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Frédéric NAUD

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Tout ce qui a été publié par Frédéric NAUD

  1. Effectivement, je crois que beaucoup d'amalgames ont été faits dans ce débat... PS : j' ai eu un peu le sentiment d'être pris pour un bolchevik le couteau entre les dents !
  2. Qu'est-ce qui te fait penser que je n'ai lu aucun auteur libéral ? Je te trouve bien prétentieux... Par ailleurs, des choses "indissociables" ne sont pas forcément équivalentes. Je n'ai absolument aucune idée du lien qui existe entre les propos de Mme Ernotte et la réduction de la programmation du PGCDM que je déplore. Son discours est, je suis d'accord, très inquiétant et peu libéral (au sens 3.). Par contre, si le gouvernement actuel n'est pas libéral au sens économique du terme, je veux bien être transformé en lapin par n'importe quel magicien qui se respecte !! Si actuellement le libéralisme économique n'est pas politiquement correct, j'irai jusqu' accepter d'être changé en crapaud (seulement par une fée...)
  3. Le Robert de la langue française en 9 volumes : Libéralisme 1. Vielli. Attitude, doctrine des libéraux, partisans de la liberté politique, de la liberté de conscience. Mod. Ensemble des doctrines qui tendent à garantir les libertés individuelles tantôt congtre l'arbitraire du gouvernement par la limitation des pouvoirs de l'exécutif, tantôt contre l'influence des groupes par la limitation de la puissance des partis, des syndicats. 2. Econ. Doctrine selon laquelle la liberté économique, le libre jeu des "lois naturelles" (libre concurrence, liberté d'entreprise, libre circulation) ne doivent pas être entravés par une intervention autoritaire. 3. Attitude de respect à l'égard de l'indépendance d'autrui, de tolérance envers ses opinions. Faut quand même pas déconner...
  4. En ce moment, si !!! (en comprenant le mot libéral au sens économique du terme, et non pas au sens de "qui préserve les libertés")
  5. Je ne parle pas du tout des numéros du PGCDM quand j'utilise le mot vieillot !! J'évoque seulement la possibilité de faire évoluer l'émission (sur la forme, et sans sous-entendre que sa forme actuelle est mauvaise, simplement pour la "rafraîchir"). J'ai toujours regardé le cabaret et sa disparition me ferait de la peine. La représentativité n'est pas le but ultime de la télé publique, mais lorsqu'on constate qu'il y a trop d'écart entre l'institution en principe proche de la société qu'est l'audiovisuel public, et cette société elle-même, c'est qu'il y sans doute des questions à se poser. Je ne dis pas qu'il faut virer les animateurs de plus de 50 ans ou les émissions ayant un certain nombre d'années au compteur ! Le contenu doit évidemment primer. Mais aucun renouvellement serait anormal. Les propos de Mme Ernotte, je la vois comme faisant partie de ces jeunes ambitieux dangereux que je citais plus haut. Ce sont les réactions un peu excessives (dans la même veine que les siennes en fait) qui me font réagir.
  6. Dans tout ça, je regrette le renforcement du communautarisme, qui gangrène la société : religions, groupes ethniques, générations, culture (dans le mauvais sens du terme). Beaucoup d'animateurs sur France télé sont des blancs de + de 50 ans. Trouver que cela est étrange si on compare à la société tout entière est, il me semble, légitime. Ce n'est pas être hostile aux personnes blanches de + 50 ans que de dire ça !! Il ne serait pas non plus naturel que tout le monde ait entre 20 et 30 ans et soit d'origine africaine ou asiatique ou que sais-je...) Force est de constater que la télé publique n'évolue pas beaucoup sur le fond, et s'appuie trop sur des personnes ou des concepts un peu vieillots. On peut voir ça de plusieurs façons : le système n'est peut-être pas assez ouvert vers l'extérieur, il est un peu sclérosé, soit parce qu'une caste dominante préserve ses privilèges et ses intérêts, ou encore parce que les personnes qui pourraient innover préfèrent d'autres moyens d'expressions. Peut-être en fait un peu de tout ça. Cela ne veut pas dire qu'il faut virer tout le monde, calquer le système sur celui du privé et foncer tête baissée dans la médiocrité, le commercial et le voyeur (comme les émissions de télé-réalité ou les talk-shows superficiels), ni tomber dans une télé policée comme dans une dicature ! La gestion du service public comme une entreprise capitaliste, avec des choix en ressources (in)humaines trop brutaux ne me plaît pas. L'émission de Patrick Sébastien a peut-être besoin d'évoluer, mais sa popularité est encore réelle, et elle force le respect. C'est dommage de la faire disparaître si celui qui la produit a encore le désir de poursuivre cette aventure. La société et en particulier le gouvernement actuels sont remplis de jeunes loups aux dents longues qui veulent donner des leçons à tout le monde, et oublient souvent ce qu'est une démocratie. Mais il y a aussi une jeunesse créative et tolérante. Eric Antoine a essayé des choses sur le service public, mais n'a, à mon avis, pas cherché un concept assez novateur et durable. Il se répète déjà un peu. Parmi les choses les plus importantes, on trouve selon moi le fait de rechercher et de respecter la qualité, la créativité, la sincérité, la diversité, mais par dessus tout : l'humain.
