfumer », ils sont là pour profiter du spectacle, mais pas par des choses trop grosses, quand même, car ils auraient alors l’impression de ne pas en avoir pour leur argent/temps/écoute… Et franchement, il y a aussi une mode de l’écoute polie : Bon, on sait que c’est truqué, on voit que c’est truqué, on voie même parfois le truc, mais bon, c’est ça, hein, un spectacle de magie ? Des trucs évidents qu’on enrobe avec des fioritures… Cela, c’est l’attitude classique du type qui n’a vu que des GI à la télé, et donc pense avoir tout compris. Ben oui, les GI, franchement… penser que les spectateurs ne voient pas le truc, juste parce qu’on fait un pas de danse… c’est souvent un peu limite… (Cette opinion n’engage que moi, mais bon, je n’ai pas lu des tonnes de trucs sur le GI, mais même avant cela, je voyais la majorité des trucages… et je ne suis pourtant pas très intelligent…) Pouf pouf, revenons à notre tour… Nous sommes d'accord, je pense, pour dire qu'un spectacle de magie doit être divertissant...ou tout au moins intéressant... Mais pour le reste... Arf, nous n’avons pas du tout la même définition du spectacle de magie… L’illusionnisme, de mon point de vue se différencie justement des effets spéciaux du cinéma en ce sens que cinéma et théâtre repose essentiellement sur la fameuse « suspension du refus de croire », prônée par Nelms dans ses livres, et que tu évoques indirectement. Mais pas la magie ! Dans la magie, que le spectateur accepte ou refuse de croire, la pièce à bien disparue, la carte est la bonne, les menottes tombent… La magie produit des effets réels. Vérifiables. Concrets. La différence, et à mon sens la gloire de la magie, c’est d’être ancrée dans la réalité de l’instant, même si on altère cette réalité, et de fournir des expérience authentiques aux spectateurs : Cela se passe ici, sous leur nez, devant leurs yeux, et c’est pour de vrai. Le théâtre et le cinéma, c’est pour de faux… Bon, OK, naturellement, l’illusion n’est pas forcément ancrée dans le réel, et la présentation peut prêter au rêve, à la poésie, à tout ce que tu veux. N’empêche, on le fait pour de vrai… Et même si le spectateur sait qu’on utilise des trucs, à force d’entendre des générations de magiciens consciencieux l’affirmer, ben il se reçoit le choc magique dans le nez quand même, car ce qui se passe devant lui, et dans sa tête, et dans ses émotions, ce n’est pas truqué, il le voit, le sent, et ne le comprend pas. On ne lui demande bien sûr pas de CROIRE qu’on fait réellement de la magie au sens occulte de la chose, mais les phénomènes qu’on lui montre ne sont pas des histoires qu’on se racontent, il ne sont pas imaginaires, ils sont là… Ba, il y a souvent un ou deux sportifs, dans les invités… penser qu’ils peuvent jouer la surprise alors qu’ils sont incapable de dire 2 phrases sincères en sortie de match, c’est plutôt significatif quand à l’honnêteté de Bills Ben, ceux qui vont voir des matchs de catch savent que tout est arrangé d’avance Mais je n'ai pas pour ambition de faire de la magie comme on fait du catch... Bon, si tu veux que j’explique clairement pourquoi je n’adhère pas à la première partie du tour, sachant que je ne connais pas le tour, que j’ai seulement vu la vidéo de démo, voilà ce que j’en pense, en tant que spectateur… Je m’aligne sur la vidéo postée tout au début de cette discussion : Pas de mélange au début du tour, ni par le magicien, ni par le spectateur. On peut remédier à cela, mais c’est la présentation qui est donnée, je respecte le choix artistique…mais cela met directe l’explication d’arrangement au premier rang. C’est tellement maladroit que cela ne peut être fait qu’exprès… Il fait poser un nombre de cartes correspondant à la valeur de la carte : Si le jeu est arrangé, on a donc réarrangé le jeu en fonction de la valeur de la carte. La première carte est maintenant dessous. On recommence pour la valeur de la famille : On a x cartes qui viennent à nouveau dessous. Cela semble évident, on obtient par ces donnes la valeur et la famille de la carte. Bon, je ne vais pas écrire noir sur blanc comment on fait, vu qu’on est dans un salon public, mais quand même, c’est assez évident, non ? Je ne sais pas si c’est la méthode employée, mais c’est ce qui me saute aux yeux, du fait qu’on a une décomposition de valeur/famille dans les donnes. Et une méthode qui marche. Et même si le spectateur ne perçoit qu’une partie de la solution, l’aspect mathématique de la décomposition en valeur/famille lui indique une solution, même s’il ne peut pas la mettre en œuvre immédiatement, et il s’en fiche d’ailleurs… Du coup, c’est pour cela que je parlais d’effet mathématique pour la première partie, qui ne sert qu’à mettre en valeur la seconde partie… Et surtout, qu’il n’y a RIEN dans la présentation qui soit fait pour éloigner l’esprit de la solution d’arrangement mathématique… Peu de mystère, donc… La seconde partie, elle, est beaucoup plus intéressante, car on a effectivement un effet « magique », quand les cartes sont toutes blanches…sauf celle choisie. En tant que « pas vraiment magicien », je sais comment il fait. Si je ne l’avais pas deviné, la discussion ici aurait rapidement donné des pistes Mais pour des spectateurs, là, j’adhère… Sauf que c’est tellement fort que la, l’explication du complice revient en force pour le spectateur qui réfléchis… Ou alors, les spectateurs sont trop bêtes pour voir l’explication de la première partie ? Je ne crois pas… J’aime mieux partir de l’idée que mon public est plus malin que moi… cela fait choisir des tours un peu plus verrouillés que ça Gilbus
