Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Tableau d'honneur

Popular Content

Showing content with the highest reputation on 09/05/23 dans Messages

  1. Françaises, Français, Belges, Belges,©Pierre Desproges J'ai déjà donné mon avis sur le sujet il y a quelques pages, mais je ressens maintenant le besoin de me justifier, parce que l'un des arguments les plus récents avancés ici, notamment par Etienne et Frédéric, me met dans une situation délicate : adopter l'écriture inclusive, c'est embrasser la cause des femmes. Si cette proposition est exacte, on devine confusément que, à l'inverse, ne pas adopter l'écriture inclusive, cela doit être rejeter la cause des femmes. Pourtant la proposition réciproque* n'est pas nécessairement vraie *Décidément, nous faisons tous des efforts pour argumenter avec les profs de maths ! C'est ce raisonnement fallacieux, je crois, que Mickaël dénonçait avec le sophisme "Socrate est un chat" : ce n'est pas parce qu'on critique l'écriture inclusive que l'on est misogyne. Evidemment, modifier sa manière d'écrire pour mettre en avant (ou un peu moins en arrière) les femmes, c'est un acte militant et, à ce titre, c'est respectable. Mais est-ce le meilleur moyen ? Ou, au minimum, est-ce un moyen satisfaisant ? En ce qui me concerne, je trouve que c'est un outil parmi d'autres, et qu'il apporte son lot d'inconvénients. En particulier, il est souvent difficile de transposer à l'oral une phrase inclusive : dans le meilleur des cas, on perd l'inclusion ("les employé·e·s de cette société sont bien payé·e·s" se prononce exactement comme "les employés de cette société sont bien payés"), et dans le pire des cas, c'est carrément imprononçable (comment lire "les contrôleur·se·s du ciel ont de lourdes responsabilités" ?). Pire : il y a plusieurs formes écrites acceptables (contrôleur·se·s, contrôleurs·euses, contrôleur(se)s... ça promet des dictées sympa ; heureusement que les correcteur·rice·s ne sont plus trop à cheval si j'ose dire sur les accents circonflexes : c'est déjà un souci de moins) Sans parler des situations où l'écriture inclusive ne peut pas s'appliquer (quand je dis "les artistes méritent de plus gros cachets", je ne peux pas ajouter de point médian ; cela signifie-t-il que, dans ce contexte, il ne faut pas souligner que les femmes sont également concernées ?) Le bon vieux français standard permet déjà d'inclure les femmes et les hommes. Pour reprendre les trois exemples, je pourrais écrire : Tous les employés de cette société, que ce soient des hommes ou des femmes, sont bien payés Les contrôleurs et les contrôleuses du ciel ont de lourdes responsabilités Les artistes, quel que soit leur sexe, méritent de plus gros cachets Ces trois phrases sont claires, faciles à comprendre à l'écrit, elles portent le même sens à l'oral qu'à l'écrit et, cerise sur le gâteau, on peut même les prononcer ! Certes, leur sens n'est pas exactement le même que dans les phrases originales, car ces formulations mettent l'accent sur l'inclusion. Ainsi, la première devient une comparaison, et on croit comprendre que, ce qu'il faut retenir, c'est qu'il n'y a pas d'inégalités salariales. Alors que la phrase initiale mettait plutôt l'accent sur les salaires, qui sont meilleurs qu'ailleurs. Donc oui, le sens est légèrement altéré. Mais après tout, n'est-ce pas aussi le cas avec l'écriture inclusive ? En ajoutant des points médians partout, est-ce qu'on ne "pervertit" pas légèrement le fond, en ajoutant le même genre de sous-texte ? Quand je parle des cachets des artistes, quelle est ma cause ? Est-ce que je milite pour une meilleure rémunération des artistes, ou pour une meilleure égalité des traitements ? Attention : comprenez moi bien : je ne prétends pas qu'une cause soit supérieure à l'autre, ou qu'une formule soit préférable. Je dis simplement que notre langue est extrêmement riche et subtile, et qu'elle permet déjà de dire énormément de choses. Il suffit pour cela de réfléchir à la formule la plus adaptée au message que l'on veut faire passer. Parfois, je veux mettre l'accent sur la présence des femmes, mais parfois je veux juste parler des conditions de travail, sans considération de sexe. C'est d'ailleurs un autre travers de l'écriture inclusive : elle ramène tout au sujet des inégalités hommes-femmes, ce qui signifie nécessairement nier (ou à tout le moins amoindrir) les autres problématiques. Enfin, si on adopte l'écriture inclusive, est-ce qu'on ne risque pas l'excès inverse ? Par exemple, si j'écris "Quarante magiciens ont assisté au dernier VM Live", je mets en évidence l'absence de magiciennes ce soir-là en particulier, voire leur rareté dans la magie en général. A vouloir systématiquement souligner la présence des femmes quand elles sont là, est-ce qu'on ne souligne pas davantage leur absence quand elles n'y sont pas ? Le problème ne vient pas de la grammaire, mais des mentalités, et ce n'est pas en réformant le français que nous le réglerons. En revanche, il ne tient qu'à nous d'employer des périphrases et des formes épicènes. Je pense que cela peut entrer dans les mœurs plus facilement que si on impose par décret des formes écrites absurdes.