  7. Une petite suggestion technique : à chaque fois que tu viens de faire cuire une des 3 premières crevettes, au lieu de les mettre sous le paquet puis de retourner celui-ci face en bas (ce que je trouve louche : on peut se dire : ouhlala, il s'est passé quelquechose sous le paquet !), je ferais plutôt d'abord basculer le paquet face en bas en m'aidant de la crevette cuite (LD), que je retournerais à son tour face en bas sur le paquet, pour enfin prélever la 1ère carte (la crevette cuite pour le public) et la poser sur la table. Sinon le reste, c'est du peaufinage, de l'entraînement et donc un peu de patience pour être vraiment à l'aise. Moi je trouve la blague du vegan assez rigolote, mais insiste bien sur le mot, que les spectateurs comprennent bien, sinon ils ne vont pas bien suivre la fin, ce qui serait dommage.
  8. Moi ce que j'en dis, c'est que toutes ces analyses philosophico-magiques sont la meilleure preuve raison d'envisager (ne tombons pas dans le piège de la certitude...) que la certitude est une notion qu'il faut manipuler avec autant de précaution qu'un jeu de cartes (présenté ou non...)
  9. J'adore comment il se sert du bloc à dessin : il déchire !
  10. Tout est une question de points de vues. Celui du sujet qui se mire (admettons ici que ce soit moi !), ou celui du reflet (et donc du mien dans ce qui suit)... Si je lève le bras gauche (ma gauche). Mon reflet lève le bras droit (sa droite et ma gauche). Si je bouge la tête (la partie haute de mon corps), mon reflet bouge la tête (la partie haute de son corps, mais aussi ce qui pour moi aussi est en haut de l'image que vois). Ce qui distingue a priori le fonctionnement gauche-droite de celui bas-haut, c'est deux choses : les notions de gauche et de droite sont définies à partir des notions de bas et de haut (pour les matheux, il s'agit de former des repères directs ou indirects) pour un point de vue donné. pour passer d'un point de vue à un autre (du mien à celui de mon reflet), l'axe gauche-droite est inversé alors que l'axe bas-haut est invariant. ce distinguo n'est valable que parce qu'on a fixé dès le départ l'axe bas-haut comme étant le 1er axe, qui conditionne le 2ème, l'axe gauche-droite, et parce que c'est précisément cet axe qui est invariant lorsque l'on passe du point de vue à celui de mon reflet.
  11. Certes... Je parlais de l'effet miroir de base, observable même en 2 dimensions. Si on regarde l'ensemble de côté, c'est d'ailleurs ce qu'on voit. Si mes souvenirs universitaires sont corrects, le miroir est même un hyperplan (sous-espace de dimension n - 1 d'un espace de dimension n...).
  12. Raisonnement étrange... Le côté gauche reste à gauche, le côté droit reste à droite, le haut reste en haut, le bas reste en bas ! Ce qui est bizarre, c'est que face à un miroir, si on regarde mettons vers le nord, le reflet regarde par contre vers le sud. Christian Girard dirait que c'est à en perdre le nord !
  13. Une figure peut effectivement posséder 2 axes de symétries, forcément perpendiculaires (vertical et horizontal si la figure est orienté d'une certaine manière), et qui se coupent en un point qui est alors une centre de symétrie pour la figure.
  14. Les cartes figures et certaines cartes à points, de même que mon montage ci-dessus possèdent un centre de symétrie. L'effet miroir correspond par contre à un axe de symétrie. Désolé j'suis prof de maths... Dommage Alx, tu n'as pas osé une carte truquée RT-DC !
