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Calix a une approche très "mentaliste" du which hand. Il pourrait semblait incongru d'utiliser une pièce bizarre dans une telle démonstration car la pièce n'a pas de résonnance avec l'expérience mentale.  Sn point de vu est tout à fait légitime. Comme il le dit lui-même dans un cadre bizarriste, il en est tout autrement, encore faut-il justifier l'objet.

Il faut "raconter" la pièce autrement ...

C'était lors me mes dernières vacances dans le sud et sous l'insistance de mes enfants, comme promis, nous nous rendions à ce "fameux" luna park. La seule certitude que j'avais, c'est que ça allait me couter une blinde ! Mais que  ne ferions nous pas pour amuser nos enfants... Sans compter les barbes à papa et autres confiseries, de cochonneries en tout genre ! Les délices de la fête foraine...

Après les avoir rendu complétement malades dans les essoreuses de toutes sortes, alors qu'ils finissaient leurs derniers deniers sur les "pinces" à cadeaux improbables, pour ma part, c'est cette machine, ce vieux Zoltan qui attira mon attention. Ce voyant mécanique me révélerait certainement mon avenir et répondrait à toutes mes interrogations... Au bout de trois questions, et moi-même à cours de monnaie, je m'apprêtais à partir lorsque le son métallique d'une pièce se fit entendre dans le monnayeur... J'avais certainement oublié une dernière pièce. Quelle fut ma surprise lorsque je découvris un jeton bien étrange. Un gosse avait dû tenter de rentrer cette pièce dans la machine croyant qu'elle n'y verrait que du feu... Quelle méprise.  Elle ressemblait en tout point aux jetons que l'on trouve dans les machines à sous, actionnées par de petits râteaux, vous connaissez... Je  gardais précieusement cet intriguant petit objet comme souvenir de mes plus belles vacances.

Si j'avais su l'emprise qu'elle a sur moi aujourd'hui, je n'aurais jamais tenté ma chance auprès de ce bon vieux Zoltan...

Et le tour est joué ! Le spectateur détient toutes les justifications de l'objet et peut donc créer un lien avec la pièce. Elle est totalement justifiée...

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Il y a 1 heure, Calix a dit :

Je trouve que l'effet est la lecture de pensée, des reactions du spectateur, pas de retrouver la pièce du magicien dans une des deux mains. 

 

L'importance de la pièce est pour moi à oublier. Je souhaite que les gens retiennent: Il a compris comment je suis, il a lu dans mes pensées. Et pas : il sait ou je met sa pièce!!

Je pense que la deuxième phase de la routine a été ajoutée en partie pour ça, car elle permet de recentrer l'attention sur le spectateur et sur ses pensées, tout en ne faisant de la pièce qu'un simple outil de médiation pour y parvenir.

Du coup, il me semble qu'il faut vraiment garder ces deux phases complémentaires car la seconde va troubler le spectateur qui pensera simplement à un jeu et à un trucage du côté de la pièce. Il y a quand même une certaine cohérence je pense, et pour le coup si la publicité autour du produit a été plus qu'efficace, il me semble que la partie "dans quelle main" ne se suffit absolument pas en elle-même et qu'elle ne doit pas représenter l'élément central de la routine, et qu'elle ne doit peut-être même être considérée que comme un préambule ou une phase d'effet pour préparer à ce qui va suivre. En tout cas, de mon côté je ne la ferais pas toute seule...(mais c'est en général ce qui m'embêtait un peu avec ce type d'effet auparavant, et je trouve que l'idée qui a été trouvée ici par Sylvain et Maxime est très séduisante).

