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La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Lu sur https://mythesmanciesetmathematiques.wordpress.com/2017/11/10/dusseldorf-tag-eins/#more-14447 : "Publié le 10 novembre 2017 par Benoît Rittaud La première journée de la « Contre-COP23 » de Düssldorf organisée par EIKE a été une belle réussite. J’espère que nous autres climato-réalistes saurons faire aussi bien le 7 décembre. Vu l’heure qu’il est (plus de 2 heures du mat’, alors qu’on commence demain à 9 heures), je ne vais pas faire trop long. Nous avons eu droit aujourd’hui à plusieurs exposés de qualité, chacun dans son style. Marc Morano, ce matin, nous a régalé avec son recensement de prédictions contradictoires des carboncentristes : le réchauffement climatique induit plus de neige/moins de neige, plus de crimes/moins de crimes, et autres prophéties contradictoires tout droit sorties de Nostradamus qui ne perdent pas le nord. Mark a clairement identifié l’un des signes caractéristiques des pseudosciences : annoncer tout et son contraire pour, après coup, pouvoir toujours affirmer qu' »on avait prévu » ce qui est arrivé. Bravo à lui. Une remarque a spécialement retenu mon attention lors de cette journée : l’idée que la disposition d’esprit des élites scientifiques, politiques et journalistiques face à la question climatique ressemble beaucoup à celle qui avait cours à l’époque de l’Allemagne de l’Est. Un rapprochement proposé par plusieurs personnes ayant vécu sous le régime de la RDA, où tout le monde savait à quoi s’en tenir quant au caratère dysfonctionnel de l’État mais où chacun se gardait de le dire tout haut. Comprendre comment un pays entier a pu se construire sur une fiction à laquelle personne ne croyait et pourtant durer plusieurs décennies serait sûrement d’un grand intérêt pour décrire les mécanismes psychologiques à l’œuvre dans l’acte de foi climatique qui anime tant de nos scientifiques et de nos politiques d’aujourd’hui. L’exposé que j’ai préféré a été celui présenté par Pamela Klein et Niklas Mörner, sur le niveau des mers aux îles Fidji. Ils ont mené une véritable enquête policière pour déterminer une tendance globale à l’échelle de quatre siècles sur les variations du niveau marin dans cette région. (La tendance ? En gros : zéro.) Les Fidji sont le pays hôte de la COP23 qui se déroule à quelques kilomètres d’ici, ce qui donne un relief particulier au fait que les « alertes » sur la submersion prochaine de ces îles ne sont rien de plus que de la communication journalistique. Il est toujours plaisant de voir une analyse fondée sur des observations directes, précises et étayées en un endroit particulier. Ça nous change agréablement des « moyennes » climatologiques qui prétendent tirer des conclusions générales à partir de données en réalité très disparates. L’exposé que j’ai présenté a confirmé aux yeux de la communauté climato-réaliste mon statut de « philosophe » qui m’avait été attribué à Londres l’an passé. Plus précisément, me voilà définitivement considéré comme un « philosophe français » — apparemment un compliment. « Seul un Français pouvait faire un exposé pareil », m’a-t-on dit après ma présentation. Venant d’Allemands, qui sont quand même de la patrie de Kant, de Marx, de Nietzsche et de Freud, ça fait quand même un peu bizarre, mais qu’on se le dise : nous autres frenchies avons la réputation d’être des penseurs irremplaçables, à la fois utiles et uniques en leur genre. Ne me demandez pas si je suis d’accord : je n’en sais rien, et sans doute seuls des étrangers peuvent avoir un avis pertinent sur la question. Demain (enfin… tout à l’heure), the exposé sera celui d’Henrik Svensmark et Nir Shaviv sur les rayonnements cosmiques. De mon point de vue, Svensmark est celui qui est le plus proche de disposer d’une théorie crédible sur l’évolution du climat. Je suis vraiment impatient de l’entendre, et j’espère avoir l’occasion de lui dire à quel point j’apprécie ses travaux. Il y aura aussi un exposé de Chris Monckton, un lord anglais très cultivé, redoutablement intelligent, excellent orateur, et à certains égards tout droit sorti du XVIIIe siècle (sans que je puisse décider s’il s’agit d’un compiment ou non). Fascinant à certains égards, le bonhome est difficile à cerner". -
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Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Tu n'as fait que la moitié du boulot : A la déforestion (perte), il faut maintenant que tu rajoutes les gains (expansion de forêt, reboisement) pour avoir un bilan digne de ce nom. -