  3. Hé bien... Qu'est-ce que ce sera quand tu auras poussé l'analyse ?? Ben, environ plusieurs mois de boulot, c'est le temps qu'il faut pour mettre au point ce type de numéro, non? Car on ne peux pas se contenter de suggestions à la volée comme ça: Ces conseils, c'est un peu de la frime de forum, j'en suis conscient... Le travail est bien plus dur que ça... Il faut faire des proposition multiples, et les essayer toutes: On peut dire qu'on a fait réellement des choix quand on a essayé plusieurs solutions... Les propositions doivent se faire en concordance avec la personnalité de l'artiste, là, on ne se connait pas... Le travail doit aussi se faire pour élargir le contexte: ici, c'est une vidéo, mais on peut sans doute le présenter en scène: il faut voir quoi changer pour qu'il n'y ai pas de problèmes liés à des angles de vues plus variées etc. Le travail sur la cohérence n'est que peu abordé. Par exemple, la disparition de la bouteille. elle pourrait se faire dans le boite de céréale, et non derrière. Si tu motive ça par une émission radio qu'on écoute, avec de la musique genre FIP, et un flash info sur le compactage des déchets ménagers... qui motive à mettre la bouteille dans la boite, puis a vouloir ressortir la bouteille, car il faut faire un tri sélectif...mais la bouteille a disparue etc... Bref, il y a des multitudes de pistes à explorer sur chaque effet. Ici, il y a déjà un gros travail de fait, c'est chouette... Et enfin, je ne suis pas vraiment metteur en scène: Un vrai metteur en scène doit certainement sourire de mes remarques un peu naïves... Gilbus
  4. Justes quelques remarques en passant, je n’ai pas beaucoup de temps pour pousser l’analyse : Déjà, bel effort de mise en scène, c’est assez exceptionnel. Bonne vidéo aussi sur le plan cadrage, j’aime bien. Pas de flash flagrant, on ne voit rien. Mais on devine beaucoup de choses quand même, c’est peut-être là qu’il pourrait y avoir amélioration. D’une manière presque générale, tu précèdes tes lappings d’un mouvement vers le bord de la table, qui donne un indice net sur la disparition. Il faut soit enlever ce mouvement, soit le décaler plus dans le temps pour qu’il ne soit pas lié à la disparition qui suis, et le justifier s'il a lieu. Le personnage : Contrairement à Frisch, ou il y a un personnage homogène tout au long du numéro dont tu t’inspires, ton personnage passe par plusieurs étapes de sentiments durant l’action. Sans doute trop. Et des sentiments parfois légèrement surjoués, qui vont donc nuire à la perfection de l’ensemble. Survolons ce que j’ai crus comprendre : Début : personnage neutre, il prend son petit dej, pas d’intention. 0 :17 : fioriture avec la cuillère. Ne colle pas avec un personnage neutre à moitié réveillé. 0 :20 : il sort la balle avec la cuillère : dégouté, surpris. 0 :23 : laisse tomber la balle, effrayer : c’est un œuf qui va se casser ? 0 :26 : pose l’œuf sur le bol : déjà, il n’y a pas une réponse normale au fait que ce soit une balle : Le personnage ne se pose pas de question de façon naturelle, il attrape immédiatement un bol pour le poser dessus : Ce n’est pas crédible. Que ferait Frisch sans un cas comme ça ? Il prend la balle, la regarde de près (œuf ou balle ?). Il la fait un peu rebondir dans sa main et sur la table : elle rebondi. Il a donc établis une certitude sur l’identité de la balle. Il la pose alors, pourquoi pas sur le bol… Tu comprends la différence de jeu ? Tu cherches à enchainer un maximum d’effets en un minimum de temps, sans laisser à ton personnage le temps d’être lui-même. Mais reprenons : 0 :29 tu regardes le bol en gonflant les joue, je ne vois pas trop le sentiment évoqué. 0 :31 très belles disparitions, sans le mouvement de lapping dont je parlais plus haut. Mais il y a une légère incohérence dans le jeu : la balle était cachée par les mains, mais seulement coté spectateur. La balle est donc supposée visible coté interprète. Du coup, tu joues pour le public, qui n’existe pas ici, puisqu’il y a un 4ième mur, ce qui n’est pas cohérent. Le personnage expire fort (au bruit, on le sait) quand elle disparait, il a donc une action qui fait disparaitre la balle : elle n’échappe pas à son contrôle, il la chasse. Du coup, il y a une légère incohérence ensuite, quand il va être étonné et la chercher dans la boite, puis être surpris de la trouver sous le bol. Le geste de repousser le bol est très bien, très naturel. La surprise au bruit, elle, un peu surjouée : Quand on est surpris dans un contexte similaire, il est rare qu’on « prenne l’air surpris » de façon aussi expressive... On a davantage un visage neutre, mais une fixité liée à la surprise. 