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"Il possède alors l'entière certitude de ne connaître ni un soleil ni une terre, mais seulement un œil qui voit ce soleil, une main qui touche cette terre ; il sait, en un mot, que le monde dont il est entouré n'existe que comme représentation"

Arthur Schopenhauer

Publié le
il y a 10 minutes, Antoine SALEMBIER a dit :

Calix a une approche très "mentaliste" du which hand. Il pourrait semblait incongru d'utiliser une pièce bizarre dans une telle démonstration car la pièce n'a pas de résonnance avec l'expérience mentale.  Sn point de vu est tout à fait légitime. Comme il le dit lui-même dans un cadre bizarriste, il en est tout autrement, encore faut-il justifier l'objet.

Il faut "raconter" la pièce autrement ...

C'était lors me mes dernières vacances dans le sud et sous l'insistance de mes enfants, comme promis, nous nous rendions à ce "fameux" luna park. La seule certitude que j'avais, c'est que ça allait me couter une blinde ! Mais que  ne ferions nous pas pour amuser nos enfants... Sans compter les barbes à papa et autres confiseries, de cochonneries en tout genre ! Les délices de la fête foraine...

Après les avoir rendu complétement malades dans les essoreuses de toutes sortes, alors qu'ils finissaient leurs derniers deniers sur les "pinces" à cadeaux improbables, pour ma part, c'est cette machine, ce vieux Zoltan qui attira mon attention. Ce voyant mécanique me révélerait certainement mon avenir et répondrait à toutes mes interrogations... Au bout de trois questions, et moi-même à cours de monnaie, je m'apprêtais à partir lorsque le son métallique d'une pièce se fit entendre dans le monnayeur... J'avais certainement oublié une dernière pièce. Quelle fut ma surprise lorsque je découvris un jeton bien étrange. Un gosse avait dû tenter de rentrer cette pièce dans la machine croyant qu'elle n'y verrait que du feu... Quelle méprise.  Elle ressemblait en tout point aux jetons que l'on trouve dans les machines à sous, actionnées par de petits râteaux, vous connaissez... Je  gardais précieusement cet intriguant petit objet comme souvenir de mes plus belles vacances.

Si j'avais su l'emprise qu'elle a sur moi aujourd'hui, je n'aurais jamais tenté ma chance auprès de ce bon vieux Zoltan...

Et le tour est joué ! Le spectateur détient toutes les justifications de l'objet et peut donc créer un lien avec la pièce. Elle est totalement justifiée...

Tu devrais écrire des bouquins, c'est FANTASTIQUE ce que tu as comme imagination 😉 

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« Quand on vous a eu, Tom et toi, ta mère m'a dit un truc que j'ai jamais vraiment compris. Elle m'a dit à partir de maintenant, il faut qu'on devienne des souvenirs pour eux. »

• Interstellar •

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Merci Antoine pour cette belle histoire.

Pour revenir concrètement à "the secret", le succès vient, du fait que ça va à l’encontre des méthodes du mentalite/magicien.

"Pas d’électronique, pas de questions posées" c’est ce genre de phrases qui fait vendre.

Evidement, je plains également tous les magicos qui vont présenter ça comme un simple wich hand en devinant simplement dans quelle main est la pièce.

 

J’aime beaucoup l’approche des "others brothers" avec leur tour "Hands Down"

J’aime également les wich hand pour faire des free will.

La tout se justifie naturellement.

"C'est dans sa forme pure qu'un art frappe fort." [Robert Bresson]

Publié le

La pièce du destin est tellement aimantable que si un amant néodyme se trouve à moins d'un kilomètre de là, elle sera attiré par lui à raison d'une accélération de 3m/s.

Ben quoi  ?

J'aime la magie, l'Art Magique, la chose bien faite ... vous aussi ? 

Publié le
il y a 10 minutes, fredv a dit :

Dommage cela aurait pu être une particularité supplémentaire

Au contraire, ça aurait pu donner des pistes aux spectateurs.

