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Compteur Linky, la magie du Big data


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à l’instant, Melvin a dit :

Bon ça c'est du pipeau pour faire sérieux.

Avec des arguments comme celui-ci, le débat ne va pas avancer bien vite...

Puisque tu m'invites à me documenter, je te retourner le conseil : que sais-tu des neurosciences, que tu qualifies (un peu vite à mon goût) de pipeau ? En ce qui me concerne, j'ai lu les Neurones de la lecture et la Bosse des Maths, de Stanislas Dehaene (celui-là même qui préside le Conseil Scientifique de l'Éducation Nationale créé par Blanquer...), et ça ne m'a pas laissé une impression de "pipeau pour faire sérieux" 9_9

J'ai trouvé au contraire que c'était fascinant.

il y a 9 minutes, Melvin a dit :

En France quand on parle de science dans l'éducation nationale on parle des SVT (sciences de la Vie et de la Terre (dont astronomie), Maths, et Physique-Chimie.

L'économie, l'Histoire : ce sont des sciences humaines ici.

La pédagogie : non enseignée au lycée ni nulle part ailleurs d'ailleurs.

L'informatique : quasi pas enseignée en France à part un petit peu en maths, utilisation de logiciels en sciences. On retrouve l'informatique dans les sciences de l'ingénieur.

Relis mon message : c'est exactement ce que je dis !
Je reformule : il y a des tas de sciences qui ne sont pas enseignées au lycée, et personne ne s'en offusque. Pourquoi s'offusquer que la Physique ne soit plus enseignée systématiquement dans les filières S ? Tu n'es pas choqué que les titulaires d'un bac ES ne fassent pas de chimie, quand même ?

En France, le lycée conduit, depuis toujours, à une spécialisation. Si je comprends bien, on ne fait ici que renforcer cette spécialisation. Ca me paraît d'autant plus sensé que les étudiants en médecine, par exemple, ne feront plus jamais de physique de leur vie : autant renforcer leur formation en biologie !

il y a 14 minutes, Melvin a dit :

Et bien commence à la suivre avant de dire que ce n'est pas pourri sans savoir.

Je n'ai pas dit que sa réforme du bac n'était pas pourrie, j'ai fait exactement l'inverse...
Je la refais, en détaillant pour que ce soit plus facile à comprendre. J'ai dit :

  1. je n'ai pas suivi la réforme
  2. mais j'ai un avis sur Blanquer
  3. cet avis se base sur ce que je connais de lui

Donc je répète : je ne connais pas cette réforme, et je n'ai pas (encore) d'opinion là-dessus. Par contre, j'ai un a priori positif sur le ministre, et cet a priori est basé sur une autre action, que je connais mieux.

 

L'important, c'est que ça valide !

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il y a 7 minutes, Alx a dit :

que sais-tu des neurosciences, que tu qualifies (un peu vite à mon goût) de pipeau ?

Ce ne sont pas les neurosciences que je qualifie de pipeau, mais le bla bla de blanquer qui se sert de cela pour faire sérieux. La réforme du bac n'a rien à voir avec les neurosciences.

 

il y a 7 minutes, Alx a dit :

Ca me paraît d'autant plus sensé que les étudiants en médecine, par exemple, ne feront plus jamais de physique de leur vie

Si, en médecine et en pharmacie, il font de la physique, de la chimie et des maths.

 

il y a 7 minutes, Alx a dit :

Par contre, j'ai un a priori positif sur le ministre, et cet a priori est basé sur une autre action, que je connais mieux.

C'est bien ça le problème : l'à priori positif de ce ministre auprès des gens car il parait sérieux, fait  complétement oublier ce qu'il propose de faire dans la réalité. Un beau détournement d'attention ! On regarde la forme et on en oublie le contenu. Un classique !

Modifié par Melvin

Melvin

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Je pense que ton désir de répondre très vite nuit à la compréhension de mon message. Je t'invite donc à le relire calmement, ça nous évitera bien des contretemps ^_^

Petite explication de texte en cas de besoin ;) :

il y a 4 minutes, Melvin a dit :

La réforme du bac n'a rien à voir avec les neurosciences.

Ca tombe bien : je ne parlais pas de la réforme du bac :D
Je prenais l'exemple du Conseil Scientifique de l'Éducation Nationale, qui a pour mission de mettre à jour les programmes et le contenu des formations des enseignants.

il y a 8 minutes, Melvin a dit :

Si, en médecine et en pharmacie, il font de la physique, de la chimie et des maths.

La physique, j'ai beau chercher, je ne vois pas pourquoi...
La chimie, je veux bien, mais peut-être mon exemple n'était-il pas parfait...
Quant aux mathématiques, s'il s'agit de calculer la posologie, une bête règle de trois suffit, on n'est peut-être pas obligé d'étudier les nombres complexes, les intégrales, les probabilités ou l'algèbre de Boole (au programme de maths du bac S, à mon époque en tout cas)

il y a 12 minutes, Melvin a dit :

C'est bien ça le problème : l'à priori positif de ce ministre auprès des gens car il parait sérieux, fait  complétement oublier ce qu'il propose de faire dans la réalité. Un beau détournement d'attention ! On regarde la forme et on en oublie le contenu. Un classique !

Encore une fois, ce n'est pas son "air sérieux" qui me donne confiance, c'est la direction que prend son Conseil Scientifique, et ce que ce CS propose de faire dans la réalité, justement...