0 :37 et alentours : trop d’émotions différentes d’un coup : Surprise que la balle soit sous le bol Satisfaction d’avoir retrouvé la balle Puis surprise encore qu’elle soit sous le bol. Trop de choses qui se culbutent. Si tu stylisais un peu plus, en donnant une seule émotion, ou en enchainement plus lent, cela serait davantage crédible. Là, les émotions passent très vite, et de façon très marquées, mais on n’a pas le temps d’en jouir, nous les spectateurs. Regarde les clowns : Quand ils sont surpris ou intrigués, ils se figent. Et peuvent rester plusieurs secondes dans le même état figé : du style : si je bouge, qu’est ce qui risque de se passer ? Je fais quoi ? Petite tentative de mouvement, mais non, ils n’osent pas, se remettent en position de départ. Puis un geste plus large ? Soulagement, puis une peur, et ils sont à nouveau dans la position de départ, figé, regardant ce qu’il ne comprend pas du coin de l’œil… Etc. Bref, ils vivent l’action. Et ce type de chose prend du temps : laisse le temps de vivre à ton personnage. Frisch, dans son numéro, prend du temps. Même si son personnage a souvent des mouvements rapides, il y a plein de moment où il ne se passe rien au niveau magie, mais où il vit sa vie, subit ses émotions… Tu as plein de possibilités à exploiter dans ton numéro, et tu as commencé à en jouer, c’est très bien. Mais si tu laisses ton personnage vivre ses réactions, plutôt que de les compresser pour coller à ton scénario, cela sera bien plus intéressant. A, oui, tiens, une question de base, que j’ai oublié de te poser : Que veux exprimer ton numéro ? En quelques mots ? Par exemple, pour moi, le numéro de Frisch exprime le désespoir de l’aliénation. D’une façon étonnamment drôle, mais le personnage vis un enfer personnel, ici du fait de la révolte des objets, sans doute lié à sa propre folie, qu’il essaie de combattre en ayant parfois des restes de lucidité. C’est cette recherche d’équilibre sur le fil entre folie et normalité qui rend le numéro si beau… Donc, question : tu veux dire quoi, avec ton numéro ? Une fois que c’est clairement défini, repasse tout ton numéro en revue, et vois si ce que tu voulais exprimer l’est réellement. Sinon, ajoute des choses pour que ça marche, et enlève ce qui ne colle pas. Mais reprenons le fil de la vidéo… 0 :42, tu soulèves le bol, la balle roule derrière le verre haut. Si celui-ci avait été décalé de quelques centimètres côté jardin, on aurait vu la balle tout du long. 0 :45 : l’expression est maintenant joueuse et joyeuse, tu t’amuses avec la balle, en la faisant rebondir… 0 :47 : la balle passe de main en main, et l’expression change à nouveau, pour devenir pensive… Bon, je vais arrêter là, je n’ai pas trop le temps, mais si tu passes en revue tout le numéro, regarde le nombre de changements d’expression et de sentiments… ça n’arrête pas. Je crois que cela gagnerai en lisibilité si tu exprimais moins de choses, de façon plus longue, et en suggérant plutôt qu’en le jouant. Soit clair aussi sur le rôle de la magie : Il y a la magie de l’objet animé, qui n’en fait qu’à sa tête, et celle générée par le magicien. Si c’est le magicien, il peut avoir une magie sous contrôle, et une qui lui échappe et fait n’importe quoi. Il faut que le type de magie soit clair durant le numéro. Un effet comique pouvant venir d’un changement soudain du type de magie : le personnage est alors désarçonné par ce changement inattendu… Autre remarque : J’ai beaucoup aimé toute la partie multiplication des boules, comme quoi les vieux tours peuvent toujours faire de bons spectacles, quand on motive les choses… Mais tes mains vont régulièrement sur tes genoux, et cela peut nuire à la crédibilité. Essaie de ne pas mettre la main sous la table systématiquement durant cette phase, car cela devient un peu trop systématique… Il y a plein de moyen pour faire la multiplication des balles sans que la main quitte la table… Petit point à rectifier quand tu ramasses le bouchon de la bouteille de lait : Le geste n’est pas naturel du tout, et semble pousser le bouchon vers le bord de la table au début du mouvement, pour ensuite le prendre d’une façon plus que bizarre. Tu devrais pouvoir améliorer ce point. La serviette : pour justifier son utilisation, tu pourrais essuyer le bol, avant de faire disparaitre celui-ci. Toujours le mouvement en arrière, pour la disparition du bol… La disparition de la bouteille de lait est mise en scène pour les spectateurs, cela donne un rendu curieux, car ton personnage doit tout voir, vu de son côté… même problème que dit plus haut avec la balle. Pour conclure cette bien trop brève analyse, tu as fait un gros gros travail de mise en scène, et on ne peut que t’en féliciter. Il faudrait peu de choses pour que cela devienne vraiment un top Bon courage ! Gilbus
