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Publié le

Est-ce qu'un pro peut partager son expérience pour décrire le moment où son statut a basculé d'amateur à pro ? (et si vous en connaissez, est-ce que vous pouvez leur poser la question ?)

Me tapez pas mais dans mon esprit, chaque magicien pro est passé par une période plus ou moins longue de prestations "au black" (à moins peut-être de sortir d'une école ou club de magie), ne serait-ce pour se tester, savoir si ce métier lui plaît. Non ?

J'ai sûrement une conception erronée de la chose qui ne demande qu'à être corrigée (la conception, pas moi !!).

Quand même je suis curieux : y'a vraiment des gens qui vont s'inscrire au GUSO avant tout ? Ou alors je vois bien commencer par des prestations gratuites mais de ce que j'ai pu lire, cette concurrence déloyale gêne aussi.

Comment s'améliorer si on ne pratique pas devant un vrai public ? (même à titre gratuit)

Comment oser facturer comme un pro si l'on a pas d'expérience ? (risque de casser les prix)

Eclairez-moi ! Merci ! :-)

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Invité bénocard
Publié le
il y a 32 minutes, Tokapi a dit :

Comment oser facturer comme un pro si l'on a pas d'expérience ? (risque de casser les prix)

Salut !

Tiré du reddit magique, ils en ont parlé il n'y a pas longtemps. Je recopie. Bonne chance !

Citation

Jamie D. Grant covers this in his book The Approach (page 54). He goes into a lot of depth about why and when to scale... but here's an over simplified version.

He suggests pricing for 1-2 hour shows and divides it into five professional classes.

His formula for calculating a PRO in your city's market is:

2 hr show = average rent for a very nice 1 bedroom apartment in your city.

Vancouver is:

Beginner (1-25 shows): Barter / Free

Occasional Worker (25-100 shows): $150 - $250

Semi-Pro (100-200 shows): $300 - $500

Pro (200+): $600 - $1000

Superstar (You're a legend): $$$

Buy his book. It's an amazing wealth of practical knowledge from a seasoned professional and it's targeting magicians in EXACTLY your situation.

 

Publié le

Je ne suis pas persuadé que les législations et les coûts du travail soient les mêmes en Françe qu'aux USA par contre...

Pour le reste faire des prestations gratuites n'est heureusement pas interdit, et permet de progresser. 

Personnelement je fais des prestations bénévoles, des prestations associatives payantes (mais dont l'argent va à l'association dans les limites fixées par la loi) et des prestations pro en plus de mon métier, prestations que je déclare. 

La concurrence déloyale existe car forcément un amateur qui travaille au black pour 80 euros et qui ne paye pas de charge... Apres il faut relativiser selon les prestations car certains clients n'auront jamais les moyens d'engager un pro.

Pour tenter d'aider les professionnels du spectacle des subventions ne sont accordées qu'aux municipalités qui engagent des pros, mais malheureusement à cause des charges l'écart de prix est tel que certaines y gagnent encore financièrement à engager des amateurs sans subventions plutôt que des pros avec...

 

www.dedales-hypnose.fr

Publié le
Le 28/02/2018 à 14:35, Prof T (babar) a dit :

Moi j'ai le sentiment que le niveau général des magiciens augmente.

De fait un jour le marché sera saturé et il sera plus difficile d'être pro. Ce sera embêtant pour les pros en effet, j'imagine que les meilleurs survivront.  Ou alors il faudra être un peu plus diversifié.

Ca s'appelle la concurrence et le nivellement par le haut.
Je n'y vois que des avantages.

L'opposé serait : "j'ai l'impression que le niveau baisse. Ca devient plus facile d'être pro, en plus on peut tout faire : il n'y a plus d'expert dans un domaine particulier."
Et ça, ça fait peur, non ?