    3 points
  2. Finalement, est ce que ça sera l'usage qui en décidera ? Une mode de quelques années, un processus durable ? Ce n'est pas vraiment l'ehpad (pardon l'académie française) qui décidera mais nous les francophones. L'écriture inclusive (que je pratique rarement) a systématisé lorsque j'accorde un groupe d'individus une réflexion sur : de qui est composé ce groupe d'individus ? Pourquoi, lorsque c'est le cas, il y a une forte disparité H/F ? Hasard, sexisme ? Depuis que cette proposition est arrivée, elle me fait me poser des questions sur un combat qui me tient à cœur, l'égalité Hommes/Femmes. Merci pour ça. Mais c'est peut être pas très malin.
    3 points
  3. Pour éviter une répétition maladroite de « correcteur·rice·s » si cette forme inclusive a déjà été utilisée auparavant, on pourra utiliser fort à propos dans ce cas précis la tournure : « selles et ceux qui ne sont plus trop à cheval ».
    2 points
  4. impossible d’y résister .. le même ressenti que j ai eu pour quantum
    2 points
  5. Merci Jean-Luc ! Alors je pense pouvoir affirmer qu'il s'agit d'un GAN 356 avec des aimants pour faciliter les alignements Très bon cube, bien meilleur que le Rubik's Cube d'Ernő Rubik (1974). Son prix est autour de 35 euros donc. Mais malheureusement ce n'est pas un Maglev Les Maglev ressemblent plutôt à l'image ci-après avec des petites encoches que l'on peut mettre sur 3 positions différentes pour faciliter les enchainements, rendre le cube plus ou moins souple ou plus ou moins dur avec les avantages et les inconvénients que cela apporte. Sur la photo on voit une petite ligne avec un bouton qui peut être positionné à droite, à gauche ou au milieu.
    2 points
  6. Quel dommage de dépareiller ainsi ta paire de GAN !
    2 points
  7. OK. Et plus loin tu écris : Tu vois, l'écriture inclusive n'est pas forcément bienvenue dans l'exemple auquel tu te réfères puisque de ton propre aveu elle apporte des problèmes là où il n'y en a aucun si l'on considère le terme de « conseiller » comme une fonction. Par ailleurs pourquoi se limiter à une distinction masculin/féminin à l'ère des revendications LGBTQIA+ ? Je pense que lorsqu'on défend l'égalité entre les hommes, les femmes et les autres (ce qui me semble être je l'espère le cas de tous les participants dans ce sujet, quelle que soit leur appartenance à un genre ou une absence de genre) on doit opter pour des formules qui ne créent pas de scission et, en l'état, je ne vois pas mieux que les règles qu'on m'a apprises dès l'école (je me souviens également de la fiche de morale qu'on nous lisait chaque matin !). L'écriture inclusive ne crée-t-elle pas une scission de ce type en séparant les individus (tous égaux) en deux groupes, n'est-elle pas un marqueur qui souligne ce qui devrait justement être effacé ? En supposant qu'on parle de « conseiller•e•s d'orientation » par exemple, l'écriture épicène permet de remplacer les termes de la plaque par : « Membres du conseil d'orientation » et le tour est joué ! : https://www.vd.ch/guide-typo3/les-principes-de-redaction/redaction-egalitaire/exemples-et-conseils-pour-la-redaction-epicene#:~:text=4) Termes épicènes-,Principe,humains%2C les personnes%2C etc. En tout cas la langue française soutenue est historiquement et par essence élitiste, mais l'objectif est d'en donner l'accès à tous (et toutes ). La maîtrise d'une langue est un excellent moyen d'émancipation dans une société où les carcans de l'origine sociale sont très forts, et le français est déjà suffisamment compliquée comme ça. Pour maîtriser l'écriture inclusive (ou une forme "adoucie") avec subtilité il faudrait peut-être déjà, selon moi, maîtriser le français et ses règles, ce serait un bon début me semble-t-il avant de se permettre d'y ajouter artificiellement des couches de "complexité". Je ne nie pas pour autant qu'il y a un déséquilibre dans la langue et je sais que le masculin n'est pas toujours perçu comme du neutre quand il le devrait, j'avais d'ailleurs inséré une vidéo de l'excellente chaîne Scilabus (YouTube) dans laquelle Viviane Lalande traite notamment de ce que dit la science à ce propos : Je viens justement de publier l'ouvrage d'une autrice, Nadine Gérald, versée également dans les mathématiques, dans lequel on trouve une flopée de citations sur les maths illustrées par des calligrammes originaux. On a pris soin de réserver de la place à des mathématiciennes brillantes car ces dernières ne sont bien souvent pas assez mises en avant, en l'occurrence : Sophie GERMAIN, Sofia KOVALEVSKAÏA et Claire VOISIN.
