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je ramène ma science  LOL heureusement qu'elle avait changée de nom ,car pour  les américains ça aurait été plus difficile : Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, dites George Sand

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Oui, c'est bien Georges Sands… avec un S au bout… et le livret avec la corde coupée  sans ciseaux est "ropesational"….mais ses trouvailles en cartes sont également géniales, comme son jeu mémorisé…Un vrai génie le Monsieur...

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Il y a 2 heures, Gaëtan BLOOM a dit :

Oui, c'est bien Georges Sands… avec un S au bout… et le livret avec la corde coupée  sans ciseaux est "ropesational"….mais ses trouvailles en cartes sont également géniales, comme son jeu mémorisé…Un vrai génie le Monsieur...

il y a aussi une video de georges sands avec sa routine de corde "sandsational magic  " qui dure 46 mn

Alain

Publié le (modifié)
Le 25/07/2017 à 23:38, marc page a dit :

Pour George SAND aussi il y a une différence : George SAND pour la romancière, George SANDS pour le magicien. Encore une histoire de D/S. A ces Américains, ils plagient même nos noms en ajoutant juste un "S" et pensent que ça fait toute la différence ! :D

J'ai très récemment visité plusieurs demeures de l'écrivaine (notamment le château de Nohant), c'est plus compliqué que ça (euphémisme), je vais donc faire un récapitulatif via Wiki avec quelques remarques personnelles ;) :

 Née le 1er juillet 1804 à Paris, fille de Maurice Dupin de Francueil et de Sophie-Victoire Delaborde (ces camarades de classe l'appelaient "Un tu la vois, deux tu l'abordes"), Aurore Dupin passe les trois premières années de sa vie dans le petit logis de ses jeunes parents, rue de la Grange-Batelière à Paris (faut dire qu'à l'époque les loyers n'étaient pas ceux d'aujourd'hui, mais le tout-à-l'égout laissait à désirer).

Aurore (qui n'était pas boréale, ce n'était pas encore dans l'air du temps) perd tout à la fois un petit frère aveugle en 1808 (donc ce n'était pas Ray Charles) et son père la même année (une bête chute de cheval, ce qui n'est pas très glorieux pour un soldat de carrière). Un compromis avec la mère d'Aurore fera qu'elle sera principalement éduquée à Nohant par sa grand-mère paternelle, Marie-Aurore de Saxe (oui, une Aurore elle aussi, Aurore Dupin de Francueil pour être précis mais ça s'est terminé en histoire de Saxe), en compagnie de son demi-frère Hippolyte Chatiron O.o (oui, le papa avait déjà eu une aventure olé-olé avec la domestique du château de Nohant avant de vivre une seconde idylle avec la mère d'Aurore... J'avais dit que c'était un petit peu compliqué).

Amantine Aurore Lucile Dupin (oui, en entier elle s'appelle comme ça, on peut se tromper mais l'Aurore est humaine) se mariera en 1822 avec François Casimir Dudevant (que ceux qui rajoutent "et du derrière" soient bannis du forum, parce que dans le patronyme c'est plutôt  "Casimir" qui fait un drôle d'effet). Précisions que ledit Casimir était un fils illégitime (je vous ai dit que c'était compliqué ?) et qu'il se prénommait en fait Philippe :/ (mais on n'est plus à ça près, alors pourquoi pas l'affubler d'un sobriquet comme celui d'un médiatique dinosaure orange en peluche). Bref, Aurore devient sur ces entrefaites Aurore Dudevant (non Woody, pas "horreur du derrière", tu sors stp !) dite également "la baronne Dudevant". On continue ?

Le 30 juillet 1830, Aurore Dupin (ne me demandez pas pourquoi, on peut également encore l'appeler comme ça, je vous avais dit que c'était compliqué !) "rencontre Jules Sandeau au château du Coudray à Verneuil-sur-Igneraie (un bled avec un nom pareil, ça existe vraiment, j'ai vérifié : 325 habitants au dernier recensement, les plus courageux sans doute), une rencontre qui marque la jeune Aurore et qui va influer sa destinée" (et un peu la mienne puisque du coup j'écris ce résumé). En 1831, elle quitte Nohant (et par la même occasion son mari violent, coureur de jupons et des servantes qui vont avec, et quasi alcoolique : la séparation fut prononcé en 1836 par le tribunal de La Châtre en sa faveur, reconnaissant prouvés les  "injures graves, sévices et mauvais traitements" qu'elle a subis) pour rejoindre Paris "où les jeunes artistes et poètes du quartier latin portaient des costumes extravagants ; Aurore mène une vie de bohème avec Charles Aznavour  avec ses compagnons, allant dans les théâtres, les musées et les bibliothèques. Ayant obtenu de la préfecture de police de l'Indre une permission de travestissement, elle adopte un costume masculin, plus pratique et moins coûteux : elle endosse une « redingote-guérite » -8, se noue une grosse cravate en laine, se fait couper les cheveux jusqu'aux épaules et met un chapeau de feutre mou (c'est sûr que ça ne devait pas faire très sexy). Aurore affiche sa liaison avec Jules Sandeau ("affiche" de façon allégorique hein, il n'ont rien placardé sur les murs !). Ensemble, ils commencent une carrière de journalistes au Gorafi Figaro, sous l'œil sévère mais bienveillant d'Henri de Latouche (avec un nom pareil on l'aurait plutôt imaginé pêcheur... ou pécheur), le directeur du journal.

Ils écrivent en commun un romanRose et Blanche, publié sous le pseudonyme de J. Sand." Ah ah, on touche au but ;) !