  5. Hihihi : Je vois que dub est vraiment sceptique sur le twist d’effet… Je rappelle que cela consiste à lancer le spectateur sur l’impression qu’on va faire quelque chose, et qu’on fait au final autre chose. L’intérêt réside en général surtout dans le fait que la première piste n’est pas si top que ça, et le vrai effet très fort. C’est le cas ici. Mais le scepticisme de Dub se comprend, car dans ce cas, la fausse piste est vraiment lourde et « encombrante » au niveau scénario. Le malaise sur ce tour est peut-être dans ce point, ou l’on va trop en faire pour l’effet factice, et du coup affaiblir l’ensemble du tour. La proportion est délicate à gérer… Si l’on n’en fait pas assez, il n’y aura pas assez de contraste entre l’effet piège et l’effet final. Si on en fait trop, ben, c’est lourd… Je n’ai rien contre le lourd, la plupart de mes effets ne se déplacent qu’en gros sabots… Je devrais peut être les faire se déplacer en sabots de plexi transparent, qui sait… Gilbus PS : J’ai acheté, comme tout le monde, ce bloc de plastique transparent. C’est cool. Jamais rien fait avec, mais un jour, oui, un jour… Peut-être…
  6. très chouette! un personnage également très travaillé, plus anglais que nature... Gilbus
  7. Le problème que je vois, et qui ne semble pourtant gêner personne: On peut faire ce tour facilement, avec juste une carte normale et un jeu blanc... et un complice. ben oui, si on veux à tout pris avoir une solution, la plus simple, la plus évidente, c'est que le spectateur qui pense la carte est un complice. et comment on enlève cette possibilité de la tête des autres spectateurs? Car si c'est pour faire le tour à une seule personne, pas de problème. Mais dés qu'il y en a plusieurs, on ne va en convaincre qu'une, les autres seront suspicieux... Le tour sera bien quand on pourra éliminer cette idée de complice possible. Il faut pour cela changer un peu le mode opératoire... Bon, il demande aussi un gros, gros travail de présentation... la version I Hate Card Tricks présenté dans la vidéo plus haut, est insoutenable d'ennui, et ne pourra fasciner que les magiciens... Donc, pour un effet laborieux comme celui ci, il y a du travail pour le rendre plaisant... Ensuite, on peut effectivement se poser la question: Mettre tout ce bazar en place, avec le bandeau, les comptages de cartes etc, juste pour faire un twist d'effet à la fin, du style: "je vous ai fait croire que c'était un tour mathématique, mais en fait non" ben, cela me semble disproportionné. Mais je n'ai pas essayé, donc je ne peux pas dire si c'est plus ou moins fort que de demander à quelqu'un de penser à une carte, et que direct, tout le paquet est blanc, sauf la carte. Car le cinéma avec le bandeau et les manipulations des cartes avec la procédure décrite est clairement une fausse piste, avouons le: Qui d'entre vous à pensé qu'il y avait du mystère dans toute la première partie? la mécanique est tellement évidente dans sa procédure que je ne vois pas l'intérêt... Sauf comme fausse piste. Est-ce-que cela vaut le coup? C'est une vraie question à ceux qui font le tour, je n'ai pas la réponse: Moi aussi, en ce moment, j'essaie parfois des twists sur la nature de l'effet, pour voire... des fois, c'est mieux que l'effet réel tout seul. Ou pas. Gilbus
  8. Rompre tout contact en douceur est effectivement le moyen le plus tranquille: Cela ne résous pas le problème du type, mais au moins, tu ne t'encombre pas de SON problème... Après, chacun voit comment il réagis face à une détresse... hihihi: pas d'accord.... même moi, à la fin d'une séance de tours de cartes, on m'a demandé avec insistance de lire les lignes de la main... Alors que franchement, question ambiance et mystère, j'avais fait très léger... Ce n'est pas vraiment l'interprète qui est en cause dans des cas comme cela, mais le spectateur qui arrive avec ses idées préconçues, et prend tout pour prétexte pour que cela colle à ses idées et les renforcent. Ainsi, même un tour de carte bateau, s'il ne le comprend pas, c'est que c'est occulte... Je n'ai pas de solution simple, bien sûr, puisque le problème se situe dans la tête d'un autre, et que je ne suis pas vraiment mentaliste... Gilbus
  9. La vraie magie ne résous rien : Elle demande encore plus d'efforts et d'énergie que l'action dans le monde physique, et obtient moins de résultat, et de façon beaucoup moins fiable. Sinon, il y a longtemps que le monde serait plus agréable à vivre : on ne peux pas aider les gens, avec la magie. Ceux qui disent le contraire mentent pour obtenir des choses : du pouvoir, des disciples, de l'argent... La vraie magie permet d'avoir une ouverture personnelle, un épanouissement de la vie, mais elle n'est valable que pour celui qui la pratique, et ne se partage pas. Et ceux qui font de la magie pour acquérir cela se trompe aussi : les récompense de la magie sont données « en sur-crois », par un effet secondaire, et sont refusées si on les recherchent. Donc, chercher à apprendre la magie pour faire