  15. Rendons à César... Très bon conseil de Alx (pour Egregor) !!!
  16. Le gars maîtise son truc, y a rien à dire la-dessus. J'ai du mal avec cet univers (un peu décérébré je trouve), c'est tout. Sans rancune.
  17. Très bon conseil de Egregor. Le comptage H****n est plein de petites subtilités à découvrir...
  18. Désolé mais j'ai du mal avec ces jeunes braillards (de ouf !...) pas vraiment originaux malgré ce qu'ils semblent croire... cordialement, Un vieux con
  19. 2 frères + 2 soeurs = 5 frères et soeurs !!!!!
  20. Tu rigoles, mais c'est un peu ce qui me pose problème en tant que débutant : j'adore quand je peux établir un vrai contact avec les gens à qui je présente un truc, et dans ce cas, j'aime beaucoup avoir une relation "d'honnêteté" avec eux, une posture naïve, du genre "j'en reviens pas de ce qui se passe !!!", comme si je découvrais la magie avec eux. Ce climat ne peut s'établir que si l'univers du tour et du magicien est bien travaillé, bien fidèle à sa personnalité, ou si les spectateurs ont déjà une sensibilité voisine de cet état d'esprit. Si aucun de ces éléments n'est présent, on tombe vite dans des clichés : les gens montrent leur côté "mouton" et là, moi aussi je ne les aiment pas ! Si j'ai l'impression qu'ils attendent de moi quelque chose qu'ils ont déjà vu, un "cliché magique", je me sens mal à à l'aise et si un truc ne se passe pas bien, je peux envoyer des ondes négatives... Par contre si je suis bien dans mes bottes, l'imprévu ne me fait pas peur, au contraire. Les artistes chevronnés de ce forum me diront sûrement que c'est une question d'expérience, d'habitude, et donc de travail. Avec de la bouteille, le magicien fait plus vite rentrer dans son univers, notamment parceque celui-ci est travaillé, et rodé.
  21. Il me semble qu'il y a une grande différence entre deux notions : Une idée de base, comme une technique, un gimmick, une façon d'orienter une routine de mentalisme...etc. une routine complète, et même un numéro Les premiers ont un créateur (un découvreur serait peut-être plus exact) et sont destinés à être réutilisés, ils constituent la "matière" magique. Les seconds sont des oeuvres. On peut les interpréter, en y apportant une note personnelle. Surtout lorsqu'on parle d'une routine comme d'un enchaînement de techniques cohérent. Quand il s'agit carrément d'un numéro, l'empreinte artistique de l'auteur est souvent trop forte pour qu'une interprétation soit créative. Encore une fois, ce qui est à mon sens ridicule, c'est de présenter un tour d'une façon déjà vue en faisant le malin. Si on se place en interprète, on doit mettre l'auteur ou la Magie en avant, pas sa petite personne, ou à la rigueur sa technique lorsqu'il s' agit de manipulation.
  22. Beaucoup de choses intéressantes dans tout ça. Je reconnais bien la quête artistique que j'ai devinée en ce cher Marc ! Les effets de mode en Magie méritent d'être soulignés. Je regarde cet univers avec encore relativement beaucoup de "fraîcheur" (2 ans et 1/2) et j'ai déjà pu constaté certaines démarches assez caricaturales, de magiciens reprenant des tours à la mode, sans originalité. A chaque fois il y a un justement un original, une idée nouvelle, une création. C'est normal qu'une bonne idée soit exploitée, digérée, améliorée, développée par d'autres artistes. Toutes les nouveautés constituent progressivement un patrimoine, une culture commune, une base qui s'enrichit sans cesse. Le souci est la façon de présenter un effet. On doit se l'approprier un minimum, ne serait-ce qu'au niveau de la présentation. Et sans se la jouer comme si on en était le créateur intégral. Beaucoup de magiciens, et d'artistes en général, voire d'individus tout simplement sont en quête de reconnaissance, et se mettent trop en avant, en négligeant leur art. Seuls de grands artistes peuvent faire apparaître leur ego sans nuire à leur art. Les autres tombent vite dans la maladresse ou le mauvais goût. Tout ça me fait penser à la musique Jazz. Sa pratique est basée sur une interprétation d'airs populaires américains et sur des composotions de jazzmen que les autres reprennent et réarrangent à leur façon, en improvisant. Un bon jazzman connaît ces airs appelés standards, ainsi que leurs harmonies, mais ne se limite pas à une interprétation d'une façon déjà faite
  23. ou quand lame donne l'illusion d'agir :
  24. if... : l'absence du "vaut" n'était qu'une illusion...
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