Marc PAGE

Congrès de Heathrow l'année dernière : Joshua Jay présente un des cadeaux qui nous avait été remis (à chaque congressiste) : une affiche de Johnny Thompson en ajoutant quelque chose comme "Johnny, tu sais que tu es parti pour près de 500 dédicaces après cette interview ?" Plusieurs heures après l'interview, Jonnhy Thompson était encore assis à une table en train de signer des affiches. Je crois que je suis un des rares à avoir son affiche vierge. Il était venu pour une interview (truculente au passage) et la sortie de ses livres mais nous avait gratifié de quelques routines dont un sac à l'œuf parfaitement maîtrisé, rempli de lines que je ne comprenais pas toutes mais qui faisaient mouche à chaque fois sur les anglophones et une routine de cartes pensées incompréhensible. Je crois qu'après Fool Us, la sortie de ses bouquins, ses dernières interventions dans les congrès, ses interviews, etc... il a transmis tout ce qu'il pouvait avant de partir (car il le sentait et s'y préparait depuis à moment à mon avis), à commencer par sa bonne humeur. Il ne se prenait pas au sérieux, était très accessible et avait une culture incroyable. Salut l'artiste ! Une de ses imitation de Dai Vernon au milieu d'un "délire" avec Dani DaOrtiz. "I dont' know how !".... "I don' know why !"

Pour le coup ce sera à Turin et non à Saint-Vincent mais oui, nous pourrons nous retrouver à une table et/ou à un bar.

Pour les dates, c'est toujours du 16 au 19 mai et pour le lieu, c'est à Turin mais où précisément ? Cela devient inquiétant. D'autant plus que nous sommes toujours sans réponse de l'équipe organisatrice.

J'avais découvert cet artiste lors du congrès BMF le 15 octobre 2017. J'avais beaucoup apprécié son numéro lors des championnats de Belgique, d'autant plus qu'il fut l'un des rares candidats Flamand à avoir présenté son numéro dans les deux langues. J'ai vu son spectacle récemment à Reims et je l'ai apprécié tout autant. Son numéro primé ne figure pas dedans mais un numéro très similaire y est. Il s'agit d'un spectacle de mentalisme dans la lignée du mouvement "magie nouvelle", mélange de théâtre, de musique, d'expériences de physique, de poésie et de mentalisme. Le début peut sembler un peu long à démarrer mais l'ensemble sort des sentiers battus et plaît beaucoup aux profanes. Il a développé quelques concepts avec beaucoup d'intelligence. Je ne peux que vous inciter à découvrir ce spectacle et cet artiste.

Même chose. Aucune réponse de l'équipe organisatrice, pas plus que de l'italienne chez qui nous avions réservé un appartement à Saint-Vincent.

C'est propre. Simple mais efficace. Bien trouvé Mankaï ! Pour que ce soit encore mieux, je trouve qu'il faudrait : - que le moment où la veste est transpercée soit plus brutal (planter le couteau dedans), comme pour le stylo dans le billet : en gros, voir la main tenant e couteau prendre son élan et le planter d'un coup dans la veste sans avoir à saisir celle-ci. J'ai une petite idée pour avoir la bonne saisie rapidement mais je ne suis pas certain que cela fonctionne. A tester. - la veste doit être suspendue à un porte manteau (cadre à roulettes ou pied avec tube plié en potence) afin de justifier le fait de mettre un cintre.

Je termine mon petit compte-rendu comme promis avec le Clos-Lucé : Disséminés dans le parc, vous trouverez différentes inventions de Léonard De Vinci reproduits grandeur nature et fonctionnels : balançoires, roues et système type "vis sans fin" pour prélever de l'eau, système pour soulever de lourdes charges avec peu de force, ponts novateurs pour l'époque, char de combat, mitrailleuse, idée d'hélice pour s'élever dans les airs, etc... A l'intérieur des bâtiments, d'autres inventions tout aussi incroyables et les appartements de l'ingénieur du roi : Je confirme avoir vu la Pepper Ghost Illusion dans une des salles :et c'est très bien fait : Parmi les inventions incroyables : le roulement à billes, la clé à molette, le détecteur d'humidité, un anémomètre ultra simple, des systèmes de défense ingénieux pour les châteaux, la bouée de sauvetage, le vélo, la voiture, un lion mécanique, le parachute, etc... Je ne peux que vous inciter à venir visiter ces lieux enchanteurs et passionnants. En espérant que mon petit compte-rendu vous aura donner envie de sortir sur Blois ou ailleurs, de rencontrer d'autres passionnés de magie ailleurs que un forum (mais parfois grâce au forum). A bientôt, Marc Page

