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Tableau d'honneur

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  1. Je fais parti du Champagne Magic Club de Reims depuis près de 18 ans (depuis 2007) et j'ai toujours connu les conférences à peu près au même prix (entre 350 et 450€), tout comme le prix d'entrée moyen (20€). Les choses que j'ai pu constatées en 18 ans, avec en moyenne 6 conférences par an de 2007 à 2017 environ (nous étions l'un des clubs qui en organisait le plus à cette époque) puis 4 jusqu'à nos jours : - le prix des hôtels a bien augmenté : avant une chambre correcte coûtait 60-70€ (Ibis rouge) et aujourd'hui cela coûte 120-130€. Une conférence coûte donc en moyenne entre 470 et 580€, hors repas. - le nombre de magiciens venant assistant aux conférences a baissé : avant, nous étions sur 20 à 30 en moyenne et aujourd'hui 10 à 20 à quelques exceptions près. Faites le calcul à 20€ en moyenne, le club éponge à chaque fois et ses seules sources sont les cotisations (55€ à l'année avec deux entrées aux conférences incluses) et un gala tous les 10 ans. Et les conférences ne sont pas les seuls frais du club bien entendu. - la qualité des conférences est très variable et le choix de ces dernière se fait sur la base d'une publicité qui présente toujours l'artiste comme le meilleur, avec une liste de points vaseux comme "vous aidera à améliorer votre magie", "effets visuels à fort impact", etc...mais pas de contenu précis. David Stone indique à chaque fois le contenu précis de sa conférence. Il fait parti des plus cher (450€+hôtel) mais on le prend à chaque fois parce qu'on sait quel est le menu, on sait qu'il ne va pas nous présenter la même conférence que celle 10 ans avant en faisant croire à une nouvelle et cet artiste fait toujours le plein (25-30 personnes en moyenne, c'est ça le plein pour nous). Il y a aussi le fait qu'il ne fait pas une tournée de conférence très souvent donc il y a une attente. Je pourrais dire la même chose de @Luc APERS : il indique bien le contenu de sa conférence et même si il n'est pas encore aussi connu des magiciens que David Stone, on sait qu'on peut prendre le risque de mettre un peu plus parce qu'on sait que cela va plaire au plus grand nombre et qu'on aura pas trop à éponger. Le fait qu'un conférencier présente une conférence très proche voire identique à celle qu'il avait présentée 10 ans avant n'est pas un problème en soi. Ce qui est mal perçu est le fait qu'on nous les présente comme des "nouvelles conférences". Revoir Michael Ammar présenter sa routine de gobelets, Juan Tamariz présenter sa "Triple coïncidence" ou @Gaëtan BLOOM présenter ses épingles est toujours un plaisir mais c'est en grande partie parce que l'on sait justement qu'il vont nous présenter ces routines que l'on aime revoir. D'une manière plus globale, ce sont les magiciens français qui indiquent le mieux (ou un minimum) le contenu de leur conférence. Peut-être parce qu'ils nous envoient leur proposition directement. Je n'accuse pas les autres d'être trop vaseux mais leur publicité (ou présentation de la conférence) l'est souvent (après, qui la rédige ? Nous ne le savons pas). Le choix se fait alors sur les bases de ceux qui connaissent l'artiste et son travail. Les conférences "marchands de trucs" (conférence ou chaque routine ou presque nécessite l'achat d'un gimmick ou d'une vidéo auprès du conférencier) ne sont également pas un problème tant que c'est dit dès le départ. Ce sont les déceptions suites à un manque d'information qui font que nous n'allons pas prendre tel ou tel artiste ou que nous ne mettrons pas 450€ plutôt que 350€. Ayant participé à l'organisation d'un congrès (planning, contact des artistes, gestion des entrées du public), je peux également dire que les prix sont les mêmes pour les conférences lors de congrès sauf que la conférence dure 1h et est souvent doublée au lieu d'une seule conférence de 2h en moyenne (avec une pause champagne chez nous) dans un club. Alors oui, une conférence est payée en moyenne 3 à 4 fois moins cher qu'un numéro de gala alors que l'artiste ne se contente pas de présenter des routines mais il les décrit pour que d'autres les présentent correctement à leur tour ou reprennent certaines idées pour en faire autre chose mais le public n'est pas le même (le nombre surtout) donc les moyens pour financer un tel évènement ne sont pas les mêmes. Nous avons fait le choix, pour continuer de