-
Compteur de contenus
4717 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Trophée
76
Tout ce qui a été publié par Gilbus
-
Retour après achat : J'ai eu un Bose s1 pro ((disponible ici) d'occasion à 450€ (Le Bon Coin : il y avait moins chers, mais les vendeurs étaient prise de tête...). Très satisfait de l'achat, même si je ne m'en suis servi que deux fois depuis septembre (la plupart des choses que je fais ne demande pas de sono, où il y en a une dans la salle... ), et j'ai deux autres presta qui vont l'utiliser d'ici la fin de l'année, pour l'instant... Tous les points de la documentation sont tenus, bonne qualité de son sans prise de tête. Le larsen avec les micros est le seul problème constaté, il faut en tenir compte dans la disposition de l'enceinte par rapport à l'espace scénique. Peu de réglages, mais ils fonctionnent. L'application sur téléphone ne sert pas à grand chose. J'ai cru comprendre qu'on a accès à davantages de réglage sur la version +. Mais la musique Bluetooth marche super bien. Bref, très content de l'achat Gilbus
-
Tour / Numéro autour du thème de la surprise
Gilbus a répondu à un sujet de Noham GANNIER dans Forum Général
Bien entendu, ce type de tour crée la surprise... La première fois. Si on a un personnage qui semble tout rater à chaque fois, et qui a chaque fois retombe sur ses pattes, ce n'est plus de la surprise, c'est au contraire la création d'une attente, ou à chaque fois, le spectateur se demande "comment" il va se rattraper, et non "s'il va se rattraper". C'est d'ailleurs une construction plus complexe que la surprise, car cela impose d'avoir une progression dans les conditions menant à l'impossible (sinon, cela devient répétitif, même si on connait tous les avantages de la répétition ) Gilbus -
Tour / Numéro autour du thème de la surprise
Gilbus a répondu à un sujet de Noham GANNIER dans Forum Général
Si on entend par là qu'il est surprenant de faire des choses impossible, tu as raison... Mais la surprise, en tant qu'élément de spectacle, ce n'est pas cela : C'est une chose qu'on n'a pas vu venir, et qui arrive en général brusquement. En ce sens, beaucoup d'effets ne sont PAS basés sur la surprise, soit parce qu'ils sont basés sur un suspens (on a dit ou fait entendre au spectateur le but qu'on vise, il y a attente... ) , soit qu'on laisse le spectateur anticiper lui même la fin impossible, ce qui est assez intéressant car c'est le spectateur qui construit lui même sa vision de l'impossible. Dans ces cas là, même si l'effet est "surprenant", il n'est pas basé sur la surprise... La surprise, en tant que technique, se base sur une arrivée inopinée, sur un temps court. Par exemple (une petite chose que j'utilise parfois), j'explique que tout le monde se crée des certitudes, tout le temps, et cela depuis la petite enfance. Par exemple, on apprend très tôt que si on lâche un truc... Il tombe. (faire tomber une bille noire, qui rebondis, je la rattrape au rebond) Et cela se construit en nous par l'expérience et la répétition. (on lache la bille, on l'a rattrape au rebond...) ( ajouter un autre texte et un autre lâché de bille, il faut qu'il y en ai trois pour que l'ancrage soit complet...) Mais notre façon de se construire des certitudes ne s'arrête pas à l'enfance : on en construit tous, tout le temps. Ici et maintenant, vous avez tous la certitude que si je lâche la bille... (lâcher la bille, qui ne rebondis pas du tout, montrer incidemment les deux mains vides) Elle rebondira : c'est comme on le vois une certitude "illusoire" ... (Ramasser la bille en se penchant par terre, la ramener à hauteur du visage, dans la main, bille cachée) Et je suis sûr que certains ont même pensé qu'elle etait noire... (montrer la bille entre deux doigts, elle est rouge...) Extrait de l'introduction du spectacle "certitudes illusoires, de Gilbus" Dans cet exemple, à part