    2 points
  8. C'est justement à mon sens un des problèmes de l'écriture inclusive si chacun fait ce qu'il veut. L'écriture est un canal de communication comme la voix. Shannon a simplement mais efficacement théorisé la base de la communication, un émetteur, un récepteur et pour qu'ils communiquent entre eux et se comprennent il faut un canal commun entre les deux. L'écriture est l'un des ses canaux. Donc si on veut que cela soit efficace, il faut apprendre la même "écriture", pour que tout le monde la comprenne et puisse l'utiliser. Donc en dehors de toute considération ou valeur, s'il y a d'un côté ceux qui utilisent l'écriture classique et les autres l'écriture inclusive cela brouille forcément la communication qui est le but premier.
    2 points
  9. Entièrement d'accord avec toi. Ce n'est pas je pense le premier des combats à mener surtout qu'il est très indigeste et bouleverse une structure ancienne. Il y a pleins de choses à faire avant sur les salaires, les violences faîtes aux femmes, le harcèlement de rue, les postes à responsabilité...
    2 points
  10. Femme et homme sont des substantifs pour lesquelles il est question du genre des mots, pas du genre des sexes, c'est aussi simple que cela. Exemple : « Quatre-vingt-dix-neuf chaises et un tabouret sont beaux. » Ces cent objets sont beaux, ces cents productions humaines sont belles. Étienne, écrirais-tu : « Ces femmes et ces hommes sont belles » ? Ça ne ferait que retourner le problème à l'envers si tant est qu'il y en ait un. Alors là oui, un membre c'est masculin. (Un peu d'humour dans ce sujet ne fera pas de mâle, ce serait dommage qu'il parte en cacahuète.) Il faut dire que très peu de personnes savent gérer les raccourcis clavier, pour le point médiant c'est comme ça : Certains (ne me demandez pas qui, on n'est pas dans Wikipédia) pourraient rétorquer que, justement, la langue considère l'humanité dans son entier avec un objectif de neutralité (sans doute un rêve pieux mais bon...) et que les nouvelles propositions d'écriture séparent de fait cette humanité en deux catégories bien distinctes, en deux "communautés" qui auparavant faisaient bloc (par ailleurs deux communautés genrées dans laquelle ne se reconnaitront pas d'autres personnes ne s'estimant ni homme ni femme, mais c'est une sujet connexe). C'est une preuve que la langue actuelle permet déjà la nuance recherchée sans point médian. Question : faut-il mettre "chères" devant et "chers" après car, d'un certain point de vue, cela établit une hiérarchisation si l'on considère que ce qui est avant est "supérieur" à ce qui est après" (ou le contraire) ? La question ne se pose pas quand on écrit "Chers collègues" qui, quoi qu'on en dise, intègre l'ensemble des collègues indistinctement de tous les autres critères. Le TLFi donne cette définition : Collègue, c'est un ou une collègue. "Chers" collègues, au regard des règles qui existent de longue date, permet d'englober tous les genres puisqu'on fait référence à la fonction. "Chères" collègues discrimine de fait les collègues "non femmes". Ce qu'il manque en fait c'est plutôt un terme qui discriminerait les femmes ! En effet, pour s'adresser aux seuls "mâles" du groupe il faudrait écrire "Chers collègues masculins" là ou "Chères" suffit pour les femmes et "Chers" suffit pour tous les genres ensemble. (Oui, je sais, je suis taquin, mais c'est pour voir jusqu'où peut aller la réflexion sur le sujet.) Eh bien si tu tiens vraiment à scinder le groupe de tous tes amis en deux catégories genrées, tu fais comme tu l'as écrit plus haut, tu écris "Chères amies et chers amis" (ou le contraire) et voilà. Où est le problème avec la langue française en l'état ? Il suffit de l'apprivoiser.
