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Mickaël MCD

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Messages publiés par Mickaël MCD

  1. il y a 3 minutes, Christian GIRARD a dit :

    … mais force est de constater qu’à l’oral je suis en mode clignotant ; néanmoins je tends de plus en plus à utiliser le masculin auprès de mes interlocuteurs (terme qui englobe les femmes tout autant que les hommes ou autres) car, tu as raison, bien plus ancré dans le français parlé du quotidien (un peu comme « le final » 😉). 

    Oui on a presque l'impression que ça sonne faux quand on entend "la covid" à la télé par exemple.

    Moi perso je n'ai pas de parti pris ; je pense être la bienheureuse victime d'un phénomène de masse. Autour de moi tout le monde dit "le covid", par mimétisme et maintenant par habitude, je dis plus volontiers "le covid" du coup 😉 🙂

    Mais ça illustre bien ce que je disais plus haut, c'est-à-dire que si la règle vient d'en haut et non pas des usages de tous les jours, du langage véhiculé par les citoyens dans leur quotidien, ça ne marche pas.

    • Vain combat que celui de l'écriture inclusive.
    • Au mieux (pour les défenseurs de "ça"), ce sera imposé dans les documents administratifs.

    Point final ? -> · <-

    Pour les fans d'écriture inclusive comme moi, ne mettez plus des "." mais des "·" s'il vous plait ! 😄

    C'est déjà pénible à lire l'écriture inclusive alors ne rajoutons pas des erreurs de ponctuation !

    • Alt + 0183
    • Merci 😄 😎

    Le corbeau·elle et le renard·elle

    • Maître·sse Corbeau·elle, sur un·e arbre·e perché·e,
    • Tenait en son bec·que un·e fromage·ette.
    • Maître·sse Renard·elle, par l’odeur·e alléché·e,
    • Lui tint à peu près ce langage·e :
    • Et bonjour, Monsieur·Madame du Corbeau·elle,
    • Que vous êtes joli·e ! Que vous me semblez beau·elle !
    • Sans mentir, si votre ramage·e
    • Se rapporte à votre plumage·e,
    • Vous êtes le·la phénix·ette des hôtes·sses de ces bois·sses·
    • À ces mots, le·la Corbeau·elle ne se sent pas de joie·e ;
    • Et pour montrer son·sa belle voix·e,
    • Il·elle ouvre un·e large bec·que, laisse tomber son·sa proie·e.
    • Le·la Renard·elle s’en saisit et dit : Mon·ma bon·ne Monsieur·Madame,
    • Apprenez que tout·e flatteur·se
    • Vit aux dépens de celui·celle qui l’écoute
    • Cet·tte leçon·e vaut bien un·e fromage·ette, sans doute,
    • Le Corbeau·elle, honteux·se et confus·e,
    • Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.

    Jean·ne de la Fontaine·e

    • Merci 1
  2. Le 31/08/2023 à 23:32, Hugo CASZAR a dit :

    J'ai racheté un set de pièces Vegas Dream, chez Magic Dream.

    Déception, par rapport aux pièces originalement produites (il m'en reste deux), celles de MD sont plus petites, plus fines, moins lourdes, les jetons de casino moins élégants, et le set est vendu sans stickers de rechange.

    Mauvais point, MD.

    Hello Hugo 🙂

    Mauvais point Magic Dream, éventuellement dans le sens ou c'est un produit phare de Magic Dream bien mis en avant.

    En revanche, Magic Dream a simplement une exclu' dessus, je ne pense pas qu'ils décident vraiment de tout là-dessus (pas comme Chantal) dans le sens où ils ne le produisent pas.

    • Donc plutôt mauvais point Vegas Dream que Magic Dream je dirais 😄

    Stickers

    Le sticker, c'est un consommable quoi qu'il arrive avec Vegas Dream. Je ne trouve pas ça bien méchant s'ils ne mettent plus de rechange en vrai... Puisque même s'ils mettent des stickers de rechange, ça ne suffira pas sur le moyen et le long terme.

    Je te conseille ce site :

    • zazzle[.]fr

    J'ai testé et commandé plusieurs séries de stickers. On peut les personnaliser, mettre les textes que l'on veut dessus, il y a des tas de design déjà fait et prêts à l'emploi. C'est top, pas cher et assez rapide à arriver pour des stickers fabriqués à la commande et envoyés depuis les States.

    Vegas Dream

    C'est vraiment un très bel outil ! La routine est magnifique et facile à faire. Le matos est correct pour le prix.

    Et avant, je ne voyais aucun souci réel à ce set. Suffisait d'accompagner un peu les pièces pour qu'elles s'alignent facilement.

    Et puis...

    • Et puis j'étais tellement fan de Vegas Dream que j'ai voulu m'acheter un second set Vegas Dream.

    J'ai fait mes petits calculs et je me suis dit que claquer 140 boulinettes pour 2 sets Vegas Dream, c'était dommage... Il devait y avoir mieux à faire.

    J'ai eu la chance de pouvoir avoir un set Split Coin, et là je dois dire qu'on est un bon gros cran au-dessus !

    En résumé, si tu as l'occasion d'accéder à un set un peu mieux calibré comme Split Coin, je te conseille d'aller plutôt vers ce type de produit 🙂 Si tu fais tes calculs, pour 2 set Vegas Dream, tu as quasiment un set Split Coin.

    • Merci 1
  3. Je viens d'aller voir le trailer, beau joujou ! 😎 🤩

    Dans mes conditions personnelles, ça ne servirait que dans un cadre amis / famille.

    • J'imagine que pour des pros ça doit être utilisé façon Dominique Duvivier dans son antre au Double Fond ?
    • On voit parfois à la télé aussi des effets de close-up filmés de près façon Shim Lim.

    Sinon je ne vois pas trop pour quels types de prestas on utilise ça.

    • J'aime 2
  4. Il y a 15 heures, Patricia a dit :

    Sur le sujet, je vous mets ci-dessous la lettre ouverte de Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE .

    Pas de polémique, pas de politique, de la culture, de la maîtrise et de l'intelligence. 


    Lettre ouverte sur l'écriture inclusive
     

    Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française.

    Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe.

    Un corset doctrinal prétend ainsi régir la pratique des scripteurs, mutilant les respirations et la logique de la langue. En posant qu’il existerait par principe une corrélation entre le genre des vocables et le sexe de leur référent, les propagateurs de l’écriture inclusive méconnaissent naïvement les règles du genre grammatical, où masculin et féminin ne correspondent pas systématiquement à des catégories sexuées. Ainsi dit-on « une échelle » mais « un escabeau », et dans l’armée « une sentinelle, une ordonnance » ou « une estafette », un marqueur féminin désignant ici des fonctions historiquement masculines.

    L’écriture inclusive offusque la démocratie du langage. Outre que la correspondance avec l’oralité est impraticable, elle a pour effet d’installer une langue seconde dont la complexité pénalise les personnes affectées d’un handicap cognitif, notamment la dyslexie, la dysphasie ou l’apraxie. Une apparente pétition de justice a pour effet concret d’aggraver des inégalités.