quelque chose de précis, c'est déjà se tromper. On ne choisi pas d'apprendre la magie. C'est elle qui nous choisi. Maintenant, il mélange tout : magie blanche, noire, bleu... il gobe tout ce qu'il trouve. Il y a les magiciens, et les illusionnistes. Les magiciens font la vraie magie, et ne sont pas identifiables. Jamais, a moins qu'ils ne le souhaites. Et en général, ils ne le souhaitent surtout pas ! Les illusionnistes font une apparence de magie, extraordinaire, bien sûr, mais sans réalité : ce sont des illusions. Les illusions sont moins difficiles et dangereuses que la vraie magie, et peuvent tromper ceux qui ne sont pas eux-même illusionnistes. Tous ceux qu'il connaît, Blaine, Dynamo, toi, ne sont en fait que des illusionnistes. Les techniques de l'illusionnisme ne sont pas similaire à celles de la magie. On peut même dire qu'elles sont pour la plupart incompatibles. Il peut apprendre l'illusionnisme, s'il le désire, mais sera déçu. Il faut commencer par de petits tours ressemblant à ceux des boites de magie pour enfant, et cela rebute. Mais il faut passer par la avant de pouvoir faire des choses qui semble impossible au non pratiquant. L'illusionnisme fait appel à la connaissance de l'homme, pas à des cérémonies ou des incantations. L'initiation ne demande pas 6 mois, mais des années, ou des dizaines d'années. Si on n'est pas doué, on ne dépasse pas un certain niveau. Cela coûte aussi de l'argent, du temps, et des efforts, pour très peu de résultat, à part si on désire faire du spectacle avec. Bref, la vision qu'il a d'une magie sans efforts réel est fausse, quel que soit le bout par lequel on le prend : il dit pouvoir faire des effort ? Vouloir travailler ? Ok, demande lui d'apprendre un chapelet, histoire de lui montrer ce qu'est le travail. Fait lui travailler un palais mental, pour retenir des centaines de choses. Il veux aider les autres ? Qu'il s’inscrive en tant que bénévole au secours catholique (ou a une organisation équivalente), pour savoir ce que veux dire aider son prochain. Une fois qu'il le saura, on en reparlera. Ensuite... voilà voilà, le genre de réponse qu'éventuellement on pourrait faire : un mono maniaque de ce type rejettera tout argument contre ses idées de base, à savoir la puissance de la magie. Mais il est prêt à gober n'importe quel variante. Lui présenter une variante décourageante, qui n'apporte pas ce qu'il recherche, et demande bien plus d'effort qu'il ne le pense, cela peux arriver à lui faire porter son obsession sur autre chose. Et surtout, ne rien lui promettre. Nier toute promesse, et toute idée de résultat possible. Nier fermement tout engagement vis à vis de lui. Ne t'enferre pas dans une « dépendance » qui sera forcément dangereuse. Et propose lui des activités d'ouverture, mais réelles, et non fantasmées comme tout ce qu'il essaie pour l'instant... Maintenant, les conseilleurs ne sont pas les payeurs... Donc ces idées, à toi de les peser et de les prendre ou les laisser... Bon courage... il va en falloir... Gilbus
  10. heuuuu... N'oublions quand même pas qu'il s'agit d'un salon public, et que de gens sans jugeote peuvent lire ça... Donc, non, cela ne va pas marcher, n'essaie pas. D'une manière générale, n'essaie pas de mettre des choses dans ta tête, en dehors des idées et par la bouche si ça se mange. il y a deux méthodes pour réaliser cet effet: Soit par magie. Soit avec une tête entièrement vide, et ou tout communique donc... La seconde méthode est plus facile à faire après la mort. Gilbus
  11. effectivement, certains parle de shadows avec les mains... je ne rouvais plus le nom, je suis nul en pièces aussi...faire deux catégories? ou pas.... Quand à savoir jusqu’à quel point tu veux descendre dans le détail, pour savoir si un reverse fait partie du matrix, ou si une remontée de toutes les pièces fait partie des version du générique "pièces à travers la table" (qui peut d'ailleurs se décliner en "pièce à travers un truc"... un livre, par exemple, pour reprendre le bouquin célèbre sur les PATLT, justement...), c'est à chacun de voir. En fait, tu dois avoir raison, un reverse matrix est l'une des façon possible de faire le tour générique matrix... Si on descend trop dans le détail, on va finir par vouloir faire une liste exhaustive (donc forcément incomplète...) de tous les tours qui existent et de leurs variantes... Le degrés de précision dépend surtout de la raison de constituer une telle liste... et une des raisons, cela peut être comme tu le disais plus haut, de choisir un tour (le meilleur? ) à mettre dans notre répertoire, dans chaque famille de tour... Mais cela montre un systématisme que peu de gens appliquent: En général, on ne manque pas de tentations pour apprendre des tours, et on se décide sur un sentiment, parce qu'on est tombé amoureux d'un tour... alors, raison ou amour? Gilbus