Pour moi, il n'y a pas de règle à suivre concernant le fait qu'il faille ou non présenter deux fois (ou plus) le même tour. Dans certains cas, ce sera un avantage, dans d'autres un inconvénient et pour d'autres encore, cela n'apportera ni n'enlèvera rien à l'illusion présentée. Concernant la recherche d'une nouvelle présentation, d'une nouvelle méthode, d'un nouveau gimmick pour présenter tel ou tel effet, même si la modification apportée ne change rien à la perception que le public en avait déjà avec les autres versions, c'est toujours intéressant. Chercher est toujours intéressant, même si on finit par réinventer l'eau tiède (ou la roue). Au moins on cherche et on trouve par soi-même, on stimule notre imagination, on met en relations plusieurs connaissances et cela peut apporter parfois bien plus que ce que l'on cherchait au départ. Alors même si la routine de couteau à travers la veste de Mankaï fait appel à un procédé déjà existant, qu'importe. Il l'aura trouvé tout seul et c'est stimulant. Personnellement, je ne sais pas si l'idée d'utiliser un cintre est de Mankaï. Je n'ai en tout cas jamais vu ou lu de version utilisant un cintre et rien que cette idée pour éviter d'avoir à faire tenir la veste par deux spectateurs est intéressante. Une des difficultés de cette routine est (et en particulier lorsque vous la présenter avec des enfants ou des adolescents) de gérer les deux spectateurs qui tiennent la veste pour qu'ils ne regardent pas derrière. Lorsque je présentait cette illusion (ça remonte déjà à plus de 15 ans, j'étais encore lycéen), j'utilisait la méthode classique décrite dans le cours Magica (du moins, il me semble que c'était dans ce livre) et même si je n'ai jamais eu de soucis, je n'était pas rassuré à un certain moment de la routine. Bref, sans parler de la méthode proprement dite développée par Mankaï, rien que l'idée du cintre apporte un plus : ne plus avoir besoin de faire tenir la veste par un voir deux spectateurs.

Comme plusieurs personnes suivant cette discussion, j'ai pensé aux Max Dif mais je ne l'ai pas cité car ces livres sont maintenant assez difficiles à trouver et onéreux. Si vous êtes sur Paris, vous pouvez en consulter un ou deux à la bibliothèque Georges Pompidou. A chaque fois que j'allais sur Paris, je me rendais dans cette bibliothèque lire 1h ou 2h un peu de Dhôtel ou de Max Dif. Ils n'ont pas les collections complètes mais c'est une façon de les avoir entre les mains sans frais et honnêtement.

Un grand classique pas si souvent présenté que cela : avec une seule carte blanche, tu peux donner l'illusion d'un jeu blanc. Il faut savoir faire un éventail bien régulier à une ou deux mains et avoir un jeu Américain (2 index). Pour une petite entrée visuelle (jeu dont les faces apparaissent). Pour la transformation, j'utilise un grand classique aussi : le changement de couleur de Erdnase en décalant la carte vers l'extérieur (beaucoup ramène la carte au niveau du jeu, ce qui est moins beau et suspect). Mais on peut opter pour un autre changement de couleur comme celui de Cardini, celui de Damico, etc... Sinon, tu peux prendre n'importe quelle routine cartomagique et te demander si remplacer le jeu ordinaire par un jeu blanc n'ouvrirait pas d'autres possibilités. Je présente par exemple la routine de Joshua Jay "Card Artistry" avec un jeu blanc. Je demande au spectateur de faire un petit dessin sur une carte blanche et de signer son œuvre. A la fin, son œuvre se retrouve ainsi parmi les autres tableaux. Je combine cette routine avec une routine de fusion de mon dessin avec celui d spectateur sur une même carte (pas dos à dos comme dans une routine de fusion de deux cartes signées mais une vraie fusion des deux dessins). Ainsi il ne repart pas avec son propre dessin en souvenir mais une œuvre que lui et moi avons réalisé ensemble (et qui constitue une sorte d'objet impossible).

