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Droits de Possession & de Représentation


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Quid des supports abordant par exemple la magie en restaurant ?

 

"Je t'apprends une routine pour restaurant mais tu ne la fais que dans le cadre familial", euh ?

 

A propos de ce BTS Magie, là aussi c'est un non sens.

 

Ce diplôme a pour but de former des magiciens donc en faire des professionnels. Ils apprendraient donc des trucs qu'ils ne peuvent pas utiliser professionnellement ?

Faiseur de trucs et de bidules.

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Il y a 12 heures, Jamal EZEDINE a dit :

Monsieur Guilhem Julia est l'une des 3 personnes dont je parle plus haut. 

  • Il a réalisé une thèse de doctorat en droit privé à l'université de Rouen sur le sujet qui nous occupe.
  • Il a écrit un livre qui est d'une grande utilité pour le magicien professionnel "L'oeuvre de Magie en Droit"

Son livre, est un travail juridique colossale, rigoureux, fouillé, creusé et détaillé sur la Magie et le Droit.

Pour se convaincre du travail TITANESQUE qu'il a réalisé, il suffit de consulter l’IMPRESSIONNANTE table des matières de son livre https://www.larcier.com/media/wysiwyg/extras/9782804462772/TM de MADRO_BAT-2.pdf

Dès lors, il ne peut s'agir de belles certitudes ou d'arguments d'autorité destiné à tromper le lecteur mais d'un raisonnement juridique sourcé, documenté et abondement argumenté. 

C'est tout à fait exact, et je profite de l'occasion pour saluer le travail de @Guilhem JULIA.

Attention toutefois : dans le VM Live consacré à la question (comme, j'imagine, dans ses productions écrites sur le sujet), Guilhem semble du même avis que @Georges PERON : dans le cas d'une oeuvre de l'esprit, le juge tiendra compte de l'originalité de la présentation.

Donc, si un magicien présente un tour conçu par un autre, mais d'une manière qui lui est propre (tout doit être considéré : le texte et les effets, bien sûr, mais aussi la musique, les costumes, le ton général, etc.), alors le juge ne considérera probablement pas qu'il y a atteinte aux droits d'auteur.

L'exemple de Dominique Duvivier, qui stipule systématiquement sur ses notices que les droits de représentation lui sont réservés, fonctionne principalement, si j'ai bien compris, parce qu'il fournit également son texte. Mais la loi n'interdit pas, a priori, d'utiliser les cartes de l'Imprimerie pour présenter un tour qui serait suffisamment différent (donc suffisamment original).

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L'important, c'est que ça valide !

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il y a 3 minutes, Alx a dit :

Donc, si un magicien présente un tour conçu par un autre, mais d'une manière qui lui est propre (tout doit être considéré : le texte et les effets, bien sûr, mais aussi la musique, les costumes, le ton général, etc.), alors le juge ne considérera probablement pas qu'il y a atteinte aux droits d'auteur.

20 pages pour enfin arriver à cette réponse qui est la meilleure qui soit !

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Faiseur de trucs et de bidules.

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il y a une heure, Marcus MAJART a dit :

Tout ça est vrai. Mais à nouveau cela ne change pas la loi. Donc n'est-il pas possible pour plusieurs d'entre vous de simplement agir de manière éthique et déontologique en demandant la permission aux différents créateurs en cas de doute?

 

Pour lever ce doute que l'autorisation ou pas soit indiqué sur le produit, plusieurs créateurs le fond, c'est le mieux non...

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www.dedales-hypnose.fr

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Antony, en page 4, nous parlions déjà de la notion de changement majeur du tour d'un autre. 

Il avait notamment été suggéré, que pour connaître avec certitude, si notre réappropriation de l'oeuvre d'un collègue était suffisamment éloigné, qu'il pouvait être utile de la lui soumettre afin d'éviter un éventuel procès. 

Modifié par Jamal EZEDINE
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il y a 9 minutes, Michel (Darlone) a dit :

Pour lever ce doute que l'autorisation ou pas soit indiqué sur le produit, plusieurs créateurs le fond, c'est le mieux non...

