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Karl DELLIS

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Tout ce qui a été publié par Karl DELLIS

  1. Chacun a son avis, j'ai l’intercessor, ainsi qu’une autre méthode de Kenton Knepper (Lady’s travel, si je me souviens bien du titre). Et je fais pourtant une version sans gimmick. Comme beaucoup d'autres. "(…) Je ne dis pas qu’il est nul. Loin de là. Il apporte un plus du tour de la carte au coin déchiré (…) C’est à chacun de voir et d’apprécier si cela vaut la peine. Personnellement, je ne comprends pas que l’on puisse décrier l’intercessor. Mais de là à en faire un mythe…" J’utilise l’intercessor lorsque je fais retrouver la carte loin de chez moi, à un endroit où j’ai un ami magicien avec qui je collabore. Je ne vois pas ce qui est « n'importe quoi » là dedans. Mais bien sûr on peut ne pas être d’accord. Cela n’implique pas que je dise « n’importe quoi ». Dans le même ordre d’idées, je fais parfois un tour en F une carte. Et parfois ce même tour sans F la carte (jeu mélangé et choix libre. En fait, il s’agit d’un jeu à F mais aucune « technique » de F n’est utilisée, et pour cause). Lorsque je fais les deux versions à une même personne avec un espace de temps entre les deux, le tour passe exactement de la même manière. Il n’y a que certains amis magiciens que j’ai plus surpris avec la deuxième version… Pourquoi ? parce qu’ils connaissent le principe de F, et attendent le moment ou ils pensent le voir. Comme j’ai changé de jeu, et qu’ils ne pensent pas que je vais utiliser un jeu à F, ils sont très surpris. « comment pas de F ? » Et à chaque fois que je leur montre que j’ai utilisé un jeu à F… « aaah oui ». Un spectateur ne connait pas le principe même du F. Du coup, il n’attend pas le moment ou je vais lui F, et pour cause. Il ne connait simplement pas le principe. Il ne peut donc penser « aaah ça c’est incroyable, il n’y a pas de F… ». Que j’utilise un Cut deeper f, une autre technique, un jeu à forcer, etc. L’effet n’est pas plus fort pour lui : il a simplement pris une carte au hasard. Nous réagissons à tout évènement en fonction du savoir accumulé, des expériences accumulées, et de notre éducation, etc. Nous n’avons ni le même savoir, ni la même expérience que le public.
  2. Question quant à l’utilisation des flipper coins : Comment l’utilisez-vous ? je veux dire, la mienne, ne s’ouvre pas facilement. Il faut la secouer légèrement pour que le « flap » s’ouvre légèrement, pour ensuite pouvoir l’ouvrir complètement. A moins de la sortir de la poche déjà ouverte, et encore, ce n’est pas naturel. Je vois que Troy Hooser, l’ouvre et la referme très naturellement en la gardant en main. Il y a-t-il une (des) technique(s) particulières ? Quand je l’ai fermée en main, je n’arrive simplement pas à l’ouvrir sauf en la « secouant » un peu. Et ça me dérange.
  3. Ce n’est certes pas un tue magie. Et il n’est pas sensé être vu. J’ai également ce gimmick. Mais je trouve aussi que sa réputation est surfaite. Je ne dis pas qu’il est nul. Loin de là. Il apporte un plus du tour de la carte au coin déchiré. Mais ce qu’il apporte ne me semble pas si capital. Pourquoi ? Parce que l’on rencontre peu souvent un magicien, et que donc un spectateur est rarement confronté à deux mêmes tours présentés par deux personnes différentes. Pour vous dire, les seuls magiciens que j’ai « vus », je l’ai ai vus dans des conférences, boutiques de magie, ou bien ce sont des amis que je vais voir travailler… Il y a donc peu de chance qu’un spectateur puisse comparer deux versions de la cartes au coin déchiré, à savoir une avec gimmick et l’autre sans. Et n’oublions pas, que le spectateur ne voit pas le tour de la même manière que nous : Nous, qui connaissons le principe, remarquons très fortement les subtilités. Parce que nous savons comment le tour « marche » et que lorsqu’on nous présente une autre version, nous cherchons directement plus ou moins inconsciemment ce que nous ne comprenons PLUS, pourquoi nous ne le comprenons PLUS, et pourquoi