Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le (modifié)

Être créatif, penser en dehors de la boîte, et tout le cirque, j'ai un exemple tout choisi d'un mathématicien du nom de E.C.Zeeman:

Le mec, écoutez bien, part en croisade à essayer de prouver qu'il n'est pas possible de dénouer un noeud sur une 4-sphère ( Je passe les détails techniques) et il s'acharne pendant 7années. Sans succès.

Puis un jour comme ça il se décide à essayer de prouver le contraire. Ben crois le ou non, en à peine quelques heures il a torché et démontré le truc. Affaire suivante 

 

Modifié par Frédéric HÔ
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le
il y a 41 minutes, Frédéric HÔ a dit :

Puis un jour comme ça il se décide à essayer de prouver le contraire. Ben crois le ou non, en à peine quelques heures il a torché et démontré le truc. Affaire suivante 

ça me fait penser à ça :

On sait qu'il n' y pas de gâteau au chocolat qui tourne autour de Jupiter, mais allez le prouver.

Je ne sais plus où j'ai lu ça. Si quelqu'un a la source, je suis preneur 🙂

Publié le
il y a 7 minutes, Jacques TRRN a dit :

Je ne sais plus où j'ai lu ça. Si quelqu'un a la source, je suis preneur 🙂

Ça ressemble à s'y méprendre à la théorie de la théière en orbit de Russell.

Je propose d'appeler ici sobrement la théorie gourmande du gâteau au chocolat en orbit de Jacques

Publié le

Merci Fred pour la source originelle que je ne connaissais pas du tout. J'ai le vague souvenir (trompeur ?) d'avoir lu l'adaptation au chocolat dans un Martin Gardner…

Mais à titre personnel, je pense que Russel se trompe:  il est tout à fait possible qu'un astronaute égare sa théière lors d'une sortie extravéhiculaire alors que je le vois mal se priver de son gâteau au chocolat (c'est trop bon pour le perdre par inadvertance).

  • Haha 1
Publié le (modifié)
Le 07/05/2023 à 15:46, Christian GIRARD a dit :

« L’idée c’est le faux ami de l’artiste, […] Là où l’on est fertile, c’est après l’imagination. » (Alexandre Astier)

 

C'est quand même un peu du vent, tout ça... Ou alors je n'ai rien compris - et je vous rassure, c'est le cas - et du coup je veux bien que l'on m'explique simplement et surtout concrètement ce qu'a voulu dire Alexandre Astier.

Modifié par Woody (Philippe)
  • Haha 1
Publié le

Voilà comment je comprends ça phrase (j'ai pas regardé la vidéo...je suis au travail 😉 )

Une idée sans réalisation n'est rien... or on a tendance à valoriser beaucoup l'idée ou le concept de la bonne idée en oubliant que c'est après que le boulot, c'est après qu'il faut être fertile, et efficace.

Pour citer Navo (co auteur de la série BREF) : il n'y a rien de plus excitant que d'avoir une idée, et rien de plus chiant que de la réaliser. Devenir un artiste c'est inverser ça.

Ramenez à notre domaine, je dirais que c'est l'explication ou le truc : on tend à valoriser ça en oubliant que c'est l’exécution, l'entrainement, la mise en pratique qui fait le tour. Aussi beau un tour soit-il sur le papier, sans performance c'est du vent...

La formule d'Astier est un peu littéraire mais très juste pour moi.

Moi j'emploie plutôt la métaphore de la graine, une idée c'est une graine, et pour en faire un arbre cela demande du temps, du travail, et de la patience. Mais sans ça c'est juste une graine...

  • J'aime 2
  • Merci 1

Spécialisé en magie pour nouveaux nés et animaux domestiques.

Publié le (modifié)

@Woody (Philippe) Le gars i dit des trucs du cosmos. Faut pas l'embêter on va le ralentir dans sa quête.

Je fais un Edit tout de même vu ma piètre réponse:

Je serais tenté de dire à propos de cette citation sommairement: dans le process de création, être créatif, rarement les premières idées sont les meilleures, aussi faut il creuser un peu plus loin, se détacher, laisser place à l'imagination. Y a une possible confrontation entre la première idée, raisonnable, peut être enfermée, sans peps et celle une fois déconnecté de la réalité, plus légère, plus colorée

 

Modifié par Frédéric HÔ
Publié le

Un beau matin, comme je me promenais dans mon jardin, une idée vint se suspendre au trapèze de mon cerveau. (…) Je restais à la contempler, quand soudain elle fit un grand saut, puis étendant les bras et les jambes, finit par prendre la forme d'un X : déchiffre-moi ou je te dévore.

Machado de Assis - Mémoires posthumes de Bras Cubas

 

  • J'aime 2
Publié le
Il y a 3 heures, Woody (Philippe) a dit :

C'est quand même un peu du vent, tout ça... Ou alors je n'ai rien compris - et je vous rassure, c'est le cas - et du coup je veux bien que l'on m'explique simplement et surtout concrètement ce qu'a voulu dire Alexandre Astier.

Il suffit d’avoir mille idées pour se rendre compte que ça ne suffit pas pour créer de façon effective. Il est nécessaire de réaliser, bref d’entrer dans l’action pour que la fertilité ait un sens. Il faut parfois aussi le soutien, l’investissement et le travail des autres pour concrétiser une idée. Une idée est un potentiel, que certains n’exploitent ou n’approfondissent pas assez. Une idée c’est comme un éclair, fulgurant mais fugace, au contraire d’un feu de bois qui… (oups, je deviens trop lyrique, et je pars bosser, ciao).  

  • J'aime 3
  • Haha 1
Publié le

...

...qui persiste et donne de la chaleur pendant une longue durée. L'éclair est spectaculaire et éphémère, il laisse une impression indélébile mais ne permet pas toujours d'accomplir des œuvres durables. Le feu de bois, en revanche, réchauffe pendant des heures, alimente les conversations nocturnes, la préparation du repas, et parfois, symbolise le foyer, le lieu de vie.

     Une idée peut s'allumer comme un éclair, éblouissante, mais sans la substance pour l'accompagner, elle disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue. À l'inverse, une idée qui est soigneusement nourrie, comme un feu de bois, peut perdurer, grandir et se développer. Elle peut illuminer l'esprit pendant une longue période, et, avec le temps, se transformer en quelque chose de plus grand et de plus complexe.

     La création n'est pas seulement une question d'inspiration mais également de persévérance, d'investissement et de collaboration. L'idée qui est soutenue par une action constante et déterminée est celle qui peut réellement prendre vie et grandir, s'épanouir et, finalement, apporter des changements.

     Il ne suffit pas d'être un génie ou un visionnaire, il faut aussi être un bûcheron, capable de fendre les bûches, de nourrir le feu, et de maintenir la flamme. C'est ce qui distingue les rêveurs des créateurs. Le rêveur est captivé par l'éclat de l'éclair, tandis que le créateur est celui qui prend une petite étincelle d'idée et l'alimente jusqu'à ce qu'elle devienne un feu qui réchauffe le monde.

Révélation

et dire qu'on lui a filé que 11/20 au bac philo

 

  • Merci 1
  • Haha 1

La parole est d’argent, mais le silence est d’or.

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8217
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Hippolyte ADENOT
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      83.9k
    • Total des messages
      678.8k

×
×
  • Créer...