recevoir des conférenciers sans être trop dans le rouge et sans augmenter nos prix d'entrée, de réduire le nombre de conférences à 4 au lieu de 6. Alors, on va me dire qu'il faut augmenter le prix d'entrée. Nous l'avons déjà fait un petit peu mais si nous allions au delà, nous aurions encore moins de monde. Ce n'est pas viable. Et croyez-moi, le club ne fait aucun bénéfice sur le dos des conférenciers, bien au contraire. Je parle pour le club de Reims en tout cas. Les problèmes majeurs par rapports aux conférences (et aux congrès d'ailleurs) sont deux : - le manque d'informations importantes précises et assez tôt : date, lieu, prix et surtout contenu (et pour un congrès, c'est le plateau qui devrait être annoncé complètement au moins 6 mois avant; c'est faisable, c'est un choix) - le fait que beaucoup de magiciens préfèrent aujourd'hui apprendre sur internet (avoir tout tout de suite et gratuitement) plutôt que d'aller sur des congrès et des conférences. Ils préfèrent acheter un tas de gimmick, de vidéos, etc...qui leur procure le sentiment de tout avoir plutôt que d'aller voir des spectacles, des conférences et des congrès (où il faut en plus s'organiser pour le transport, le logement, les repas). C'est un phénomène de société qui n'est pas propre à l'univers des illusionnistes mais que l'on retrouve dans toutes les associations : théâtre, danse, même les associations de musique et de sports commencent à voir la moyenne d'âge de leurs membres augmenter. On le voit aussi dès que l'on va voir le spectacle d'un artiste visuel (illusionniste, clown, jongleur, mime, etc...) ou une pièce de théâtre (même moderne) dans un théâtre : la moyenne d'âge est de plus en plus élevée. Les jeunes investissent dans leurs portables, dans leurs chaussures, leurs vêtements, dans certains concerts mais rarement dans les sorties spectacles voire dans les sorties tout court. On est dans le "paraître" avant tout, dans l'image. Les jeunes sont élevés ainsi aujourd'hui. Ce second point est donc insolvable à l'échelle de notre monde de magiciens car il touche à l'éducation. Et je ne parle pas de l'éducation nationale dont le rôle devrait uniquement être d'instruire et de former mais du rôle des parents. Trop de parents ne passent pas assez de temps avec leurs enfants aujourd'hui. Parfois par contrainte mais aussi plus souvent qu'on ne le croit par choix bien qu'ils le nient. On touche donc à un sujet bien plus complexe et plus vaste, la difficulté d'être parent aujourd'hui et d'élever des enfants. Le premier point en revanche peut être résolu à notre échelle : - pour les conférenciers, il s'agit de s'assurer que la présentation de leur conférence soit claire et précise même si, pour conserver l'effet de surprise de certaines routines, il est compréhensible que la présentation n'en dise pas trop non plus. Toute la subtilité est là : en dire suffisamment pour que l'on sache à quoi s'attendre sans en dire trop pour garder quelques surprises. - pour les congrès : c'est une histoire de prise de risque. La stratégie actuelle est d'attendre d'avoir des inscriptions (et donc des ressources financières) pour engager des artistes et si les organisateurs ne se rendent pas compte que cette stratégie ne fonctionne pas depuis des années, c'est qu'ils ont de la merde dans les yeux, je n'ai pas d'autre mot. Si le plateau est bien choisi, les gens s'inscrivent. C'est comme dans un restaurant : vous regarder le menu, les tarifs et si ça vous plaît, vous y aller. Pour aller voir un spectacle : vous consulter le site de la salle (théâtre, parc des expos, etc...) ou sa brochure papier, une affiche et si tel artiste vous plaît, vous réservez vos billets. Je n'ai jamais vu un évènement demander à régler avant en ne fournissant comme seules informations que le lieu, la date et le prix. Encore une fois c'est comme si on vous demandait de payer pour aller à un concert sans qu'on vous donne le nom de l'artiste, au cinéma sans annoncer le film que vous pourrez aller voir, au restaurant sans vous donner le menu, à un spectacle sans info sur son contenu autre que la date, la salle et le prix. Et cette histoire de prix progressif, c'est bien pour les avions et les trains (et encore) mais si certains croient qu'il y aura plus d'inscriptions au prix fort parce que les artistes auront été annoncés, et bien...vous voyez ce que ça donne depuis un moment. Pour revenir aux conférences : payer un conférencier au prix d'un