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Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Le changement climatique : la règle en géologie… Par Prof. Alain Préat, Professeur en géologie à l'ULB et professeur visiteur au Collège Belgique — Article à citer comme : Alain Préat, "Le changement climatique : la règle en géologie…", Arguments — Revue européenne de science, vol. 1, n°2, hiver 2016, http://revue-arguments.com/articles/index.php?id=6. Abstract. Le taux de CO2 atmosphérique n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui et la relation température/teneur en CO2 reste encore mal comprise. Un écheveau d’une incroyable complexité Depuis que la Terre existe, c’est-à-dire depuis 4,567 milliards d’années,[1] s’il est bien une constante c’est qu’elle n’est jamais restée figée telle quelle, et qu’elle fut sans cesse profondément modifiée de façon plutôt aléatoire. Cela concerne autant les processus internes (notamment la composition de la lithosphère et les variations des mécanismes affectant la dérive des continents) que les processus externes. Parmi ces derniers l’atmosphère n’a cessé de varier du tout au tout notamment en ce qui concerne sa composition gazeuse. L’ensemble de ces processus internes et externes se sont sans cesse ‘télescopés’ et ont entraîné des rétroactions complexes à l’origine des nombreux changements climatiques observés dans les archives géologiques. A ces paramètres s’ajoutent également ceux pilotés à l’échelle extraterrestre, parmi les plus importants citons l’activité du Soleil ou les variations des paramètres orbitaux de notre Planète (précession, obliquité, écliptique). Le résultat est une combinaison extrêmement complexe de processus cumulatifs réguliers, irréguliers, linéaires ou non, chaotiques souvent, jouant à toutes les échelles temporelles et affectant à tout moment le climat qui en constitue une réponse. Physiciens, chimistes, biologistes, géographes… géologues tentent chacun à partir de son pré-carré de démêler cet écheveau particulièrement difficile à comprendre. Les synergies entre les disciplines sont heureusement nombreuses et le système climatique est peu à peu mis à nu à travers les temps géologiques (voir figure ci-dessous pour la succession des âges géologiques). L’étude du climat actuel semble plus simple que celle des paléoclimats, il s’agit cependant également d’une situation complexe vu l’importance des paramètres mesurables et mesurés qui contribuent à établir la dynamique de notre atmosphère aujourd’hui. L’étude de l’atmosphère est donc bien un des points incontournables pour qui veut comprendre un système climatique, elle est en prise directe avec la partie interne de la Terre (exemple des volcans, de l’érosion continentale suite aux orogenèses ou formations des chaînes de montagnes…), avec la partie externe ou superficielle (exemple des océans, des forêts…) et la composante extraterrestre (exemple des flux des rayons galactiques cosmiques, des impacts de météorites …). Nombre de ces paramètres sont cernés de manière satisfaisante depuis que la Terre existe. Cette connaissance débute avec le modèle du ‘paradoxe du Soleil froid’ ou hypothèse astronomique du Soleil pâle.[2] Les premières atmosphères, des réservoirs de gaz à effet de serre Ce modèle d’évolution du Soleil prédit que sa luminosité était plus faible de 25 à 30% de l’Hadéen à l’Archéen, soit d’environ 4,6 à 4,0 Ga (Ga = milliards d’années). Si l’on considère que la Terre possédait durant cette période une atmosphère semblable à la nôtre il faudrait alors attendre 2 milliards d’années (donc jusqu’au début du Paléoprotérozoïque) pour que sa température de surface dépasse 0°C, la température initiale à 4,6 Ga étant comprise entre -43 et -23°C suivant le modèle du ‘paradoxe du Soleil froid’. La quasi-totalité des océans aurait dû être couverte de glace. Les géologues n’ont jamais relevé de trace de glaciation globale durant cette longue période excepté quelques glaciers locaux à 2,9 Ga (glaciation ‘pongolienne’) et à 2,4 Ga (glaciation huronienne). Ils concluent bien au contraire à une période chaude comme en témoignent notamment la présence de cyanobactéries à 3,8 Ga[3] et d’un cycle érosif de l’eau déjà actif ayant mené à l’accumulation de petits cristaux de zircon il y a 4,4 Ga.[4] L’eau était donc déjà présente 160 Ma (= millions d’années) après la formation de la Terre et les températures océaniques déduites des isotopes de l’oxygène et du silicium mesurés sur des roches siliceuses variaient entre 30 à 50°C (Archéen et Paléoprotérozoïque) bien loin d’un climat qui aurait du être globalement très froid comme le laisserait supposer un ‘Soleil pâle’ de faible luminosité. Quel sont donc le ou les responsables qui ont permis que la surface de la Planète fût chaude jusqu’au moins le Paléoprotérozoïque il y a 2,5 à 2,4 Ga ? Les températures atmosphériques reconstituées étaient comprises entre +55 et +85°C à l’Archéen. Le candidat numéro 1 est le méthane (CH4), gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2, s’y ajoutent l’éthane (C2H6), le dioxyde de carbone (CO2), l’azote (N2), l’oxyde nitreux (N2O), l’ammoniaque (NH3) et même la vapeur d’eau (H2O). Le méthane, en l’absence d’oxygène à cette période[5] présentait des teneurs de 100 à 1000 fois la teneur de l’atmosphère actuelle. L’origine de ce méthane, probablement abiotique et biotique (production par les archées méthanogènes[6]), fait l’objet de nombreuses études et plusieurs hypothèses sont avancées pour sa quantification. Concernant le CO2, l’étude de paléosols, des BIF (= ‘Banded Iron Formation’[7]) et de minéraux silicatés ou particuliers (pyrite, sidérite, uraninite)[8] montre que sa teneur dans l’atmosphère précambrienne était de 10 à 1000 fois l’actuelle. L’origine de ce CO2 est mieux cernée que celle du méthane, et surtout liée au volcanisme. L’oxyde nitreux pourrait être d’origine biologique dès que les micro-organismes sont apparus. Il apparaît ainsi que durant une période couvrant au moins la moitié de l’histoire de la Terre (depuis sa formation il y a 4,567 Ga jusqu’à 2,5-2,0 Ga) l’atmosphère fut très riche en gaz à effet de serre. Pendant cette période la teneur en oxygène était très basse (0,0001% de la teneur actuelle) comme l’indiquent les minéraux cités ci-dessus qui ne peuvent se former qu’en la quasi absence d’oxygène. Cet oxygène deviendra plus abondant (0,1%) à la limite Archéen/Protérozoïque vers 2,5 Ga, pour atteindre des valeurs proches de l’actuelle dès le Cambrien (il y a 0,541 Ga). C’est avec la photosynthèse suite à l’apparition des cyanobactéries que cet oxygène est produit autour de 2,5 Ga (d’autres processus abiotiques, liés à la tectonique ont également joué de manière importante). Ainsi le faible ensoleillement d’une grande partie de la Planète fut compensé par des gaz à effet de serre sans que cela n’empêchât la Vie de se développer pleinement (prolifération de procaryotes, et plus tard apparition des eucaryotes). Les climats soufflent le chaud et le froid Que s’est-il passé après ce long épisode chaud avec une atmosphère de composition variable mais toujours riche en gaz à effet de serre ? Avec l’apparition des premiers organismes non microbiens à la transition Précambrien/Cambrien (vers 0,541 Ga) il est possible de reconstituer les environnements de dépôts de manière plus précise et de suivre leurs évolutions jusqu’à aujourd’hui. Ces données faunistiques et floristiques sont complétées de très nombreuses données notamment de géochimie (par exemple isotopes du carbone, de l’oxygène, de l’azote, du soufre, du strontium, etc.), de physique (géochronologie, paléomagnétisme, stratigraphie magnétique etc.) et de biologie (biomarqueurs, micro- et nannofossiles, alcénones, stomates, etc.). Il apparaît que le climat de la Terre a oscillé entre deux modes principaux suivant une périodicité d’environ 150 Ma[9] : un mode chaud (‘greenhouse’ ou ‘hothouse’) et un mode froid (‘icehouse’), ce dernier avec ou sans glaciations. Citons les trois glaciations majeures du Paléozoïque (ou Ere Primaire), à savoir celle de la fin de l’Ordovicien autour de 444 Ma, celle du Carbonifère à 320 Ma qui s’achève à la fin du Permien vers 280-255 Ma connue sous le nom de ‘glaciation gondwanienne’ omniprésente sur les continents de l’hémisphère sud, et les glaciations plus récentes du Plio-Quaternaire qui débutent il y a environ 15 Ma au Miocène dans l’hémisphère sud avec la formation de l’Antarctique, et il y a 2,5 Ma au Pléistocène dans l’hémisphère nord avec la formation de l’Arctique et l’alternance d’épisodes glaciaires et interglaciaires. Les glaciations phanérozoïques furent précédées de plusieurs autres à la fin du Néoprotérozoïque (Précambrien final) dont la fameuse glaciation marinoenne il y a 635 Ma à l’origine de la fameuse théorie de la ‘Terre boule de neige’ avec des températures d’environ -40°C.[10] Outre ces glaciations spectaculaires, des épisodes froids sont également présents, au moins tout au long de l’histoire phanérozoïque, par exemple à la limite Frasnien/Famennien (Dévonien Supérieur) marquée par un refroidissement de 8° à 10°C des océans qui mena à une extinction majeure des organismes. Dans le détail il y eut deux refroidissements qui s’accompagnèrent d’une diminution de 1500 ppm[11] du CO2 atmosphérique pendant 1 à 3 Ma avec une baisse de 3° à 4°C, puis de 4° à 7°C des températures des eaux équatoriales.[12] Des épisodes particulièrement chauds ont également été mis en évidence au cours du Phanérozoïque, citons une augmentation de 10°C à la transition Permien/Trias avec une atmosphère présentant des températures de +50 à +60°C pendant 5 millions d’années et des températures océaniques de surface de +40°C. L’océan Crétacé est à +37°C, bien au-dessus des températures océaniques actuelles au niveau de l’équateur. Ces épisodes chauds sont toujours bien représentés au Cénozoïque avec des périodes dites ‘hyperthermales’, à la limite Paléocène/Eocène, à l’Eocène inférieur, à l’Eocène moyen, au Miocène moyen et plus récemment au Quaternaire avec le Pléistocène et surtout pour la période historique avec les optima climatiques de l’Holocène, Romain, Médiéval et Actuel.[13] Ces épisodes chauds sont bien étudiés, celui de la limite Paléocène/Eocène (54,98 Ma) a par exemple duré près de 200 000 ans au cours desquels un rapide dégazage de CO2 (et CH4) a rejeté dans les océans et l’atmosphère 2000 à 6000 milliards de tonnes de carbone en 20 000 ans. La température augmenta de 5°C aux tropiques et 8°C aux hautes latitudes dans l’océan profond et l’océan fut acidifié avec un pH de 7,6 et la biodiversité fut touchée. Le taux de CO2 estimé était de 1800 ppm et le niveau de la mer fut plus élevé de 6 m.