cela parait PLUS impossible. Nous avons un temps d’avance par rapport au spectateur. C’est la raison pour laquelle un magicien qui ne connait pas l’intercessor sera très interpellé par le fait que le dernier millimètre a été déchiré par le spectateur et que celui-ci a conservé son morceau en main. En fin de compte, son esprit travaille par analogie et différenciation. Or, il est plus que très probable que le spectateur voit ce tour pour la première fois. Il n’a donc aucun point de comparaison. Et il ne connait pas le principe de base du tour ! Pour lui, cela ne sera PAS PLUS impossible, NI PLUS incompréhensible que quoi que ce soit. En résumé, pour être touché pleinement par une subtilité, il faut avoir été confronté à une version sans cette subtilité. Et avoir une idée du mécanisme derrière. Lorsque vous faites le tour sans gimmick, une carte est déchirée, disparait, est détruite, etc. selon le cas. Quoi de plus simple et claire ? Et on la retrouve autre part. In fine, c’est ce qui sera retenu par le spectateur : il est persuadé qu’un coin est déchiré et conservé. Simplement. Je ne dis pas que le principe de l’intercessor n’est pas génial. Mais je pense qu’il frappe plus le magicien que le public. Finalement, il faut faire le pour et le contre : une version sans gimmick existe. Avec une subtilité en moins. Lorsqu’on fait la version avec l’intercessor, il faut le « charger » dans le jeu, manipuler le jeu de manière à ne pas le montrer (ce qui n’est pas difficile), et le décharger à la fin de la routine… Pour un effet à 90 % ( ?) identique. C’est à chacun de voir et d’apprécier si cela vaut la peine. Personnellement, je ne comprends pas que l’on puisse décrier l’intercessor. Mais de là à en faire un mythe…
  4. Effectivement, mais je parlais exclusivement de l'appareillage.
  5. Selon ce que me répond l’INPI : « Le 22/06/10 09:51 Monsieur Bonjour et merci de votre message. Une idée ou un concept ne peut pas être protégé en tant que tel. Auprès de l'INPI seule la matérialisation de votre idée ou de votre concept peut être protégée. - Le nom de votre concept, peut être protégé en tant que marque. La marque est un signe distinctif qui vous permet d'identifier vos produits ou services résultant de la matérialisation de votre idée. Pour en savoir plus sur la marque, consulter : http://www.inpi.fr/fr/marques.html - Les créations esthétiques résultant de votre concept peuvent faire l'objet d'un dépôt de dessin et modèle. Le dessin et modèle permet de protéger l'apparence d'un produit ou d'une partie visible de produit, caractérisée par ses lignes, ses contours, ses couleurs, sa forme, sa texture ou ses matériaux. Pour en savoir plus sur le dessin et modèle, consulter : http://www.inpi.fr/fr/dessins-et-modeles.html - Si un dispositif technique particulier a été conçu à l'occasion du développement de votre concept, un dépôt de brevet peut être également envisagé. Pour en savoir plus sur le brevet, consulter : http://www.inpi.fr/fr/brevets.html. » Comme cela ne répondait toujours pas à ma question, je leur ai demandé si : 1 – Quelque chose de non breveté était tout de même protégé 2 – Qu’entend-on par « dispositif technique particulier ayant été conçu à l’occasion d’un concept » L’ INPI m’a répondu : « Le 22/06/10 17:59 Monsieur Bonjour et merci de votre message. Pour bénéficier d'une protection en France, une invention doit répondre aux critères de brevetabilité suivants : - l'invention doit se définir comme la solution technique à un problème technique. C'est pour cela qu'on ne peut pas breveter une idée, seuls les moyens techniques mis en oeuvre pour la concrétiser sont brevetables. - elle doit être susceptible d'application industrielle. Le brevet est destiné à protéger une invention qui peut être exploitée ou utilisée dans tout type d'industrie (qui inclut les procédés techniques utilisés en agriculture). - elle doit être nouvelle : une invention n'est " nouvelle " que si elle n'est pas comprise dans l'état de la technique. Or, l'état de la technique se définit comme tout ce qui