pour les magiciens qui connaissent tous l'effet de "la balle qui rebondis ou pas", le texte est sournois : Les spectateurs savent qu'ils sont à un spectacle de Magie, ils vont donc supposer que je tente de leur vendre une lévitation. Le fait de changer le but apparent est justement là pour créer une surprise. Si je lâche la bille et qu'elle ne tombe pas, étant donné le contexte et le texte, cela n'aurait PAS été une surprise. Même si cela eut été surprenant Le changement de couleur est aussi une surprise : L'effet semble terminé, j'ai justifié mon texte donc relachement... Le changement de couleur vient enfoncer le clou de l'argumentaire, mais de façon inopinée et d'un coup, ce qui est le propre de la surprise... Gilbus -
@Didier LEDDA va bientôt publier un nouveau livre : le trac, comment le surmonter. Ça sera en vente sur Amazon, dans la partie auto-édition... Info en avant première, donc... Gilbus
-
A noter qu'un tel arrangement permet de reconstituer beaucoup plus rapidement un chapelet entier, quand le jeu est mélangé... Le fait de n'avoir que 26 choses à trier, plutôt que 52, ne divise pas le travail par deux, mais par beaucoup plus, suivant la méthode de tri... A noter aussi qu'avec de l'expérience et un oeil vif, la localisation à l'oeil d'une carte, durant un effeuillage, est également beaucoup plus simple avec 26 cartes qu'avec 52..surtout quand, avec le multieffet, on peut réellement faire défiler les 26 cartes une à une, sans risque de passer plusieurs cartes d'un coup, lors de l' effeuillage L'attrait du multieffet est effectivement de permettre des gains de connaissances avec certains montages (connaissance de la carte choisie, déplacée, de sa position au nombre exacte de cartes dessus ou dessous, ou d'une partie seulement de l'information, suivant ce que l'on désire : famille, valeur, dos...) Dans d'autres cas, on exploite les attributs physiques de la paire : positionnements automatique de la seconde carte dessus, dessous, au milieu, à un emplacement précis, localisation immédiate de la seconde carte réellement perdue au milieu du jeu, avec ou sans mélange... Mais ce que je préfère, ce sont justement les mélanges, que l'on peut faire à n'importe quel moment, et ne pas faire là ou d'autres méthodes imposent des mélanges pour faire des contrôles, altérant ainsi la pureté de la structure. La nature même du multieffet permet de faire d'abondants mélanges avant de commencer, que ce soit pour ce tour ou parce qu'on enchaîne avec le tour précédents ou il y eut plein de mélanges. Puis, durant le tour, on touchera le moins possible, voir pas du tout le jeu... Cela va totalement dans le sens du principe qui dit que moins il y a de manipulations, moins il y a de suspicions, et plus il y a de magie... Rien ne me semble moins productif que de demander au spectateur de remettre sa carte dans le jeu, ou il veut, puis de faire 3 coupes et 5 mélanges, pour "qu'elle soit bien perdue". Et on s'imagine que le spectateur est dupe ? Non, je préfère, et de loin, que le spectateur remette la carte ou il veux, et surtout qu'on n'y touche plus !!! L'idéal étant qu'il la remette dans le jeu alors que celui ci est sur la table, et non dans les mains du magiciens... C'est le genre de chose que permet la grande famille des multieffet, avec notamment certaines des configurations décrites plus haut... Gilbus
-
Merci On peut montrer le jeu même trié par jumelles visibles : Avec un simple effeuillage, ce que je fais tout le temps sans aucun soucis, Ou avec un étalement sur table en lâchant les paires, mais il faut avoir un tapis et une table bien horizontale, et un peu d'entraînement bien sûr, mais ça reste léger... Le tri par paires de somme constante, du type linx de Cervier, est un très bon système pour certains effets Mais c'est une configuration parmi beaucoup d'autres Gilbus
-