[14] Notre atmosphère a toujours été riche en CO2 (jusqu’il y a peu) Il est évidemment impossible de mesurer précisément les teneurs en CO2 (et autres gaz à effet de serre) et la température au cours des temps géologiques. On connaît néanmoins la plupart (mais sans doute pas tous) des mécanismes qui ont opéré, de sorte que des modélisations sont possibles.[15] Ces modèles intègrent plus d’une dizaine de processus majeurs, à savoir taux de l’altération continentale des silicates (équations biochimiques), flux de CO2 volcanique intrusif ou effusif, flux de CO2 métamorphique, processus diagénétiques affectant les roches carbonatées, taux d’enfouissement ou de prélèvement du carbone organique et inorganique, orogenèses etc. De très nombreux indicateurs ou ‘proxies’ sont utilisés pour contraindre ces processus. Malgré la grande complexité du problème posé l’ensemble des modèles issus de ces études montrent que la teneur en CO2 a toujours été plus élevée depuis au moins le Cambrien il y a 541 Ma que les teneurs actuelles liées aux cycles glaciaires et interglaciaires. Les fluctuations sont bien la règle et les teneurs en CO2 atmosphérique variaient entre 3000 et 7000 ppm, de même l’acidité des océans était également plus forte avec des pH compris entre 7,2 et parfois 8,0. A comparer avec les teneurs atmosphériques récentes en CO2 qui ont respectivement varié de 180 ppm à 280 ppm au cours des cycles glaciaires et interglaciaires du Quaternaire. La période actuelle est donc ‘anormale’ d’un point de vue géologique puisque les teneurs en CO2 sont bien inférieures à 500 ppm et n’ont été rencontrées qu’une seule fois au cours du Carbonifère/Permien. Il semble même qu’il n’y a pas ‘géologiquement’ de lien entre teneur en CO2 et glaciation, la glaciation ordovicienne, très brève, avec une température terrestre ayant diminué de 3°C présentait une teneur en CO2 d’environ 4500 ppm. Pour résumer une courbe d’évolution du CO2 établie à partir d’un modèle avec une résolution temporelle comprise entre 10 et 30 millions d’années (modélisation GEOCARB III, se reporter à la figure ci-dessous) montre que la teneur en CO2 était 15 à 25 fois supérieure à l’actuelle au cours du Paléozoïque, de même ordre de grandeur que l’actuelle au cours d’une partie du Carbonifère et 3 à 8 fois supérieure à l’actuelle au cours du Mésozoïque, avant diminuer progressivement au cours du Tertiaire. Qui pilote le CO2 à l’échelle géologique ? La courbe d’évolution du CO2 résultant de l’ensemble des modèles est confrontée aux données géologiques à diverses échelles. Tentons de voir pourquoi la teneur en CO2 a diminué d’un facteur 10 du Paléozoïque au Quaternaire avec des valeurs basses au Carbonifère. A cette diminution qui démarre précisément à la limite Silurien/Dévonien correspond une évolution biologique majeure des plantes avec les bryophytes et les ptéridophytes : pour la première fois elles envahissent les continents en formant des forêts.[16] Elles ‘capturent’ le CO2 à travers la photosynthèse (à raison d’environ 60GtC/an, bilan photosynthèse et respiration) et déstockent progressivement le CO2 de l’atmosphère pendant près de 150 Ma, jusqu’au Carbonifère. En même temps elles amorcent ‘la pompe à CO2’ liée à l’hydrolyse ou altération des silicates des parties émergées qu’elles ont envahi.[17] Le taux de CO2 compris entre 3000 et 7000 ppm (suivant les modèles considérés) au Paléozoïque inférieur diminuera jusqu’à environ 300 ppm à la transition Carbonifère/Permien avec une baisse de 8°C de la température atmosphérique. Dans le détail la relation température et CO2 est assez complexe. C’est par exemple ce que montrent les archives géologiques, au cours du Dévonien[18] (soit de 419 à 359 Ma) : on observe un découplage de l’évolution climatique de celle de la teneur en CO2 durant cette période de 60 Ma, la teneur atmosphérique en CO2 a baissé très significativement de 6300 ppm à 2100 ppm au cours de cette longue période sans aucun refroidissement (excepté à la limite Frasnien-Famennien, cf. ci-dessus), la température fluctuant très faiblement autour de 24-22°C. A la fin du Permien le supercontinent (‘la Pangée de Wegener’) s’est formé et les rides médio-océaniques vont ensuite le disloquer dès le Trias (début du Mésozoïque) en créant notamment l’Océan atlantique. Cette fragmentation s’accompagne d’une activité volcanique intense, qui est le moteur des rides, et d’un rejet de CO2 dans l’atmosphère dont la teneur passe à 2000 ppm, la température atmosphérique est plus élevée par rapport l’actuelle de 2°C à la fin du Jurassique et de 8°C à la fin du Crétacé. A nouveau l’activité des plantes, cette fois-ci avec la contribution majeure des gymnospermes et des angiospermes, va consommer ce CO2 qui diminuera régulièrement au cours du Mésozoïque et du Cénozoïque tout en restant à une teneur plus élevée que la concentration actuelle. Au Cénozoïque un refroidissement notable s’amorce et conduira surtout à partir de l’Oligocène aux âges glaciaires du Quaternaire. Cette période est cependant interrompue par plusieurs évènements hyperthermaux, évoqués précédemment, avec chaque fois une augmentation de la température d’environ 