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    • Je reviens au sujet du livre, car c'est ce que j'ai choisi comme lecture récréative pour les vacances. La citation de Pierre Etaix sur la 4e de couverture a failli me faire passer pour un intellectuel auprès de mes beaux-parents (chez qui je passe une partie desdites vacances) parce qu'ils sont très... "Télérama". Mais j'ai senti à la tête de belle-Maman quand elle a vu la couverture (pourtant dudit Pierre Etaix) et à l'attitude de beau-Papa quand il a feuilleté le livre que leur furtif espoir de s'être trompés sur le compte du zigoto choisi par leur fille pour leur faire des petits-enfants avait encore été déçu.  J'en suis à la page 183, ça se lit agréablement. C'est étonnamment bien écrit pour quelqu'un qui a appris le français en écoutant Coluche. Je me suis marré plusieurs fois à voix haute et j'ai été étonné d'y trouver quelques remarques qui m'ont fait réfléchir sur la construction d'un numéro (dans le chapitre consacré au Champion de l'élégance). Par contre, je ne regarderai plus jamais les saucisses de Strasbourg de la même manière.  Une remarque négative, cependant, à @Otto WESSELY : pourquoi ne pas avoir mis la photo de la page 174 EN COULEURS, vu que tu dis qu'elle est belle en couleurs ?! Quelle frustration ! (Les autres, je vous entends penser "Frustration totale !", je lis dans vos pensées, je suis le plus grand des mentalistes). Je la trouve super, j'aimerais l'avoir en haute résolution pour l'imprimer en poster. Merci d'avance. Bisous. Un admirateur  (Je n'ai pas le courage de me taper les 36 pages du sujet pour voir si la question de ladite photo a déjà été soulevée)
    • Et si l'on parle de "bouffée de l'humanité" : quelques portraits de la Fism à Rimini, là où l'humanité était encore plus palpable.... Qui me cite les noms ?   
    • Bonjour, Heureux si j'ai pu partager avec certains quelques unes des émotions ressenties pendant les six jours de cette FISM. À propos d'émotions, le numéro du 1er prix en magie de salon en débordait. (précision : lors de son second passage sur "Fool Us" le tout début de ce numéro a déjà été montré : si vous ne l'avez pas déjà vu...alors tant mieux, gardez-vous de le regarder, vous vous gâcheriez une partie du plaisir de la version intégrale) *** Asi WIND dans « Incredibly Human » ou Derren BROWN dans son dernier livre se posent la même question : pour que dans un spectacle vivant et interactif une émotion sincère puisse naître, il faut que surgisse une connexion authentique entre l’artiste et son public. Dès lors, comment concilier en magie cette authenticité de la relation humaine avec un art qui est, lui, tout entier tourné vers l’artifice ? Ce jeudi 17 juillet à TURIN au matin, lors de la compétition de magie de salon, Mortenn CHRISTIANSEN a à sa manière si particulière fait surgir cette bouffée d’humanité dans un auditorium comble. *** Dès le départ tout est allé de travers pour le candidat danois Mortenn CHRISTIANSEN, appelé sur scène alors qu’il n’était absolument pas prêt. Mais alors pas prêt du tout, du tout, du tout. Le jeune homme bien portant boulottait des chips en douce dans les coulisses au moment d’entrer en scène, mais dans la précipitation, c’est la cata : sa main droite s’est coincée dans son tube de chips. Son désarroi est palpable. Pour tenter de sauver la mise de demander malgré tout une carte à un spectateur (Shawn FARQUHAR s’y colle, va pour le 4 de cœur) avant de s’apercevoir que son paquet de cartes est coincé dans la poche arrière droite de son pantalon -pas de bol, pile du côté de sa main bloquée dans le paquet de chips : au prix de moult contorsions Mortenn parvient à faire remonter peu à peu le paquet de cartes qui émerge de sa poche et finit par chuter sur scène. Il le ramasse de sa seule main libre -la gauche- sort les cartes et enchaine une série de piètres