Non, le jeu multieffet est différent du mene-tekel, il a 52/54 cartes différentes, même s'il utilise le même principe, les applications sont très différentes... Mais j'ai coutume de dire qu'on peut ranger le mene-tekel, tout comme le swengali, dans la grande famille des multieffet, en tant que cas particulier, puisqu'ils utilisent tous le principe des paires arrangées qui résiste aux mélanges... Rien qu'avec les versions ou on a toutes les cartes (le multieffet classique), on a déjà plein de montages différents : Des paires en jumelles, ou avec une différence de valeurs fixe (pour perdre ou gagner à des jeux) , avec une somme de valeurs constantes (pour un forçage par exemple)... Mais ce n'est qu'une tout petite partie des possibilités : Forcages, connaissance immédiate d'une carte librement choisie, identification de cartes déplacée, sandwich automatiques, etc, etc, etc... Dans mes notes de conf, je décris des ambitieuses multiples, une possibilité de remplacer un principe de Gilbreath, des cartes au nombre, à l'épellation etc... Vincent, dans ses ouvrages sur le sujet, en montre d'autres... Sans parler de l'article du jinx qui donne encore une douzaine d'applications différentes... Plein de possibilités : le multieffet porte vraiment bien son nom Et tout cela sur des jeux réellement mélangés, avec de vrais choix, et sans techniques casse doigts... Gilbus
-
Idées avec un Liquide | références
Gilbus a répondu à un sujet de Sébastien PIETA dans Forum Général
Dans les cahier du mentalisme, N4, il y a un tour avec 3 éprouvettes remplies de liquide incolore. Un volontaire en choisi deux, qu'il bois, celle qu'il n'a pas choisit est remplie d'acide. Si la question porte spécifiquement sur les changements de couleur, le tour "cocktail" en contient, même s'il s'agit surtout de séparer des couleurs mélangées. Pour les méthodes purement chimique, prenez garde aux réaction exothermique : certaines formules produisent des chaleurs intenses. Et tout ces produits sont en général toxiques... Perso, pour les deux tours que je pratique régulièrement qui utilisent des liquides, je préfère le colorant alimentaire Gilbus -
Extrait de mes notes de conférence : Val Evans publie sur ce jeu vers 1936 dans le magazine « The Jinx » édité par Annemann (N°28), mais l’article, bien qu’illustré de 18 effets très intéressants, est peu parlant : les descriptions sont courtes, et visiblement peu de magiciens se rendent compte du potentiel de la chose… Une copie de cet article est en fin de document. Vous y trouverez des effets encore différents de ceux que je pratique et qui sont décrit dans les pages qui suivent. Le jeu multieffet retombe dans le presque oubli… Bien plus tard, vers 1980, Juan Tamariz, qui est génial, s’intéresse à ce jeu, développe plusieurs tours et écris même un livre dessus (en espagnol, "Baraja Multiefecto" , je ne pense pas qu’il ait été traduit…). C’est en voyant la vidéo « séminaire » de Juan Tamariz (VHS à l’époque…) que j’ai appris l’existence de ce principe. J’ai beaucoup aimé, mais je l’ai oublié sitôt la vidéo remise dans sa boite : décidément, c’est un principe qui se vend mal… Ce n’est que bien des années plus tard, que Vincent Hedan, qui est vraiment intelligent, lui, m’a fait une démonstration des possibilités du jeu multieffet. Je suis resté baba. Depuis ce jour, j’ai toujours un jeu multieffet sur moi, ou à portée de main. Roberto Giobbi (cours de Cartomagie moderne, tome 1) en parle rapidement, sans applications pratiques. Pit Hartling (« CuPITon »,C.C. Editions), Phil Goldstein (« The Mind'sEye Deck », dans le « Green book of Mentalism », Alain Gesbert (revue de la prestidigitation N° 597 N° 598, N° 600, et le livre « Kogitome 1 »), Steeve Eléma (« Le diabolic deck »), Cervier (« le Linx »), Val Evans, et sans doute bien d’autres, ont utilisés le principe de ce jeu, avec différentes façons d’associer les cartes.