5°C suite à l’injection de CO2 et de CH4 dans l’atmosphère pendant des dizaines à centaines de milliers d’années. Finalement la Terre se refroidit significativement il y a 15 Ma (Miocène) et portera en permanence deux calottes glaciaires, l’une dans l’hémisphère sud (Antarctique, il y a 14 Ma), l’autre plus tard dans l’hémisphère nord (Arctique, il y a 2,5 Ma). Le taux de CO2 est au plus bas et oscille en fonction des périodes glaciaires et interglaciaires qui rythment actuellement le climat, avec de longues phases froides et de courtes périodes chaudes (comme l’actuelle). Les données géologiques incitent à la prudence… pour interpréter la situation actuelle A l’échelle géologique les courbes d’évolution de la concentration atmosphérique du CO2 et de la température déduite des nombreux indicateurs paléoclimatiques et des modélisations de type GEOCARB sont parallèles à celle des variations du niveau marin et de l’activité des rides médio-océaniques au cours du Phanérozoïque. La situation actuelle est géologiquement exceptionnelle avec, comme au Carbonifère/Permien, les plus faibles concentrations en CO2. Il est pourtant difficile d’établir une relation entre la température et le CO2 : au Permien la concentration atmosphérique passa sous les 210 ppm avec une augmentation de 8°C de la température et une forte diversification des plantes et des animaux. Par comparaison la modification actuelle de température n’est que de 0,5 à 0,7°C alors que le taux de CO2 est de 400 ppm, de même de la fin du Jurassique à la fin du Crétacé la température était respectivement de 2°C à 8°C supérieure à l’actuelle alors que la teneur en CO2 atmosphérique est passée de 2300 à 1000 ppm sur cet intervalle de temps. Avant de conclure il est important de souligner que la courbe générale montrant le parallélisme entre CO2 et température à l’échelle géologique ne permet pas de conclure une relation directe de cause à effet entre ces deux paramètres suite à la résolution temporelle qui est au mieux de plusieurs dizaines de milliers d’années. En ce qui concerne la période récente qui offre une meilleure résolution temporelle dans l’étude des processus il semble que c’est bien l’augmentation de température qui induit celle de la teneur en CO2. C’est ce qu’a montré le forage de Vostok (jusqu’à 3623m, autour de 240 000 ans) en Antarctique : une analyse détaillée d’une carotte de glace a établi que c’est la température qui gouverne le CO2, ce dernier suivant l’augmentation de température avec un décalage de 800 années.[19] En conclusion bien que l’atmosphère terrestre ait presque toujours été caractérisée par des teneurs en CO2 bien plus élevées que l’actuelle, la Vie, d’abord microbienne (bactéries et Fungi pour l’essentiel) dès le début du Précambrien il y a plusieurs milliards d’années, ensuite pluricellulaire avec notamment les métazoaires, s’est bien épanouie dans des milieux à fortes teneurs en CO2. Ces milieux ont sans cesse changé suite aux variations climatiques qui sont la règle depuis la formation de la Terre sans que cela n’affecte les processus vitaux.[20] Ces variations sont certainement plus abondantes que celles déjà mises en évidence, et seront mises à jour à mesure que la résolution temporelle ou stratigraphique s’améliore. Dans le détail à notre disposition il n’y a aucune corrélation simple ou linéaire entre taux de CO2 et la température[21] et il semble également que l’augmentation de CO2 soit une conséquence de l’augmentation de la température avec un décalage d’environ 11 mois.[22][23] Tout près de notre époque l’Optimum Climatique Médiéval nous rappelle qu’il a fait plus chaud qu’aujourd’hui pendant quelques siècles autour de l’an mil sans CO2 anthropique. Les archives géologiques nous montrent la même chose, avec des écarts de températures encore bien plus élevés que ceux estimés pour l’Optimum Climatique Médiéval. La relation température/CO2 à court terme est loin d’être élucidée. La géologie incite donc à la prudence[24] quant à l’interprétation de la situation actuelle atypique puisqu’elle est caractérisée pour une des premières fois dans l’histoire de notre Globe par un faible taux de CO2 dans l’atmosphère. Prof. Alain Préat Université Libre de Bruxelles Footnotes : ^ Pour plus de détails sur l’échelle chronostratigraphique internationale se reporter à http://www.notre-planete.info/actualites/4459-age-de-la-Terre ou http://www.stratigraphy.org ^ Kasting, J.F. 2011 The Faint young Sun Problem http://www.isdc.unige.ch/sf2011/slides/Kasting/Lecture 3_Faint young Sun problem.pdf ^ Knoll, A.H. 2003. Life on a Young Planet. Princeton University Press, Princeton and Oxford, 277pp. ^ Valey et al. 2014. Hadean age for a message-magma-ocean zircon confirmed by atom-probe tomography. Nature Geoscience doi : 10.1038/ngeo2075 ^ Préat, A. 2015. 