numéro de gala (donc 1200-1500€ en moyenne, parlons concrètement) nécessiterait pour un club recevant disons 20 personnes : - soit d'augmenter l'entrée à 60-75€ et il n'y aura jamais 20 personnes à ce prix aujourd'hui à part pour quelques très grands noms qui ne viendrons jamais en conférence dans un club. - soit d'avoir 60 à 75 personnes en gardant le même tarif d'entrée (20€), ce qui est pire car non seulement réunir ce nombre de magiciens dans un petit club est très difficilement réalisable mais en plus ce serait une conférence dans des conditions défavorables aussi bien pour l'artiste que pour les magiciens spectateurs (en termes de visibilité et de son) ou alors il faudrait louer une salle plus grande, avoir un équipement (micro, sono, lumières voire vidéoprojection, comme pour les congrès). Il y a 30 ans, les magiciens pouvaient encore mettre une somme assez élevée pour aller voir un conférencier mais aujourd'hui, avec la "concurrence anarchique" de tout ce qui se trouve sur internet pour rien ou presque, comment réussir à vendre une conférence à 60-75€ l'entrée ? A moins que ce ne soit David Copperfield, Penn & Teller, Derren Brown ou des artistes de renom hyper médiatisés comme ça qui ne viendront jamais, je ne vois pas comment cela pourrait marcher. Après il y a les masterclass mais c'est autre chose (et à en croire un sujet sur ce forum, la notion de "masterclass" commence à faire débat parce que certains vendent leur conférence sous ce titre et provoque des déceptions). Alors comment faire en sorte qu'on ait envie de mettre le prix pour aller voir un conférencier ? Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché. Cela veut dire que le contenu d'une conférence ne doit pas se trouver sur internet. Il faut du nouveau, de l'original par rapport à tout ce qui est publié, par rapports aux autres conférenciers. Difficile aujourd'hui de faire une conférence sans "déjà vu". Cela veut dire redonner l'envie de découvrir un artiste en vrai, de le voir présenter ses routine en vrai, de pouvoir échanger quelques mots avec lui. Il faut retrouver ce plaisir là. Parce que lorsque je dis "Il faut que ça vaille plus le coup que d'aller sur internet pour avoir ce qui est recherché", il y a aussi le problème de ce qui est recherché et ce qui est recherché, c'est souvent l'explication d'une routine précise ou deux, souvent celles des routines présentes sur les vidéos youtube de l'artiste que chacun visionne pour compenser le manque d'information de la fiche de présentation de la conférence. Et si par malheur le conférencier ne décrit pas les routines trouvées sur youtube, on a à chaque fois des retours du type "mais ça il ne l'a pas fait". Oui mais il n'a jamais dit qu'il le ferait ! Voici l'essentiel pour ceux qui ne veulent pas passer 10min à lire tout : - un club (en tout cas je parle pour le club de Reims) ne fait pas de bénéfices avec les conférences (et ce n'est pas le but). Si on rentre dans nos frais ou qu'on s'en tire avec 50€ sur les comptes du club, on est content. Si le club éponge de 300-350€ à chaque fois, ça n'est plus viable. - les conférencier doivent s'assurer que la fiche qui présente leur conférence soit claire et détaille un minimum son contenu. C'est une des raisons pour laquelle un club prendra le risque de mettre un peu plus, même si ce ne sera pas le prix d'un gala. - une conférence en français, même si on a des traducteurs, c'est toujours mieux - revenir à des secrets mieux préservés : moins de commercialisation à tout va de certaines routines permettrait de rendre les conférences et congrès plus attractifs. Il y a 30 ans et avant, les magiciens mettaient le prix plus facilement pour une conférence, un livre ou une vidéo (VHS) parce qu'il y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui et qu'il n'y avait pas tout sur internet. Si le prix pour les conférenciers tout comme pour les galas d'ailleurs a baissé à quelques exceptions près, c'est en partie parce que c'est moins rare. Il faut donc retrouver une certaine rareté. - pour les congrès, c'est comme pour les clubs : la prise de risque doit être pour les organisateurs. Si le choix du conférencier ou du plateau est bon, les inscriptions se font, les comptes s'équilibrent. Si on a des mauvaises surprises par manque d'information ou qu'on cherche à faire des économies sans que cela se voit et bien...ça finit toujours par se voir et ça conduit à faire couler le navire petit à petit.