  • J'aime 4
  • Merci 1

David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le

C'est amusant ce sujet récurrent ! B|

Alors, je partage mon point de vue de "vieux pro" (du spectacle en général, pas seulement de la magie). Je suis passé professionnel en 99 après avoir fais mes armes en association de jdr pendant 6/7ans. J'ai fais 7 ans d'intermittence avant de lâcher le bausin pour des raisons éthiques (dégoûté de voir des collègues se prostituer pour des cachets à 50 Frf la journée juste pour avoir leurs heures ou de constater le nombre d'entreprises qui emploient des intermiteux au lieu de salarier...!). La magie à été une conquête tardive et franchement, je ne connais pas de milieu plus dur et impitoyable pour les débutants que celui des arts magiques. Mais comme ça fais gentiment plus de 10 ans maintenant que je pratique en vrai, j'ai pris confiance en moi (même quand au détour d'une prestation j'ai une brochette de grands noms qui apparaissent soudain dans ma baraque d'entre sort et qu'il n'y en a qu'un seul qui reste jusqu'au bout du spectacle de puces savantes... ;) ).

Le premier truc je crois c'est d'arrêter d'utiliser des phrases comme: la chance d'être payé..., le courage de se jeter à l'eau..., bon pro vs mauvais pro... pro vs amateur..., etc... Rien à voir avec de la chance où du courage. Chacun est différent et mène une vie à l'aune de sa volonté et de ses capacités (mentales, techniques, financières, etc...).

Pour moi un professionnel c'est juste celui qui gagne sa vie avec son activité. Et des professionnels on en trouve donc de toutes sortes, et c'est ce qu'il faut! Par exemple j'ai travaillé une courte période en animation de super marché, je n'en garde pas un souvenir épanoui mais il fallait les cachets. Là je bossais pour une artiste spécialisée dans ce genre de demande. Depuis j'ai écarté ce genre de prestations de mes propositions mais il faut des artistes (pro) qui soient aptes à répondre à ces demandes et aux tarifs correspondants à ce genre de contrat. Donc ce n'est pas le tarif où les circonstances qui caractérise le pro (ni l'artiste d'ailleurs...).

Ensuite, être rémunéré ou non. Eh bien je crois qu'il vaut mieux être rémunéré en effet. :D Que si on exerce quasi exclusivement la profession artistique il est primordiale d'être déclaré officiellement et correctement et de répondre aux exigences de la loi. Cela vous différencie justement des amateurs. Après, le débat sur les tarifs est tout autre... On est pas spécialement meilleur qu'un autre parce que on se fait payer plus cher (ou moins bon avec des tarifs bas...). Dans la profession ça à l'air d'être un tabou, moi j'ai pris le parti d'afficher mes tarifs sur mon site. Cela m'évite d'avoir des contactes qui n'ont pas le budget idoine, c'est plus simple.

Pour ce qui est de la qualité de la prestation. Ce ne sont pas à vos paires de juger mais à votre publique. Les magiciens sont obsédés par la technique et plus ils sont passionnés plus ils connaissent tout sur tout et ont déjà tout vu ! Le juge final c'est le publique et je vous assure que dans ses yeux ça ne se joue pas seulement sur des effets "killer" où sur l'irréprochable sdc. En fait, souvent, les balles mousse font plus briller les yeux que le plus efficace des derniers tours à la mode. Attention, je ne dis pas que les effets techniques et hyper bluffants sont a proscrire, je rappelle juste que l'histoire, le personnage et la narration sont presque toujours les meilleurs compagnons de la technique. Et ces compagnons là, ils ne viennent qu'avec le publique là ou la technique peut se travailler seul.

Pour moi la différence fondamentale entre le professionnel et l'amateur reste que l'amateur devrait rester à sa place comme tel en refusant de subir les contraintes d'un pro. Un amateur ne devrait pas être engagé contractuellement, il ne devrait pas être obligé à fournir un résultat. Un amateur fais ce qu'il aime et le fait avec son coeur et ses meilleurs intentions > le pro aussi. Mais seul le pro peut être mis en demeure de garantir le résultat, seul le pro peut être lié par un contrat, contraint à des horaires de passage, obligé d'assurer la prestation quelle que soient les circonstances... Si vous êtes amateur et que vous avez ces contraintes, eh bien vous pouvez vous dire que finalement vous n'êtes plus dans la bonne catégorie ;) , surtout si en plus de ça vous êtes payé pour ce que vous faites.