    L’écriture inclusive trouble les pratiques d’apprentissage et de transmission de la langue française, déjà complexes, en ouvrant un champ d’incertitude qui crispe le débat sur des incantations graphiques. En focalisant l’attention sur l’obsession du genre, elle restreint le rapport à la langue en inhibant une expression plus ample de la pensée. Bien loin de susciter l’adhésion d’une majorité de contemporains, elle apparaît comme le domaine réservé d’une élite, inconsciente des difficultés rencontrées au quotidien par les pédagogues et les usagers du système scolaire.

    L’écriture inclusive installe ainsi un débat de l’entre-soi cantonné à un périmètre limité, au préjudice des étrangers désireux d’apprendre notre langue telle qu’elle leur est souvent transmise par de grands textes patrimoniaux. Dans un monde où la francophonie, principalement sur le continent africain, est appelée à un développement exponentiel, ce mode d’écriture dissuasif est susceptible de renforcer l’anglais comme langue véhiculaire.

     

    Hélène CARRÈRE d’ENCAUSSE                                                                     Marc LAMBRON

    Secrétaire perpétuel                                                                                     Directeur en exercice
    de l’Académie française                                                                               de l’Académie française

    Eh bah ! Merci pour ce partage Patricia 🙂

    Fort intéressant, d'autant plus quand ça émane de l'Académie française.

    Je connais peu le sujet mais je suis assez choqué de cette pratique de l'écriture inclusive.

    A une époque où l'on cherche plutôt à simplifier les règles pour limiter les décrochages et probablement mieux coller aux usages dans la vie courante, je ne comprends pas pourquoi l'écriture inclusive essaie, tant bien que mal, de se frayer un chemin.

    • Mais surtout, je ne comprends pas le but.

    J'ose espérer que ça ne se limite pas à un étrange combat féministe. On a bien d'autres combats à mener dans ce domaine avant de titiller sur le genre d'un mot.

    Et pis... En principe les règles de français s'adaptent à la langue telle qu'on la véhicule. Et pas l'inverse, on ne va pas adapter notre langage de tous les jours à cause de nouvelles règles. D'ailleurs quand ça arrive, on ne le fait pas, pas dans la masse en tout cas. Personnellement je n'entends personne dire La covid alors que c'est ce qui a été retenu.

    • Merci 1
  5. il y a 31 minutes, Christian GIRARD a dit :

    Bien sûr. Je faisais juste allusion aux deux humoristes auxquels tu as fait référence et qui (hélas pour moi) ne me font pas rire. Je n’ai pas non plus d’appétence pour la bière ou les huîtres, c’est comme ça… 

    Au temps pour moi, je pensais que tu parlais du Passé en règle générale 😉 🙂

    Perso je ne suis pas fan de Gerra ou de Canteloup mais j'aime beaucoup Alévêque, Guillon et Caverivière.

    Comme tu le soulignes, affaire de goût 😄

    Révélation

    Brrrrr, ça doit pas être terrible les huitres à la bière 🙃 😅

     

    • Haha 1
  6. il y a 7 minutes, Mathieu a dit :

    Oui ou parfois, encore une fois, c'est peut-être partie de la mise en scène. Ex : ce que font Christophe ALEVEQUE ou Stéphane GUILLON.

    Lorsqu'ils font une revue de presse, ils lisent leur papier. C'est moins choquant (encore que...)... En fait, comme c'est du spectacle, j'ai été habitué à ce que l'artiste "apprenne" son texte. Alors, c'est peut-être une autre façon de faire du spectacle. Auquel cas, ok... Mais cela me surprend tout de même...

     

    J'ai bien peur que tu ne parles d'un temps que les moins de vingt ans ne pourront plus connaître 😉 🙂

    • Au théâtre ce serait choquant bien sûr.
    • J'aime 1
  7. il y a 2 minutes, Mathieu a dit :

    Merci  @Mickaël MCD pour ta réponse.

    Que l'on fasse ça à la radio, me choque beaucoup moins. Le média en lui même, historiquement, non filmé, fait que cette façon de faire passe inaperçue (à mes yeux).

    En réfléchissant à l'idée, il apparaît également que certains humoristes télé lisent un prompteur (et rien n'est choquant la dedans non plus finalement). Pablo Mira à Quotidien, Nicolas Bedos chez Ruquier ou chez FOG... Mais cela apparaissait comme des chroniques...

    Je ne sais pas... Peut-être est-ce le fait de la voir lire ses feuilles à la télé qui me surprend...

    Oui je vois bien ce que tu veux dire et il y a bien un côté gênant à cela, surtout quand les humoristes en question ont des auteurs qui écrivent leurs textes. Ce qui est très largement répandu.

    Mais disons que l'on s'habitue à beaucoup de choses et moi ça ne me choque plus.

    Il y a fort à parier que, psychologiquement, les humoristes qui lisent leurs notes, voient moins le mal bien que ce soit filmé parce que depuis des dizaines d'années c'est leur quotidien à la radio vu que ce n'était pas filmé. Et maintenant on a juste rajouté des caméras.

    • Et comme ils commencent à le faire à la radio en étant filmé, bah ça les a peut-être conduit à accepter de faire ça aussi à la télé.

    Bon perso j'y suis habitué et ça ne me dérange pas du moment que la chronique est saisissante comme celles de Philippe Caveriviere. 😎

     

  8. Il y a 8 heures, Patricia a dit :

    Est-ce que quelqu'un a déjà entendu parlé de ce problème ? Avez-vous cette panne ou d'autre avec ce gimmick ?

     

    il y a 2 minutes, Michel DARLONE a dit :

    OUi sur le réseau le fil qui casse, les difficultés de changement du fil et le bruit anormal après et régulièrement évoqué.

    Je ne possède pas Leviosa, je trouve que c'est trop peu polyvalent, contraignant, fragile et encombrant en gros, je lui préfère de très loin le Gravity Reel 🙂

    Mais du coup, d'après ce que j'ai lu, c'est le matos du Gravity Reel à l'intérieur du Leviosa.

    Et sur le Gravity Reel :

    • Pas de bruit, c'est complétement silencieux.
    • Le fil ne casse jamais ou quasiment jamais on va dire. En tout cas ce n'est pas le matériel qui fait casser le fil mais plutôt si on l'utilise mal (pour le Gravity Reel donc).
    Il y a 8 heures, Patricia a dit :

    la b----e tourne sans s'arrêter dans un bruit d'enfer dès qu'on met sur "on"

    Alors là il y a une douille non ? Le moteur ne tourne pas normalement.

    • Il s'enroule.
    • Ou se déroule.
      • Mais uniquement quand on a besoin d'enrouler ou de dérouler une longueur de fil.

    Mais en principe le moteur ne tourne pas si le fil est setup ?

    • Merci 1
  9. il y a 18 minutes, Mathieu a dit :

    Bonjour à tous,

    Je suis un peu surpris...

     

    Lorsqu'on regarde la vidéo, avec tout le talent que je reconnais à Laurent GERRA... Mais il LIT son sketch !!! Et sans s'en cacher...

    Alors ça y est du coup, on a quelques dizaines d'années de carrière, on est reconnu, on ne prend même plus le temps d'apprendre ses textes ??

