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Il y a 3 heures, Jean-Roch BENOIT-CATTIN a dit :

Bonsoir,

Je suis toujours surpris des questions des temps d'apprentissage d'un chapelet. Si on considère ça comme une technique avancée de cartomagie, y'a rien d"infamant à dire qu'il faut 1 mois de travail régulier pour le retenir vraiment dans les deux sens et pour ma part il m'a fallu un an pour que cela soit acquis de manière profonde.

Je suis en train de bosser le cull avec le roadrunner cull de kostya kymlat et ça me semble un chemin bien plus long que de retenir un chapelet. 

Après le chapelet permet de faire des trucs de fou, cf le vm live de Philippe Molina où Philippe a été très généreux.

J'ai pas mal bossé de mettre en première position n'importe quelle carte sélectionnée par le spectateur de manière transparente. Et ça permet de faire des openers très fort à mon sens.

 

 

 

Bonsoir, alors pour ma part c'est pas le temps d'apprentissage qui me rebute dans l'apprentissage du chapelet, comme toute technique ça demande du temps d'apprentissage, et j'ai passé pas mal de temps aussi à étudier Roadrunner Cull et le cull est une arme redoutable également. Non ce qui me dérangeait jusqu'à maintenant c'est le ratio temps passé en apprentissage / impact sur un ou plusieurs tours. Je comprend l'impact que ça peut avoir sur le spectateur, je suis admiratif des tours avec chapelets, mais le fait d'avoir un jeu classé me dérangeait jusqu'à présent. Petit à petit je change d'avis, et même si ce n'est pas forcement quelque chose que je ferais tous les jours, je te rejoins en tour d'entrée c'est très puissant et c'est pour ça que je m'y intéresse. Après je cherche surtout la méthode qui me correspond pour l'apprendre et vous m'avez donnés pleins de pistes 😄 Alors merci. 

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Bien entendu, rien ne vaut l'apprentissage par cœur d'un chapelet, dans les deux sens et l'utilisation du Mnemonica, par exemple.

Mais on peut s'en affranchir si on ne pratique pas le chapelet de façon régulière. Il existe des jeux marqués en chapelet (dont le Mnemonica) ou des méthodes de calculs simples et rapides dans les deux sens, sans apprentissage.

Et pour les possibilités spectaculaires du Mnemonica, il y a le livre très intéressant de Vincent Hedan, Amnesia, où il explique plusieurs tours pouvant s'enchaîner avec ce chapelet, sans l'apprendre. Et des techniques également intéressantes.

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Citation
Quand on veut on peut.
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@Taha MANSOURa crée son chapelet avec les contraintes liées à son utilisation pour un seul effet. 

@Ali NOUIRA a une conférence sur un chapelet logique d'apprentissage. 

@Gabriel WERLEN propose une méthode de mémorisation. 

@Pierre BOC et @Yves MERET ont créé un système. 

Juan TAMARIZ à développé 2 livres (pour la version française) qu'il n'exploite sûrement pas sur un seul mois. 

@Vincent HEDAN m'a donné l'impression de connaître son chapelet comme moi je maîtrise les chiffres de 1 à 3 (je sais faire plein de choses avec 1, 2 et 3 😁)

@Isidore BUCa partagé son travail sur ISIS comme seul internet peut le permettre. 

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OSEApprendre Objectif, Système, Expérimente 🧠🎈🌈

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il y a 31 minutes, Jean-Jacques MEYER (Edler) a dit :

Je connais tout ça. Pas convaincu. Le seul qui a compris le fonctionnement de la mémoire est - à mon humble avis - Harry Lorayne, de façon générale et particulièrement utile. C'est très pratique pour apprendre un chapelet... à condition d'en avoir envie.

Je suis d’accord sur la condition d’en avoir envie !!!

Et curieux de où trouver sa méthode. 

OSEApprendre Objectif, Système, Expérimente 🧠🎈🌈

Publié le
Il y a 1 heure, César CHALRET (16 art) a dit :

Je suis d’accord sur la condition d’en avoir envie !!!

Et curieux de où trouver sa méthode. 

Comment développer une mémoire exceptionnelle d'Harry Lorayne. C'est un collector.

Très bonne méthode qui consiste à mettre une image (personne ou objet) derrière chaque carte que l'on fait correspondre avec une table de rappel de 1 à 52 ( imagier pour les chiffres de 1 à 52 qui servira pour plein d'autres usages). Système de mots crochets.