Oui, c'est évident : si le créateur mentionne explicitement sur la notice qu'il autorise l'utilisation de sa création, il est probablement superflu de le contacter à ce sujet 😉

Mais dans tous les autres cas, il est plus sûr de poser la question.

C'est aussi plus poli, et toute considération juridique mise à part, un créateur à qui on a eu la courtoisie de poser la question sera moins enclin à porter l'affaire devant les tribunaux...

  • J'aime 3

L'important, c'est que ça valide !

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il y a 10 minutes, Michel (Darlone) a dit :

Pour lever ce doute que l'autorisation ou pas soit indiqué sur le produit, plusieurs créateurs le fond, c'est le mieux non...

Perso... j'aime moins cette approche car ça permet au créateur d'avoir un meilleur contrôle sur sa création selon moi.

Et ce fil de discussion en est bien la preuve avec de mauvaises interprétations (et parfois beaucoup de mauvaise foi). Je veux dire que si un créateur met "vous pouvez l'utiliser dans toutes vos prestations rémunérées" (ou un truc du style) je ne serais pas étonné de voir le magicien le présenter à la télé juste parce qu'il a été rémunéré.

En posant la question au créateur, il a la possibilité de cibler la demande et du coup cibler sa réponse (du fait sur mesure en gros).
Et je le répète: les gars... ça prend 2 minutes, pas plus, allez quoi 😉 

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Marcus Majart

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Il y a 13 heures, Michel (Darlone) a dit :

Il ne faut cependant pas confondre la loi et l’application de la loi. Le juge de fond demeure souverain quelques soient les travaux juridiques et les recherches les plus éminentes. Ce qui explique j’existence des jurisprudences, des cours supérieures et les décisions parfois différentes des juridictions. Dire la loi dit que c’est interdit point et c’est comme ça est un tantinet réducteur au niveau du droit .

 

C'est tout à fait exact. C'est ce que je m'évertuais à expliquer à Jamal. je travaille très régulièrement avec des juristes dans d'autres domaines que la magie, des juristes tout aussi compétents dans leurs domaines particuliers je pense que ceux cités plus haut, et je vois bien comment ils interprètent, avec leurs connaissances, leur expérience, les textes de lois, comment aussi ils échangent entre eux, parfois sans parvenir à se mettre d'accord. Et souvent (pas toujours, car parfois les textes sont clairs 🙂) ils rendent un simple avis, et se gardent bien d'affirmer que cet avis est la vérité qu'il faut absolument suivre.  Je m'étonne  donc des certitudes affichées sur un sujet sur lequel on a très peu légiféré.

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il y a 3 minutes, Antony RBLLR a dit :

Un truc vient de me venir en tête : accorder au cas par cas c'est aussi faire à la tête du client.

 

Suffit que X n'aime pas Y et hop.

 

Vous me direz, Y n'aura qu'à demander à Z.

Absolument et perso je trouve ça normal. Raison de plus de toujours rester le plus correct, éthique et déontologique possible afin que le magicien accepte avec grand plaisir 😉 


Plus sérieusement (et sans parler de "tête du client"), je prends l'exemple d'un magicien qui est connu pour se produire dans des lieux qui prônent la haine, la violence, etc... le créateur pourrait parfaitement ne pas être d'accord que sa création soit utilisée dans ces milieux-là (je le répète, c'est un exemple hein mais vous voyez l'idée 😉 )