    Cela me surprend un peu... Et je crois savoir que c'est pas le premier à faire ça... Attention... je ne parle pas de lire les textes lorsque cela fait partie de la mise en scène (voir les lectures de Luchini par exemple). Là, j'ai plus l'impression qu'il a écrit ça à la va vite, en dernier recours et qu'il a pas eu le temps de l'apprendre...

    Je suis un peu déçu du coup...

     

    Salut Mathieu, 🙂

    En fait c'est devenu de plus en plus courant ^^

    • Beaucoup font ça.
    • En particulier à la radio.

    Laurent Gerra a fait pas mal de radio, et à la radio c'est plus ou moins commun de lire son texte. Surtout quand on enregistre à 6 ou 7 heures du mat 🙃

    Laurent Gerra ou Philippe Caverivière le font tout le temps. Nicolas Canteloup aussi de mémoire.

    • Peut-être que c'est parce qu'ils ont longtemps eu l'habitude de le faire en radio sans que ce ne soit filmé.

    Maintenant la radio est filmée et on voit les chroniqueurs continuer à lire leurs chroniques.

    Personnellement ça ne me gêne pas, ce qui compte c'est davantage la qualité d'écriture et de narration 😄 

    • J'aime 2
  10. il y a 12 minutes, Bernard BARBIER (Rahzul) a dit :

    Un peu à ce propos (mais pas trop), je cherche des cartes à l'apparence des bicycles classiques (Rider Back par exemple), mais plus fines pour les utiliser pour des pliages plus aisés.

    Salut Bernard, 🙂

    Je ne sais pas si ça pourrait t'aider mais à priori tu as :

    • Phoenix Double-Deckers / Single Decker
    Citation

    Phoenix Double-Deckers

    Welcome to a revolution in card-magic.

    For the first time ever you can get a deck containing 104 cards that matches perfectly a professionally produced card deck. This allows new effects never possible before. Because a spectator will never expect that underneath the first 52 cards (54 with Jokers) is waiting another complete deck of playing cards.

    Ça semble correspondre à ce que tu recherches 😉 🙂

    Mais vérifie avant d'acheter si ça te convient bien.

    • C'est visiblement dispo chez Card Shark.

    Tu as déjà un fil de discussion là-dessus sur le forum, ça pourrait t'aider 😄

    C'est ici :

     

    • J'aime 1
    • Merci 1
  11. Hey les amis !

    Je suis tombé sur cette sortie fort alléchante, le Bicycle Ultimate Rainbow Deck.

    Je suis déjà un grand fan du « Jeu arc-en-ciel » ou « Rainbow Deck », ce jeu à usage unique qui permet de retrouver 2 cartes de prédiction dans un jeu à dos arc-en-ciel. On montre depuis le début les dos arc-en-ciel mais pas les faces.

    • Le spectateur retrouve lui-même les paires des 2 prédictions.
    • Et en final grandiose, toutes les autres faces sont identiques 😄
    • Le spectateur a donc choisi à l'aveugle les 2 seules paires qui pouvaient correspondre à la prédiction !

    J’aime tellement cet effet que je l’ai avec 6 jeux différents pour pouvoir le refaire plus facilement.

    • Alors quand j’ai vu LA version Ultimate, j’ai foncé ! 😃

    « Préparez-vous à émerveiller votre public avec les routines spectaculaires utilisant l'Ultimate Rainbow Deck. La routine principale de l'Ultimate Rainbow Deck est par ailleurs l'un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ».

    Bicycle Ultimate Rainbow Deck

    Avec le Bicycle Ultimate Rainbow Deck, c’est la promesse d’avoir 6 routines avec un seul jeu (enfin, chouette !) et d’avoir, je cite : « L’un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ».

    • Allez, venez avec moi, je vous emmène pendant quelques minutes faire un tour à « dos d'arc-en-ciel » ! 🤩

    La vidéo

    Tout est en anglais, pas d’effort de traduction. Pas d’effort de fun non plus… Deux magiciens sont à une table et nous parlent pour nous expliquer tout ce qu’il faut savoir, cartes en mains.

    Le chapitrage est plutôt bien foutu, tout est bien enseigné mais ça manque de fun.

    On a aussi droit à des plans répétés des mêmes actions pour bien apprendre et comprendre les mouvements 😊

    Pas de mouvements ou de techniques compliqués mais tout n’est pas faisable facilement dans toutes les conditions.

    • Oubliez la magie verticale et le table à table.

    Installez-vous confortablement à votre table avec vos invités autour de cette dernière.

    On va dire qu’à par la barrière de la langue, ça passe à peu près.

    Le matos

    On reçoit 56 cartes.

    Comparé au jeu classique du « Rainbow Deck » toutes les faces aussi sont différentes en plus des dos !

    Dans le lot quelques cartes spéciales un peu différentes pour certains des 6 effets proposés.

    Les cartes sont de très belle qualité, à priori c’est de la qualité Bicycle.

    Mais il va falloir rajouter au moins 1 jeu en plus de celui fourni pour performer l’ensemble des 6 routines.

    Concernant le matos, ma seule petite déception, c’est qu’on ne reçoit pas tout le nécessaire pour faire les 6 routines.

    • Il aurait fallu éventuellement un jeu en plus.
    • Et la petite enveloppe utilisée dans « Rainbow Hot rod » aurait été un « + » appréciable à la réception de la commande.

    Mais je chipote un peu 😄

    Les routines

    01 Routine d’origine de Frank Garcia

    • On mélange un jeu faces visibles en montrant de temps en temps un dos. Toujours un dos Bicycle bleu dans l’exemple donné.
    • On étale le jeu en un ruban faces visibles.
    • Le spectateur sort une carte du ruban.
    • On montre qu’elle a un dos différent de celui des autres. Et que même, tous les dos sont désormais différents.

    Rhaaaa, c’est mauvais.

    Si le mélange du départ était convainquant, je ne dis pas… Peut-être que ça aurait été un peu mieux… Et encore.

    Alors visuellement c’est plutôt zôli, on a des belles couleurs et quelque chose que la plupart des spectateurs n’a jamais vu, donc c’est assez original côté visuel.

    Mais il ne se passe rien je trouve.

    02 Rainbow variation

    • On reprend peu ou prou la même formule que la routine d’origine.
    • Le mélange est différent, ça offre une variation mais je trouve qu’il n’est absolument pas naturel…
    • On fait entrer en jeu 3 cartes, c’est futé et bienvenu !
      • En revanche, cette belle idée est complétement détruite par le mélange qui, s’il permet un meilleur contrôle de 3 cartes à la fois, vient complétement ruiner l’effet.

    03 Rainbow Joker Variation

    Ahhh, alors là on commence à arriver sur quelque chose d’un peu mieux ! 😊

    Avec un contexte que j’aime beaucoup et, je pense que la plupart des magiciens aiment beaucoup : la fausse erreur. Ce principe qui peut faire jubiler certains spectateurs ou les mettre mal à l’aise quand on se rend compte que le magicien s’est trompé ! Alors qu’au final c’est pour encore mieux rebondir et montrer que depuis le début tout était prévu.