-
Contrôle de Hofzinser utilisé par Juan TAMARIZ
Gilbus a répondu à un sujet de Karl DELLIS dans Forum Général
Ce que tu décris semble correspondre à ce que j'ai appelé "entonnoir cardini", que je décris dans mes notes de conférence sur le multieffet... Ou en tout cas, ça semble faire le même boulot Je t'envoie un extrait de ces notes en mp. Gilbus -
Effectivement, c'était le bloc qui tombe... Tu as une meilleure mémoire que moi Après, un bloc qui tombe ou une clef qui bouge, je trouve que le même raisonnement est applicable J'aime bien l'idée d'ammener le public à se poser la mauvaise question... Après, si on ne veux pas faire "encore" des cartes, on peut appliquer l'idée à d'autres choses : Un detecteur de mensonge, par exemple : Si une autre méthode nous permet de savoir si ce que le spectateur a écris sur un papier, et si c'est un mensonge, alors on peut lier clef (ou bloc...) a la découverte du contenu. La clef devient un moyen de divination, avec en plus l'utilisation de forces occultes pour la faire bouger... C'est un peu mon travail de ces derniers temps : prendre des effets classiques, comme un sac à l'oeuf, une imprimerie, un ruban fantastique, et essayer de faire autre chose que l'effet brut habituel... C'est effectivement souvent plus rigolo que de faire une carte retrouvée, mais aussi plus intéressant que l'effet brut... Par exemple, dans mon sac à l'oeuf, l'histoire me fait sortir du sac un crouton de pain, un oeuf, une douzaine de pieces, et mon histoire elle même. C'est toujours le type d'effet "apparition", mais la variété des objets qui apparaissent, liés à l'histoire, change de l'utilisation habituel (oeuf, ou omelette si ça se passe mal...) Ne t'inquiète pas, il y a des choses qui ne me semblent pas me correspondre aussi, dans son bouquin Mais globalement, je trouve ses idées intéressantes, d'ailleurs j'en avais déjà un bon paquet avant de l'avoir lu... Gilbus
-
C'est : j'ai donné ce qui me passait par la tête Non, si l'effet est de retrouver la carte : la clef qui bouge est un moyen, pas un effet... On peut utiliser un pendule, à la place de la clef : c'est moins magique qu'une clef qui bouge, mais ça illustre que l'effet est bien la carte retrouvée... C'est juste plus "impossible" avec la clef... Mais si ta démarche est de mettre l'objet au centre de l'effet, fait toi plaisir Gilbus
-
Les cartes peuvent être très belles aussi Tout est dans le scenario : La clef est celle de la salle ou le champion de poker est mort, au moment ou il voulait changer une carte. Il lui manquait une carte dans sa main pour gagner. On retrouve la carte qui fait une quinte flush royale quand on retourne la main du joueur mort... En fait, Ortiz proposait cela pour illustrer le fait d'éloigner méthode et effet : on a une clef, la méthode est la clef, l'effet est la clef... Gilbus
-
Memory de Balala ZHENG & Billy YEUNG
Gilbus a répondu à un sujet de Patrick FROMENT dans Les Étagères Magiques
Quelle belle idée !!!! En plus, ça ne semble pas bien compliqué à fabriquer (il faut trouver les bons papiers...) , et on peut le personnaliser comme on veut dans ce cas... Merci pour l'idée ! Gilbus -
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
Waou, comment il l'a kassé !!!! C'est le grand clash des Cristian, là.... Perso, j'aime bien quand les zététiciens sont un peu de mauvaise foi, ça rétablis la marque avec les spiritualistes, et les rend plus humains... On vous aimes, les zététiciens... Arf, j'oubliais que l'amour est difficilement mesurable par les sciences dures... C'est ballot... Un calin ? Gilbus -
Meilleures Auto / Self Lévitations | références
Gilbus a répondu à un sujet de Lawrens GODON dans Forum Général
Une autre version : Alors, pourquoi ça marche ? C'est "tout simplement" le vieux principe du grand mouvement vers l'avant qui capte le regard, et cache le plus petit mouvement qui est lui vertical. Nous savons tous que ce qui bouge attire le regard, que ce qui bouge en se rapprochant ou en montant encore plus, alors que ce qui ne bouge pas, s'éloigne ou présente un mouvement moins visible est occulté de notre conscience par le grand mouvement. C'est un mécanisme de survie implanté dans notre génétique, puisque chez nos lointains ancêtres, ceux qui ne voyaient pas le prédateur qui fonçait vers eux (mouvement qui approche et "monte", car en se rapprochant le prédateur parait plus grand...) se sont fait dévorés, ceux qui l'on vu on survécus et ont pu se reproduire, merveille de l'évolution sélective... Ici, on a donc le pied qui va léviter qui fait un plus grand mouvement que celui qui est posé par terre, qui lui va donner l'impulsion de saut à tout le corps : ce mouvement est donc en plus caché par l'absence de mouvements relatif avec le reste du corp, alors que le pied qui lévite fait un mouvement plus ample par rapport au corps. Le pied à terre change alors de rôle, et bouge en avant, pendant que celui qui était en l'air passe en retrait pour se poser à l'arrière plan, le pied qui "volle" bougeant au premier plan. C'est pour ça que c'est difficile de se concentrer sur le pied qui touche le sol, car c'est une action en transit, comme le définis si bien Ascanio... Voilà voilà... Bon, c'est pas pour ça que j'arrive à le faire correctement, ce foutu mouvement : Si jeunesse savais, si vieillesse pouvais... Gilbus -