Et puis cette drôle de tendance qu'ont les magiciens à catégoriser ? Un pro est censé donner des conférences, faire des galas de magie, être engagé en congrès... Moi je connais plein de pros qui donnent des cours de magie aux enfants, qui font des mariages, des anniversaires, du spectacle de rue, de l'intensive. Le travail derrière un numéro est tout aussi construit pour les uns que pour les autres, il n'y a pas un domaine "vraie magie" et le reste est à jeter... C'est vraiment très typique de la magie ça. Cela doit dater du temps de la physique amusante "bourgoise", une sorte d'appropriation de la chose artistique "chaotique" pour la mettre au pas, la régler et se l'approprier. La même torsion de réalité sans doute qui fait qu'on trouve encore chez les magiciens des gens qui appellent la jonglerie un "art annexe". -_-

Sinon, bien évidemment que le pro peut offrir ses services comme bon lui semble. Heureusement !

On a pas besoin d'être spécialement jeune non plus pour se lancer, la vie n'est pas si courte que ça. 

Enfin, pour l'anecdote, moi j'ai fais du haking social, après 19 ans de professionnalisme artistique non seulement je continue mais EN PLUS je deviens artisan (dans un domaine qui découle directement de ma spécialité magique principale...) afin de pallier à l'aspect saisonnier de mes activités.

Bref, être pro de la magie où non ne tiens pas au courage où à la chance mais au choix et à l'opportunité qu'on à de le faire ou non. Après, pour rester pro, c'est pareil. Si tu arrêtes après deux ans ce n'est pas "la faute à pas de chance ou aux "méchantsamateursquicassentlemarché". C'est juste toi qui n'y est pas parvenu, tu essaieras encore ou tu choisira une autre voie. 

PS: Je me rappelle avoir échangé des MP à ce sujet il y a qualques années avec un magicien de ce forum qui depuis est devenu un pro reconnu et très réputé dans le milieu ! ^^

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  • Merci 3

Chaque sens n'atteint que l'objet seul auquel il convient.

Marsile Ficin 1476

Amaury le Magicien

"Le radium c'est l'avenir de l'homme !"

A.Larigot

http://www.cirquedeboheme.fr/

Publié le

Je lisais le sujet et il m'est venu un parallèle en tête avec le rallye ou même de manière plus général, le sport auto. La majorité des pratiquants sont amateurs car ils n'ont soit pas de grosses valises (Maldonado en F1 par exemple) soit n'ont pas pu être repérés/soutenus par des grosses structures (Loeb en WRC).

 

Je ne garderai que l'exemple du rallye car c'est celui que je connais le mieux : il y a des amateurs très rapides et qui resteront amateurs toute leur vie malgré leur niveau.

 

Il me semble même que certains grands noms du championnat de France des rallyes gardent une activité salariée à côté.

 

Pour revenir à la complexité des numéros évoquée plus haut, je pense que tout dépend du public et du contexte.

Personnellement, dans l'état actuel de mes capacités magiques, mon public favori est celui de mon association de soutien scolaire. Il m'arrive de faire quelques tours à des amis mais je trouve plus agréable le regard d'un enfant qui voit un jeu se classer tout seul ou quatre valeurs identiques apparaître.

Faiseur de trucs et de bidules.

Publié le
Le 02/03/2018 à 15:45, Amaury a dit :

Pour ce qui est de la qualité de la prestation. Ce ne sont pas à vos paires de juger mais à votre publique. Les magiciens sont obsédés par la technique et plus ils sont passionnés plus ils connaissent tout sur tout et ont déjà tout vu ! Le juge final c'est le publique et je vous assure que dans ses yeux ça ne se joue pas seulement sur des effets "killer" où sur l'irréprochable sdc. En fait, souvent, les balles mousse font plus briller les yeux que le plus efficace des derniers tours à la mode. Attention, je ne dis pas que les effets techniques et hyper bluffants sont a proscrire, je rappelle juste que l'histoire, le personnage et la narration sont presque toujours les meilleurs compagnons de la technique.

C'est un autre débat... mais pourquoi opposer la technique qui serait réservée aux "branleurs de cartes" et la prestation de qualité avec personnage et narration. J'ai bien compris que tu ne les oppose pas complètement mais dire que les balles mousses font plus briller les yeux que le dernier tour a la mode n'est pas une vérité en soi... un voyage de balle peut rester un "truc", un puzzle mental pour le spectateur, tout comme il peut prendre une vraie dimension magique... et idem pour le dernier tour a la mode...