    • Le problème c’est le forçage de cette carte, c’est d’une lourdeur pas possible…
      • Le spectateur ne comprendra peut-être pas comment on a fait.
      • Mais ça revient quasiment à lui dire : pioche cette carte là que je te montre de dos.
      • Et pour le coup je pense qu’il va comprendre sans l’ombre d’un doute qu’on lui a forcé une carte précise.
    • Ajoutons à cela que pour cette routine, il faudra rajouter un jeu complet à soi en plus du jeu que l’on reçoit avec cette sortie.

    Si j’aime effectivement la subtilité finale qui utilise une carte spéciale et offre un final super sympa, je n’aime pas la routine ni les techniques employées.

    04 Rise, rise, rise

    J’ai été surpris de voir cette « routine » dans la liste. Il ne s’agit en fait que d’une technique.

    Je ne sais pas s’il s’agit d'un Card Vanish ou d’un Top Change, mais l’idée c’est de faire disparaitre la carte du dessus pour montrer un dos différent avant d’étaler le jeu et de montrer qu’on a changé le dos de toutes les cartes du jeu.

    Si la technique est chouette, elle n’est pas pratique du tout du tout du tout.

    C’est facile à faire et ça a un bon rendu mais il faut :

    • Être assit à une table.
    • Aucun spectateur derrière, et aucun spectateur soit à droite soit à gauche. Selon qu’on est gaucher ou droitier.
      • Bien trop anguleux donc.

    Bon de toutes façons, ça n’est pas une routine, plutôt une alternative de révélation finale de l’effet de base.

    05 Rainbow Hot rod

    • On aligne 6 cartes du 1 au 6 de pic sur la carte.
    • On donne un dé 6 au spectateur.
      • Pas con déjà ! 😄 (et je suis sérieux : ce qui se comprend facilement s'énonce facilement)
      • On a 6 cartes du 1 au 6
      • Et on a un dé à 6 faces
      • Ça c’est une mécanique limpide, on comprend d’instinct le déroulé !
    • Depuis le début, une enveloppe (avec une seule et unique carte) sur la table.
      • La prédiction révélée correspond au jet de dé.
      • Son dos aussi.
      • Et tous les autres dos des 5 autres cartes sont différents.

    Très très belle routine !

    • Mais infaisable en l’état 😅

    Quand j’ai vu la démo j’ai eu la faiblesse de penser qu’il y avait peut-être une pépite en or cachée sous le charbon.

    • Mais non.

    Auto-censure

    • J'ai hésité à décrire le processus, et je me suis censuré, ça aurait été du débinage...
    • Mais sachez simplement que l'on va devoir utiliser 5 fois sur 6 des « subtilités pas subtiles » pour utiliser un autre chiffre que celui donné par le dé.

    Pffffff.

    Quand on a 6 cartes numérotées de 1 à 6 et qu’on donne un dé 6 au spectateur, on n’a pas le droit de faire ça !

    De plus, je n’ai pas eu la chance d’avoir les cartes nécessaires de fournies.

    • Pourtant il n’y a que 7 cartes à utiliser hein !
    • Mais non… Va falloir (encore) sortir les cartes d’un autre jeu qu’on devra fournir.
    • Et se procurer également une enveloppe.

    06 Jack Ro Bats

    Il s’agit d’une variation de Twisting the Aces de Dai Vernon.

    Le final est super chouette car on montre les 4 dos différents alors qu’on n’en a vu qu’une seul depuis le début ! Ça c’est plutôt sympa. 😎

    En revanche, tout ce qu’il y a avant le final est plutôt moyen…

    • Et pas moyen « + » hein, plutôt moyen « - ».
    • Et bien sûr, on ne peut pas montrer honnêtement les cartes après la routine.

    Je ne sais pas pourquoi il y a tant de variantes de Twisting the Aces.

    J’en ai testé quelques-unes et à mes yeux, la meilleure est de loin la version d’origine de Dai Vernon.

    • Et pourtant avec des cartes normales ! Ce qui est fou.

    Techniques et difficulté

    Alors on y apprend quelques techniques assez chouettes de manipulation de cartes :

    • Mais qui, dans ce programme, n’ont pas grand intérêt.
    • Et qui sont connues de tous les magiciens qui ont au moins une petite année de pratique.

    Au-delà de ça, la difficulté globale est ultra accessible à part la technique de « Rise, rise, rise » qui n’est pas difficile mais contraignante en termes d’angles à cacher.

    Le prix

    C’est pas cher ?

    Seulement 19,90 euros…

    Bah en fait si, c’est cher !

    20 boulinettes pour montrer des jolis dos de cartes ?

    Mouais…

    • Disons qu'un bon tour qui immobilise 1 jeu pour 20 euros ça me va sans problème.
    • Mais si on n'utilise pas le jeu ; ça fait 20 euros de perte sèche.

    Les –

    • Les routines ne sont pas folles en termes d’impact, même si elles sont bien performées.
    • Des routines « bouche trou » qui n’ont rien à faire là.
    • Des procédés grillés à des kilomètres qui ne font pas rêver.
    • Les dos arc-en-ciel ne sont pas vraiment bien exploités, c’est simplement un visuel joli à regarder quand on étale le ruban.
    • On n’a pas tout le matos pour faire les 6 effets dans les 56 cartes que l’on reçoit.
      • Faut rajouter soit un jeu complet en plus.
      • Soit quelques cartes d’un autre jeu en plus.
      • Soit une enveloppe de prédiction en plus.
    • Tout est en anglais.

    Les +

    • Le visuel arc-en-ciel des dos est du plus bel effet.
    • Quelques techniques de cartes enseignées ici et là.
    • Le chapitrage de la vidéo est le bienvenu.
    • Deux idées de routines sympas mais à développer soi-même avec d’autres techniques.
      • Rainbow Hot rod
      • & Rainbow Jocker Variation

    Bilan

    Les dos arc-en-ciel ne sont pratiquement pas exploités. C’est décevant déjà ça.

    Mais surtout, les routines sont :

    • soit mauvaises,
    • soit pas réalistes avec les techniques et le matos proposés.

    Je reprends l’argument du début : « l'un des effets de cartes les plus visuellement stupéfiants de la magie ! ».

    • C’pas faux finalement… Je suis stupéfait.

    Si le design vous plait (à moi il me plait vraiment beaucoup !), je vous conseillerais plus volontiers le classique « Rainbow Deck » qui est une pépite qui fait mouche à chaque présentation plutôt que cette version « Ultimate » qui aura moins d’impact qu’une plume s’écrasant sur un bloc d’acier !

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  12. Il y a 2 heures, Christian GIRARD a dit :

    C'est plus compliqué que ça. Je vais plutôt renvoyer Mickaël à un livre dont je tairai le nom mais qu'il possède, cf. pages 63, 64, 120 et 218.

    En effet !

    Merci pour les réf 🙂

    Il y a 2 heures, Christian GIRARD a dit :

    Non.

    Hum...

    1951 par par Richard Bruce ou alors en 1952 Par Biddle ? Sur une technique de Biddle de 1947 ?

    C'pas toujours facile dis donc de retracer l'histoire d'un effet ou d'une routine !