a été rendu accessible au public, avant la date de dépôt de la demande de brevet, sans limitation dans le temps et dans l'espace. Par conséquent, jusqu'au dépôt le secret est de rigueur. - elle doit impliquer une activité inventive. Même nouvelle, une invention n'est pas nécessairement brevetable. Ce qui, pour " l'homme de métier ", découle de manière évidente de la technique connue ne peut donner lieu à un brevet. L'invention doit se situer au-delà de ce qui est évident. Le personnel de l'INPI est à votre disposition pour vous fournir toutes les informations concernant les formalités de dépôt d'une demande de brevet (…) » Je déduis ce que me de dit l’INPI, que seul ce qui est breveté est protégé. Que pour être breveté il faut que la chose considérée trouve application dans un domaine industrielle. La question que me vient à l’esprit est la suivante : la magie et l’illusionnisme, domaines dans lesquelles seront utilisés les articles en questions, constituent-ils un domaine industriel (et non artistique) ? Si non, n’est-on pas hors champs d’application du brevet ? Les procédés utilisés dans les tours ne sont-ils pas, le plus souvent, compris dans l’état actuel de la technique ? Et ne sont-ils pas connu de l’homme de métier, dans notre cas de l’illusionniste ? (les aimants, les flaps, doubles fonds, colle repositionnable, fil, etc.) Si oui, au terme de la réponse de l’INPI, tout cela ne serait pas brevetable, or selon eux « Pour bénéficier d'une protection en France, une invention doit répondre aux critères de brevetabilité suivants » C’est franchement complexe et intéressant. J’aurais tendance à dire que la grande majorité des tours ne peuvent être protégés. Mais ce n’est vraiment pas clair. Je pense que cela doit être une question de cas par cas, car l’ INPI reste flou. Si quelqu’un d’entre vous à des informations, une expérience, je suis preneur car c’est un sujet passionnant.
  6. Ça existe une chop cup avec une trappe intégrée qui lâche automatiquement un citron ? Je plaisante…je plaisante lol
  7. " Il ne faut donc pas forcément acheter tout et n'importe quoi... Mais on peut échanger des avis sans forcément révéler tous les secrets... Dans une activité comme la nôtre, cela me paraît être la moindre des choses... " Le secret... je me sens tenu au secret envers un profane mais pas lorsque je parle à un magicien (sauf lorsque quelqu’un m’enseigne quelque chose d’inédit et me demande de garder le secret même par rapport aux autres magiciens). Par contre, aucune boutique ne m'a jamais demandé quoi que ce soit avant d'accepter de me vendre quoi que ce soit. Or avec internet, n'importe qui peut acheter bien plus facilement qu'avant. A mon avis, c'est plus du débinage que le cas où des magiciens qui s'informent mutuellement sur le contenu ou le fonctionnement de leurs achats. C'est pour cela que je pense que le "secret" et la notion de "débinage" sur internet ont bon dos. Il me semble qu'il s'agit plus de protéger les affaires des boutiques que de protéger l’accès aux secrets de notre discipline. Je peux comprendre que les boutiques désirent protéger leurs affaires. Entendons nous bien. C’est parfaitement logique et compréhensible. Mais je trouve illogique d’utiliser les notions de secret et d’accusation de débinage à cette fin. Et n’étant pas nous-mêmes commerçants en articles de magie (en tous cas pour la majorité d’entre-nous), mais plutôt d’une certaine manière et dans une certaine mesure « consommateurs », je trouve qu’il ne nous appartient pas de nous censurer volontairement dans le but de préserver l’intérêt des commerçants. Maintenant, il existe aussi le problème qu’internet est un moyen de communication de masse : Ce qui est dit dans la salle d’un club de magie a beaucoup moins d’impact que ce qui est dit sur internet et peut être vu et revu des millions de fois… C’est la raison pour laquelle j’essaye de ne jamais décrire le fonctionnement d’un tour que j’ai acheté publiquement sur un forum, mais je ne manque jamais de le faire par mail privé lorsqu’ on me le demande.