  12. Merci pour cette liste, elle peut être bien utile pour savoir si on parle bien de la même chose, durant les discussions sur un type de tour. Je parlerai effectivement de familles de tours, plus que de type d'effets, car ils font appel à un ou plusieurs effets, tout en définissant des regroupements de méthodes et de tours... tu peux par exemple ajouter les 3 fly en pièces: 3 pièces tenues dans une main passe une a une dans l'autre. cette famille de tour fait en général appel a 3 effets de type "déplacement" Sauf dans le cas du tour dans "Invisible la pièce", ou on a une lévitation en plus. cela reste un 3 fly dans tous les cas... pour compléter: le reverse matrix: 4 pièces regroupées sur le tapis (après un matrix par exemple) se redisposent en carré. et dans les matrix, tu as ceux avec juste les mains qui passent sur les pièces, et ceux avec des cartes posées sur les pièces. autre famille, si j'en crois le dictionnaire encyclopédique universel de la magie de Gilbus : Scotch and soda Célèbres boissons qui ont inspirées le tour du même nom : Il suffit de faire boire du scotch à la moitié des spectateurs, du soda à l'autre moitié. Présentez ensuite une pièce de monnaie au premier groupe de spectateurs : l'alcool aidant, ils verront deux pièces. Faites ensuite constater au second groupe de spectateurs qu'il n'y a qu'une pièce : Vous avez donc fait disparaître une pièce, sans aucune manipulation. Gilbus
  13. Cela se trouve dans la chambre des secrets? même pas: _Winston_Free#Post550737]http://www.virtualmagie.com/ubbthreads/ubbthreads.php/ubb/showflat/Number/550737/Searchpage/1/Main/48419/Words/famille/Search/true/Re:___[R%C3%A9flexion]_Winston_Free#Post550737 Gilbus
  14. ça, c'est facile: on commence par poser le linteau par terre. puis on pose les deux pierres qui doivent être verticales dessus. la porte est faite. il n'y a plus qu'a la retourner, pour la mettre dans le bon sens. si on le fait d'un geste vif, les pierres verticales n'ont pas le temps de tomber. sinon, mais c'est plus long: tu crées une rampe de terre qui monte jusqu'au sommet de la porte. tu tire le linteau sur la rampe. tu enlèves la terre. ça, c'est l’ancienne version, avant qu'on commence à réfléchir. faire monter verticalement la pierre est plus malin: ici, un type qui installe un menhir tout seul : [video:youtube] a noter que si on se met à réfléchir, il n'y a pas non plus besoin d'être 50 pour déplacer un caillou, mais on peut inviter des amis quand même : [video:youtube] Gilbus
  15. et s'il met juste une carte de couverture après la prédiction, et non deux, il peut s'en débarrasser en faisant une passe Cardini qui la remet dans le bon sens... heuu... non, oublie, il doit avoir de trop petites mains Gilbus
  16. Je suis assez d'accord, le principe est, comment dire....vieux. En plus, on le retrouve déjà dans plein de tours archi-connus, depuis le jeu de cartes jusqu'aux livres à colorier. Et même l'utilisation en carnet est ancienne. Mais il y a quand même un petit plus que perso je n'avais jamais osé faire : Que ce soit le spectateur lui même qui ouvre le bloc là ou il veut. Enfin, jamais fait avec un bloc : Avec des cartes, je le fait tout le temps J'ai testé il y a 15 jours (spectacle à la convention de jonglerie de vezin le coquet), avec une double lecture de pensée, l'une au carnet swen, l'autre au traditionnel sac (congélation) transparent, pour y piocher un mot dans chacun : Le thème de la convention étant bien sûr la "jonglerie" et cette année le "cirque", il y avait 2 choix, un pour chaque discipline, une centaine de mots pour chaque choix, et les mots choisis étaient yoyo (oui, il y en a qui jonglent avec) et clown. et je me suis retrouvé instantanément, une fois les mots choisis annoncés, avec un yoyo en main et un nez de clown. La révélation était voulue rapide et simultanée. Cela à plutôt bien marché, pas de soucis au niveau du tour, et l'utilisation du carnet s'est faite sans problème. A, si, un petit gag: On choisi 2 spectateurs dans l'assistance, en lançant des balles (c'est une convention de jonglerie ), et ils viennent sur scène. je demande aux 2 spectateur s'ils font de la dyslexie. j'ai pensé à le demander, car un dyslexique, en faisant un peak sur le carnet, peut rater le mot dans son désire d'aller vite. Un des spectateur me dit qu'il est dyslexique, je lui attribue donc le sac transparent, puisqu'il pourra garder le papier pioché, et donc prendre son temps pour relire le mot... Et quand je veux faire tenir le carnet par le second spectateur, il lève la main, et me dit "non": Il avait la main blessée, et entourée de bandages. Bon, il a quand même put poser le carnet en équilibre sur la main, pour l'ouvrir avec l'autre... Mais cette série de "spectateurs à problème" est une bénédiction: On auraient voulu monter le gag, on n'aurait pas fait mieux, entre le dyslexique et l'éclopé... j'étais aux anges! bon, j'ai pris un air catastrophé de circonstance, bien sûr, il faut profiter de ce type d'opportunités Petit détail aussi avec le carnet: Il faut bien sûr que le spectateur choisisse le mot qu'il a vu en dernier, lui même, pas un de ceux qu'il a vu quand on lui montre les pages