Et si vous venez sur un congrès, n'hésitez pas à bavarder un peu avec le monsieur à moustaches au stand couvert de bouquins en tous genres. Il s'appelle Georges NAUDET et sa gentillesse n'a d'égal que sa culture magique. N'hésitez pas à faire venir ce monsieur en conférence au sein de votre amicale ou à vous rendre à une de ses conférences si il en fait une près de chez vous. Je sais que c'est toujours délicat de faire venir un conférencier sur l'histoire de la magie. Sa venue sur Reims est en bonne voie. C'est lui qui rédige la rubrique historique du chardon magique dont parle Frédéric.

Comme je l'ai précisé, je ne nettoie que mes cartes spéciales pour tours de petits paquets. Je n'ai jamais eu de gêne particulière par rapport au glissage des cartes. Les cartes des 3 routines de petits paquets que j'utilise le plus (c'est-à-dire au moins une centaine de fois par an) ont pour certaines plus de 10 ans et sont toujours belles et glissantes car j'en prend grand soin. Il n'y a que ma routine de petit paquet préférée que j'ai racheté en triple. Pour les cartes ordinaires, je ne m'embête pas, je les change. Quant aux jeux complets de cartes spéciales, là aussi j'en prend grand soin (j'évite de les poser sur la table, je les conserve dans un endroit sec et plutôt froid). A ce propos, j'ai remarqué 3 choses avec le temps : - les paquets de cartes déjà ouverts stockés dans une pièce assez froide (mais au sec) durent plus longtemps - mettre les cartes sous presse, ça fonctionne. La différence avec un jeu type USPCC n'est pas énorme (mais pas négligeable non plus, ça se sent). Cette technique était très utilisée pour les jeux éventails (jeux à changement de couleur selon l'orientation des cartes et le sens dans lequel on les éventaille). Ma presse est constituée de deux plaque de bois (chêne) qui se rapproche comme un étau avec simplement deux boulons à écrous papillons (fabrication maison). - les jeux peuvent récupérer leur glisse en les travaillant longuement : en faisant des éventails, en les étalant en main et sur table, en faisant des mélanges à la française, etc... plutôt les manipulations ou fioritures qui se font dans un plan que celles où les cartes sont "tordues" (mélange américain, accordéon, endossages, etc...) Ce qui me fait dire cela, c'est que lorsque l'un de mes jeux de cartes devient trop incomplet (plus de 8 cartes) ou commence à ne plus glisser correctement, je le met dans ma réserve de cartes pour mes productions de scène. Je m'entraîne avec ces cartes pour mes numéros de scène et au bout d'un moment, elles se remettent à glisser. Je remarque particulièrement cela en réalisant des productions d'éventails en série (à l'endossage). Celles qui sont encore bien raides (presque neuves mais jeu incomplet suite à une soirée close-up), je les met à part : elles serviront aux lancés. Les plus raides (les plus neuves) serviront aux lancés avec rebond au sol ou les lancés à grande distance. Voilà comment je "recycle" mes cartes. Et à la fin de mes spectacles, je donne toutes les cartes que je produit ou lance. Je ne veux pas m'amuser à les stocker inutilement et cela fait des heureux.

Pour les traces noires dues à la transpiration déposée + petites poussières, il faut frotter à sec avec un kleenex. Je fais ça une ou deux fois par an pour les cartes spéciales de mes tours de petits paquets que j'utilise régulièrement. Pour la glisse, la poudre vendue sous le nom de poudre à éventails n'est autre que du stearate de zinc. Cela fonctionne très bien mais pour des cartes type USPCC (Bicycle, etc...), cela ne sert à rien puisque leur système de glisse est purement physique : elles ne subissent pas de traitement chimique à cette fin mais ne sont tout simplement pas parfaitement lisses (leur surface comporte des petits creux leur donnant une apparence "fibrée" comme le papier peint). Ce sont ces irrégularités de surface qui permettent de réduire les frottements (une couche d'air peut facilement se glisser entre elles) et donc aux cartes de glisser. Cela dit, si tu veux vraiment appliquer du stearate de zinc : - on le trouve en boutique de magie sous le nom de poudre à éventails ou en pharmacie sous son nom chimique (stearate de zinc) sur commande (parce que peu demandé mais pas dangereux, on ne te regardera pas bizarrement). Je ne sais plus le prix mais ce n'est pas très cher et un petit pot de 100g te ferra toute ta vie pour ainsi dire (et encore, 100g, c'est énorme). - attention à ne pas confondre avec le sulfate de zinc qui lui, non seulement ne ferra pas glisser tes cartes mais est en plus une poudre irritante - tu pourras parfaitement t'en servir pour faire glisser autre chose comme un tiroir récalcitrant - pour l'appliquer, soit tu le fais convenablement en appliquant la poudre avec un coton sur chaque carte face et dos (long et fastidieux mais au moins, tu t'assures que toutes les cartes reçoivent à peu près la même quantité de poudre), soit la méthode rapide : tu mets ton jeu et un peu de poudre dans un sachet plastique et tu secoues dans tous les sens Pour revenir au nettoyage, je te déconseille tout liquide (et l'eau en particulier) car cela ferra forcément légèrement gondoler tes cartes. Quand je parle de frottements avec un kleenex à sec, il faut parfois un peu gratter avec l'ongle au travers du kleenex pour faire partir certaines petites taches sur les bordures blanches.