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La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Concernant les forêt, il faut lire cela : Déforestation : le plus gros des mensonges médiatiques 4 novembre 2017 Par Rémy Prud’homme, Professeur des universités (émérite) Le champ du climat est fertile en bourdes et mensonges officiels. Dans la petite collection que je fais de ces désinformations, la plus belle pièce était sans doute le rapport d’une commission présidée par Mme Lepage et publiée sous le timbre de la République, qui affirmait que dans le monde en 2014 l’électricité photovoltaïque représente 10% de la production électrique : le vrai chiffre est 0,8%. Madame Lepage multiplie la réalité par douze pour l’aligner sur ses rêves ou sur sa propagande. C’est déjà beaucoup. Mais on a trouvé bien plus gros : une multiplication par mille. Sur le très officiel site des Républicains En Marche, à la rubrique climat, un titre énorme (avec une faute d’orthographe qui ne l’est guère moins) : Qu’est-ce qu’il se joue réellement aujourd’hui au niveau mondial ? Et cette affirmation : « 1 km2 de forêt disparaît à chaque seconde dans le monde », dont il est facile de vérifier son caractère fallacieux. 1 km2 par seconde égale 31,5 millions de km2 par an. La meilleure source sur les forêts du monde et leur évolution est un rapport de la FAO (l’Agence des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) intitulé: Evaluation des ressources forestières mondiales 2015. Il évalue la surface forestière du globe à 41 millions de km2. Et la disparition forestière annuelle à 0,08% de ce total, soit 33 milliers de km2. C’est déjà beaucoup, mais c’est à peu près 1000 – mille – fois moins que ce qu’affichent les soi-disant « experts » du climat d’En Marche. A leur décharge, si l’on ose dire, ces experts citent leur source : France 24. Lorsque l’on préfère s’informer auprès d’une télévision d’Etat plutôt qu’auprès de la FAO, on prend des risques avec la réalité Il y a pire. Informés de leur grossière erreur, les responsables du site et leurs « experts » ont refusé de la corriger. Errare humanum est, sed perseverare diabolicum. Surtout, ce mensonge et ce refus sont le reflet et le symbole d’une tendance lourde, qui s’aggrave sous nos yeux. De tout temps, les politiques et leurs partis ont pris quelques libertés avec les faits, maquillant la réalité comme une jolie femme son visage, soulignant ce qui plait et cachant ce qui déplait. A des degrés divers. Assez peu dans les pays anglo-saxons et scandinaves, où les contre-pouvoirs médiatiques et universitaires veillaient. Beaucoup dans les pays communistes, tellement que le public croyait systématiquement le contraire de ce qu’on lui racontait, même lorsque le pouvoir disait la vérité. Moyennement dans les pays intermédiaires comme la France, où une fonction publique compétente et indépendante freinait les excès. C’était hier. Aujourd’hui, les politiques ne se donnent même plus la peine de maquiller la réalité, ils l’ignorent, la foulent aux pieds, l’instrumentalisent, et l’inventent. En écrivant que 1 km de forêt disparaît à chaque seconde, le site du parti au pouvoir se moque bien de la déforestation. Le parti n’est pas au service des forêts, il utilise les forêts au service du parti. Il veut principalement faire peur, de façon à apparaître comme un recours. La recette a longtemps été appliquée par les églises : l’enfer qui vous attend est horrible, voyez les tableaux qu’en fait Jérôme Bosch; pour y échapper, faites-nous confiance. Ce discours s’adresse aux tripes, dans le meilleur des cas au cœur, jamais à la raison. Les responsables d’En Marche qui parlent du climat ne sont pas des experts du climat, mais des experts de la communication. Ils ne cherchent pas à dire le vrai, mais à convertir. On a même inventé un mot : « message-vérité », pour décrire cette mise à la poubelle du souci des faits et des réalités. Pour les benêts qui croient encore à la science, une désinformation climatique reste une désinformation. Afin d’enrichir ma collection, j’invite à déjeuner – dans un restaurant non-végétarien – le premier ou la première qui m’apportera une désinformation plus grosse encore que celle repérée ici. -
Jean-Eugene ROBERT-HOUDIN n'a pas inventé l'Ampoule à Filament
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Didier MORAX dans Forum Général
OK, mais par contre, Rober-Houdin n'a-t-il pas inventé l'ampoule à filament avant Edison ? -
J. Barine
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Melvin (Jean-Claude) dans Chemins de Traverse
Puis-je dire, n'étant pas croyant, que j'achète religieusement tout ce qu'il fait ? Bref, c'est un auteur méconnu qui publie essentiellement des nouvelles qui ne paraissent pas dans le circuit traditionnel. Je pense que ça vaut le coup de se procurer ses ouvrages car ils sont fait par un petit éditeur et un jour on ne les trouvera plus. Sinon, ben si tu aimes les ambiances mystérieuses d'énigmes impossibles, ses trouvailles sont parfois très bonnes. Le dernier vient de paraître. -
Gobelets Duvivier 3.0 version "Luxe"
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Florian CHPRN dans Les Étagères Magiques