    2 points
  11. J'aime beaucoup celui de So Sato - Bushfire Triumph
    2 points
  12. Il y a peut-être une méprise, Frédéric : mauvaise formulation de ma part, mauvaise lecture ou interprétation de la tienne, un peu des deux ? je ne sais pas et je tiens à m'excuser s'il y a eu quiproquo mais nous étions dans un sujet dont le titre est « Humour noir » ce qui par principe incite à proposer des messages qui doivent faire un peu grincer, on y joue sur les limites (source). Par ailleurs même en me relisant je ne vois pas ce qui pourrait se rapporter au genre de la personne concernée ou à la valeur de ses travaux, il était fait principalement allusion à l'expression « empilement compact », d'où la saillie drolatique sur les « rangements de CD » (Compact Disc), ça n'allait pas au-delà. Surtout qu'à l'époque, en 2022, je travaillais à fond sur le livre de Nadine Gérald et nous évoquions ensemble régulièrement le manque de mise en lumière de toutes ces femmes importantes pour les mathématiques. Et s'il y avait eu un manque de respect de ma part à l'encontre de cette mathématicienne extraordinaire qu'est Maryna Viazovska je crois que mon ami @bob (Patrice) à qui je répondais m'aurait vertement remis à ma place. Je dois avoir encore dans ma photothèque des images prises au dernier salon des jeux mathématiques (fin mai 2023) relatives à des fiches sur nombre de ces femmes remarquables, en voici une, lisez en bas) : Plus d'informations ici, c'est très intéressant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Germain Merci de le reconnaître. Dans la foulée deux liens relatifs aux deux autres mathématiciennes mises à l'honneur dans l'ouvrage évoqué par @César CHALRET (16 art) ( ici : C² ) : Sofia Kovalevskaïa https://fr.wikipedia.org/wiki/Sofia_Kovalevskaïa Claire Voisin https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_Voisin
    1 point
  13. Salut Frédéric, Je comprends certains de tes arguments et je trouve même que le point de vue se défend Tu l'auras compris, pour autant je n'adhère pas à ces points de vue. Je comprends aussi que ça puisse être épuisant ces débats. Et en vain de chaque côté finalement. Perso, je suis content qu'on ait pu exprimer chacun nos points de vue, ça c'est top déjà !