  8. Il est possible qu'il essaye de le construire lui-même. Mais on ne peut pas partir systématiquement de cette idée. En outre, il n’a qu’à essayer de construire intercessor lol Il risque plus d’attraper le tétanos en se blessant que d’obtenir quelque chose de vaguement valable. Et enfin, « le truc » ne fait pas tout. Si même, il le construisait, tout n’est pas dans le « truc ». Lorsque tu achètes un tour, tu reçois souvent également des idées de présentation, des subtilités psychologiques, etc. En résume : - je pense qu’on ne peut pas partir de l’idée préconçue que cette personne va construire le gimmick en question elle-même. Tout le monde n’est pas ingénieux, tout le monde n’est pas bricoleur et tout le monde n’est pas malhonnête - Si elle le construisait, elle n’aurait de toute façon ni la même qualité, ni toutes les informations complètes relative à celui-ci Bien sûr, si malgré tout elle le fait, cela serait dommage pour le concepteur. Mais cela relève de la responsabilité de la personne que vous avez informée en bonne conscience. Chacun est devant sa propre morale. De plus, comme je le disais, on ne peut présager que cette personne va construire le tour elle-même. Et de toute façon, ça ne sera jamais le même tour, aussi bien conçu, avec tous les conseils, etc. Une chose est certaine : plus informé, je n’aurais pas acheté certains gimmicks, et j’en aurais probablement acheté d’autres que je n’ai pas acheté. Un ami m’a informé du principe d’interlace. J’en ai déduit que cela me convenait fort bien. Mais je vais l’acheter et non le construire. De toute façon, je perdrais trop de temps à chercher le matériel vraiment adéquat et peaufiner les petits détails…
  9. Je ne débats débat pas tellement du mercantilisme, mais plutôt du fait que le « débinage » a bon dos. Par ailleurs, il n’y a pas que la question des gimmicks. Il y a énormément de livres et de DVD aussi. Etant donné que chacun a sa personnalité, se sent plus à l’aise avec telle ou telle technique, préfère tel ou tel style de magie, n’est pas convaincu par tel ou tel tour… il faut lire / visionner énormément pour trouver UN tour. C’est la même problématique que les gimmicks : la qualité me semble diminuer. De plus en plus d’opuscules « vides », des DVD réalisés dans des chambres à coucher, dans des hagards, etc. avec un contenu léger et des prises de vue qui laisse à désirer. Par contre, la qualité de l’image est améliorée par rapport à jadis (caméra numérique oblige) Donc, le problème ne concerne pas que les gimmicks. Le phénomène est également lié aux nouvelles technologies : il est de plus en plus facile et rapide d’écrire un e-book(let), les caméras numériques courent les rues, on peut facilement mettre sur pied un site, un blog, promouvoir sur des forums pour vendre… Et on touche un beaucoup plus grand nombre de personnes que celles constituant véritablement la communauté magique. Internet est donc une des raisons de l’élargissement du nombre de produits à vendre. Les boutiques profitent d’internet. Par contre, essaye par exemple d’expliquer à quelqu’un sur ce forum le fonctionnement d’un gimmick afin que cette personne puisse l’acheter ou non en connaissance de cause… On va rapidement te tomber sur le râble en t’accusant hypocritement de faire du débinage ! sic. Alors que toutes les boutiques vendent tout et n’importe quoi à n’importe à la moindre occasion, sans de demander si leurs clients sont magiciens ou pas… En résumé, la communication entre nous du « contenu » des tours, gimmicks, etc. qui nous permettrait de faire des achats plus judicieux est directement taxé de « débinage » sous prétexte que n’importe qui peut avoir accès à ce qui est dit sur internet, tandis les boutiques profite de ce même media (internet) pour vendre tout à n’importe qui…et donc débiner d’une certaine manière. Internet est une des causes de l’inflation du nombre des gadgets, gimmicks, vidéo, livret. Mais internet aurait également dû être un moyen de faire des achats plus judicieux et moins nombreux. Or, ce n’est pas le cas. Il semble qu’internet ne puisse être utilisé comme moyen de communication que lorsqu’il s’agit de favoriser les commerçants. Encore dernièrement, quelqu’un s’interrogeait sur l’intercessor (mais cela aurait pu être ultracinese, proflite, ou au autre gimmick) et on finit par lui répondre « achète le, tu sauras »… Or, si cet personne avait une idée claire du fonctionnement de ce gimmick, elle serait plus à même de l’acheter ou non en connaissance de cause.