Merci pour ta video. C'est vrai qu'ils sont mignons ces gobelets et que le set offre de larges possibilités. J'aurais bien voulu que tu places une petite balle sur le dessus d'un gobelet pour voir s'ils sont arrondis en creux. Il y a bcp de gobelets dont le dessus est plat si bien que les balles tiennent mal (je ne sais pas si je me fais comprendre). Là je n'ai pas réussi à voir comment est le dessus des gobelets Duvivier. En tout cas, tu as bien fait de les acheter, c'est un très beau set. -
La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Sinon Kristo, tu fais quoi le 7 décembre ? T'as pas envie de venir ? : https://www.climato-realistes.fr/climato-realistes-bulletin-n-75/ -
La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Ben j'ai lu, je ne sais toujours de quoi meurent les gens suite à ces 0.8°C de réchauffement depuis 150 ans. -
La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Quelles sont tes sources ? Et ils sont morts de quoi ces gens ? Calcinés par le réchauffement de la planètes ? Ah ah ah ! Tu me fais bien rire Kristo ! Kristo, avec des conditionnels et des futurs, qu'est-ce qu'on peut en dire des bêtises. Et tu tombe dans le panneau ! Ah les prédictions catastrophistes pour nous faire peur... j'en entend depuis que je suis né ! Tiens en parlant de catastrophes : http://www.nationalgeographic.fr/environnement/2017/11/islande-le-volcan-bardarbunga-est-pret-entrer-en-eruption -
http://hexaedre.fr/crbst_62.html
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La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Lu sur http://belgotopia.blogs.lalibre.be/archive/2017/11/06/la-cop-23-une-nouvelle-grand-messe-touristico-climatique-1161187.html : "Ce 6 novembre 2017, une nouvelle grand’messe climatique est convoquée à Bonn. Les dirigeants politiques mondiaux, ceux de la finance et de l’industrie ainsi que les puissants lobbies idéologico-environnementalistes de près de 200 pays sont invités à y participer pour relancer l'accord de Paris, qui a du plomb dans l'aile depuis l'annonce du retrait des USA. Sans parler des hésitations de beaucoup de signataires de s'engager plus avant dans la lutte contre le CO2, l'épouvantable gaz satanique responsable de tous nos maux. Ce sera, n'en doutons pas, la Xe dernière chance de « sauver la planète ». Largement médiatisées, les annonces apocalyptiques habituelles au sujet de phénomènes climatiques "sans précédent" se sont succédé à l'approche de cet événement annuel. Elles sont destinées aux malheureux qui douteraient encore de l’existence d’un thermostat climatique permettant à l’homme de régler la température ambiante à sa guise. Les pays « émergents » (dont la Chine !), quant à eux, rappelleront avec insistance l'engagement pris par les pays "développés" de leur verser ANNUELLEMENT les 100 milliards de dollars du Fonds Vert destiné à lutter contre le réchauffement climatique, promis lors de la conférence de Copenhague. Tout ce beau monde préfère occulter un fait qui n'est plus contesté : le réchauffement global s'est considérablement ralenti depuis 1998, en dépit des efforts de tous les modèles climatiques qui n’ont pas prévu ce phénomène embarrassant, parmi d‘autres réalités tout aussi déconcertantes et tout aussi occultées d‘ailleurs. Dans un billet repris ci-dessous, et toujours d'actualité,Viv Forbes s’était ému du fait que la seule Australie ait envoyé une équipe de 114 personnes dont son Premier Ministre à la Conférence de Copenhague. Que dire alors des Belges, dont la délégation à Copenhague comptait 120 personnes, 108 participants à Cancun, les autres conférences à l’avenant. La seule conférence de Rio +20 en 2012 a rassemblé à elle seule 50.000 participants, dont plus d’une centaine de chefs d’états. Quant à la COP21 à Paris, elle accueillit 20 à 40.000 participants selon les sources, et coûta au minimum 170 millions d'euros au budget national. Un somptueux « Magical Climatic Tour » ! Ces dernières années dans le monde, des millions de personnes sont mortes dans des conflits armés, d’autres dans des famines ou par manque d’eau potable, et jusque dans nos pays des citoyens meurent de froid car ils n’ont pas les moyens de se chauffer ou même de s’abriter, tandis que des populations entières sont parquées dans des camps de réfugiés. Personne n’est mort par la faute du réchauffement climatique. (Un réchauffement global de 0,4 à 0,7°C -sept dixièmes de degré- sur tout le XXe siècle, rappelons-le) . Alors, où sont les priorités, et est-il judicieux que les contribuables continuent à financer directement ou indirectement les séjours de nos (ir)responsables dans des paradis touristiques souvent tropicaux (j'en exclu Bonn ...), afin qu’ils fassent acte de présence dans des conclaves cycliques qui débouchent d’ailleurs sur autant d’échecs ou au mieux, d'engagements aussi inutiles qu'irréalistes ? Il serait aussi amusant de calculer « l’empreinte écologique » de ces gigantesques conventions destinées à rebooster le catastrophisme climatique. Voici les passages significatifs du billet publié en 2014 par Viv Forbes sur le site WUWT de Anthony Watts (1) (traduction maison) Jo Moreau. Il y a vingt-deux ans, un groupe de militants verts se faisant appeler "Le Sommet de la Terre" s'est réuni à Rio et a inventé une façon de visiter le monde aux frais des contribuables : initier des