    1 point
  14. Une véritable guerre des GANs !
    1 point
  15. Ce petit portefeuille est un vrai bijou, tant du point de vue réalisation qu'utilité. Particulièrement bien conçu, de façon géniale. Il permet des peeks invisibles en une fraction de seconde, sans aucun geste suspect, même avec action du spectateur et sous ses yeux. Également des vols, introductions ou des échanges, toujours aussi rapidement et de façon discrète. Un compartiment pour ranger un tour de petits paquets. Et un système de Out to Lunch à plusieurs niveaux. Réalisé en cuir très souple de bonne qualité et bien fini, son bel aspect ne passe pas inaperçu. Et c'est du solide (sauf morsures de chien...). Facile à manipuler et parfaitement adapté à la cartomagie, puisqu'il accepte non seulement des cartes de visite (non fournies malheureusement, mais on peut en trouver des multicolores pour quasiment rien sur le site des guerrières à cheval), mais aussi des cartes au format Poker. Des vidéos d'explications complètes, qui présentent de façon exhaustive chaque possibilité du portefeuille et la façon de les utiliser au mieux. Plus un PDF pour en construire l'équivalent avec une enveloppe, grâce aux bons plans VM, ainsi qu'une idée commode pour gérer les loops. Mais pas de vidéo de routines adaptées, ce qui à mon avis n'est pas très gênant, chacun pouvant créer les siennes. D'autant plus que la vidéo de Xavier indique la commercialisation d'un petit livret chez celui qui vend des trucs, pour Out to Lunch s'il n'est pas connu (et en français). C'est ainsi que j'ai pu apprécier Out to Lunch pour le tour du carré magique, par exemple. C'est une façon de procéder que je cherchais depuis longtemps et qui ajoute ainsi un côté spectaculaire et magique, tout en facilitant sa présentation. Jusqu'à présent j'étais un fanatique du JOL, mais depuis Jak'X il dort dans un tiroir. Car si certains reprochent la petite taille du Jak'X, notamment pour y glisser des billets à plat, c'est justement ce que j'apprécie. Il n'envahit pas une poche en étant trop grand et trop épais et permet d'y glisser des cartes de visite, des cartes à jouer et des cartes de crédit, voire des billets pliés en quatre ou des pièces de monnaie éventuellement (idée : une démonstration des méfaits de l'érosion monétaire, c'est d'actualité). Et comme il y a longtemps que je n'utilise plus ni billets ni pièces, ce format est pour moi l'idéal et n'est pas gênant dans une poche. Son prix est correct, par sa qualité et les services qu'il rend. Il durera certainement très longtemps, à condition de surveiller son chien (voir mes déboires à ce sujet, dans un autre message).
    1 point
  16. Yep, reçu l'objet en question, avec sa notice. Il semble sortir tout droit d'une poubelle. Les sept phrases clefs me semblent difficiles à assimiler. Pour commencer, je mettrais les deux cartes non choisies de côté, dans une pochette (celle de oracle système) contenant une anti sèche et hop, un peek.
    1 point
  17. Et voici la photo ! Quant à l'année d'achat, j'aurais tendance à dire 2019 (environ parce que je ne suis pas sûr) et je ne connais pas le prix, c'était un cadeau ...
    1 point
  18. Pour celles et ceux qui n'auraient pas la référence :
    1 point
  19. Oui mais c'pas facile avec des GAN déboxe !
    1 point
  20. En fait ce que je veux dire en prenant de la hauteur et sans se prononcer sur le bienfait ou pas de l’écriture inclusive, je pense qu’Il faut que l’on n’écrive tous la même langue qu’elle soit inclusive ou pas mais faire cohabiter les deux c’est source de confusion et d’incompréhension. Après il serait déjà intéressant de voir quel pourcentage de personnes est favorable à l’écriture inclusive, combien de personnes sont gênées par l’usage de l’écriture classique. J’avoue n’en avoir strictement aucune idée.
    1 point
  21. Étienne ne voulait je pense pas construire une phrase avec les mots "Quatre-vingt-dix-neuf femmes et un homme..." mais dire que si par exemple le public d'un concert est composé de 89 femmes et de onze hommes, en parler dans un article de presse comme "les spectateurs" du concert pourrait avantageusement être remplacé par "les spectateur·rice·s". J'ai changé les chiffres pour que l'exemple ait du sens. On peut aussi dire "le public" ou "l'assistance", mais si on a précisé qu'il y avait une majorité de femmes, l'écriture inclusive permet de poursuivre en continuant d'insister si on le désire sur l'aspect mixte de cet auditoire... Encore une fois, je vois l'écriture inclusive comme un apport. Il n'y aucune raison de l'imposer à tort et à travers. Simplement la voir uniquement comme une dangereuse manœuvre des méchantes féministes est pour moi la preuve que certains ont peur du féminisme, pour d'obscures raisons. Je ne doute pas que beaucoup d'hommes n'ont pas une once de sentiment patriarcal en utilisant le masculin comme un neutre. Je me sens moi-même assez en phase avec cette utilisation particulière du masculin dans la grammaire. Mais dans certains contextes, contrairement à ce qu'on entend souvent, la cause des femmes doit encore être défendue et l'écriture inclusive est un apport non négligeable, à défaut d'être parfait. Mais enfin soyons objectifs, ce n'est pas pareil de transformer dans un roman "Trois chaises et deux tabourets sont rangés dans le grenier" par "Trois chaises et deux tabourets sont rangé·e·s dans le grenier" et de remplacer "Les conseillers municipaux se sont réunis ce mardi" par "Les conseiller·e·s municipaux·ales se sont réuni·e·s ce mardi" dans un article de presse. Alors là danger... Fais une vraie étude sociologique et on en reparlera... Je ne dis pas que tu te trompes, mais ça tout ça reste à vérifier. Pour le coup du Top 3, il s'agit là d'une rhétorique très moyenne... quelque chose peut avoir de la valeur sans être dans le "Top 3", notion aussi artificielle que tapageuse... Tu pourrais envisager que l'écriture inclusive est une des manifestations du questionnement lié à l'établissement de l'égalité homme/femme, pas plus utile ou inutile que d'autres. Évidemment si j'entends ma voisine se faire taper dessus, je vais pas passer du temps au téléphone pour trouver une façon satisfaisante de formuler aux gendarmes la phrase "J'ai d'abord entendu du bruit chez mes voisin·e·s..." !!!! Je n'aime pas le principe qui consiste à évacuer complètement quelque chose sous prétexte "qu'il y a plus grave..." Cela cache souvent autre chose (je ne t'accuse pas).
    1 point
  22. Ui voilà , régale nous a nous montrer cela
    1 point
  23. Après le buzz de Blackpool, l'attente insoutenable de la commercialisation de Drop et la critique dithyrambique de Mickael (que je remercie au passage pour ces messages détaillés et toujours très intéressants), je m'attendais à voir une pluie d'autres avis sur le produit… et bien non. J'imagine que les cartomanes qui maîtrisent la cascade se font plaisir avec ce tour, peut-être pas... Partagez vos impressions!
    1 point
  24. Mes garçons feront footballeur, c'est plus sûr Bague à part, merci @Fabien (spankyfab) pour cette transparence
    1 point
  25. C'est un effet attribué à Frederic Braue et intitulé "count down triumph". Jon Racherbaumer l'a décrit dans ses notes de conférence. Daryl en a une variante avec deux cartes choisies qui servent à retrouver deux cartes et un final surprise. Amusant peut-être pour un public de magiciens mais pour des profanes, un triomphe classique avec la carte choisie retrouvée reste meilleur à mon avis. Th.
    1 point
  26. Vaste question en effet ! Comme le dit très justement Teddy, on ne calcule pas le montant perçu par l'artiste via un pourcentage d'un billet. Cette méthode n'aurait pas de sens en terme de budget. Un budget inclus les dépenses (location du théâtre, éventuel complément technique, éventuel montage, salaires etc charges du/des artiste.s, salaires et charges du personnel technique, salaires et charges du personnel général - accueil, sécurité, billetterie, chargé de production, etc... -, communication (graphisme, impression), taxes (de la TVA aux différentes taxes liées aux spectacles), Droits éventuels (auteur, musiques), catering de l'équipe, transport de l'équipe, hébergements éventuels, etc... On peut y rajouter beaucoup de choses (campagne d'affichage, attaché de presse, résidence de création, créa lumière, créa musique, amortissement du matériel ou des costumes, etc...) Le budget inclus également les recettes : la billetterie (éventuellement subventions pour certains, la vente d'une captation à une chaîne de télévision, le merchandising (qui lui même inclus de nouvelles dépenses)) Malgré un certain fantasme de se dire "sur un billet à 45€ en moyenne dans une salle de 2000 places, l'artiste doit bien se faire 10% par billet" la réalité est différente. Et comme le dit Teddy, chacun négociera son cachet comme il le pense juste. Comme ça n'est pas facile de trouver des infos je vais te donner un exemple concret, mon Olympia en 2018. J'ai pris un cachet de 500€ net (le ticket moyen était justement de 45€ en moyenne et la salle fait 2000 places) soit environs 0,5% par billet ! Mais pour continuer à être transparent j'ai fait cet Olympia en complète auto production, donc en cas de bénéfice il allait dans ma société (d'où le cachet confortable mais pas délirant). Le Budget final en dépense était de plus 75000€. Il fallait remplir quasiment 85% de la salle pour équilibrer avec les recettes. Au final j'ai eu la chance de faire complet donc de réaliser un bénéfice d'un peu plus de 10 000€ pour ma société (C'est une autre question car il a fallut mobiliser l'argent pendant presque un an entre le début des dépenses et le retour de la billetterie après la date, dans mon cas c'était par exemple prendre le risque d'investir tout ce que j'avais pu économiser depuis des années). Je sais que pour des personnes qui sont ne sont pas en auto prod (ou en co-production parfois) il peut arriver qu'un bonus soit prévu à certains pourcentages de remplissage (quand on est sûr que le producteur est bénéficiaire). Voilà, j'espère que ça t'éclairera, c'est typiquement le genre d'informations que j'aurai voulu avoir il y a plus de dix ans P.S : Pour ceux qui se posent la question sur le fait que je sois producteur mais que je touche un cachet quand je joue. Toucher un cachet ne signifie pas "être intermittent" et "ne pas être intermittent" n'empêche pas de toucher un cachet. J'ai quitté l'intermittence mais je préfère percevoir un cachet pour mes spectacles pour plusieurs raisons (les assurances, le sentiment d'être payé en tant qu'artiste en fonction de mon travail sur scène, la cohérence du budget, etc...)