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  13. il y a 54 minutes, Clément D'UZER a dit :

    J'illustre : c'est quand même dommage de se pâmer devant Aya Nakamura et passer à côté de Bach ou Beethoven (qu'on aime ou pas le style, on peut savoir reconnaître un vrai travail musical). C'est dommage d'avoir transformé la gastronomie française en une collection de fast-foods le long des routes : entre un boeuf bourguignon et un BigMac, la comparaison est quand même douloureuse ! Sauf que le commercial a bien fait son boulot pour vendre son produit, peu importe sa valeur.

    C'est pareil avec la magie : à force de vendre des trucs de plus en plus stéréotypés, demandant de moins en moins de travail et n'apprenant pas les bases de l'art, on va arriver à une magie fast-food : le spectateur lambda se contentera du mauvais magicien, celui qui lui refait, dans ses mains, le dernier truc aperçu à la télé. Et, ce qui est tout aussi embêtant, il ne saura plus goûter au travail du passionné. C'est un nivellement par le bas qui ne me rassure pas.

    Il y a plusieurs cibles, plusieurs publics 🙂

    La France reste un pays de gastronomie 😉

    Perso, mon domaine de prédilection c'est l'enfance et la petite enfance, toutes ces considérations sont différentes avec les tout petits.

    Mais globalement, et au-delà des réseaux sociaux, je trouve au contraire que le public (adulte) est de plus en plus exigeant et difficile à surprendre.

    • On se laisse moins facilement impressionner avec tout ce que l'on voit.
    • On doit se renouveler plus souvent.
    • ...

    Dans mon cercle amical, familiale et professionnel, je dois être le seul magicien.

    Je n'ai pas le sentiment qu'à mon taf, chez mes amis, ma famille ou dans mon entourage, on soit victime de ça. J'ai une fille au collège et un fils au lycée, pareil, pas de magiciens connus ni d'ados qui pratiquent.

    C'est bien dommage d'ailleurs ^^

    il y a 54 minutes, Clément D'UZER a dit :

    C'est un nivellement par le bas qui ne me rassure pas.

    Je m'émerveille au contraire des avancées extraordinaires de ces 10 dernières années.

    • On a fait des progrès extraordinaires dans le fil invisible.
      • Que ce soit le matériel avec des Spiderpen X, Gravity Reel, Venom et compagnie...
      • Ou que ce soit les techniques, les setups et les routines de plus en plus folles sans le côté usine à gaz qu'on avait dans les années 2000.
      • Et que dire du "détressage" qui n'est plus qu'un vieux souvenir (douloureux).
    • En magie des élastiques on a aussi sacrément monté le niveau avec des créateurs comme Cyril Thomas ou Joe Rindfleisch.
    • En magie des book-tests, on est arrivé à un niveau dingue avec des livres en français, là aussi, ça évolue dans le bon sens.

    Et avec donc un net nivellement de la magie plutôt par le haut je trouve 😃

    Les effets qu'on va présenter sans expérience, sur la base d'un simple gimmick n'arriveront jamais à concurrencer un CUBT ou un Abyss travaillé de longue date.

    il y a 54 minutes, Clément D'UZER a dit :

    Là nos points de vue divergent :

    Oui, on devrait faire la différence entre un passionné, créatif, travailleur et talentueux et un autre qui teste en live le gimmick de la veille. Sauf que ce n'est pas ce qui se passe en réalité : la culture s'acquiert, elle a besoin de passer par une éducation. Je pense qu'il y a une éducation au beau, mais la cancel-culture actuelle fonctionne très bien

    On a peut-être pas les mêmes expériences au quotidien, ou peut-être que lorsque l'on est magicien, on regarde beaucoup plus que la moyenne des vidéos de magie sur les RS et que du coup, on a l'impression que ça pullule sur le Net alors que le grand public n'y prête peut-être pas attention 🙂

    il y a 28 minutes, Frédéric HÔ a dit :

    La buvette est ouverte tout le week-end les gars.

    Ça me fait penser à Stephane de Groodt, tu connais son livre L'ivre de mots ? 😄 

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  14. Il y a 5 heures, Christian DELAMORINIERE a dit :

    Au 25 août 2023, il ne reste plus que 4 de ces hommes en vie :

    • Buzz Aldrin (89 ans)
    • John Young (92 ans)
    • Charles Duke (84 ans)
    • Eugene Cernan (89 ans)
      (source : Bard)

    Arf y a une douille quelque part...

    Selon cette source sur Eugene Cernan "Il meurt le 16 janvier 2017 à l'âge de 82 ans.".

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugene_Cernan

    C'est amusant ça :

    Il est décrit comme 11ème et dernier marcheur lunaire !

    Ce qui devrait signifier que :

    • Eugene Cernan est allé sur la Lune, en tant que 11ème homme.
    • Harrison Schmitt est arrivé juste derrière et donc le 12ème.
    • Mais Harrison Schmitt est rentré avant Eugene Cernan.

    Ce qui devrait expliquer qu'il est à la fois le 11ème et quand même le dernier sur 12 ! 🙃 🙂

    Citation

    Eugene Andrew Cernan, dit Gene Cernan (prononcé en anglais : [ˈʤiːn ˈsər.nən]), est un astronaute américain né le 14 mars 1934 à Chicago (Illinois) et mort le 16 janvier 2017 à Houston (Texas). Il est le 11e marcheur lunaire et reste, à ce jour, le dernier homme à avoir foulé le sol lunaire (il a réintégré le LEM après son coéquipier Harrison Schmitt avant leur retour sur Terre).

    Bon, en revanche, aucune explication pour savoir comment il peut être décédé en 2017 tout en étant l'un des 4 astronautes encore en vie en 2023 😅

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  15. Il y a 22 heures, Yann CPN a dit :

    Ben oui, mais ce n'est pas du tout ce que vend Ellusionnist avec ses kits.

    Je parlais surtout d'Unreal Card Magic 😉 🙂

    Il y a 22 heures, Yann CPN a dit :

    Ce qu'ils vendent, c'est la promesse de passer pour un vrai magicien pro sans travail.

    Peut-être qu'avec le temps, j'ai accepté le concept... A tort certainement.

    On a tellement l'habitude de nous faire un argumentaire nous vantant des mérites extraordinaires qui vont accroitre notre réputation instantanément et faire de nous le prochain Harry Potter, qu'on finit par lire entre les lignes les descriptifs de vente.

    Il y a 22 heures, Yann CPN a dit :

    il est rare que le public soit capable de faire la distinction entre un magicien talentueux et passionné qui travaille, innove, etc. et un nullos avide d'attention qui se contente de faire des tours à gimmicks achetés la veille

    Pour ce coup-ci, je ne trouve pas 🙂

    Heureusement qu'en étant passionné, créatif, travailleur et talentueux de surcroit, on fait tout de même la différence avec quelqu'un qui teste en live un gimmick acheté la veille 😉 😄

    Sinon, à quoi bon travailler 🙃 😅

    Il y a 22 heures, Yann CPN a dit :

    Et je parlais des jeunes, mais même chez les "magiciens" plus âgés, on retrouve cette tendance : il y a beaucoup de hobbyistes qui veulent juste de nouveaux tours à présenter, si possible avec un gimmick qui fait tout le travail pour eux.)

