Cette nuit j'ai rêvé à une situation non pas grave mais problématique, pour faire court qu'on m'avait à l'évidence subtilisé le contenu de mon portefeuille (pas d'analyse psy à la mords-moi le nœud svp, du type : « Oh, mais il s'agit d'une alarme relative à la perte de ton identité », ni même : « Ah ah, as-tu noté le vocabulaire que tu as utilisé pour décrire cette situation, un "mords-moi le nœud" qui évoque à l'évidence un désir de castration » ou je ne sais quelles fadaises) d'autant plus que je ne donne pas tous les détails de la situation (je comptais acheter un ticket de métro, alors svp pas de : « Ah ah, tu en as été empêché et tu fus donc frustré dans ton désir d'atteindre ton objectif » et autres salmigondis).
Tout ceci juste pour mettre en avant un autre élément plus intéressant : dans mon rêve, et au regard de la situation problématique, j'ai fortement songé : « Oh non, pourvu qu'il ne s'agisse que d'un rêve ! », mais je ne me suis pas réveillé, enfin pas au moment de l'expression de cet espoir. On est dans une situation complètement à l'opposé des rêves dits lucides.
Vous l'aurez compris, je me suis quand même finalement réveillé, plus tard (et pas de : « Ah ah, et comment sais-tu que tu es bien sorti de ton rêve puisque, dans le rêve que tu racontes, tu étais bien convaincu de ne pas rêver n'est-ce pas ? Peut-être es-tu encore en train de rêver... », trêve d'embrouillaminis).
Et donc, puisqu'on n'en est plus à une vision poétique près dans ce sujet, je me dis que nous (y compris l'Univers hein) sommes peut-être non pas « la pensée de Dieu » mais le rêve de Dieu !
C'est tout pour aujourd'hui. (Ah notez que j'ai googlisé « rêve de Dieu » pour voir ce qui en sortait.)