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Je pense qu'il y a certainement au moins une répétition filmée pour tester les angles de caméra en s'assurant que ça ne flash pas (en particulier pour ce qui est diffusé sur le grand écran dans la salle). Et du coup, au montage de l’émission, ils sélectionnent sans doute les prises de vue qu'ils vont diffuser à la tv parmi tous les rush dont ceux de la/des répétition(s).

Mais effectivement, bien vu.

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Publié le (modifié)

Un peu de sérieux... :) Vous pensez vraiment que ce genre d'émission est honnête ? Enfin, je ne veux pas dire malhonnête, mais plutôt "sincère". Les émissions sont surtout là pour amuser le public ou bien faire la promotion d'artistes. Comment fonctionne le PGCDM, par exemple ? Si un artiste rate son numéro en public, c'est la prise de vue de la répétition qui est mise à sa place (cf. Dany Larry avec son canon qui n'avait pas fonctionné : j'y étais et plof ! Raté pour l'explosion, mais la collaboratrice est quand même tombée du ciel dans le bocal, comme si elle avait propulsée par le canon. Ce qui n'a pas empêché, à la retransmission TV de l'émission, de voir le canon tirer avec une grosse explosion, comme prévu.

Dans un autre domaine, j'ai écris des articles dans une revue informatique et je tenais la rubrique "courrier des lecteurs". Chaque semaine il y avait des interrogations de lecteurs et les réponses et conseils appropriés. Mais... il n'y avait quasiment jamais de courrier des lecteurs (les gens ont autre chose à faire). Donc il fallait partir d'une solution, puis inventer la question qui va avec. Avec un nom bidon.

C'est comme ça que ça marche et encore quand il n'y a pas de complices, comme avec la caméra cachée, par exemple (j'ai vu un sketch sur un banc, à La Défense, tourné quatre fois de suite...). Ou comme certains journalistes qui simulent une interview en direct avec une personnalité, alors que cette dernière est à des centaines de kilomètres de là.

Etc...

Modifié par Edler
Citation
Quand on veut on peut.
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Evidemment qu'il a choisi l'éclairage qui lui convenait ! Pour ce qui est des angles il n'y en a pas vraiment dans cette routine sauf à l'arrière (et encore !) donc je ne pense pas qu'il y ai eu des directives aux cameramen sur les angles.

J'ai vu cette routine exécutée deux fois entièrement lors du dernier congrès de Saint-Vincent : si on est très prêt, on voit des choses mais à partir du quatrième rang, on ne voit plus rien. Et si on regarde l'écran, c'est impeccable. C'est une façon de travailler. Comme je l'ai déjà dit, je ne trouve cela ni moins bon ni meilleur qu'un numéro comme ceux de Michael VINCENT. Je vais apprécier tout ces numéros mais pour des raisons différentes.

Après, le fait que Shin LIM ait réussi à bluffer Penn & Teller mais pas Michael VINCENT est pour moi dû au fait que les numéros de Shin LIM sont justes plus adaptés à ce genre de situation (plateau télé) et au fait qu'il y a tellement de choses à remonter pour Penn & Teller, que ça en devient très difficile, là où Michael VINCENT a présenté quelques routines d'une grande pureté, tant sur la technique que sur la présentation (très douce et sobre) laissant la place à la réflexion pendant le numéro pour Penn & Teller. Bref, Shin LIM est très malin et s'est donné les moyens qu'il fallait pour ne pas laisser le temps à ses spectateurs de réfléchir à tout. Le résultat n'en n'est pas moins beau et surprenant.

 

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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Je pense qu'il y a aussi un biais... Depuis 2-3 ans, nous connaissons les méthodes de Shin Lim. J'avoue avoir été plus bluffé par son premier passage chez Penn & Teller, mais je sais aussi que je n'ai pas regardé cette nouvelle proposition avec les même yeux. Je savais un peu plus à quoi m'attendre, où regarder... la magie à, pour moi, un peu disparue, mais pour un profane, cela reste un superbe numéro, une fois de plus très bien mis en scène, avec des alternances de temps forts et d'autres de calme, où l'on peut croire que l'on a vu ce qu'il y avait à voir, puis un nouveau rebondissement... la construction reste admirable et shin Lim parveint une fois de plus à nous embarquer. Je suis d'autant plus admiratif de son travail que j'ai eu un doigt blessé il y a 4 mois, que la récupération à ce jour n'est pas totale, et que j'espère m'en sortir aussi bien que lui au terme des 6 mois évoqués dans la vidéo...