  10. D'accord avec toi Woody. Mais ce que tu constates s'appelle simplement du mercantilisme. Ce qui est dommage, c'est qu'il est difficile de trouver dans cette masse de tour commercialisé, ce qui vaut la peine. Car certains, probablement une petite minorité en valent la peine. Or, les commerçants, et les créateurs de tours, n'ont pas intérêts à ce que le marché soit "transparent". Ils préfèrent de vendre 10 crasses et quelque chose de convenable, plutôt que directement un article convenable. Il y a forcément des "articles" plus convenable que d'autres : regarde, tout le bien dit, à juste titre sur steam par rapport à d'autres articles ! Or, hormis dans certains cas, il est très difficile de savoir si quelque chose va te convenir. Tu dois acheter les yeux fermés. Dès que tu parles du fonctionnement d'un tour, on te tombe dessus en disant que tu fais du "débinage". On utilise ce terme trop facilement : le débinage, ne concerne que le fait de révéler le fonctionnement d'un tour à un profane. Et non d'échanger des informations entre passionnés de magie ou magiciens. Un ami a acheté Ultracinese et m'a expliqué le principe. J'en ai déduit que si je l'achetais, je ne l'utiliserai jamais. Donc je ne l'ai pas acheté. Si je n'avais pas eu l'info, peut être que j'aurais craqué pour quelque chose d'inutile pour moi ! Par contre je ne regrette pas steam, exit, sympathetink. Forcément, si les gens étaient mieux informés, ils achèteraient moins. Et en tous cas, des choses qui les décevraient moins, qui leur correspondraient plus, et qu'ils utiliseraient plus souvent... que cela nuise ou pas aux boutiques de magie. Je crois que c'est une des clefs du mercantilisme magique.
  11. On finit clean avec cette effet ? Chute : ce fait de réaliser un tour sans gimmick, peut certainement te procurer une satisfaction personnelle ou un certain mérite mais cela ne change rien quant à la qualité de ta prestation. Un effet n'est pas meilleur car il est plus difficile à réaliser qu'avec un gimmick. Le reste est une histoire de goût, de personne, de présentation, etc. Bien sûr, certains pensent que tous est dans le gimmick, c'est le problème. Mais c'est un autre débat. Par exemple, Exit, du même auteur, me parait aussi fort qu'une carte au portfeuille, en plus visuel même. Alors, pourquoi s'en priver ?
  12. Quand vous parliez des mes « deux » interventions, je pensais que vous parliez de celle-ci ainsi que de celle sur l’autre thread… et je ne comprenais pas le rapport. D’où mon interpellation. Par ailleurs, je ne partage pas votre point de vue sur les « faits objectifs » sur lesquels on ne pourrait donner d’avis. On a parfaitement le droit d’être en erreur sur un fait objectif. On peut parler du temps nécessaire pour faire un œuf mollet, et je peux répondre par erreur 30 minutes. On parler de la densité du mercure ou de la date de naissance de J.F. Kennedy, et j’ai parfaitement le droit de tenir des propos erroné. Le caractère objectif des faits, n’interdit pas d’en parler et de commettre des erreurs. Votre vision des choses conduirait à une sorte de sophisme : dans le cadre d’une discussion, on ne pourrait tenir de propos sans être absolument certain de ne pas être dans l’erreur. Dès lors, aucun propos en sens contraire ne pourrait être tenu. Seuls les détenant de la vérité pourrait s’exprimer. Bien sûr, cela implique une vérification préalable. Donc, avant même de donner naissance à une discussion. In fine, un seul propos serait tenu, tous devant s’y conformer. Un seul post dans un thread. Et plus aucune discussion, puisque ce post serait par définition exact. Il n’y aurait simplement plus de thread, et plus de forum. Je comprends votre point de vue, mais je soutiens que le droit à l’erreur existe, même concernant des réalités objectives. Je souligne encore une fois, j’ai commencé mon premier post par « Je ne pense pas que l'on puisse parler de contrefaçon. Mais je peux me tromper ». J’ai bien utilisé les termes « penser » et « je peux me tromper », et ce en préalable à mon intervention. En outre, il s’agit d’un forum de magie. Donc, par nature, tout autres propos, tels que des propos à caractère juridique ou autres, sont forcément sujet à caution. Et je dirais même que c’est le cas d’internet en général. Internet n’est qu’un moyen de communication. Un chat ou un forum n’est rien d’autre qu’un moyen de dialogue remplaçant le téléphone, le courrier, etc. Un propos n’est aucunement plus crédible, et ne doit d’ailleurs pas l’être, selon qu’il soit tenu sur un forum plutôt que dans un bistrot ou lors d’une communication téléphonique. D’ailleurs les encyclopédies en ligne de type « wikipedia » auxquelles participent pourtant des spécialistes, sont souvent l’objet de controverses. C’est que l’on a tendance à accorder plus de crédit qu’il ne faudrait à tout ce qui se trouve sur internet. C’est au lecteur qu’il revient de faire ce travail d’analyse et de critique. D’autant plus quand le rédacteur d’un propos quel qu’il soit affirme qu’il ne fait que développer ce qu’il PENSE et qu’il peut se tromper ! Le problème n’est pas internet, ni les nouveaux moyens de communication, ni les propos qui y sont tenus, mais l’utilisation qui en en fait par le lecteur. Pour ma part, le jour où je dois utiliser personnellement une information que j’ai trouvée dans un livre, à la télévision, ou sur internet, je ne manque pas de recouper ces informations et de m’adresser à un spécialiste. C’est à chacun de faire preuve de cet esprit critique. Pour en revenir à la problématique qui nous préoccupait, je serais sincèrement intéressé si vous pouviez éclairer ma lanterne, par simple souci de curiosité intellectuelle. Tous les tours sont-ils protégés ? Un fil élastique mis en boucle, de la colle repositionnable sur une carte, un aimant dans une corde ? Ou bien faut-il une certaine spécificité. J’avais cru comprendre qu’il fallait une certaine spécificité. Comme je semble être dans l’erreur, j’ai soumis la question à l’INPI pour de plus amples renseignements.