Je pense que ce spectacle s'adresse à un public familial, comme tous les spectacles des Duvivier. Après, une des différences entre le père et la fille dans la façon de concevoir un spectacle, c'est le fait que Dominique Duvivier cherche très souvent à ajouter quelques éléments (dans sa technique, dans son texte ou autre) destinés aux magiciens car il sait que ces derniers constituent à chaque fois une partie non négligeable de son public. Quel passionné de magie n'irait pas au moins une fois voir les Duvivier au Double-fond. C'est devenu un lieu incontournable aujourd'hui, tout comme la Maison de la magie de Blois ou le Musée de la magie de Georges Proust.

Rectification : il semblerait qu'il y ait plus que deux éditions car je viens de voir une édition de 2013 avec le même format que celui de la première édition mais dans les commentaires, il est dit que le nombre d'images à l'intérieur a été réduit. D'autre part, il semblerait que certains livres soient dans une seule langue. Le mien est alternativement en Français, Anglais et Allemand.

Le format (et la date d'impression bien sûr) uniquement. Le contenu est en tout point le même. J'ai eu l'occasion de feuilleter la seconde édition (format plus petit) entre les mains et le contenu m'avait semblé le même. A l'intérieur, ce qui peut être perturbant au départ, c'est que le texte est traduit en plusieurs langues (un peu comme les trois livrets de Marconick pour ceux qui connaissent) mais les illustrations ne sont pas répétées plusieurs fois donc si on ne le lit pas progressivement et qu'on l'ouvre n'importe où, il n'est pas évident de savoir à quelle photo/image correspond ce que l'on lit (il peut s'agir d'une image de la page précédente ou de la page suivante). Mais le contenu est tellement riche, aussi bien visuellement qu'au niveau des détails décrits à côté, que l'on se prête facilement au jeu de trouver à quel document correspond chaque description. Il y a une numérotation mais elle n'est pas toujours évidente (écrite en tout petit, il faut parfois la chercher un petit moment). Et le second inconvénient de ce livre, c'est sa masse (hors de question, même en seconde édition, de le tenir à la main, à moins de vouloir marier culture et culturisme) et sa taille (pour la 1ère édition) car il ne rentre pas dans la plupart des étagères de bibliothèques. Je ne sais pas si il en est de même pour la seconde édition mais un coffret est fourni pour ceux de la 1ère édition. C'est appréciable car cela protège le livre (le frottement des tranches en particulier, surtout si comme moi, vous les sortez et les ranger régulièrement) et le maintien comprimé (préservation contre la chaleur et l'humidité éventuelle). Et sinon, je ne comprend pas un mot de ce que le type dit dans sa vidéo mais tu as un aperçu (et même plus qu'un aperçu) dans cette longue vidéo :

J'ai pas trouvé plus petit : https://la-petite-epicerie.fr/fr/cartes/12089-10-mini-enveloppe-et-carte-rose-4051271067953.html Sinon, avec un peu de patience et d'application, rien de compliqué : Mais si tu as besoin de 50 enveloppes ou plus... ...à moins de faire une activité Scrapbooking avec un groupe de gamins dans un centre de loisirs

Sur vidéoprojecteur tu veux dire ? Parce qu'un rétroprojecteur, c'est ce dont je me servais en classe à la fac et la première année où j'ai enseigné avec des transparents à poser sur une surface éclairée dont l'image est renvoyée sur un écran grâce à un miroir incliné (et à quelques lentilles).