    1 point
  27. Sauf Anne Roumanouf ! David l'a demandé si elle a pris des "substances".
    1 point
  28. La Shoah n’est justement évoquée qu’en filigrane, c’est pourquoi le texte est subtil. Au-delà de cette charge historique liée à la monstruosité humaine, la chanson de Goldman traite plus largement de l’injustice, de l’enfance, des sentiments d’un père envers sa fille, du temps (passé et sans avenir certes, mais aussi présent et chargé de rêves), de la perte et de la douleur qui en résulte, ainsi que d’un faisceau d’autres thèmes que je me garderai bien pour ma part de qualifier de « dégoulinants de bons sentiments ». L’expression d’émotions simples et élémentaires est un exercice délicat que je trouve réussi pour ce qui concerne cette chanson. Quant au sujet historique pris comme exemple en toile de fond, il est d’une portée plus universelle que le cadre dans lequel tu as choisi de le situer donc de le limiter. Lorsque Pierre Perret narre l’histoire de Lily qui « arrivait des Somalies », c’est plus largement tous les émigrés qui peuvent se projeter dans ce beau texte (heureusement porteur d’une note d’espoir à la fin), quand Renaud évoque (avec plus de distance mais pas moins de profondeur) le lien mystérieux entre un portoricain de Manhattan et une petite fille afghane tous deux « pulvérisés sur l’autel de la violence éternelle », chacun de nous peut y retrouver ce sentiment d’être une victime de la folie des autres, d’être le jouet de forces qui nous échappent. Les chansons ont des thèmes et des sujets qui sont des exemples, des allégories, des paraboles, libre à chacun de se laisser transporter ou pas. Tu penses qu’il est « aisé d'aborder le thème de la Shoah », je pense exactement le contraire… Ce point de vue diamétralement opposé est aussi ce qui fait notre différence sans doute. Je ne vois pas en quoi débattre entre gens de bonne compagnie (j’espère) de sujets divers et variés dans un forum public porterait ombrage à ton hommage. Pour aller dans ton sens : J’ai lu Logicomix (un « roman graphique » sur « la quête des fondements des mathématiques » http://linuxfr.org/~patrick_g/29772.html ) recommandé dans les pages de VM par Monsieur M, j’en ai même offert un exemplaire à un ami compositeur qui s’est régalé. N’ayant pas eu l’occasion de remercier Richard pour sa recommandation c’est chose faite. Christian
    1 point
  29. Hum… Il n’y a pas à débattre des goûts de chacun. Pour ce qui concerne Goldman : outre les succès incontestables de sa carrière, il a réussi à écrire une chanson des plus poignantes sur un thème difficile à aborder avec délicatesse, pour ma part elle m’arrache des larmes. [video:youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YzU6BDHKq2o J’en profite pour donner ci-dessous un lien avec l’interprétation de cette internaute, Liloustar, c’est plus que troublant. Pas de performance vocale, certes, mais une grande une très grande émotion. [video:youtube]
    1 point
This leaderboard is set to Paris/GMT+01:00
×
×
  • Créer...