  13. Stéphane, mon propos était général, bien que dans un post particulier. De plus, il semblerait que mon analyse soit erronée. Partages-tu mo point de vue concernant la « reproduction » de tours "non originaux", je veux dire ceux qui n'utilise pas de principe originaux (simple aimant, colle repositionnable, élastique, etc.) sans copier le logo, l’aspect, le packaging, etc ?
  14. J'ai dit "je pense...mais je peux me tromper". Mais je continue à dire que je n'ai pas connaissance d'un tour « reproduit » qui aurait donné lieu à une condamnation (je ne parle pas de la présentation ou d'un mécanisme effectivement original). "Voilà la seule chose à peu prêt pertinente qui ressorte de vos deux interventions !". Vous disiez pourtant vous-même qu'en ce qui concernait l'utilisation d'une dénomination pour une marque, le critère distinctif ou non, était une chose à apprécier subjectivement. Sauf que mon interprétation était trop restrictive. Je ne vois donc pas en quoi cela était aussi stupide que cela… De plus, nous ne sommes pas sur un forum juridique, mais un forum de magie. Si quelqu’un veut une réponse juridiquement incontestable, ce genre de question doit être demandée à un avocat, et non sur un forum de magie. Dès lors, on peut échanger, discuter, sur ce forum sans se faire agresser. Je ne me suis pas présenté comme juriste à ce que je sache. Et j'ai bien précisé que c'était mon avis. Admettons que je me trompe. A suivre votre raisonnement : Si je suis magicien non juriste, que je dis ce que je pense et que je suis dans l'exactitude, je pourrais m'exprimer. Si je suis magicien non juriste, que je dis ce que je pense et que je suis dans l'inexactitude, on devrait me censurer. Or, la liberté d'expression ne s'arrête pas à ceux qui ont raison à ce que je sache. Pour revenir à la question, vous devriez être à même de me donner des cas de jurisprudence de condamnation de personnes ayant réalisé elle-même des pièces double faces, des flipper coins, des chops cup, qui ont mis elle même un aimant dans une corde, fait des "dangerous monte", etc. Sans oublier les gens qui achètent le « Friction pen » dans une papeterie pour faire le même effet que sympathetink ou qui mettent eux-mêmes de la colle repositionnable sur deux cartes plutôt que de les acheter toutes faites à Richard Sanders… Je ne pensais pas qu’une carte avec de la colle repositionnable pouvait être protégée, simplement parce que si non, il y a des tas de tours commercialisés par des tas de magiciens différents qui serait des copies. Mais il est bien possible, que ce genre de pratiques soit illégales bien que généralisées Vous êtes le spécialiste, moi pas. Mais je n'ai jamais entendu parler de condamnation dans ce genre. Plutôt que d'être agressif, vous feriez mieux de m'éclairer sur la question (je suis vraiment sincère). Si je suis dans l'erreur, j'aime apprendre. C'est à ça qu'un forum est utile, contrairement à ce que vous affirmez. Je vous invite sincèrement à m'éclairer sur la question. En fait, j'en avais déjà discuté avec des juristes, et j'ai répété ce que j'en avais appris et retenu. Je m'aperçois, que contrairement à ce que je croyais, je me suis peut-être fait une idée erronée de la question. Dans ce cas, il me serait agréable d'être mieux informer. Pour le reste, je ne partage pas votre avis sur la fonction des forums (qui n'est pas un forum juridique), dès lors où chaque intervenant précise bien d'une manière ou d'une autre la nature de ses propos (avis, information vérifiée, rumeur, etc.) et si il a une qualité qui lui donne autorité en la matière. Or, je ne me suis pas présenté comme juriste et j'ai bien précisé que mes propos étaient sujets à caution.