    5 points
  2. Je suis allé voir son spectacle avec ma compagne il y a quelques années. C'était très bien écrit, scénarisé et présenté. De l'humour sans tomber dans le lourd, de très belles routines et une bonne présence sur scène. Une personne qui cherche une prestation pour un anniversaire et qui voit cette vidéo peut se dire à tort que la prestation proposée est en dehors de son budget et ne franchira même pas le cap d'une demande de devis. Autrement dit, faire une vidéo dans un cadre luxueux permet de viser certains clients mais peut aussi priver d'autres clients. C'est un choix. Cela ne veut pas dire que c'est un bon ou un mauvais choix.
    3 points
  3. Comment la FISM définit-elle un « trick » ? Et un « act » ? Est-ce qu’un tour comportant des répétitions d’un même effet sous des conditions de plus en plus restrictives par exemple peut suffire à bâtir un « act » ? Sait-on si les participants reçoivent en plus du règlement disponible sur le site de la FSIM des directives plus détaillées ? *** Si j’ai bonne mémoire (possiblement défaillante vu l’avalanche de magie dévorée pendant 6 jours) l’italien Piero VENESIA n’a présenté qu’un seul tour (l’effet où des aiguilles et autres objets avalés par le magicien-fakir sont régurgités enfilés sur un fil) ce qui ne l’a pourtant pas empêché de tirer son épingle du jeu avec le 2e Prix en magie de salon. *** Description du numéro pour qui veut : À l’entame de ce numéro muet, le petit disque lumineux d’une poursuite perce le noir de scène pour révéler progressivement Piero VENESIA tiré à quatre épingles, pieds serrés, une main derrière le dos. Comme le disque de lumière va s’agrandissant, il révèle à sa droite une de ces anciennes machines à coudre, de celle qu’avait ma grand-mère, encastrée dans une petite table en bois aux pieds ornementés en fer, avec une courroie de cuir qui relie le mécanisme d’entrainement de l’aiguille à un large pédalier métallique situé sous la table. Nous sommes donc dans une maison de couture. S’agit-il d’un client ? Non : et la posture semblable à celle d’un valet au garde-à-vous tout prêt à exécuter une courbette, et la douzaine d’aiguilles qui accrochent bien la lumière piquées dans le revers de tissu sombre de sa veste, lèvent l’ambiguïté : Piero VENESIA est le petit tailleur. Une première aiguille avalée pour ainsi dire accidentellement, et Piero qui ne s’en trouve pas plus mal, se pique d’avaler toutes les autres. Un instant on a pu craindre que chaque nouvelle aiguille avalée allait être l’objet d’une pantomime propre, question de « meubler » le numéro (comme on l’a vu dans d’autres « acts » avec des textes trop longs et parfois superflus ou -surtout en magie scène- avec des jongleries et autres pas de danse quelque peu « plaqués » entre deux effets proprement magiques). Mais non, Piero VENESIA accélère le mouvement pour avaler toutes ses aiguilles (avoir toutes les aiguilles préalablement piquées dans ses revers participe de la clarté de l’effet) ; et de là, il amorce son crescendo, à la fois en variant taille et nature des objets avalés, mais aussi en accentuant le côté « tour de force » des conditions dans lesquelles ces objets sont ingérés. Ainsi plutôt que d’avaler une à une des aiguilles, un petit faisceau de celles-ci sera placé dans un verre, mêlé à du vin, et le tout sera avalé d’un trait. Et, tant qu’à faire, pourquoi ne pas avaler au passage le bouchon de liège du carafon de vin. Repu, Piero s’allume une cigarette de fin de repas