en exemple... Pour être sûr de cela, ben... je l'ai dit. "Il faut oublier tous les mots que vous venez de voir, donc je les effaces de votre mémoire." (et la, je lui touche le centre du front en disant trés fort "kangourou" c'est stupide, mais ça marche...) "voila, vous avez tout oublié, maintenant, vous allez regarder un mot, un seul, et c'est important, car cela doit faire comme un flash, une image claire, pour que je puis travailler dessus. Donc ne chercher pas dans le carnet, ne regardez pas plusieurs mots, un seul! vous pouvez décidez avant si vous ouvrez le cartnet vers le début, le milieu, la fin, mais un seul mot, que vous prenez bien le temps de lire, puis vous refermez..." Je pense qu'avec ce texte, j'ai plus ou moins bordé la procédure... Peut être trop, mais comme je n'avais jamais fait ouvrir un carnet de ce type à un spectateur en dehors des répétitions, j'ai préféré donner des limites... ça a bien marché. Gilbus
  17. la pierre est sur le sol (ne me demande pas comment elle y est arrivée ) tu creuses sous la pierre, au milieu, pour y glisser le traineau. tu creuses devant le traineau, pour mettre les premiers rondins. tu fini de creuser sous la pierre, pour la libérer complétement. le premier démarrage est plus dur, car il faut passer le traineau du sol sur les rondins. si tu as creusé pour que le démarrage soit en descente, cela va faciliter la chose. Je me souviens qu'on en avait quand même bavé, quand on a mis en place les menhir...J'étais déjà plus tout jeune, à l'époque...Je crois que c'est comme ça que j'ai commencé à m'esquinter le dos. Heureusement, après, le type en blanc avec une grande barbe avait une espèce de potion dans une marmite, et... c'est en tout cas un sujet à creuser... Gilbus
  18. Ce n'était qu'un sentiment en forme de question : Le problème, c'est qu'il y a tellement de cordes sur le marché, et que tant ne viennent pas de chez Pavel, qu'il est difficile de s'y retrouver Le risque, si le matériel est bien calibré, ce n'est pas que la corde se coupe la ou elle doit se couper, mais que l'A se détache... Il y a moyen d'avoir des A qui ne se détachent pas... j'avais vu sur un forum, mais je ne sais plus si c'est sur LSP ou VM, l'explication pour en faire d'indéboulonnables... Je ne sais plus qui avait donné cette méthode, et je ne peux donc en parler ici puisque l'idée ne m'appartient pas, surtout qu'on est en public... Mais c'est possible et ça marche bien. J'avais refait ma corde, quand j'avais vu l'explication, et c'est bien plus sûr... il faut souvent mettre les mains dans le cambouis, pour améliorer les choses Gilbus
  19. il n'avait pas fait les deux? En tout cas, je n'ai pas compris le truc pour manipuler la version BP, d'une seule main, cela me semble chaud... Alors qu'avec les A, c'est beaucoup plus facile à aborder. j'imagine qu'il doit y avoir un coup à prendre pour les BP... je ne l'ai pas Normal, je ne suis pas vraiment magicien... Gilbus
  20. Ne t'excuse pas, au contraire, c'est très intéressant, et même inspirant... Cependant, on se demande, quand on n'est pas du métier, comment prendre tout ça en compte avec les moyens du bord J'avoue ne rien avoir réfléchi sur l'éclairage quand je passe sur scène, hormis quelques impératifs quand j'ai besoin que des couleurs soient bien visibles, si le numéro porte dessus... Et comme en général je n'ai rien à cacher, je dis toujours au technicien d'éclairer "suffisamment", ce qui ne veux pas dire grand chose. Dans une association ou je me produit souvent, on a 2 projeteurs LED (5 couleurs, avec l'ambre) et une petite table de réglage ou on ajuste les couleurs et la puissance, c'est tout. Avant, nous utilisions des projecteurs à lampe, plus puissants et avec une découpe réglable, mais aussi beaucoup plus pénible à manier (poids, fragilité...), et sans réglages de couleurs (nous utilisions toujours les mêmes gélatines). Je sais que tu as une piètre opinion des LED, mais bon, pour nous, cela représente au contraire une grande avancée par rapport au matériel précédent : On peut régler des choses!!! Au départ, on mettaient les projecteurs plutôt sur les cotés, pour compenser l’absence de contres, et puis on a essayé presque de face, un sur chaque alignement de bord de scène , et finalement, c'est mieux, moins d'ombres portées sur le fond de scène (donc moins de distraction pour le public...). Cependant, pour les derniers spectacles qu'on a fait, on a essayé d'intégrer les possibilités de la lumières dans le spectacle, puisque maintenant, on peux choisir les couleurs... Nous avions par exemple un fil rouge sur l'enfer, qui introduisait les numéros, et on a donc défini un éclairage "enfer" (avec une dominante rouge plus marquées, nous ne sommes pas très subtils ), et un éclairage "numéros" plus neutre. Idem pour un autre spectacle, sur le thème de la folie: Le fil rouge en blanc, pour symboliser l’hôpital psy ou cela se passait, et des éclairages avec plus de jaune pour les numéros, qui étaient tous centrés sur la folie (symbolique du jaune lié à la folie, un vieux reste de ma culture médiévale ) J'avais d'ailleurs fait une lente glissade de couleurs, du blanc vers le jaune, durant mon numéro, car je partais d'un personnage médecin (donc plus ou moins sain d'esprit...), qui devient progressivement fou... Ces premiers essais sont vraiment intéressants, je pense qu'on va continuer dans cette direction, ça donne tout de suite un cachet au spectacle, même si nous n'y connaissons franchement pas grand chose, et qu'on fait un peu comme on le sent... Donc, rien que de t'entendre parler de ça, cela peut donner des idées Gilbus