  15. Simplement que ce n'est pas un COPIE. Je ne dis pas que les copies sont autorisées. Je dis que ce n’est pas une copie. C'est celui qui avance que son produit est copié doit le démontrer (théorie juridique des faits générateurs) et non le contraire. Il s'agit avant tout de définir ce qu'est une copie. Et c'est plus un problème de fait, qu'un problème juridique au sens strict du terme. En résumé, c'est la personne qui allègue qu'un produit est une copie (je suppose que tu veux dire contrefaçon) qui doit le démontrer. Ensuite, le terme de "contrefaçon" nécessite forcément que l'on se réfère à quelque chose d'original qui serait "copié". Quelque chose d'original... C'est la clef du problème. En quoi un flap sur un étui de carte est-il suffisamment original pour pouvoir être l'objet d'une contrefaçon ? Comme cela n'est pas suffisamment original, cela ne peut être contrefait. Tu es libre de créer un chop cup avec une boîte de conserve, mais tu ne pourras pas lui donner l'aspect des Chop cup tartempion. Tu peux faire des balles mousses aussi et du papier flash... Tu peux mettre du jus de citron en bouteille, pour faire de l'encre sympathique, ce n'est pas pour autant que les autres ne pourront pas faire le même. Il ne suffit pas de mettre un aimant dans une corde pour que cela soit protégé. Ni de couper une des branches d'une épingle de nourrice (linking pins) Il doit y avoir des exceptions, des cas ou le tour constitue une véritable invention originale (et qui serait par conséquent même brevetable). Et que l'on ne pourrait donc pas "reproduire". Mais ce sont, avis des cas rarissimes. Tu sais, tu as parfaitement le droit de construire et vendre une poêle à frire, ne friteuse, un faire à repasser (je suppose qu'il n'y a plus aucun brevet là dessus). Mais tu ne peux pas lui donner ni l'aspect, ni la marque TEFFAL. Encore une fois, comme je l'ai déjà dit, je peux me tromper. Et je ne dis pas que c'est moralement acceptable. Mais c'est un autre débat. Par contre, je te retourne la question : connais tu beaucoup de cas de jurisprudence où le principe d'un tour est "reproduit" (je ne parle pas de la marque, du logo, ou d'un aspect particulier) et où cela débouche sur une condamnation pour contrefaçon ?
  16. Je pense qu'on se situe dans le droit des marques parce qu' une marque ne doit pas forcément être déposée pour exister en tant que marque. De plus, on parle de la commercialisation d'un effet. Il ne s'agit pas d'une oeuvre littéraire ici... Mais la question est intéressante et complexe, effectivement.
  17. Je ne pense pas que l'on puisse parler de contrefaçon. Mais je peux me tromper : En général, les tours de magie ne sont pas suffisamment originaux que pour pouvoir être protégés (aimant, flap, fil, ressort, etc.) et ne sont d’ailleurs pas brevetables. Le principe des tours comme « X forces » (tour où le spectateur écrit dans son dos un X sur la carte qu’il choisit), «Sympathetink », Window de stone, etc. peuvent être, à mon avis repris, utilisés, et commercialisés par tout me monde. Idem pour les « nœuds baladeurs » de Pavel, les bonneteaux électroniques, etc. Il n’y a donc aucune contrefaçon. Dans le cas d’espèce, il y aurait contrefaçon si le tour de magie a une apparence bien distinctif (forme, couleur, logo, nom, etc.) et que cette apparence est copiée. D’ailleurs de nombreuses boutiques, « construisent » eux-mêmes les tours comme « X forces », sympathetink et bien d’autres… Je ne dis pas que ce n’est pas moralement injuste, mais que ce n’est pas de la contrefaçon d’un point de vue juridique. Sauf si le concepteur du tour lui a donné un look bien particulier et que ce look est copié. Rien ne vous empêche de constituer des boucles de FI mais vous ne pourrez pas appeler votre produit « Loops » et lui donner le même packaging (produit identique et marque identique, cela serait une copie). On voit d’ailleurs très souvent ce genre de chose dans les « braderies » magiques, les bourses d’échange, les conventions, etc. En un mot, tu peux te débarrasser de ce tour sans ennui. Par contre, les pratiques de ce genre de commerçants restent moralement problématiques