qu’il gobe avec son allumette. Restait la question du fil, blanc, bien visible depuis le début du numéro sur la machine à coudre : Piero s’en saisit, le rompt, et le convertit en fil dentaire d’après repas, avant de le manger aussi. S’ensuit la classique régurgitation un à un de tous les objets que le magicien retire dramatiquement de sa bouche. *** Autant qu’on puisse en juger Piero VENESIA emploie ici un « décalage temporel » (D.ORTIZ) : c’est-à-dire que la révélation de l’état final débute (avec les premières aiguilles qui apparaissent sur le fil extrait de la bouche -> relâchement du spectateur , la magie a opéré, plus la peine de chercher le "truc") alors que la méthode pour produire l’effet n’est pas terminée. Malheureusement pour Piero VENESIA vendredi dernier le jury l’a sans doute épinglé à cet instant précis, faute à un mouvement curieusement chorégraphié qui attire trop l’attention sur lui et ne fournit pas la couverture suffisante à la dernière manœuvre nécessaire pour le final. Je viens de réaliser qu’une version de ce numéro était en ligne et ce moment clef y fait d’ailleurs l’objet d’un plan de coupe opportun : Rien de plus suspect pour un magicien que de dérober à la vue des spectateurs ses mains, qu’elles farfouillent trop longuement dans ses poches, sous la table ou dans son dos. Piero VENESIA offre ici une intéressante solution à deux niveaux : · Par sa pose initiale, celle d’un groom au garde-à-vous, d’un valet de pied, Piero VENESIA fixe l’image d’une posture archétypale, et si plus tard il l’adopte à nouveau, une main derrière son dos, cela nous parait tout naturel. · De plus placer une main derrière son dos est ici davantage perçu comme signe de franchise - pour exposer à la vue de tous le plus possible l’objet avalé ou régurgité.
    3 points
  4. Je n'ai pas de nouvelles directement mais il nous a été annoncé comme participant au prochain séminaire organisé par notre ami Ali Nouira "AMF WEEK 2026 – Ali Magic Friends" qui se tiendra à Toulon du 10 au 12 avril 2026. C'est déjà un grand plaisir de savoir que nous le reverrons au milieu d'un plateau extrêmement intéressant.
    2 points
  5. On est au moins trois!!! mais c'est très complexe; il y a des années, peu de gens faisaient des conférences, et souvent, seulement des Maîtres... Les confs de Vernon, ou Slydini étaient des évènements, et quand ils sont venus en France, ça défrayait les chroniques magiques, dans "le Magicien", ou le JDLP.... et il fallait souvent payer cher pour les voir. De plus en plus, les conférences sont sous-payées, vraiment... J'ai toujours pensé qu'une vraie conf devrait être payée le prix d'un gala, ou proche... Quand je fais un spectacle, je fais mon numéro, et je pars.... et c'est plié.... Quand je fais une conf, ça peut durer deux heures trois heures, et plus.... et en fait, Je partage beaucoup plus, donnant plein d'idées, (avec plaisir) pendant tout ce temps.... et la plupart des clubs payent très très peu, et de moins en moins.... en Italie, dans les 350€... !!! et moins aux U.S.A..... C'est de là, je crois, que tout est parti.... Je me suis rendu compte en faisant des tournées, qu'il y a une multitude de petits clubs, qui organisent quasi une conf par semaine... Comment? Des magiciens lambda, ni bons ni mauvais, mettent sur pied une conf d'une heure trente, avec des tours standard... et ils changent de ville chaque jour, en se faisant un circuit.... Ils chargent leur bagnole pour deux semaines, Ils vendent un peu, pas