Marcus Majart

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    • « Si vous voulez… »   Dear Jean, « Si vous voulez… », suivi d’une pause dramatique Slydinienne, puis d’une vérité plus ou moins assassine, c’était votre phrase récurrente, votre tic verbal. C’était le signe de ralliement, le début des hostilités, l’entrée dans la Merlinosphère. « Si vous voulez », c’était comme le « Say Please » de Goshman, le « It can’t be done any slower » de René Lavand,  le « Watch! » de Richiardi. Dès que le premier « si vous voulez » fusait, ça ne rigolait plus et il fallait se préparer à la suite.  Si vous voulez…  Ben oui Jean, on voulait bien. On voulait bien venir chez vous pour la bonne bouffe, l’apéro à la carte et le menu confectionné sur mesure, par vos soins : les mêmes mises en pages, les mêmes polices de caractère que Mad Magic, mais un numéro spécial rien que pour vos invités ! On repartait gonflés d’importance, une relique entre les mains et des idées plein la tête.   On voulait bien venir pour une anecdote « c’était mieux avant », ou savoir s’ « il était gentil Slydini ?». Et puis, au cours de la soirée, cueillis comme les spectateurs qui ne voyaient pas la boulette partir, on découvrait que c’était vous qui posiez le plus de questions. Le passé restait à sa place et vous partagiez le dernier spectacle vu à Londres, le futur voyage planifié  avec votre bénite Patricia, ou votre enthousiasme pour le miraculeux Yann Frisch, grâce à qui c’est mieux maintenant aussi.   Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien venir chez vous avec la timide intention de vous acheter tel ou tel ancien numéro de Mad Magic ou autre livre. En serrant un peu les fesses, parce qu’avec vous, on ne rigolait pas avec le pognon. Un sou est un sou, voire deux, en comptabilité Merlin. Et puis on ressortait toujours content : d’abord, vous vous êtes sans doute fait arnaquer sur tous vos livres, ils valent chacun trois fois leur prix. Ensuite, parce que votre sens de l’accueil et de la fidélité sont toujours restés hors-commerce.    Ben oui Jean, on voulait bien.    On voulait bien être littéralement convoqué  (car il n’y a pas d’autre mot) chez vous, après votre visionnage de « In & Of Itself » de Derek DelGaudio. « Et je vous préviens, il n’y aura pas de vin car j’ai des questions précises à vous poser et je souhaite rester concentré ». Nous sommes restés concentrés, les questions ont été posées, et puis il y a quand même eu un peu de vin après.    On voulait bien se rappeler, au fil des visites, que derrière « Tonton Merlin », ultra-organisé et un brin cabotin, se cachait l’hypersensible Jean. Il fallait le mériter, celui-là. Une routine en plusieurs phases. Ce Jean-là, c’était l’artiste à fleur de peau. Il ne parlait plus de la meilleure façon de négocier son cachet ou ranger ses ballons, mais de spectacles passés et à venir, du métier d’artiste et de sa finalité sur Terre. Son œil scintillait à l’évocation du music-hall. Il s’embuait parfois aussi.    Ben oui, dear Jean, on voulait bien.   Et on aurait bien voulu encore un peu plus longtemps.     Sébastien Clergue 
    • Le livre sur le pouvoir de la narration magique (que je lis actuellement) offre un certain nombre de méthodes, considérations, exemples qui rentrent effectivement dans le storytelling.  Je suggère à celui qui serait intéressé le livre de Nancy Duarte "Vibrations" : (Vibrations: Transformez vos présentations en histoires visuelles pour captiver et conquérir votre auditoire : Les secrets des plus grands orateurs).  Un ouvrage très agréable à lire, très illustré et apportant de nombreuses illustrations de ce storytelling (avec chaque fois une analyse de la structure) : discours de Reagan après le drame de Challenger, Steve Jobs, Martin Luther King, une conf de Richard Feynman sur la physique,... On y parle de "présentations" en tressant le parallèle avec la dynamique de la musique : le rythme, les moments forts, les règles à respecter... des analyses qui sont parfaitement cohérentes  avec le livre ci-dessus. Notre approche du "Story telling" doit s'inspirer de multiples sources (pas nécessairement magiques) car l'art et la "manière de raconter une histoire" est en définitive universel et s'applique à toutes sortes de circonstances.  Le livre Scripting Magic de Peter Mc Cabe (Vanishing Inc.) m'est aussi d'une grande aide : beaucoup d'exemples appliqués à la magie avec le détail du discours associé et l'explication de la plupart des tours. Excellent !   
    • Effectivement, modifier la préparation peut solutionner le problème ^^ Mais j'aime bien comprendre en 1er lieu la description de l'auteur, et ensuite si besoin, trouver des alternatives. Clairement pour Daortiz, il a amené ce genre de style à un tel niveau...c'est l'autre extrémité de celle du magicien tiré à 4 épingles avec une gestuelle millimétré Merci encore, et effectivement le principal est de s'approprier les tours, après tout c'est comme ca que chacun d'entre eux ont évolué !

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