  18. Dans ce cas-ci, il me semble que l'on se situe de le champs du droit des marques.
  19. C'est faux. Le titre d'une oeuvre, dès lors qu'il présente un caractère original, est protégé au titre du Droit d'auteur comme l'oeuvre elle-même (article L112-4 du Code de la propriété intellectuelle). Justement non : cela dépend du caractère distinctif de ton titre: si tu nommes ton roman « femme », il est évident que cela na sera pas protégé. Car c’est un terme général non distinctif. Et on imagine mal que quelqu’un pourrait s’approprier le titre « Femme » (Tu imagines, si n’importe quel terme pouvait être protégé ?) C’est ce que tu appelles le « caractère original ». C’est la question et c’est subjectif. Pour moi, on parle tous les jours de magie enfantine, c’est un terme général non distinctif. Tu ne peux pas le protéger. Idem que le mot « close-up ». Si j’écris un livre intitulé « PC », ce titre ne sera pas protégé. Mais «apprenez à maîtriser votre PC en un jour » ou « le PC pour les nul », oui. Les frontières ne sont pas rigides et peut-être pas aussi strictes que je le pense, mais une chose est certaine : il ne suffit pas de donner un titre à une œuvre pour le protéger. , Encore une fois, c’est justement la question du « caractère original » que tu soulèves. A mon avis, « pure telepathy », est un terme très général, et je pensais que cela ne pouvait pas être protégé. Mais il est possible que j’ai une vision trop stricte de caractère distinctif d’un terme. Quoi qu’il en soit, il est quand même fort probable que « pure telepathy » soit déjà utilisé quelque part dans le monde comme titre d’un autre tour sans même que nous le sachions…
  20. Il me semble que le nom d'un produit aussi généralement formulé que "pure telepathy" ne peut aucunement être protégé. Mais je peux me tromper. Si j'écris un livre ou un tour que j'intitule "Magie simple" ou "magie enfantine", ce titre ne sera pas protégé. Car il s'agit d'une expression simple, appartenant au vocabulaire commun. Il y a évidemment, une zone subjective que la justice doit définir. Par exemple si j'appel mon tour "les rois de cœurs son sur le carreau", là cela pourrait être protégé. La justice américaine a eu a traité d'un cas similaire avec le mot "Windows" et a débouté Microsoft. Si vous faites un livre de bricolage intitulé "tournevis facile", je ne pense pas que ce titre est protégé. Je ne veux pas prendre part pour l’un ou l’autre, je donne juste mon avis. Même si c’est juridiquement inattaquable, je ne dis pas non plus que Stéphane n’aurait pas dû utiliser un autre titre (si il avait conscience que Boris avait déjà utilisé ce titre). Maintenant, il est quand même possible (probable ?) que quelque part dans le monde quelqu’un ait déjà utilisé le titre « pure telepathy ». C’est très commun comme formulation. Il me semble que dans le cas d’une expression simple et aussi commune, seul serait juridiquement problématique, l’utilisation de la même expression pour un autre tour d’apparence identique ou très similaire. Il y aurait là une volonté de duperie et de plagiat.
  21. C'est de l'humour : ) J'ai certains de tes tours, que j'aime. Je voulais simplement dire que tu avais des outils de prédilection, et ne pas en dire plus sans être dans la chambre des secrets, ni connaître CE tour. C'était simplement pour répondre humoristiquement à la question "comme l'esorial ?"
  22. De toute façon, avec lui c'est souvent basé sur un flop, un chlink, un stroumpf ou un chtok...
  23. Si c'est un Bikini deck, il y a un moyen très facile de les rendre collantes... ; )
  24. Il 'y a rien pour cela. L'entrainement. Si tu as les mains moites, il y a des produits qui stop assez bien la transpiration comme axitrans... Gary Ouellet parle dans un de ses livres d’une crème qui garde les mains dans un état de transpiration idéal, fabriquée par 3M. Mais je ne sais pas la quelle exactement. Cela serait utiliser par les gens qui compte de l’argent toute la journée…
  25. Tu ne dois pas être bien loin. je trouve qu'il utilise souvent 3 ou 4 mêmes principes...
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