  21. Peut être n'est ce pas le bon salon pour commencer à expliquer le fonctionnement des tours, aussi simples soient ils, car on peut en faire de grands tours, si l'on n'est pas un petit magicien... Gilbus
  22. C’est effectivement une question d’approche de la magie : L’exemple que tu donnes de la LD est intéressant. Tu préconises pour progresser, d’apprendre des techniques plus sophistiquées, ou plus under-ground, pour ne pas être repéré par les adeptes du débinage. C’est peut être une méthode, mais il faut se rappeler que tout peut être débiné, y compris les meilleures techniques. Maintenant, il y a des techniques que l’on peut repérer, et d’autres non, qui seront donc plus difficiles à identifier même pour ceux qui la connaissent. Mais je pense qu’il y a d’autres approches de la magie que l’aspect purement technique. Et que l’on peut faire naitre la magie même avec des techniques « de base » comme tu dis. Simplement parce qu’il y a cette petite chose : « La magie ne nait pas dans les mains du magicien, mais dans l’esprit du spectateur » Les mains et les techniques ne sont qu’un moyen parmi d’autres d’envoyer des informations au spectateur. Des médias, au sens réel de médiateurs, ce qui fait l’intermédiaire entre la volonté du magicien, et ce que ressent le spectateur. En ce sens, ces médias ne sont jamais isolés : on ne peut concevoir une technique isolée, sauf si l’on se filme pour une caméra : Il y a aussi le corps tout entier, le visage, le regard, l’intention, le sens, le charisme, l’émotion, la relation et son stade d’avancement, et surtout l’éléphant qui se promène derrière le spectateur, ce qu’on ne manquera pas de faire remarquer, afin que ce dernier se retourne. Attention, je ne dis pas que les techniques ne doivent pas être travaillées, il faut qu’elles soient propres. Je dis qu’on peut toujours trouver un moyen pour qu’une technique soit propre à son propre niveau (dans le cas de la LD, ajoute du rought-stick, ou du SF, et hop, une belle LD !), et qu’il ne faut pas que la recherche du geste ultime, parfait, « magique », la recherche de la technique ultime parmi les centaines de versions qui existent ou sont à inventer, fasse oublier la vraie magie, celle qui naitra « dans l’esprit du spectateur », et qui ne sera jamais induite par une technique seule. C’est aussi en ce sens que les tutos trompent ceux qui les regardent : La magie ne dépend pas du truc, elle dépend de ce que pense le spectateur. Si on dit sans cesse au spectateur (et aux magiciens débutants) que la magie est dans le truc, il n’y a plus de magie. Si on dit qu’elle est un mystère, la magie reprend force… Autre petite phrase, de Robert-Houdin cette fois : « Un prestidigitateur n’est point un jongleur ; c’est un acteur jouant un rôle de magicien » Page 54 du livre : « les secrets de la prestidigitation », chapitre « escamotage et prestidigitation » dans la version en téléchargement libre de la bibliothèque nationale française (galica). Une des interprétations de cette petite phrase (ok, sortie de son contexte, mais ça vaut ce que ça vaux, c’est du Robert-Houdin ), c’est que le jongleur est jugé à la hauteur de sa performance. Hors, le magicien, comme l’acteur, est jugé à la hauteur de l’émotion qu’il va faire passer au spectateur. Et pas à la façon dont il fait un mouvement secret, comme la LD. Simplement, il est toujours plus facile, plus précis, plus évident d’apprendre une technique : On sait ce qu’on apprend, et comment le faire, au moins… Le reste, ben ça reste nébuleux, vague, on ne sait pas trop de quoi on parle…chez les magiciens, tout au moins. Chez les acteurs, chez les conteurs, les mimes, les clowns, ce sont des techniques précises, et des objectifs clairs, car ces disciplines ne sont pas obnubilées par l’acquisition d’une « technique magique parfaite et invisible», et sont directement en prise avec la notion de spectacle. C’est aussi pour cela que j’aime bien la magie contée… Gilbus
  23. je ne crois pas qu'il existe un système de chaine payantes sur youtube, donc rien ne changera.... désolé. Gilbus
  24. Coluche disait: "écrivez nous pour nous dire ce qui vous manque, on vous expliquera comment vous en passer" Gilbus
  25. il faudrait demander à Bebel, il a une belle carrière de magicien de rue à paris derrière lui Mais bon, difficile de se comparer à Bebel... Gilbus
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