J'ai installé Interlace de Sanders il y a 9 ans suite à sa conférence à Reims et je n'ai jamais eu de soucis : ni pour l'installer, ni pour le reset, ni pour les angles. J'en ai même acheté un deuxième pour équiper un autre pantalon. Il faut un pantalon bien ajusté (surtout si ce dernier est très souple, il faut éviter les plis au niveau de la chaussure) et éviter les bagues trop légères si on ne veux pas avoir à secouer trop la jambe. Le reste est très bien expliqué dans le dvd. Le reset est très rapide (voir pas de reset du tout : en retirant la bague, on récupère le gimmick et on est prêt à le refaire tout de suite sinon on le range en poche avec le stylo ou le briquet et on est de nouveau prêt au moment où on le souhaite), la disparition peut se faire avec ou sans le foulard spécial qu'il vendait avec (4-5 disparitions différentes sont proposées dans le dvd : à mains nues, au papier flash, avec un foulard,...). Ce qu'apporte ta version si j'ai bien compris, c'est le fait qu'il n'y ait peut être pas de couture à faire au départ et que l'on ait pas besoin d'aller chercher quelque chose en poche (briquet ou stylo dans le cas de Sanders) d'où le fait que tu soulignes avoir les mains toujours visibles. La disparition n'est pas claire en revanche : tripatouiller la bague ainsi sent la magouille et même si au départ tu n'as pas le gimmick de Sanders à saisir, tu as autre chose et cette chose me semble plus contraignante car elle limite les mouvements et force à avoir une posture suspecte. Alors à choisir entre aller directement dans la poche et rien avoir qui se balade autour de moi et avoir une posture bizarre au niveau de la disparition avec un risque de flash, si je n'avais pas la version de Sanders, j'hésiterais tout de même. Pour le reset, je demande à voir (entre deux tables ou deux groupes de personnes...). Quant aux angles, ta version me semble là aussi plus risquée que celle de Sanders à ce niveau (côté gauche entre autre). En résumé : je salue ton travail de recherche mais je ne suis pas convaincu des améliorations apportées si d'autres contraintes viennent remplacer le fait de devoir aller en poche. Tu joues sur les mots.

Pour la comparaison : Le château de CHAMBORD : Nous ne sommes pas entré à l'intérieur mais avons juste fait le tour car d'une part nous l'avions déjà visité et d'autre part nous devions être rentré à Blois assez tôt pour déjeuner avant de partir pour Amboise et le Clos Lucé au sein duquel nous nous étions inscrit pour deux ateliers en début d'après-midi. Suite à la découverte de nouveaux documents, les jardins ont été reproduits à l'identique. A voir dans quelques mois... Le Clos Lucé : Sans doute un des endroits les plus intéressants qu'il m'est été permis de visiter. Pour un passionné de magie, de physique et d'histoire, il y a de quoi trouver son bonheur. Nous avons tout d'abord assisté à deux ateliers à l'étage de l'Auberge du parc : - un atelier sur les épices à l'époque de Leonard De Vinci - un atelier sur les arts de la tables (dressage, verrerie et couverts, instauration de certaines "bonnes manières") Les deux ateliers étaient animés par une dame (dont j'ai malheureusement oublié le nom) en costume d'époque. Pour la remercier, je n'ai pas résisté à l'envie de lui présenter "Les parchemins" de Dominique DUVIVIER (quel lieu plus adapté pour présenter cette jolie routine ?). A suivre : Le clos Lucé (inventions présentées dans le parc et aperçu de l'exposition intérieure).

J.P. HORNECKER, c'est Magix (à Strasbourg). Climax (à Lille) était tenu par un couple (les Climax), qui avaient un numéro de transmission de pensées. Aujourd'hui la boutique a été reprise par David SAULOU. Pour la commercialisation, je pense qu'il faut déjà proposé le produit chez Arteco, Marchand de truc, Mayette, Climax, etc... pour les boutiques françaises et Penguin, The Magic Shop, etc... éventuellement. Sinon présenter la chose à des personnes comme Mickael CHATELAIN, Kris KAROL, Edouard BOULANGER, etc... qui sont également producteurs et peuvent t'aider. Et avant toute chose, en as-tu discuté avec Richard SANDERS (de la commercialisation j'entend car je sais que tu lui avais déjà présenté ta version) ? Car même si la méthode diffère, c'est quand même son effet donc il vaudrait mieux s'assurer de ne pas avoir de problèmes de ce côté.