manipulations d’une main. Les maladresses succèdent aux maladresses, Mortenn peste, marmonne combien il n’était pas prêt, laisse lamentablement choir toujours plus de cartes, bref sa prestation tourne à l’embarras complet. Mais attendez, voilà que Mortenn ne tient plus qu’une seule carte, dos au public…se pourrait-il ? *** À cet instant la routine bascule : Mortenn fanfaronne : « Eh eh…vous avez cru que je n’étais pas prêt…et bien c’était pour de faux, j’étais prêt, archi-prêt… ». Qu’on se le tienne pour dit, on va voir ce qu’on va voir. Non pas bien sûr que quiconque dans la salle ait réellement cru à la farce de Mortenn pas prêt – même si cette séquence du pauvre garçon en prise aux pires coups du sort aura quand même suffit à susciter notre empathie immédiate envers lui-, mais nous voilà, nous dans la salle, passés en un clin d’œil de spectateurs à spect-acteurs, projetés dans le rôle qui nous est assigné : celui d’adultes face à un petit enfant trop content d’avoir roulé son monde dans la farine ; et nous allons, pour lui faire plaisir, faire comme si nous avions effectivement gobé la bonne blague de sa déroute feinte. Par sa personnalité scénique et sa mise en scène, ayé, le (vrai) tour est joué : le bras de fer potentiel public-magicien est illico désamorcé, nous consentons à entrer dans le monde de Mortenn, nous jouons à faire comme si nous avions vraiment cru qu’il était pris de court, et ainsi nous nous livrons pieds et poings liés au garnement. Mortenn est un enfant mais pas à la manière mettons d’un Rubi FEREZ- enfant lunaire, rayonnant et malicieux, qui s’émerveille de tout. Non, pour Mortenn le monde est vaste et compliqué ; puéril et hypersensible (donc hyper-attachant) il est en butte aux gens et aux choses qui le rendent bien, bien, malheureux. Et la magie est son salut. Et la vraie magie est que tout le reste de la routine va puiser sa justification précisément dans le personnage même de Mortenn CHRISTIANSEN, dans sa « revanche » face aux grandes personnes. *** Car à cet instant la routine bascule aussi en termes de nature d’effet magique : on va passer d’une démonstration burlesque d’habilité à retrouver une carte par des manipulations faussement maladroites, à un tout autre effet : une prédiction. Ou plutôt des prédictions. Les magiciens ont sans doute tendance à surestimer l’impact réel des effets de prédiction sur leur public, et, pour donner un semblant de construction dramatique à leur numéro, à multiplier les révélations sur le mode : « vous avez librement choisi le 4 de cœur…observez miracle ! C’est la seule carte à dos rouge dans ce paquet bleu… non seulement cela, mais j’ai aussi un 4 de cœur tatoué sur mon bras…et attendez un peu…une carte et une seule dans mon portefeuille le 4 de cœur… ». Le kicker jusqu’à plus soif. La surenchère de prédictions au lieu de décupler l’effet bien souvent l’amoindrit. On avait saisi le message dès la première prédiction révélée : ok le magicien a prévu l’avenir, quel besoin a-t-il donc de nous le « prouver » encore et encore ? L’insistance superflue éveille la suspicion : lors d’un spectacle vu il y a quelques temps j’entendis ainsi soupirer un spectateur au moment de la « trop parfaite » énième révélation : « Bon ok donc c’est le 4 de cœur tous les soirs... » (sic) (pages 46-47 de « Notes from a Fellow Traveler » D.BROWN explique la réécriture du final de son show « Enigma » suite à un exemple semblable d’accumulations d’effets redondants qui s’affaiblissaient mutuellement au lieu de créer la montée dramatique escomptée). Mortenn CHRISTIANSEN va réemployer cette structure « discutable » et lui aussi multiplier les prédictions de la carte choisie -au moins 5 de mémoire : alors pourquoi ici cela fonctionne-t-il si bien, jusqu’à déclencher une standing ovation ? Premièrement le choix initial est on ne peut plus convaincant, transparent : le spectateur nomme librement la première carte qui lui passe par la tête -le jeu n’est même pas encore sorti, et puis quelles manipulations possibles avec une main fourrée dans un paquet de chips ? Comme notre esprit rationnel est tranquillisé de ce côté-ci par une procédure rapide et limpide, il va se faire d’autant plus facilement submerger ensuite par notre esprit émotionnel. Car, deuxièmement, l’accumulation de révélations de prédictions de cette carte est motivée dramatiquement (et donc notre esprit rationnel le cède d’autant plus aisément à notre esprit émotionnel) : c’est juste le personnage immature de Mortenn qui piaffe ; il nous a bien eu, et vlan, vlan, vlan, prédiction après prédiction, le petit enfant jubile d’avoir joué un si bon tour à ces grands bêtas d’adultes. Et nous qui avions si volontiers consenti à entrer dans son jeu nous voilà refaits, désarçonnés face à une avalanche d’impossibilités grandissantes. Ici c’est donc du personnage que part la construction dramatique de la routine et sa multiplication des effets de prédictions. Et non pas d’un personnage de magicien surplombant qui pour accroitre son prestige, prédictions après prédictions, essaierait (vainement) d’étoffer le mystère ; mais bien d’un personnage enfantin qui a gagné notre sympathie et que l’on regarde tendrement trépigner d’avoir enfin le dessus sur les « grandes » personnes que nous sommes. Le martèlement des effets reflète la psychologie de Mortenn. D’un point de vue magique, la rafale de révélations sature notre esprit rationnel : à peine est-il parti en chasse d’un début d’explication potentielle d’une des prédictions qu’une autre surgit encore plus mystérieuse (on n’est pas ici face à un même effet strictement répété avec des méthodes différentes qui se protègent mutuellement - voir la carte ambitieuse dans "Le Chemin Maqique" de J.TAMARIZ- mais bien face à une même carte prédite de manières très variées). Le crescendo est assuré par l’animation puérile croissante du personnage trop content de nous avoir bien eus, par des prédictions de plus en plus incompréhensibles donc (variées aussi en échelle et supports), et enfin par une série d’effets annexes qui rythment l’emballement final du numéro et brisent l’enchainement de prédictions seules : production de deux verres de jus d’orange, une carte transformée en chips, une autre en écouteurs, et même un quick change mi-foiré - l’enfant Mortenn a mis sa chemise à l’envers. Et tout cela en harmonie avec le personnage :  on se souvient comment il avait au début joué sans ambages de sa morphologie pour péniblement extraire les cartes de son pantalon (d’ailleurs comme un callback il se dandinera une seconde fois au cours de la routine pour extraire une seule carte de son autre poche arrière), c’est cette sincérité-là vis-à-vis de ce qu’il est, physiquement et mentalement, qui fait qu’on se figure assez Mortenn se couper d’un monde compliqué pour lui avec ses écouteurs, en mangeant ses chips, parfois même peut-être essaye-t-il de socialiser en offrant des verres de jus d’orange sans voir qu’on rigole dans son dos de ce qu’il est mal fagoté. Tout un petit monde, toute une humanité simple, dans les pas dix minutes d’un « bête » tour de cartes. *** Plus tard ce même jour alors que j’évoque avec Shawn FARQUHAR son documentaire « Lost in the Shuffle » il soupire, soulagé : enfin quelqu’un qui lui parle d’autre chose que de ce satané 4 de cœur de la compétition du matin avec Mortenn CHRISTIANSEN. Il a visiblement été assailli toute la journée par des spectateurs persuadés de sa complicité avec le magicien danois – une complicité pourtant clairement interdite par le règlement du concours. Le 4 de cœur ?, me dit-il, c’est tout simplement la carte qui avait été choisie lors de sa propre victoire à la FISM en 2009.
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