Pas de chemin de mémoire avec Harry Lorayne.

Dans ce livre , il propose une excellente routine de cartes manquantes sans chapelet ( jeu mélangé librement par le spectateur) en utilisant simplement les images cartes.

Personnellement, je double le système d' Harry Lorayne avec un chemin de mémoire: cela bétonne le rappel, me permets de réutiliser mon imagier (de 1 à 52) pour d'autres usages ( pas de confusion), et de retrouver facilement son chapelet après une période de carence ( 1 an ou plus).

Tu pourras aussi multiplier les chapelets ( autres chemins de mémoire ) ou mémorisation de jeux (avec un PAO) .

 

harry L.png

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Le 24/10/2024 à 11:14, Philippe SACCOMANO a dit :

Étant nul en calcul mental, je trouve que l'apprentissage n'est rien à côté des calculs qu'il faut pouvoir faire de temps en temps dans son utilisation

Bonjour,

j'utilise un jeu mémorisé dans toutes mes prestations, et quasi 100% du temps, et je peux dire que sur les dizaines de routines que je fais qui l'utilisent, il y en a peut être une seule qui nécessite des calculs.

Donc en vrai c'est vraiment un faux problème ça !

Pour les plus curieux (et aventureux) j'ai publié tout ce que j'ai trouvé sur le jeu mémorisé (jusqu'à fin 2020) dans un gros programme vidéo intitulé "Sratège 2" et disponible dans la boutique VM ici https://www.virtualmagie.com/boutique/videos-magie/tours-de-magie-videos-magie/stratege-2-philippe-molina/

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Publié le
Le 24/10/2024 à 11:14, Philippe SACCOMANO a dit :

Étant nul en calcul mental, je trouve que l'apprentissage n'est rien à côté des calculs qu'il faut pouvoir faire de temps en temps dans son utilisation 

 

Il y a 1 heure, Philippe MOLINA a dit :

sur les dizaines de routines que je fais qui l'utilisent, il y en a peut être une seule qui nécessite des calculs.

Donc en vrai c'est vraiment un faux problème ça !

Vous avez tous les deux raisons. Parmi les routines avec un chapelet, il y a en a qui ne nécessitent pas de calculs et d'autres où il faut être à l'aise avec le calcul mental. Et parmi ces routines nécessitant du calcul mental, il y en a de très intéressantes. Je pense tout de suite à "The zen master" de Darwin Ortiz, mais aussi à quelques routines de Simon Aronson. Mais sans parler de routines spécifiques comme "The zen master", le calcul est parfois nécessaire pour des routines basées sur l'estimation, tout simplement pour ajuster le tir. Certes, c'est du calcul basique, mais tout le monde n'est pas à l'aise avec ça. Il faut un peu d'entraînement, mais cela vaut le coup pour certaines routines.