Alx, Fred, je me doutais bien que c'était en blaguant (il aurait tout de même fallu choisir un autre smiley, celui-là laissait un peu le doute) mais dans le doute, j'ai préféré être clair. Et ne t'inquiète pas Fred, je n'étais pas énervé. J'aurais dû mettre des smileys aussi. Après relecture, je comprend que ma réponse a pu sembler assez froide. C'est le problème sur un forum (et c'est pour cela que je préfère les échanges de vive voix). Le forum permet de discuter avec de nombreuses personnes, en particulier celles que l'on a peu souvent l'occasion de voir, les personnes très éloignées de nous, etc... il permet aussi d'être au courant des actualités magiques (spectacles, tournées, conférences, etc...) mais les échanges ne valent pas ceux que l'on peut avoir en "live". A vendredi Fred !

Très bonne conférence que je vous recommande vivement ! J'avais déjà vu la conférence de Michel HUOT seul à Nancy dans le cadre des I.M.E.L. (Instants Magiques En Lorraine) organisés par Frédéric DENIS et j'en gardais un très bon souvenir. Revoir cette conférence organisée par le TRIMU Club de Saint-Dizier fut un réel plaisir. Yannick LACROIX n'était pas avec Michel à Nancy et je ne connaissais pas cet artiste mais il est tout aussi sympathique que le premier et apporte à cette conférence des routines plus techniques (mais pas trop) avec des pièces, des cartes, un billet de banque et des dés à coudre. Michel HUOT présente et explique quant à lui des choses très variées et presque automatiques à chaque fois : son célèbre Priceless popularisé par Richard SANDERS, sa version de la production d'une boule de billard, une routine amusante avec des chaussettes, une autre utilisant un téléphone portable emprunté, quelques gags, sa version de la carte à l'épée sans épée, etc... que des routines aux supports variés réalisables en public (pas ou peu d'angles, de longue préparation, etc...) en close-up ou devant un public plus large. Nous avons dîné tous ensemble après la conférence et l'after a été génial aussi. Nous avons eu de vrais échanges d'idées, des discussions intéressantes, quelques sketchs (après quelques verres, nous avons eu droit à leur version du tour qui ne s'explique pas de Vernon sauf que eux, c'est "le tour qui s'explique"), de bons souvenirs, vraiment.

D'une part cela ne me dérange absolument pas qu'Alexandra et Dominique DUVIVIER me lisent, bien au contraire. Je pense qu'ils ont autre chose à faire que de se préoccuper de ce qui se dit ici mais si toutefois ils tombaient sur les lignes que j'ai écrites, je ne retournerai pas ma veste. Je dit les choses franchement, les bonnes comme les moins bonnes en précisant toujours que ce n'est que mon point de vue. Je pense d'autre part, que l'un comme l'autre est ouvert à la critique et y porte une certaine attention lorsque celle-ci est argumentée et récurrente. Dominique DUVIVIER a d'ailleurs dit à maintes reprises qu'elle le faisait plus avancer que les compliments qui ne font que flatter et je suis tout-à-fait de cet avis même si il est bon pour le moral d'entendre un compliment de temps en temps. Bref, si ils me lisent, je ne pensent pas (du moins je l'espère) qu'ils y verront la moindre méchanceté gratuite mais un avis sur ce que j'ai vu (et non "entendu parlé....") sans filtre. Concernant le charme d'Alexandra, c'était un compliment rien de plus (N'a-t-on plus le droit de dire d'une femme qu'elle est belle sans que l'on pense que l'on drague ou je ne sais quoi de ce genre ?). D'autant plus que je sais qu'un homme occupe déjà sa vie (coucou Cédric si tu me lis) et qu'elle est l'heureuse maman de deux enfants.