Mais la plupart des magiciens que j'ai croisé qui ont ce discours (La technique c'est pas important, le plus important c'est la présentation), auraient pu largement augmenter le niveau de leur prestation avec une technique irréprochable. Quand la technique n'est pas bonne et que le spectateur soupçonne ou devine le "truc", alors même une bonne présentation ne suffit pas à rattraper le coup...

  • J'aime 4

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le (modifié)
Le 03/01/2018 à 19:38, Teddy a dit :

moi je ne suis pas Pro/amateur A UNE CONDITION ! que les amateurs font le taf dans les meme CONDITIONS SOCIALES et TARIFAIRES que les pro !!!

Un "vrai pro" (qui vit exclusivement de la magie) vient de me proposer de le remplacer sur une date... 400€ TTC pour un spectacle d'une heure !

Alors NON, désolé, je ne travaille pas dans les conditions tarifaires de certains "vrai pros"...

Merci d'arrêter les clichés sur ces deux catégories que sont les professionnels qui vivent de la magie et les professionnels qui ont plusieurs activités...

Modifié par Thomas
Edition pour compréhension du sens de la phrase
  • J'aime 1

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le
Le 04/03/2018 à 11:37, Spiouf a dit :

Quand la technique n'est pas bonne et que le spectateur soupçonne ou devine le "truc", alors même une bonne présentation ne suffit pas à rattraper le coup...

Je ne dirais pas exactement cela :

Je dirais que la maitrise est importante.

C’est la maitrise de la technique employée qui va la rendre efficace et magique.

Par contre, quand on dit « technique », on entend souvent des techniques compliquées.

Hors il y en a de fort simples, qui ne demandent pas d’efforts surhumains pour être maitrisées.

Je crois que ce que disent ceux mettant en avant la présentation, c’est surtout que l’on n’est pas obligé d’utiliser des techniques difficilement abordables pour faire un bon numéro.

On peut utiliser des techniques simples, du moment qu’elles sont maitrisées, et faire un effet relativement proche d’une technique compliquée à l’envie, dans beaucoup de cas.

 

Il y a bien sûr des cas précis qui demande une maitrise d’une technique précise, et qu’on va avoir du mal à contourner :

Penons, les boules Excelsior : ben, la, il faut maitriser les passes pour ces boules, pour s’en servir, pas trop le choix si on veut faire un numéro classique de boules Excelsior…

Mais en cartes :

Bien souvent, on peut faire de bons tours sans réelle techniques compliquées.

Les techniques avancées permettent d’aller plus loin, mais le spectateur voit-il clairement la différence ? Déjà, la majorité des techniques étant cachées : que l’on fasse tel ou tel contrôle, facile ou difficile, du moment qu’il est adapté et maitrisé, le spectateur ne verra rien.

Ensuite, on a une panoplie de tours ou la technique s’approche du zéro absolu.

Et qui peuvent être aussi très forts…

 

Certes, j’envie ceux qui ont le temps et les capacités de développer certaines techniques que je ne maitriserai jamais.

Mais cela ne me donne aucun complexe… Simplement, personne ne sais tout faire, et du moment que ce que l’on fait arrive à convaincre le public…

Il y a 16 heures, Spiouf a dit :

Un "vrai pro" (qui vit exclusivement de la magie) vient de me proposer de le remplacer sur une date... 400€ TTC pour un spectacle d'une heure !

C’est intéressant…

Tu aurais accepté 400€ hors charges ?

Je sais que pas mal de gens tourne autour de 500€ plus les charges...

Quel est selon vous le prix d’une heure de spectacle, charge comprises ?

En précisant si vous êtes pro ou amateur, et si c’est de la scène ou close-up, par exemple, si pour vous cela fait une différence… (Amortissement des GI, du coup frais de transports et temps de mise en place accrus, etc...)