Dans "concevoir des miracles", Ortiz suggère une utilisation indirecte de ce type d'objet : On passe la main sur un ruban de carte, pour trouver la carte choisie, et c'est l'objet qui s'anime quand on passe au dessus... Je crois que c'est dans la partie ou il parle des utilisations indirectes, en établissant une distance entre methode et effet (voir le principe d'éloignement du DEUDLMDG...). [vmprod p=10058]
-
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
Je pense que la bas, il faut distinguer la mise en scène (que je trouve formidable !), les jeux d'acteurs et performances de cascadeurs (qui sont vraiment très bons !!), les effets spéciaux (qui sont époustouflants au delà de ce que j'aurais pu imaginer, et j'ai pas mal d'imagination !!!!!!!!!! ), et les scénarios qui sont tout pourris, sauf à être dans la mouvance de Philippe de Villiers... D'ailleurs le dernier spectacle, le mime et l'étoile, n'a pas été scénarisé par de villier, et c'est à mon avis (très personnel...) le meilleurs, car on a un scénario très poétique, allié aux autres capacités du puy, les acteurs, les effets speciaux, la mise en scène... Bon, globalement, je trouve les spectacles du puy d'un niveau hors norme. Les moyens mis en œuvre explosent les limites que l'on peut imaginer... Et je suis effrayé de voir qu'ils sont au service d'une idéologie clairement anti-républicaine... Bien sûr, la direction du parc dit que c'est de la fiction... Sauf que c'est présenté comme de la reconstitution historique, et qu'on est emporté par la qualité des spectacles... Ce qui fait passer cette idéologie à des millions de visiteurs !!!! Je sais bien que ça n'empêche pas le sens critique, mais tout le monde n'est pas féru d'histoire... Gilbus -
Meilleures Auto / Self Lévitations | références
Gilbus a répondu à un sujet de Lawrens GODON dans Forum Général
Désolé si quelqu'un l'a déjà mis, moi je viens juste de tomber dessus... Gilbus -
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
Pour ce qui est des thèmes et de la crédibilité, voilà quelques extraits du DEUDLMDG (dictionnaire encyclopédique universel de la magie de Gilbus, ouvrage qui me sert de référence quand je veux savoir ce que je pense…) Des thèmes de spectacles Les thèmes de spectacles sont un sujet d'importance, car avoir un thème va, en principe, assurer une certaine cohérence dans le traitement du spectacle. On peut avoir par exemple un spectacle harry potter, un spectacle spirite, un spectacle anti-spirite, un spectacle sur la psychologie, sur les émotions humaines, sur les extraterrestres, etc, etc, etc… Mais encore faut-il bien voir les limites et implications de ces thèmes. Et ce que l'on en attend. En effet, on peut avoir deux positions par rapport à notre thème : 1-On peut le mettre au service de notre spectacle, car on pense que c’est une chouette idée pour de la magie. C’est en général le cas, on ne choisi pas un thème pourri exprès… 2-On peut mettre le spectacle au service du thème, car on pense que ce thème est important. Par exemple, ceux qui ont eut la chance d’aller voir les spectacles au « puy du fou », le célèbre parc d’attraction Vendéen, pourront confirmer que la plupart des spectacles de ce parc sont là pour faire la promotion d’une idéologie, celle du fondateur du parc. Une solution n’excluant pas forcément l’autre… Dans le premier cas, le thème n’est pas notre cheval de bataille, c’est juste un outil. Que le public adhère ou non à notre thème n’est pas important : le but est faire un bon spectacle… Dans le second cas, ce thème contient des valeurs dont nous souhaitons faire la promotion. Le traitement est alors bien différent, puisque le but n’est pas le spectacle, mais les valeurs que l’on veut transmettre… En effet, quand je fait un spectacle sur le thème harry potter, je ne cherche pas à convaincre le public qu’une race de sorciers vit secrètement parmi les humains. Les spectateurs savent que c’est une fiction, et n’ont pas besoin d’y croire