conférences sans fin sur les alarmes menaçant l'environnement. (…) Mais ils ont découvert le plus juteux des filons avec leur création appelée "Réchauffement Global", et ses sous-branches "Changement Climatique" et "Phénomènes Météorologiques Extrêmes". Ces «nobles causes» ont généré une profusion de comités de pilotage, comités de référence, les comités politiques, sous-groupes scientifiques, des comités de travail, les évaluateurs et les organismes de pointe, et ont généré des réunions avec 20.000 participants de 178 pays en des lieux tels que Rio, Berlin, Genève , Kyoto, Buenos Aires, Bonn, La Haye, Marrakech, New Delhi, Milan, Montréal, Nairobi, Bali, Poznan, Copenhague, Cancun, Durban, Qatar, Doha, Varsovie, Stockholm, Lima, Abu Dhabi et New York. Le circuit des Conférences climatiques est devenu une véritable aubaine pour les compagnies aériennes, les hôtels et restaurants raffinés, plus encore que les Jeux olympiques ou le G20. Les contribuables du monde entier ont financé depuis 21 ans des dépenses inutiles, qui auraient été bien mieux employées dans une infrastructure pour la maîtrise des inondations, l'approvisionnement en eau potable des populations victimes de la sécheresse endémique, et à la lutte contre la pollution. (1) http://wattsupwiththat.com/2014/08/25/cut-the-costly-climate-chatter/" -
La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
Ce n'est pas parce que qqun est exécrable que ce qu'il dit sur un sujet est forcément sans valeur. Le livre de Sokal est excellent, le passage sur Lacan cherchant de codifier mathématiquement la psychanalyse est à mourir de rire. Latour est décrié par bcp de personnes. -
La Cause Animale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Christian GIRARD dans Chemins de Traverse
http://jym44.blogspot.fr/2016/11/icelandgate-ou-comment-le-giec-manipule.html -
La cause végétale
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Melvin (Jean-Claude) dans Chemins de Traverse
Déforestation : le plus gros des mensonges médiatiques https://www.climato-realistes.fr/deforestation-en-marche/ -
Pierre et Philippe : "The Impostress Princess" de Peter Tappan (1986) ...puis "Poker Mental" Non, pas "puis" : "Poker Mental" de Mendoza est paru dans The Book of John 1 en 1978 donc : ""Poker Mental" puis "The Impostress Princess"
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La droite américaine veut supprimer la magie des bibliothèques scolaires
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Jean-Yves LOES dans Forum Général
J'adore la statue de la photo. Qqun sait son nom, où elle se trouve... ? Tant qu'en France on laisse la Bible et le Coran dans les CDI, le reste ne me dérange pas. -
OK, mais dans ce message on ne parle pas du tout de cet effet !
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Encore une fois, il faudrait changer le titre du message. En aucun cas nous ne parlons du tour de la Princesse. Moi j'aurais plutôt intitulé le message : "Poker Mental" en hommage au titre de Garcia conservé d'ailleurs par Mendoza.
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Le tour de la princesse est pour moi un autre tour sans rapport avec celui dont on parle.
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Tu peux en lire aussi une excellente version sous le titre "Poker Mental" dans le Very Best de John Mendoza. Mirouf a raffiné le mélange des cartes récupérées. Sinon si tu as deux sets de cartes identiques, tu peux même faire mélanger à un spectateur toutes les cartes récupérées ensembles après les choix mentaux.
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Carte bicycle ultra fine
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Patrice (jayce) dans Les Étagères Magiques
OK je comprends. Par contre à la fin tu laisses une carte fine au spectateur pour qu'il vérifie qu'elle est bien restaurée ? -
Carte bicycle ultra fine
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Patrice (jayce) dans Les Étagères Magiques
Salut le conquérant de la lumière, Qu'appelles-tu des cartes doubles ? Et plus réaliste que quoi ? -
The Berglas Effects de Richard KAUFMAN
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Dorian CAUDAL dans Les Étagères Magiques
Je pense que c'est ce genre de bouquin - dont le texte est difficile à comprendre car complexe - qu'il faut traduire, comme par exemple les livres de Robert Neale ou Eugène Burger. Bon, je ne suis pas un grand fan de mentalisme mais je comprends Ludo qui a choisi de traduire ce genre d'ouvrages, car les livres de mentalisme restent des ouvrages difficiles à lire pour qqun qui balbutie en anglais. -
[Technique] Fil Invisible : références
Melvin (Jean-Claude) a répondu à un sujet de Balthazar C-P dans Les Étagères Magiques
Dans le cadre de ma reconversion sentimentale, et pour en finir avec mes techniques de séduction basée sur la blague de fesses, devenues trop dangereuses, j'aimerais lever ma nouvelle collègue de bureau. Quel type de fil me conseillez-vous ? (je précise qu'elle a quand même de gros seins, donc faut quand même un fil solide).
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