Mais bon, cela me semble toujours un peu curieux qu’on vende un spectacle « au poids » : Dans ce cas, un mentaliste qui vient avec un carnet et un crayon devrait être soldé, et Bebel qui se déplace avec un jeu de carte devrait être dispo pour une bouchée de pain ;)

Gilbus

  • J'aime 2

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le (modifié)

Je pense que la maitrise ou la fluidité sont importantes car visibles par le public dans la qualité d'une prestation, par contre la difficulté de la technique est totalement transparente pour le spectateur car invisible. Maitriser un tour est important maitriser une technique compliquée n'a d'intérêt pour moi (sauf pour l'amusement ou la satisfaction personnelle) que si c'est le seul moyen d'effectuer l'effet "magique" visible par le public.

Modifié par darlone
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www.dedales-hypnose.fr

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    • Je crois surtout qu’une telle accumulation d’affirmations toutes plus invraisemblables les unes que les autres les feraient ricaner, s’ils en avaient cure.    J’ai déjà évoqué cela. Un exemple ici :  Par ailleurs Christian Delamorinière habituellement si « prompt » (c’est le cas de le dire) à dégainer une IA pour répondre à sa place lorsque ça l’arrange, ne fait pas ici cet « effort » dès lors que ça pourrait ne pas abonder dans son sens, exemple avec ce que peut relever ChatGPT du point de vue des éléments scientifiques sur cette affaire (qui pour moi je le précise n’en est pas une, à part l’analyse sociologique intéressante qu’on peut faire sur les croyances et la crédulité humaine) : ChatGPT : « Je vais te donner, de façon structurée et rigoureuse, les éléments scientifiques (tests, observations, preuves historiques et limites méthodologiques) qu’on peut invoquer pour soutenir l’hypothèse non-miraculeuse concernant l’image de Notre-Dame de Guadalupe. Je cite les travaux et rapports clés pour chaque point (les cinq affirmations les plus importantes sont sourcées). Résumé rapide (une phrase) : Les enquêtes historiques et techniques existantes montrent des indices compatibles avec une fabrication ou des retouches humaines (présence de pigments et retouches, témoignages d’experts-restaurateurs, preuves documentées d’altérations et d’interventions), et aucun test non-contredit et irréfutable n’a démontré une origine « surnaturelle ». 1) Matière du support et conservation — pourquoi la “longévité inexplicable” n’est pas une preuve suffisante Analyses historiques identifient le support comme une tilmatli / tissu composé (traditionnellement ixtle = fibre d’agave) mais certaines études postérieures ont trouvé des fibres plus stables (lin/coton) ou mélange. Les fibres d’agave « pures » se dégradent normalement en quelques décennies dans le climat de Mexico — l’existence d’un tissu intact depuis ~1531 exige donc une explication (restaurations, protection, remplacements partiels, conditions favorables), pas automatiquement un miracle. Faits documentés qui expliquent partiellement la conservation : image protégée derrière verre blindé, changements d’éclairage et de contrôle climatique au XXᵉ siècle, interventions de restauration historiques (nettoyages, ajout de cadre, etc.). Ces mesures réduisent l’argument « ça n’aurait pas dû survivre ». 2) Preuves de retouches, additions et interventions historiques Documents et enquêtes (rapports de peintres en 1751, note d’un restaurateur en 1946, rapport de José Sol Rosales en 1982) signalent retouches visibles (ajout/suppression de la couronne, placages d’or/argent sur certains éléments, retouches locales). Ces interventions humaines montrent que l’image a subi modifications — ce qui affaiblit l’argument que l’ensemble de l’image est « intacte et miraculeuse ». Incidents historiques (taches d’acide en 1791, explosion d’une bombe en 1921, déplacements/encadrements multiples) sont attestés et documentés ; l’existence de copies et de manipulations rend plausible qu’au fil du temps on ait effectué réparations/restaurations. 