"Le roman Rose et Blanche est ébauché par Aurore mais refait entièrement par Jules Sandeau (Trop fort le gars !). L'ouvrage se voit attribuer par une fantaisie d'Henri de Latouche, le nom d'auteur de Jules Sand (je vous avais dit que c'était compliqué ?), qui évoque non seulement Jules Sandeau, mais aussi Karl Sand, l'étudiant bavarois assassin d'August von Kotzebue. O.o"

"Ce livre connaît un certain succès, au point qu'un autre éditeur se présente et commande un prochain roman sous le même nom, business is business. Comme Aurore vient d'écrire Indiana (non, pas Indiana Jones,  je suis certains que quelques-un y ont pensé mais il n'y a aucun fouet dans l'histoire), à Nohant, durant l'hiver 1831-1832, elle veut le donner sous le même pseudonyme mais Jules Sandeau, par modestie (Vraiment trop fort le gars !), n'accepte pas la paternité d'un livre auquel il est totalement étranger (rien à voir avec Camus). Henri de Latouche est consulté et tranche par un compromis : le nom de Sand est conservé pour satisfaire l'éditeur et le prénom est modifié pour distinguer les deux auteurs. Aurore prend celui de George qui lui semble synonyme de Berrichon 9_9 (comme le mélange du même nom). Étymologiquement, George signifie en effet « celui qui travaille la terre ». Sa première œuvre personnelle, Indiana, est publiée le 19 mai 1832 sous le nom de G. Sand et tous ses romans ultérieurs le seront sous le pseudonyme de George Sand qu'elle adopte définitivement (Ouf !)." George étant orthographié à l’anglaise (sans "s"), "sand" peut être compris comme "sable", celui qui s'échappe inexorablement entre nos doigts comme le temps qui coule (c'est pas cool) et dont nous ne pouvons arrêter le ruissellement cruel, la preuve : George Sand n'est plus, et ça commence à faire un sacré bail !

Vous y voyez un peu plus clair j'espère ? 

 

C. G.

 

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Sand

 

 

 

 

Modifié par Christian Girard
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Citation

Avec une famille Paternelle de cette Contrée, nos discussions devant la cheminée revenaient souvent sur et autour de la Baronne, ses Romans, ses Amours, son Château, et aussi sur elle...

Oh le fossé générationnel :D ! "Nos discussions devant la cheminée"... Perso, je me dépêchais de finir mon dessert pour piquer la meilleure place sur le canapé. Une fois, je me rappelle - j'avais 10 ans - , y avait "La Planète des Singes"; mon père et moi avons failli en venir aux mains pour cette foutue place !

Ah ah merci Andy pour cette autre madeleine de Proust. Sinon pour en revenir au sujet, posons-nous deux secondes, buvons frais et analysons froidement la situation : comment, à partir d'un plagiat manifeste - pour rester poli - d'une routine de Tabary a-t-on pu dériver vers Proust et "La Planète des Singes"...?

 

Publié le
il y a une heure, Woody a dit :

Oh le fossé générationnel :D ! "Nos discussions devant la cheminée"... Perso, je me dépêchais de finir mon dessert pour piquer la meilleure place sur le canapé. Une fois, je me rappelle - j'avais 10 ans - , y avait "La Planète des Singes"; mon père et moi avons failli en venir aux mains pour cette foutue place !

Ah ah merci Andy pour cette autre madeleine de Proust. Sinon pour en revenir au sujet, posons-nous deux secondes, buvons frais et analysons froidement la situation : comment, à partir d'un plagiat manifeste - pour rester poli - d'une routine de Tabary a-t-on pu dériver vers Proust et "La Planète des Singes"...?

 

Tu oublies que nous sommes sur forum de magie, ils sont sortis du chapeau.:P

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    • En ce moment à la Cinémathèque Française, à Paris, un cycle Orson Welles (retrospective, expo, conférences, etc). Avec demain 28 novembre 2025, une conférence dédiée au "Orson Welles magicien" :  https://www.cinematheque.fr/seance/44182.html   Orson Welles magicien  Conférence de Stefan Drössler 90 min  « Presque tout le monde, je suppose, dans son enfance, a reçu à Noël une boîte pour jouer à la magie. Quelques-uns de ces enfants n'ont jamais grandi – ils sont devenus de vrais magiciens. Je le sais car je suis l'un d'eux. Qu'est-ce que la magie ? Eh bien, pour certains c'est un passe-temps, pour d'autres un divertissement. Pour moi, c'est un mode de vie ». Orson Welles a toujours été fasciné par la magie. Il est apparu comme magicien dans des films et à la télévision, lors de spectacles de vaudeville et même sur scène à Las Vegas. De 1976 jusqu'à sa mort en 1985, il a tourné divers tours de prestidigitation pour un projet de film appelé The Magic Show. Certains auteurs pensent que la capacité d'Orson Welles à penser comme un magicien a influencé toute son œuvre. La conférence de Stefan Drössler passe en revue la carrière d'Orson Welles et montre des photos rares et des extraits de films de toutes les périodes de sa vie, y compris le légendaire Mercury Wonder Show de 1943 ainsi que de nombreuses performances dans des longs métrages et des émissions de télévision. « Pour moi, la magie commence et se termine avec la figure du magicien qui demande au public, un instant, de croire que la dame flotte dans les airs. En d'autres termes, avoir huit ans un instant. » (Orson Welles). Stefan Drössler est chercheur, historien, conservateur, programmateur, restaurateur réputé de films (Orson Welles, Max Ophüls, Ernst Lubitsch, Walther Ruttmann, G.W. Pabst, Hal Roach, Richard Oswald, Werner Schroeter...). Il a été directeur général de la Cinémathèque de Bonn et directeur artistique du Festival du film muet de Bonn. Il dirige le Filmmuseum de Munich. Il est aussi le fondateur et éditeur des DVD Edition Filmmuseum.
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