beaucoup, mais ça va... Ce sont comme des représentants de commerce, toujours sur les routes... et en fait, tout le monde est content... donc, fatalement, de plus en plus, le cachet de la conf ne suffit pas, et donc, il faut vendre... Honnêtement, je ne me vois pas trop faire ça... et J'adore partager, comme vous le savez sûrement... une autre chose, qui aussi est vraie... Quand j'ai appris la magie, j'ai pris des cours... à la boutique de Dominique Webb, et mes profs furent des rencontres magnifiques... devenus plus tard des amis... comme Dominique Webb, @Georges PROUST, et mon cher Jean Merlin, qui m'a vraiment inculqué toutes les vraies bases... Mais C'était pas gratuit... ( clair, c'est ma Maman qui douillait... ) et je me souviens toujours de la première fois, où elle demande à Dominique Webb combien vont coûter les cours ? Et le chiffre entendu, Je pense : C'est pas cher pour l'année !... C'était pour le Mois !... Je lui ai dit, laisse tomber, Elle a dit à Dominique... Je vous fais un chèque pour les trois premiers mois... (une petite fortune, pour moi, du haut de mes 12 ans)... Mais du coup, j'ai appris... et plutôt pas mal, un peu sûrement aussi parce que c'était pas gratuit, et qu'il fallait qu'elle m'aime, ma ptite mère, pour me payer tout ça... Je me suis égaré un peu... J'avoue, mais ça fait du bien de dire les choses, de temps en temps... Bises à vous Gaëtan
    2 points
  6. @Dominique BODIN écrit bien et il souligne le coté psychologique des participants. @Dominique BODIN m'a promis de faire un CR complet de cette Fism 2025, @Thomas m'a promis de lui réserver 150 Go d'espace.... Ce sera le seul CR qui sera complet et qui va faire l'histoire. Courage et merci d'avance ! otto Donc : au travail !!
    1 point
  7. Magnifique !! Merci pour ce partage !
    1 point
  8. Hello, Je l'ai évoqué récemment mais sans aller plus loin; je partage aujourd'hui la vidéo promotionnelle de Clément Blouin. Heu pourquoi ? Ben parce que c'est bien ce qu'il fait, qu'il est très (très) sympa et que c'est un excellent technicien (nous sommes entre nous). Et puis, flute, après tout, c'est bien de connaitre une nouvelle tête, non, a plus forte raison lorsque celle-ci a du talent (vous noterez, le second degré du type qui se prend pas au sérieux, à la fin de la vidéo ) W.
    1 point
  9. Une tour de briques Kapla de 25 mètres de haut : Les coulisses :
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  10. Oui voilà… Je ne le disais vraiment pas pour toi, mais de manière générale rien ne me désespère plus que la polarisation des débats qui deviennent d’une binarité que je trouve catastrophique. Mythique! J’adore!
    1 point
  11. Pourquoi pas. Et ça ne met pas en question l’idée qu’il y ait un passé, ça veut dire qu’il cohabite avec toutes les autres « tranches » d’espace-temps. Et c’est très louable. Je te rassure : je ne sais pas non plus. J’ai néanmoins pris soin d’écrire « les événements à notre échelle se déroulent selon la flèche du temps », sans m’aventurer plus avant (si je puis dire) dans la MQ ou la relativité (notamment générale) ni même l’idée d’un temps émergent soutenu par Carlo Rovelli qui soutient en effet que le temps n’existant pas au niveau fondamental serait subjectif et lié à nos perceptions humaines (etc.). Je conclurai par cette anagramme de Jacques Perry-Salkow, spécialiste du genre (et par ailleurs préfacier de La Bible du palindrome que j’ai éditée) : Rien n'est établi ! (Anagramme d'Albert Einstein).