    Donc là, Ellusionnist semble une fois de plus vendre une potion miracle pour passer pour un "vrai" magicien, un peu à la manière d'un charlatan. Ce qui me fait rire, c'est le passage où ils s'adressent aux pros sur leur kickstarter. On comprend bien que le seul but est que les gamins/débutants qui vont acheter ça se disent que c'est également destiné aux pros (oui, oui... et la marmotte...).

    Je trouve ce marketing assez moche (mais je me répète).

    Après, ce n'est pas une excuse mais, toutes les boutiques font un peu ça je trouve. Ne serait-ce que parce que :

    • Elles sont tributaires des argumentaires de vente du fournisseur (enfin je pense).
    • Elles doivent bien sûr proposer tous les derniers trucs tendance qui marchent et qui sortent... Si elles ne proposent pas un catalogue assez complet, c'est plus difficile de fidéliser ou d'attirer de nouveaux prospects.
    • Et puis c'est le jeu ; après c'est probablement une histoire de curseur.

    Je ne connais pas bien le catalogue d'Ellusionnist, j'ai juste eu quelques expériences d'achat chez eux qui ont été satisfaisantes.

    Si ça se trouve ce sont des Sansmind bis ? Qui abusent trop entre la promesse de vente et la réalité des faits ?

     

    Le 25/08/2023 à 16:16, SébastienO a dit :

    Quelques références supplémentaires de chez Conjuring Archive.

    Elmer Biddle

    Super, merci Sébastien ! 😄

    1975 le Biddle Trick😎

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  16. Question du jour.

    Combien d'hommes parmi les 12 qui ont marché sur la Lune sont encore en vie ? 😄

    Ça fait plus de 50 ans qu'on n'a pas marché sur la Lune !

    • Le premier, Neil Armstrong, ça on connait tous 🙂
    • Mais le dernier ? A priori il s'agit de Eugene Cernan, en décembre 1972.

    Depuis bientôt 51 ans, plus rien.

    Bon ça c'était pour recontextualiser un peu...

    Mais par hasard, je suis tombé sur une info dans une vidéo de vulgarisation.

    Et j'ai trouvé l'info intéressante. Je la partage ici.

    Révélation

    Eh bien à l'heure ou j'écris ces lignes, il ne reste plus que 4 hommes encore en vie qui aient marché sur la Lune !

    • Pfiou. Ce chiffre m'a donné le vertige en vrai.

    Je savais qu'il n'y avait que 12 hommes à avoir marché sur la Lune. Et bizarrement j'étais plutôt fier de l'humanité d'avoir envoyé pas 1, pas 2 ni même 3 mais carrément 12 hommes !

    Ça me parait, encore aujourd'hui, complétement fou !

    • Mais paradoxalement, de me dire : "Mince, il n'y a plus que 4 hommes encore en vie.".

    Bah là pour le coup, ça fiche le vertige. L'impression que c'est une page d'histoire qui se tourne.

    Il ne reste plus que 4 êtres humains sur 8 milliards qui peuvent nous dire ce qu'ils ont vu de leurs yeux.

    Abyssal.

     

  17. il y a 4 minutes, Frédéric HÔ a dit :

    Qui n'est autre que le tour du Biddle.

    Merci Frédéric ! 😄

    Je ne connaissais pas son nom d'origine 😅 Seulement le nom que Bernard Bilis lui donne dans sa cassette La magie des cartes volume 1.

    Si tu as une autre info sympa sur ce tour ça m'intéresse beaucoup !

    Comme le créateur ou l'année où cette pépite a été révélée au grand public.

    Apparemment il n'y a pas que Bilis qui l'appelle La carte fantôme, Bébél aussi 🙂

     

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  18. Il y a 19 heures, Christian GIRARD a dit :

    Mickaël, si ce thème t'intéresse, jette un œil à cette courte nouvelle que j'avais publiée en 2003 dans VM (et qui fut ultérieurement un peu modifiée pour une autre publication) ; elle s'appelle Le Traité de domination mentale et on y parle d'une boutique avec des livres d’occasion et d'un bric-à-brac d’objets hétéroclites, c'est par ici que ça se trouve :

    Merci Christian ! 😄

    Oui j'aime beaucoup ce thème, cette ambiance !

    En particulier dans un contexte surnaturel voire horrifique. Je pense notamment à la quatrième dimension, au charme de la boutique de l'Histoire sans fin ou encore à quelques de nombreux films d'horreur qui ont une scène angoissante dans une bibliothèque, une boutique d'antiquaire ou un entrepôt poussiéreux qui regorge d'artefacts énigmatiques.

    • La boutique du vieil homme au début du film les Gremlins où le papa achète Gizmo.
    • La scène de la bibliothèque de le premier tome de Ça.
    • La boutique de l'antiquaire dans l'Histoire sans fin.
    • Les recherches d'archives en bibliothèque dans le film Ringu / The ring.
    • La poupée Annabelle dans la boutique de poupées.
    • ...

    En règle général, dans un film d'horreur ou de science-fiction, ce n'est jamais bon d'acquérir un vieil objet au passé mystérieux, y a toujours une malédiction ou un portail qui mène vers un endroit mystérieux derrière tout ça ! 😃

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  19. Le 11/05/2003 à 18:21, Christian GIRARD a dit :

    J’ai longtemps hésité avant d’entreprendre le récit de cette histoire. Il est vrai que les différentes réactions de ceux à qui j’avais tenté de proposer ne serait-ce qu’une ébauche de narration m’incitaient à n’intervenir désormais qu’avec la plus grande des prudences. Commensaux, hôtes de passage ou fréquentations occasionnelles, aucun n’avait guère tardé à me regarder avec cet œil interrogatif qui sous le couvert de sembler indifférent - mais attentif - cache assez mal l’expression d’un doute transparaissant au travers même du masque affiché.

    Contrairement à ce à quoi la tradition du roman fantastique nous a habitué, l’affaire dont il est question se déroula par une journée de printemps on ne peut plus commune et agréable dont la douceur ne laissait présager d’aucune sorte les bouleversements à venir. C’est ainsi que c’est en toute quiétude et dans un état de – comment dirais-je? – « somnolence partielle » que je tournai à l’angle de cette rue d’un quartier que je pensais pourtant bien connaître. La boutique (sur le coup, je pensais qu’il ne s’agissait que d’une librairie de livres d’occasion, mais elle contenait aussi un bric-à-brac d’objets hétéroclites dont bien peu n’évoquaient assurément la fonction à laquelle ils étaient destinés ni ne parvenaient à éveiller en moi la plus petite impression de déjà-vu) la boutique, disais-je, attira mon regard sans qu’il n’y ait la moindre possibilité d’échapper à cette sorte d’attraction qu’elle exerça sur moi à l’instant même où je la vis.

    N’allez pas croire que quelque phénomène, disons pour faire court « ésotérique », n’ait influé sur cette décision que je pris de rentrer presque aussitôt dans le lieu, car c’est plutôt une sorte de curiosité naturelle qui toujours a guidé mes pas sur les chemins que je choisis de prendre dans ma vie, une sorte de propension à l’expérience nouvelle (pour peu qu’elle ne semble pas représenter un danger physique trop grand et trop immédiat), une inclination de ma nature qui toujours me pousse à m’approcher pour côtoyer et observer le mystère. Aujourd’hui encore, pourtant, je ne me pardonne pas de n’avoir point regardé l’enseigne de cette boutique avant de pénétrer dans la première des pièces qui s’offrait à la visite.