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    • Quand deux grands magiciens s'associent pour faire un chocolat, ça ne peut être que bon : (Wolfgang MÖSER & David ROTH) Vous trouverez ces tablettes chez ALDI et...oui, je le trouve vraiment bon. A déguster avec modération devant un dvd de l'un de ses "créateurs".
    • Autre détail : si tu confies le briquet à un spectateur et garde donc les aimants entre pouce et index, tu vas sans doute me demander comment je les remet sur le briquet pour la table suivante (en se plaçant dans la situation ou, comme moi, tu vas de table en table). Il faut que je précise que jusqu'à présent j'utilise un porte-monnaie avec des petits morceaux de papier flash dedans et un mouchoir en papier. Ce porte-monnaie est initialement dans ma poche extérieure gauche de veste avec le boulon dedans et les morceaux de papier flash (rectangulaires, à peine plus longs que le boulon et une position debout/couchée alternée, à angles droits les uns par rapport aux autres si vous préférez). Le mouchoir en papier est dans ma pochette (c'est le nom de la petite poche extérieure, de face, sur une veste). Le briquet équipé de ses aimants est dans la poche à briquet (c'est la poche intérieure gauche, en bas d'une veste qui s'appelle ainsi). 1ère table : je sors le porte-monnaie que je pose sur la table ou dans la main d'un spectateur e lui disant "résistez à l'envie de voir tout de suite ce qu'il y a dedans, je vais vous le montrer dans 30s" puis le briquet. Je fais cela pour éviter tout contact malencontreux entre le porte-monnaie et le briquet. Je demande au spectateur d'ouvrir le porte monnaie vers moi pour garder le mystère jusqu'au bout, je prend le boulon et un morceau de papier flash avec ma main gauche (j'arrive à en prendre un seul grâce au positionnement alterné des morceaux rectangulaires "allongés/debout"). Le boulon doit être dissimulé derrière le morceau de papier et le bout des doigts gauches et j'allume tout de suite le briquet (le bruit de la molette ou du piezo et la flamme attirent l'attention vers le briquet). J'enflamme et fait apparaître le boulon. Je présente la routine du boulon dont l'écrou se dévisse seul avec l'idée de Gaëtan BLOOM d'utiliser le briquet. Là : soit je remet le boulon dans le porte-monnaie et je range tout comme au départ pour la table suivante, soit un spectateur veut essayer d'allumer le briquet près du boulon. Je lui donne. Je récupère les aimants entre pouce et index comme je l'ai décrit dans mon message précédent et je prend le mouchoir en papier que j'ai dans ma pochette entre pouce et index droits (qui ont déjà les aimants) car le meilleur moyen d'avoir une position des doigts naturelle, justifiée est de tenir un objet. Lorsque le spectateur a terminé son essaie, le boulon a noirci un peu donc je lui tend le mouchoir pour qu'il me l'essuie et lui demande de me redonner le briquet. Là, vous l'aurez compris, je conserve les aimants comme avec le briquet lorsqu'il prend le mouchoir en papier et je reprend le briquet en replaçant les aimants dessus et hop, direct dans la poche à briquet. J'attends qu'il m'essuie bien le noir sur boulon (je plaisante un peu là dessus) et lui demande de mettre l'écrou à mi-chemin dessus (je l'embête un peu en lui disant "encore 2 tours et demi" ou je ne dis rien et en récupérant les spectateurs je dis "encore un tour ?"; Après leur "oui" je fais de manière exagérée un tour de plus à l'écrou sur la vis puis je leur dis "nan, vraiment, je vous montre encore un mystère rigolo...et là je sors les rondelles avec le trou que l'on fait voyager ou le clou qui se tord ou le stylo qui se tord, etc...ça dépend de mon envie du moment). Evidemment je range le boulon dans le porte-monnaie et c'est reparti...pour un tour ! Je précise aussi que lorsque je dis "pour la table suivante", en fait je parle non pas de la table que je vais aborder après mais de celle encore après car en table à table, j'ai deux enchaînements de 3 routines chacun et j'alterne une table sur deux. Un des enchaînement occupe mes poches gauches (intérieures et extérieures) et l'autre mes poches droites. Ainsi les spectateurs d'une table ne voient pas ou plus difficilement ce qui les attend. Deux tables voisines n'auront pas le même "numéro" et comme je dis souvent, le premier plaisir d'un spectateur par rapport à la magie, c'est de voir le numéro mais le second (et quelque part encore plus important) est de le raconter à des personnes qui ne l'ont pas vu le lendemain dans la famille, au boulot ou autre. Et là, entre tables, il n'est pas rare qu'ils échangent en disant "ils vous a fait le coup du...?" ou "t'as vu le tour avec ....?". Bien entendu, il n'est pas rare qu'une table me demande à voir un effet dont un voisin de la table d'à côté lui a parlé ou qu'il a entrevu de loin. Dans ce cas, selon le cas, je refais le tour en question ou un autre du même tonneau. Attention : sur certaines vestes, la poche à briquet et au même niveau que la poche extérieure gauche. Dans ce cas, l'aimant peut être trop près du boulon et l'activer malencontreusement. Dans mes vestes, la poche le fond de la poche à briquet est toujours plus bas que celui de ma poche extérieure gauche de veste et le porte-monnaie n'est pas gros mais assez rigide et épais (ce qui limite encore le risque et évite que le spectateur à qui je le confie sente le boulon ou en tout cas une chose dure au travers du cuir). Chaque détail compte pour moi. C'est au fil du temps que je trouve chacun de ces détails pour les routines que je présente mais ça, ce n'est pas un mystère, c'est évident. On s'écarte un peu des billets de Finn Jon alors pour "rattacher le wagon", je dirais que je n'ai jamais testé sa version des billets. Je trouve qu'elle n'est pas adaptée pour le table en table mais que c'est la plus nette pour la scène ou le salon (car les transformations sont à vue et douces, sans accoups et sans pliage des billets).
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