vraiment. Le fait de partir d’une fiction connue va d’ailleurs faciliter l’entrée dans le spectacle, en tant que spectacle de fiction. On va alors avoir le mécanisme de la suspension de l’incrédulité qui va automatiquement se mettre en place dans le public, comme dans un autre spectacle de fiction avouée. Le public va « faire comme si » c’était vrai, pour profiter du spectacle. (voir l’article sur la suspension de l’incrédulité) On a alors une dissonance qui va intervenir aux effets magiques : Les effets magiques ne fonctionnent pas sur le principe de la suspension de l’incrédulité, mais au contraire sur des choses réelles. Le public n’a pas à faire semblant que la pièce à disparue, qu’on a retrouvé sa carte, que le nœud est apparu sur la corde, non, c’est vraiment arrivé. La magie est réelle (dans l’esprit du spectateur…) On a donc un décalage entre le spectacle « de fiction » et la réalité de la magie. Dans le second cas, on a l’inverse : On a un thème plausible et réaliste, du moins c’est ce que l’on souhaite faire croire, et les effets vont venir conforter ce thème, en tant qu’illustrations concrètes ou symboliques. Le décalage est donc à gérer pour que l’effet magique ne perturbe pas la thèse portée par le thème, mais l’illustre ou le renforce. Se reporter à l’article sur l’éthique pour les risques liés à cette configuration. ….. ….. Il peut être intéressant à ce point de la réflexion de revoir un peu les différentes acceptations du public sur un discours thématiques. Le spectateur vient à un spectacle avec un esprit ouvert, c’est à nous de lui faire comprendre ce que l’on souhaite lui montrer. Cela peut être une fiction totale, une présentation réaliste virant à la fiction, une présentation réaliste avec des effets symboliques ou métaphoriques, une présentation réaliste avec des effets « réalistes ». Les spectacles de fiction ne posent en général pas trop de problème au niveau de la compréhension du spectateur, sauf dans le cas ou un adepte d’une croyance spécifique prend notre spectacle au premier degré. Cela commence à être plus compliqué quand le thème et la présentation sont réalistes. Le spectateur sait qu’on lui parle de la vraie vie, mais sait toujours qu’il est en spectacle. Donc il peut accepter des effets à titres de symbolisme, et parfois même des effets présentés comme phénomènes réels. Par exemple, une lecture corporelle avouée pour obtenir une information, une manipulation mentale par hypnose, une manipulation psychologique… Il est naturellement moins évident de faire passer des phénomènes physiques (affectant des objets ou des impossibilités physiques) que des phénomènes mentaux, qui violent « un peu moins » les lois de la physique. Il est encore beaucoup plus difficile d’avoir un thème de fiction et d’essayer de le faire passer pour réaliste Prenons l’exemple du thème des vampires : Pour 99% des gens, c’est bien sûr une fiction. Mais certains ont tentés d’en faire un thème réaliste, en essayant de trouver des sources historiques aux vampires. Il faut alors énormément de travail durant tout le spectacle pour affirmer et démontrer l’existence des vampires dans le monde réel. Mais on n’aura pas une adhésion franche à ce thème, car la croyance est à plusieurs niveau. On peut compter sur une suspension de l'incrédulité, mais pas sur une adhésion sincère à cette croyance aux vampires… Sauf à avoir des talents de gourou… Par contre, une « conférence » sur un sujet réaliste, traité de façon réaliste, peut très bien orienter la conviction réelle et les croyance du public. J’ai un spectacle (« certitudes illusoires ») ou je parle de la façon dont nous construisons nos certitudes et croyances, et de la psychologie qui motive ces croyances. Les effets sont des illustrations de la fabrication de ces certitudes. Par exemple, dès la plus petite enfance, on se construit la certitude que quand on lâche un truc (je laisse tomber une balle), il tombe ( la balle rebondi, je la rattrape au vol) (Je parle ainsi de la création de cette certitude, en laissant tomber plusieurs fois la balle, qui rebondi…) Mais cela ne s’arrête jamais, encore maintenant, dans cette minute, vous vous créez des certitudes… (je laisse alors tomber la balle, qui cette fois ne rebondi pas) Illusoires… Dans cet exemple, je ne cherche pas à faire croire réellement au public que leur certitude que la balle rebondi est vraiment fausse : je cherche plus à montrer qu’on se forge des certitudes avec peu de données, en permanence. J’ai ainsi quelques thèmes qui me plaisent, que j’ai intégré à des spectacles ou des numéros. « hasard et libre arbitre », par exemple, est un numéro sur la