    Beaucoup à ce stade du récit se perdraient en digressions sur les divers accessoires qui traînaient sur les étagères, ou décriraient avec force détails les multiples appareils aux fonctions improbables qui se trouvaient çà et là et dont certains, à l’évidence, portaient déjà dans leurs formes mêmes des caractéristiques propres à vous plonger dans, comment dire… une certaine confusion. Je ne parlerai pas non plus des différentes senteurs qu’exhalaient de vieux porte-documents en cuirs protégeant quelques feuilles de papier gras et jauni dans la pièce du fond, ni des bruits, cliquetis et autres grincements ponctuels qui ne faisaient finalement qu’ajouter un cachet des plus particuliers à cette boutique du quartier Saint-Michel, pas loin des quais.

    Je m’étais comme à mon habitude - et pour répondre à mon obsessionnel penchant livresque - concentré sur les rayonnages parcourus d’inégaux ouvrages aux états de conservation des plus variés, et c’est celui qui possédait cette couverture vert pâle (que je pris pour une jaquette au départ, tant elle était dégradée) sur lequel je décidai finalement de m’arrêter. Il s’agissait d’une traduction d’un ouvrage américain qui datait du milieu des années 60. Je constatai d’ailleurs avec amusement que la date de l’édition française était très exactement celle de ma naissance, mais le nom de l’éditeur échappait quant à lui complètement à mon inspection, soit qu’il ait été effacé par le temps, soit qu’il ne figurât point sur le livre ce qui semblait plus curieux encore. Il m’importe toujours aujourd’hui de ne point révéler le nom de l’auteur, pour des raisons que je qualifierais de plus ou moins personnelles.

    La première page que j’ouvris s’est gravée dans ma mémoire de façon indélébile. Mot pour mot, je me souviens très bien avoir lu ces lignes qui me sautèrent au visage comme une illumination soudaine :

    « Parmi les nombreux stratagèmes du simulateur, il en est un qui consiste à noyer sa future victime sous un flot de paroles ininterrompues incluant paroles flatteuses et mots d’esprit afin de l’empêcher d’analyser la situation par une réflexion introspective qui la mettrait en garde et la protégerait. L’esprit de la victime s’engorge et se brouille tout empêtré qu’il est par l’accumulation de paroles mensongères, d’inflexions et de gestes trompeurs, et le voilà qui érige le simulateur sur un piédestal au rang des maîtres. Procéder avec autant d’infamie requiert de la part du simulateur une vivacité d’esprit des plus efficaces car la moindre erreur de sa part entraîne, en laissant la suspicion s’insinuer dans l’esprit de la victime, un écroulement de l’édifice chèrement acquis».

    J’avais pour ma part déjà rencontré des as de la manipulation mentale qui ne parvenaient effectivement pas à cacher durablement leurs véritables intentions. Un jour ou l’autre, le verni craquait et il fallait abandonner la victime en train de se ressaisir pour s’attaquer à d’autres proies encore fraîches et prêtes à être farcies tout autant qu’avaient pu l’être en leur temps les désormais bienheureux rescapés. Quelques pages s’échappèrent entre mes doigts et j’en parcourus presque avec amusement une nouvelle s’adressant cette fois-ci au simulateur lui-même :

    « Si votre interlocuteur ne se laisse pas appréhender par vos tentatives de domination mentale, ne perdez pas votre temps avec lui et laissez tomber : il existe un pourcentage absolument étonnant de gens prêts à se laisser dominer avec une grande docilité. Votre objectif est d’acquérir le pouvoir, le pouvoir d’influencer les autres afin de gagner plus d’argent et vous rendre populaire. Et ce pouvoir, pour l’obtenir, il vous faudra apprendre à diriger les pensées des autres ».

    Ce dialogue virtuel qui s’installait entre l’auteur et le manipulateur mental avait quelque chose de glacial et l’ouvrage qui était entre mes mains perdait pour le coup et peu à peu de sa chaleur tout en semblant proportionnellement devenir plus lourd, plus massif. Je tournai encore quelques feuilles, apercevant au passage des formulations en titres gras du type « Développez la tournure d’esprit qui asservit les autres… L’asservissement sélectif qui fait de l’autre votre véritable esclave… Diriger la pensée de l’autre est un art …»

    L’ouvrage contenait beaucoup plus de pages qu’il ne m’avait semblé au départ, il était plus touffu et paraissait regorger de ramifications nombreuses. Je crus trouver bon de m’arrêter sur celle-ci pour laquelle je ne pus m’empêcher d’éviter de laisser s’évoquer en moi des souvenirs de visages de gens connus et qui auraient pu probablement constituer comme un modèle pour cette assertion :

    « En vérité je vous le dis : il n’existe aucune personnalité aussi solide soit-elle qui puisse résister indéfiniment sans être ébranlé par une injection permanente de poison psychique … »

    Derrière moi s’enclencha une boîte à musique au mécanisme grippé qui s’arrêta aussitôt. Je venais de prendre conscience que je n’étais plus seul dans la pièce. J’apercevais le bonhomme sur ma gauche en vision périphérique, occupé à déplacer quelques objets innommables d’un coin à l’autre d’une petite table déséquilibrée en bois. Je reportai derechef toute mon attention sur le livre.

    Le texte que j’avais sous les yeux n’était plus celui que je venais de quitter une seconde plus tôt ! Avais-je tourné la page machinalement ou quelque courant d’air furtif s’était–il permis de déranger le cours de ma lecture, toujours est-il que mon regard se portait maintenant sur une série de conseils pour la domination mentale et des mises en garde qui étaient de cette nature :

    « N’hésitez pas à faire des compliments à vos victimes mais en prenant garde de ne jamais laisser transparaître le caractère prémédité et intéressé qu’ils cachent en réalité.

    Ne donnez surtout pas l’impression qu’il est impossible de vous influencer, mais amenez l’autre personne à votre façon de penser tout en lui faisant croire que c’est elle qui vous y a amené. Poussez les contradicteurs à vous attaquer verbalement et laissez-les ensuite s’embourber, se débattre, et lutter jusqu’à épuisement. »

    Une page cornée m’attira alors sur un long chapitre où figuraient des méthodes spécifiques destinées à dominer les individus méfiants, les personnes qui ont du chagrin ou celles qui sont en situation de détresse psychologique, accompagnées de nouveaux stratagèmes pour culpabiliser autrui tout en se faisant passer pour une victime. Je commençais à me demander dans quelle mesure je n’avais pas moi-même été guidé d’une façon ou d’une autre pour entrer dans cette boutique, pour m’être dirigé vers cette bibliothèque aux étagères branlantes, pour avoir choisi (?) sur les rayons ce livre à la couverture vert pâle…

    Le vieux bonhomme jeta furtivement un regard sur moi par-dessus ses lunettes alors qu’il déplaçait une fois encore les mêmes objets dans le but obscur d’organiser au mieux la petite table de bois.