3) Analyses pigmentaires et techniques (ce qu’on sait / ce qu’il faudrait) Tests publiés (examens visuels, microscopiques, photos infrarouges) ont montré des zones retouchées et, selon certains experts, des pigments et une préparation compatibles avec des techniques humaines (tempera/tüchlein). L’étude infrarouge de Philip Serna Callahan (1979–1981) n’a pas trouvé d’explication miraculeuse pour la conservation des zones « originales », mais a identifié des retouches visibles et des différences de matière. Méthodes scientifiques rigoureuses à appliquer (ou dont l’absence est critique) : cartographie non destructive (XRF, hyperspectral imaging), micro-spectroscopies (Raman, FTIR), SEM-EDS pour composition élémentaire, analyses de couches (micro-stratigraphie) et datation AMS (radiocarbone) sur fibres non-essentielles. Si ces tests montrent pigments, liants et stratigraphies compatibles avec peinture humaine du XVIᵉ siècle et/ou matériaux introduits plus tard, cela supporte fortement l’origine humaine. À ce jour, il n’existe pas de publication largement acceptée présentant un jeu complet, moderne et indépendant de ces analyses sur l’ensemble de l’objet (ou du moins ces données ne sont pas toutes publiques). 4) Études sur les « reflets » dans les yeux et pareidolie Certaines études ont affirmé trouver des « images » miniatures dans les yeux (figures des témoins). Les critiques scientifiques montrent que ces images sont très faibles, sujettes à pareidolie (reconnaissance d’images dans des taches) et que l’interprétation n’est pas reproductible ni robuste : ce type d’« evidence » n’a pas de valeur probante forte en l’absence d’une méthodologie statistique stricte. 5) Approche historique et iconographique L’enquête historique (relevés, témoignages du XVIᵉ–XVIIIᵉ siècle, débats entre religieux) montre que depuis le début il y a eu des accusations que l’image était peinte par des humains (témoignages citant un peintre « Marcos/Marcial » au XVIᵉ siècle). Les rapports d’experts en peinture (1751) et les analyses iconographiques modernes fournissent des alternatives historiques plausibles à l’explication miraculeuse. Ce qu’il faudrait pour “prouver” de façon scientifique qu’il n’y a pas de miracle (critères de rigueur) : Pour renverser définitivement l’attribution miraculeuse (dans une logique scientifique), il faudrait un jeu complet et public d’analyses reproductibles, indépendantes et multi-modalités : Datation directe (AMS radiocarbone) d’un fragment de la fibre (ou d’un fil marginal non essentiel) — établir l’âge du support. Cartographie chimique non destructive (XRF, hyperspectral, FTIR, Raman) couvrant l’ensemble pour lier pigments/éléments à matériaux connus. Analyses micro-stratigraphiques (coupe en section microscopique) montrant couches de préparation, liant, pigments et retouches datables. Contrôle de l’altération (analyses de dégradation) pour comprendre pourquoi certaines zones sont conservées. Publication complète et revue par pairs permettant reproduction et critique. Absence d’un de ces éléments (surtout l’absence d’AMS daté ou d’un jeu public et indépendant d’analyses) signifie que l’argument « inexplicable scientifiquement = miracle » est méthodologiquement faible. Limites et mise en garde méthodologique Accès et échantillonnage : la basilique contrôle très strictement l’accès — procédures invasives (prélèvement pour AMS, micro-coupe) sont politiquement et religieusement sensibles; l’absence de tels prélèvements limite les conclusions définitives. Preuves négatives : montrer que l’on ne voit pas d’explication naturelle complète n’est pas la même chose que prouver un miracle. La charge de la preuve scientifique pèse sur celui qui affirme l’exceptionnel. Interprétations contradictoires : plusieurs études (et auteurs) arrivent à conclusions différentes selon méthodes, expertise et déclarations. Il faut privilégier analyses reproductibles et données ouvertes. Conclusion synthétique (ce que la science rigoureuse peut raisonnablement soutenir aujourd’hui) Il existe des preuves historiques et techniques d’interventions humaines (retouches, ajouts, nettoyage, modifications documentées). Des études techniques (photos IR, examens microscopiques, analyses conservatoires) ont identifié des pigments et des signes compatibles avec un travail humain sur au moins une partie de l’image. L’argument « la tilma aurait dû se décomposer » perd de sa force quand on tient compte des matériaux identifiés, des interventions historiques et des mesures de conservation. Il n’y a pas (à ma connaissance, dans la littérature publique et peer-critique) de série complète et indépendante d’analyses modernes et invasives qui établissent irrécusablement une origine miraculeuse ; inversement, il existe des analyses et arguments plausibles en faveur d’une fabrication ou de retouches humaines. »   Lequel ? La Bulgarie ? 
    • Merci beaucoup @Sébastien MACAK (Splitter). 🙏
    • Apparitions de Guadalupe : des preuves matérielles qui désarment la science :  
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