Comme dit dans mon intervention précédente, quelques photos justes pour vous donner envie de découvrir cette nouvelle exposition sur la vie et l'œuvre de Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN à la Maison de la magie de Blois : Tout est agencé de manière harmonieuse et aérée accompagné de panneaux ou d'écrans vidéos présentant certains automates en actions ou tours reconstitués. J'ai découvert une boîte à la carte présenté par Gaëtan Bloom que je ne connaissais pas. De nouveaux objets ont rejoints la collection qui souffrait quelque peu du retrait de la collection Fechner exposée à une époque (avec le Palais du Pâtissier Royale, l'Oranger d'origine, etc...). Céline m'a dit qu'un réveil briquet de ROBERT-HOUDIN allait bientôt se joindre à toutes ces merveilles (l'acquisition est faite). On trouve également quelques petites choses sur Georges MELIES qui, comme chacun sait, avait repris le théâtre des soirées fantastiques et les automates de ROBERT-HOUDIN. Le carton à dessin exposé n'est pas celui qui était en possession de Marie-Hélène MALTHETE MELIES (le vrai) mais c'est une très belle reproduction. Plusieurs tableaux et éléments de mobilier style Louis XV (le style adopté par ROBERT-HOUDIN) apportent à cette exposition une certaine élégance à l'image du maître. Je ne peux donc que vous inciter à découvrir ou redécouvrir cette exposition et la Maison de la magie dans son ensemble car cela ne constitue qu'un tiers du musée. Le rez-de-chaussée comporte une salle circulaire avec des automates (dont un représentant Buatier de Kolta et son fameux dé grossissant, un autre avec les portes d'un temple s'ouvrant magiquement grâce à un système ingénieux exposé en détails, etc...), une salle d'illusions d'optiques, une autre salle d'exposition temporaire (exposition de livres pop-ups et d'origamis au moment de notre passage; petit clin d'œil à Jean MERLIN dont je sais être féru de ces fameux livres) et la salle de spectacle. Au deuxième étage, vous trouverez (je pense qu'il y est encore) l'hallucinoscope de Gérard MAJAX. Après avoir enfilé une paire de lunettes particulières, vous découvrirez une série de maquettes comme si vous survoliez un paysage. Il y a aussi une boutique et quelques machines qui vous permettent d'aplatir une pièce de 5 centimes en la gravant au passage à l'effigie de ROBERT-HOUDIN (la pièce ressort ovale et légèrement tordue). Cela fait partie, avec les machine à jetons dorés et les machines proposant des billets de 0€, des articles souvenirs courants dans les musées de France aujourd'hui et il y a un tas de chose à faire avec ça en magie ! Pour les repas, nous sommes allé à trois reprises au restaurant L'annexe que je vous recommande. Le personnel est très accueillant, le service rapide (bien qu'à chaque fois le restaurant était plein), les mets délicieux et les prix très corrects (15-16€ pour entrée + plat + boisson ou plat + dessert + boisson). Nous nous sommes laissés tenté par pas mal de plats dont certains qui, à priori, n'était pas tellement dans nos goûts au départ mais nous avons à chaque fois été très agréablement surpris. Comme en plus le restaurant était proche de la Maison de la magie et sur la route menant à notre hôtel, que demandez de plus ? Pour le trouver rien de plus simple : vous suivez la rue dans l'alignement avec le pont Jacques Gabriel (en allant vers Blois) et à un moment, sur votre gauche, vous verrez trois clés géantes : C'est là (18 Rue Denis Papin, 41000 Blois) : En face de vous (si il est encore ainsi au moment où vous vous y rendrez), vous verrez un grand escalier décoré : Ce n'est pas de la peinture mais des bandes adhésives collées sur chaque rangée de marches. En haut, vous y trouverez une sculpture de Denis PAPIN (physicien, mathématicien et inventeur né à BLOIS). Petite vue de nuit depuis la chambre d'hôtel (hôtel "Le Pavillon") : L'hôtel était assez vieillot mais confortable. Je ne vous le conseillerai pas si vous venez en famille mais seul ou à deux pour quelques jours, c'est amplement suffisant. Son principal intérêt est d'être très bien situé : au pied du pont Jacques Gabriel vous menant directement au centre de Blois et de l'autre côté, la route menant à Saint-Gervais. Le lendemain matin, nous avons fait un rapide tour au niveau du Prieuré de Saint-Gervais : Le locataire semble avoir été un peu trop sollicité ces derniers temps et nous n'avons donc pas insisté pour voir le Prieuré de plus près mais voici ci-dessous, quelques photos d'une visite précédente en 2016 avec le propriétaire (qui habite au château juste à côté du prieuré) : Oups ! J'ai déjà atteint la limite pour les photos. Ce qui est bizarre, c'est que même en en supprimant certaines pour en mettre d'autres plus intéressantes, ça ne marche pas. En gros, une fois qu'elles ont été chargées une fois, même si on les supprime, on ne peut en mettre d'autres. Dommage. Suite au prochain épisode donc... avec : - Le château de Chambord - Le clos Lucé (aperçu intérieur et extérieur) - L'atelier sur les épices à l'époque de Léonard De Vinci