    « Le son de votre voix est une arme, car il peut modifier par lui-même le sens et la portée de vos paroles. Quoi que vous disiez, et même si vous ne dites rien d’important, vous arriverez quasiment à hypnotiser celui qui vous écoute en grande partie par les modulations du timbre de votre voix. »

    « Avez-vous fait votre choix, monsieur ? » lança le bonhomme avec pour le coup une intonation qu’il me serait bien impossible de retransmettre par écrit. Je le regardai en songeant à cette remarque lue quelques secondes plus tôt : « Peu de gens ont eu l’occasion de frayer suffisamment avec de subtils simulateurs pour réaliser à quel point une expression plaisante – qu’elle soit faciale ou autre- peut accompagner une hypocrisie complète et des plus totales ».

    Le petit bonhomme avait l’air indifférent à ma réponse et je m’approchai de lui tout en lui demandant le prix de l’ouvrage que je tenais en mains. Il s’agissait d’une bonne affaire et je sorti de mon portefeuille Kaps un billet qui couvrait le prix de l’achat. Pas plus qu’au moment de pénétrer dans la boutique quelques temps auparavant, je ne songeai en me dirigeant vers les quais à m’enquérir, d’un regard sur l’enseigne, du nom de la boutique.

    Lorsque je fus à la maison, je m’installai sur une chaise de salon afin de m’attaquer à l’ouvrage par son commencement lorsqu’une enveloppe glissa d’entre les pages, m’échappa et chuta sur le sol. En la ramassant, je constatai qu’elle était cachetée à la cire, ce qui ne manqua pas de me surprendre car cela aurait du créer comme une protubérance évidente dans le livre mais je ne l’avais pas remarquée. Bien sûr, le côté mystérieux induit par la présence d’un système de fermeture aussi archaïque pour une enveloppe n’était pas fait pour me déplaire et en toute autre situation j’aurais souri de cette touche fantaisiste. Mais je crois avoir déjà dis plus haut que les révélations que je pourrais être emmené à faire constituent ce que j’ai qualifié de véritable bouleversement à venir et qu’ainsi il n’y avait pas lieu de se décontracter un tant soit peu en une telle situation.

    Avec ce qu’il advint et ce qui me fut révélé, j’aurais dû aussitôt me ruer à la boutique et comme dans tout récit fantastique standard, il m’aurait été impossible de retrouver le vieux bonhomme, la boutique mystérieuse, ni même la rue qui m’y avait mené. Le bouquin aurait par ailleurs probablement disparu à mon retour, ainsi que l’enveloppe. Dans les faits, ce n’est qu’une année plus tard que je trouvai le courage de me rendre à la fameuse boutique. La rue qui m’y avait conduit était toujours là mais la boutique avait apparemment cédée sa place à un pressing. Pas plus le patron du café d’en face que la galeriste d’à côté n’avaient oublié la présence de cette boutique mais à l’évidence ils n’en gardaient qu’un souvenir des plus superficiels. L’ouvrage à la couverture vert pâle est par ailleurs toujours en ma possession et je le considère aujourd’hui un peu comme un objet fétiche, une sorte de guide de protection. Quant au contenu de l’enveloppe me direz-vous ? J’ai retrouvé des traces de cire page 667 de l’ouvrage et j’y ai donc remis l’enveloppe décachetée et son contenu. Mais ce contenu, je ne peux le partager avec quiconque sans gâcher une part de ce mystère qui constitue un peu de notre quête à tous. Vous autres, les illusionnistes, habitués que vous êtes à conserver jalousement les secrets, je sais que vous serez les premiers à comprendre cette attitude, à accepter que je garde une petite place… pour le silence.

    Christian GIRARD

    Alors là, chapeau l'artiste, je suis bluffé !

    • J'adore le style narratif.

    J'ai vu ton texte hier soir avant de m'endormir sur mon téléphone. J'ai commencé par me dire "Chouette, je lirai ça demain sur grand écran.". Et j'ai commencé à lire les premiers mots par curiosité.

    J'ai tout lu d'une traite avant de m'endormir, en zoomant et en déplaçant la zone de lecture (c'est trop petit pour moi sinon sur un téléphone).

    Je me permet l’outrecuidance de donner mon avis ! 😄

    J'ai été emporté du début à la fin, tu sais susciter l'envie de connaître la suite, cultiver le mystère ! Le style est à la fois travaillé et accessible, j'aime énormément ce style d'écriture.

    • On dirait du François-René, c'est briand, Bravo ! 😉

    La fin semble diviser, forcément. On a envie de savoir !

    Perso je me range dans le camp du soutien du secret 🙂 c'est tellement mieux de laisser travailler l'imaginaire, de garder le secret secret : "Keep your secret secret" !

    Je ne peux m'empêcher d'envisager que tu aies vécu cette histoire. Que tu es entré un jour chez un libraire/antiquaire et que tu es reparti avec un livre.

    Si c'est le cas, chapeau d'avoir écrit cette nouvelle sur cette base !

    Never ending story

    Comme tu m'as conseillé cette lecture après que l'on ait parlé de l'Histoire sans fin, j'avais sans le vouloir un visuel très précis de l'antiquaire de ton histoire.

    Le mien ressemblait exactement à celui de l'Histoire sans fin donc, ce brave homme détenteur du livre magique et de l'Auryn.

    L'antiquaire avec Bastien :

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  20. Il y a 4 heures, Yann CPN a dit :

    malheureusement pas mal de gens qui sont attirés par la magie parce qu'ils pensent que ça va leur donner une certaine "aura"

    Oui, sauf qu'on est tous bien placés ici pour savoir qu'on ne devient pas magicien parce que l'on a appris la LD dans le volume 1 de La magie des cartes...

    Et on sait tous aussi, enfin je pense, enfin j'espère !

    • Qu'on ne devient pas magicien en apprenant un "truc" mais que cet art exige un certain investissement en travail et en temps.

    Perso j'ai travaillé plus de 10 ans sans me considérer comme magicien. J'ai commencé à me considérer comme magicien dès lors que j'ai eu un public en fait.

    Il y a 4 heures, Yann CPN a dit :

    Ce n'est pas nouveau, ce côté ultra marketing d'Ellusionnist, mais j'ai l'impression que ça a empiré depuis le changement de manager, non ?

    J'aime bien moi les zôlies bandes annonces hollywoodienne 🙂

    Pour en revenir à leur Unreal Card Magic, je pense que j'aurais beaucoup aimé avoir accès à un tel programme quand j'ai démarré la magie des cartes.

    Mon premier gros et bel ouvrage c'était le Very best of Dai Vernon

    C'est une dinguerie ce livre.

    • Mais beaucoup de texte, faut lire et relire, cartes en mains, pour comprendre les subtilités.

    Par la suite, j'ai pu acheter les cassettes de Bernard Bilis.

    Eh bah honnêtement, c'était vachement plus agréable ! On a des vidéos, des exercices, de la culture G, des routines de ouf encore à mon répertoire aujourd'hui.

    • La carte fantôme du volume 1 reste ma meilleure téléportation de carte avec un jeu régulier.

    Du coup, j'aurais plutôt tendance à soutenir des projets comme Unreal Card Magic. 😄

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