Prédestination, thème qui m’est chers… … … Il ne faut pas confondre thème et message. Un thème donné peut être là pour rendre le spectacle attrayant. Le message que l’on désire faire passer, lui, peut être inclus dans le thème, ou dans un autre niveau de lecture du spectacle. Comme dans les contes, il y a l’histoire et ses péripéties, et il y a le message que porte l’histoire, qui peut être énoncé dans la morale, ou le plus souvent rester dans le non dit, un message subliminal porté par le contenu humain de l’histoire… Les spectacles de magie fonctionnent de la même façon, on a ce qui est dit et fait, et les implications de ces choses pour le spectateur. Le message étant souvent aux niveau des implications. Ainsi, même avec un thème et un traitement de fiction, et reconnu comme tel par le spectateur, on peut faire passer des messages réels. On peut alors, en tant qu’interprète, se demander si on a vu nous même le message que nous véhiculons. Et si nous somme d’accord avec ce message… Si ce n’est pas le cas, c’est ballot… Fin des extraits Gilbus -
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
Merci pour cet article très intéressant Bon, on sent un léger fond de partialité zététicienne, en second arôme, non ? Gilbus -
Top 3 des Livres Incontournables sur ces 10 dernières années
Gilbus a répondu à un sujet de Jérémie HADDAD dans Les Étagères Magiques
Du coup, s'il n'y a qu'un livre à acheter, c'est le un ou le deux ? Gilbus -
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
Tu peux aussi enrichir le message simplement en ajoutant le mot "quantique". C'est devenu très tendance, au dernier salon du paranormal que j'ai visité, pas moins de quatre nouvelles diciplines ancestrales étaient "quantiques" : Massage, radiesthésie, fenshui, méditation, tout était quantique. Sans que les professeurs n'aies la moindre notion des implications en physique de ce mot... Mais c'est classe... Le "quantique" me semble avoir remplacé "l'hollistique" , qui est maintenant devenu tros comun... Donc parler de synchronicité dans les expériences d'intrication quantique me semble une belle preuve de sérieux : C'est de la science ! A part ça, sur quoi as tu bloqué dans ta prestation ? Manip, mémoire, gestion public, matériel, structure des tours, enchainements, textes...? Gilbus -
Le Scarabée de Jung par Zarcanum
Gilbus a répondu à un sujet de Thierry SCHERER (Zarcanum) dans Forum Général
J'aime beaucoup également l'approche magico/naturaliste (la magie est dans la nature des choses) ou magico/scientifique (j'ai un exposé sur la thermodynamique des poules dont je suis très fier ). Effectivement, cela sort le magicien de l'équation en tant que source de pouvoir, en lui donnant un rôle de guide, de professeur ou de conférencier... En fait, c'est surtout que cela élargi le champs de présence de la magie (ou du phénomène qu'on étudie, quel que soit le nom qu'on lui donne...) : Ce n'est plus un personnage qui est extraordinaire, c'est tout un monde... Quand on rabache aux artistes "emmenez le public dans votre univers", bon, il faut déjà avoir un univers... Si cet univers se trouve être le monde normal, que l'on présente emplis de magie, il est plus facile d'emmener les gens, ils ont déjà les pieds dedans, il suffit qu'ils fasse un pas dans la dirrection magique... C'est bien sûr une démarche poétique, mais les gens ont cruellement besoin de poésie, de nos jours... Même le mot synchronicité est mystérieux, j'adore Et fait toi applaudir quand même, en tant que conférencier / guide / professeur... C'est la récompense du public que de pouvoir applaudir, ne les en prive pas Gilbus Ps: superbe affiche ! -
Merci beaucoup pour toutes ces références ! The box est effectivement moins chers, c'est tentant... Après, des choses sont moins bonnes sur le papier : Moins d'autonomie, un peu plus lourd, angle de diffusion moins large, un seul Twitter... A voir si mes besoins (beaucoup moins réguliers que les tiens !) nécécitent un bose ou pas... Il faut aussi que je regarde le marché de l'occasion... Arf, choisir, c'est se priver... Pour les émetteurs de micro, c'est cool, mais comme tu dis, il faut voir la connectique : -autant un micro main XLR, ça semble fait pour -autant trouver un micro casque avec la bonne impédance, ajouter un adaptateur XLR avec la bonne prise pour le casque, faire en sorte que tout ça reste bien branché ensemble, ça commence à faire beaucoup de points à gérer Merci de ton partage d'expérience en tout cas Gilbus
- Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
-
Qui est en ligne (en orange les membres du Cercle VM) - 7 membres, 0 anonyme, 90 invités Afficher la liste