    1 point
  12. Ecoute, d'abord, et puisque tu me demandes, moi je préfère dire que "je ne sais pas" plutôt qu'être pétri de certitudes, mais je suis toujours partisan pour ouvrir les discussions à partir de toutes les sources possibles et divergentes. C'est le problème, la définition du temps a changé depuis Newton (il est absolu), Einstien (il est relatif) ou la physique moderne qui le considère (le plus souvent) comme une dimension liée à l'espace. On savait donc déjà que le temps était relatif dans l'Espace depuis la théorie de la relativité générale. Il me semble que le fait qu'il n'y ait pas simultanéité absolue dans l'Univers, est assez admis et se tient. Mais les partisans de l'éternalistme affirment, de plus, que passé, présent et futur cohabitent dans un même bloc Univers. Mais c'est pas si foufou quand on y regarde de plus près ...le présent n'est pas nié par les éternalistes, il n'est juste qu'un point relatif (mon passé peut être le futur de quelqu'un d'autre, etc) dans une structure d'espace temps. Ils ne disent pas que tout se passe (ou s'est passé) en même temps! Evidemment sur une planète donnée (la nôtre), depuis les civilisation Mésopotamiennes et Egyptiennes, on s’est mis d’accord de prendre pour étalon le soleil. Il me semble que c'est assez arbitraire …mais ça marche bien pour les terriens dans ce contexte donné. Aujourd'hui on sait, selon la relativité, que notre temps est juste inhérent à notre course autour d’une seule étoile avec sa masse spécifique, parmi des milliers d’autres étoiles avec d’autres masses (qui donc courbent plus ou moins la lumière et sa vitesse). Ce temps n’aurait donc d'abord aucune pertinence universelle et aucune simultanéité avec un autre point de l'Univers. On est d'accord que si on pouvait observer la Terre depuis 4,5 millards d'années lumières, elle n'existerait même pas encore? Ca c'est un autre point qui rejoint le sujet de ce fil et qui me semble concerner davantage la philosophie: depuis l'idéalisme de Charles Berkley (Être, c’est être perçu), le solipsisme (tout en dehors de soi pourrait être une illusion), le phénoménalisme (si les objets ne sont pas perçus ils n'ont pas de réalité indépendante) mais surtout l'idéalisme transcendantal de Kant (la réalité est structurée par notre perception). D'ailleurs chose rigolote pour VM, cette vision est souvent qualifiée de vision "mentaliste" du monde (en opposition au réalisme qui affirme que les objets existent indépendamment de l’observation). Si on suit ces courants de pensée jusqu'à l'éternalisme, le temps non plus ne serait -en effet- pas mesurable sans un observateur qui le perçoit. Alors, de façon personnelle, mon relativisme philosophique m'empêche d'en tirer une conclusion toute faite, mais je trouve ça captivant!
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  13. - A votre avis, le fléau de notre époque est-il l'ignorance ou l'indifférence ? - J'en sais rien et je m'en fous ! (Attribué à Francis Blanche).
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  14. Les marabouts étaient kabyles et Robert-Houdin n’était qu’habile.
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  15. Mon Journal d’un voyage au pays des merveilles à la FISM Turin est ligne ici https://www.virtualmagie.com/articles/comptes-rendus/concours-et-congres/journal-dun-voyage-au-pays-des-merveilles-fism-turin-par-otto-wessely
    1 point
  16. Bonjour J'avoue que cette façon d'appréhender les choses me laisse perplexe. Nous ne sommes pas dans le sport mais dans l'art. Parfois je me demande si nous ne confondons pas la magie avec le foot , le rugby ou le basket. Est-ce que les supporters de l'équipe de France de magie préparent des banderoles et des cornes de brume? Est-ce qu'après Turin il y aura des étoiles dessus les maillots en fonction du nombre de champions du monde ? Je n'ai pas souvenir qu'il y ait une équipe de France de poésie, de peinture ou de littérature. Mais bon je suis certainement vieux jeu Bonne journée Philippe
    1 point
  17. Le visuel des boîtes d'allumettes est assez sympa et j'aime assez la chute de cet enchaînement : Cet enchaînement simple avec des briques a un double effet qu'on ne peut pas aussi facilement obtenir avec des dominos :
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  18. Bonsoir @Yann CPN Comme toi je me suis questionné néanmoins je fais une différence entre le strip-tease et l'effeuillage. Ne la connaissant pas j'ai cherché sur la toile et je suis tombé sur son envers du décors Bonne soirée Philippe
    0 points
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