Publié le (modifié)
Il y a 12 heures, marc page a dit :

Evidemment qu'il a choisi l'éclairage qui lui convenait ! Pour ce qui est des angles il n'y en a pas vraiment dans cette routine sauf à l'arrière (et encore !) donc je ne pense pas qu'il y ai eu des directives aux cameramen sur les angles.

J'ai vu cette routine exécutée deux fois entièrement lors du dernier congrès de Saint-Vincent : si on est très prêt, on voit des choses mais à partir du quatrième rang, on ne voit plus rien. Et si on regarde l'écran, c'est impeccable. C'est une façon de travailler. Comme je l'ai déjà dit, je ne trouve cela ni moins bon ni meilleur qu'un numéro comme ceux de Michael VINCENT. Je vais apprécier tout ces numéros mais pour des raisons différentes.

Après, le fait que Shin LIM ait réussi à bluffer Penn & Teller mais pas Michael VINCENT est pour moi dû au fait que les numéros de Shin LIM sont justes plus adaptés à ce genre de situation (plateau télé) et au fait qu'il y a tellement de choses à remonter pour Penn & Teller, que ça en devient très difficile, là où Michael VINCENT a présenté quelques routines d'une grande pureté, tant sur la technique que sur la présentation (très douce et sobre) laissant la place à la réflexion pendant le numéro pour Penn & Teller. Bref, Shin LIM est très malin et s'est donné les moyens qu'il fallait pour ne pas laisser le temps à ses spectateurs de réfléchir à tout. Le résultat n'en n'est pas moins beau et surprenant.

 

O, je ne parlais pas la routine elle même:

Elle est très belle, parfaitement interprétée, bref, un petit bijou!

Difficilement faisable en close up, mais pour une présentation sur scène avec projection, c'est vraiment fait pour!

Tu évoques le rythme, qui permet de réfléchir ou pas, et c'est une question que l'on doit nous aussi se poser en construisant nos tours.

Mais la question, c'est le truc:

"Fool us" n'est pas sensé être un émission ou on récompense la belle magie parce qu'elle est belle, mais parce qu'elle n'est pas remontéble.

Et en fait, le truc n'est pas la chose déterminante pour avoir la récompense... ;)

Il a eut la récompense, alors que normalement, des magiciens expérimentés qui se tiennent un minimum au courant, comme P&T, ont le truc, il est publié au niveau international, il y a eut des sujet sur le MC etc..

Pire: P&T savent très bien qui vient les voir, ils peuvent prendre une demi heure (eux ou leurs assistants) pour parcourir les publications des candidats, voir leur domaines de compétences, leurs techniques favorites...

Alors quand un magicien arrive avec un tour conçu pour l'occasion, ou en tout cas non publié, il peuvent ou pas être "fooled"...

Quand une célébrité de la magie vient avec un des trucs qui a fait sa célébrité, justement, on ne peux plus croire que des éléments comme le rythme et l'enchainement qui vont dérouter la réflexion du public soit important pour le jeu de cette émission, et pour P&T.

Ben oui, ils bidonnent...

Mais c'est pas grave, les prestations présentées sont de la très belle magie.

Et perso, je préfère qu'ils récompensent cette magie que le fait d'avoir un truc introuvable ou pas.... :)

Et chacun ses gouts....

Gilbus

 

 

Modifié par Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Oui, il est vrai que Shin LIM a publié l'explication intégrale de ce numéro il y a longtemps (avant le Dream Act même) mais je pense que Penn & Teller ont joué le jeu et ne sont pas allés voir ces explications avant son deuxième passage.

Le black art est évident mais les cartes gimmick ne sont pas évidentes (c'est différent du bonneteau Escorial de Gaëtan Bloom ou du gimmick Eclipse de Eric Jones). Le tout combiné, le numéro devient non remontable sur le moment.

Bref, je pense quand même que la condition de bluffer Penn & Teller pour obtenir le faleux "You fool us !" est indispensable. J'ose croire en leur honnêteté. Mais peut-être que je me trompe.

En revanche, il y a pas mal de candidats qui parfois ont bluffé Penn & Teller en passant par une méthode douteuse consistant à donner une fausse piste d'explication comme un change de jeu ou de carte pliée. Ils ont le droit mais je trouve cela moins honorable.

L'illusionnisme est l'art de donner une réalité à des choses impossibles ou très peu probables.

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    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
    • Merci pour cette précision. Je pensais que Dani concourrait uniquement en invention. Il reste dommage que dans la catégorie GI, on exige deux illusions différentes. Pas certain que des effets additionnels de magie générale suffisent avec une seule grande illusion. C’est du moins ce que l’on m’a expliqué à plusieurs reprises, mais peut-être les choses ont-elles changé ( ou mériteraient d’évoluer dans le cas contraire). 
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