L'important, c'est que ça valide !

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Ok donc tu me réponds sur autre chose que mon message initial qui parlait de la réforme du bac.

Quand je te disais que "la réforme du bac n'a rien à voir avec les neurosciences" c'est parce que je te répondais sur ce que tu n'avais pas compris de mon message précédent.

De plus quand tu dis dans ton dernier message : "Ca tombe bien : je ne parlais pas de la réforme du bac Je prenais l'exemple du Conseil Scientifique de l'Éducation Nationale, qui a pour mission de mettre à jour les programmes et le contenu des formations des enseignants." Ce a aurait été bien de me dire dans tes messages précédents que tu parlais du Conseil Scientifique de l'Éducation Nationale que tu n'a jamais évoqué auparavant. Donc si tu veux éviter de croire que je comprends mal ce que tu dis, il faut déjà que TOI, tu sois précis dans ce que tu dis.

Les maths, physiques et chimie de médecine sont d'un très bon niveau et n'ont rien à voir avec le métier du médecin. Ce sont des connaissances qui sont évaluées pour le concours et les différents examens.

il y a 9 minutes, Alx a dit :

Encore une fois, ce n'est pas son "air sérieux" qui me donne confiance, c'est la direction que prend son Conseil Scientifique, et ce que ce CS propose de faire dans la réalité, justement...

Si c'est aussi nul que sa réforme du bac, ça promet. Pour l'instant on n'en est pas là.

Melvin

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il y a 52 minutes, Melvin a dit :

Les maths, physiques et chimie de médecine sont d'un très bon niveau et n'ont rien à voir avec le métier du médecin. Ce sont des connaissances qui sont évaluées pour le concours et les différents examens.

Et il n'y a rien qui te choque dans cette logique ? (enfin, le mot "logique" n'est peut-être pas approprié...)

Pourquoi enseigner à des étudiants, a fortiori spécialisés, des choses qui ne leur serviront à rien, sauf à être évalués pendant leurs études ? O.o

Mais bon, encore une fois (car oui : je l'ai déjà dit), cet exemple n'est peut-être pas le plus pertinent. Demandons-nous alors à quoi serviront les cours de SVT à l'élève qui veut devenir électricien...

il y a 49 minutes, Melvin a dit :

Donc si tu veux éviter de croire que je comprends mal ce que tu dis, il faut déjà que TOI, tu sois précis dans ce que tu dis.

Oui, tu as sans doute raison : j'ai juste dit dans chacun de mes messages que je ne connaissais pas la réforme du bac mais que je parlais des autres actions de Blanquer. Il est vrai que ce n'était sans doute passez précis. J'aurais dû mettre du gras, c'est plus facile à lire en diagonale...

il y a 47 minutes, Melvin a dit :

Si c'est aussi nul que sa réforme du bac, ça promet. Pour l'instant on n'en est pas là.

La réforme est nulle. Merci pour cet éclairage nouveau et réfléchi que tu apportes au sujet : encore une fois, l'argument ultime, étayé par des exemples et des explications... quand je disais que le débat n'allait pas avancer ! 9_9

Par conséquent, fin de la polémique en ce qui me concerne.

L'important, c'est que ça valide !

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il y a 15 minutes, Alx a dit :

La réforme est nulle. Merci pour cet éclairage nouveau et réfléchi que tu apportes au sujet : encore une fois, l'argument ultime, étayé par des exemples et des explications... quand je disais que le débat n'allait pas avancer ! 

La réforme est nulle c'est ma conclusion, en aucun cas l'idée n'était ici de lancer un débat avec des éléments concrets pour en discuter, mais si tu te renseignes, peut-être arriveras-tu à la même conclusion que moi.

Sinon en ce qui concerne l'idée de n'apprendre que ce qui est utile pour son métier, est une erreur. Une connaissance inutile acquise dans un domaine inutile pour son métier futur permet de faire développer sa façon de réfléchir et puis ça permet parfois à des vocation de naître. Tu devrais le savoir si tu t'intéresses aux neurosciences.

 

  • Merci 1

Melvin

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Il y a 3 heures, Alx a dit :

Je pense notamment au fait qu'il prend enfin en compte les résultats de la recherche en neurosciences pour envisager une nouvelle pédagogie qui s'appuie [...] sur le fonctionnement du cerveau.

Intéressant, pourrais-tu en dire plus stp ? Notamment sur comment la réforme du bas s'appuie là-dessus. Merci! :) 

Il y a 3 heures, Alx a dit :

Il n'y aurait que trois matières scientifiques ? O.o
Voilà qui devrait faire plaisir aux informaticiens, aux sociologues, aux ingénieurs, économistes, aux astronomes, aux pédagogues...

Petite disgression: l'économie repose sur des prises de décisions humaines. C'est donc une science humaine et non une science dure, au grand regret de nombreux économistes prétendant le contraire. Ceci fait beaucoup de dégâts.

 

Je profite du sujet abordé pour poser une question à laquelle je n'ai jamais eu de réponse pertinente, qui pourtant me turlupine depuis des années: quelqu'un saurait-il me dire les (prétendus) avantages qui ont incité à utiliser la méthode globale pour l'enseignement de la lecture/écriture ? Les livres de Natacha Polony - que je n'ai pas lu - ne semblent pas mauvais, y a-t-il mieux ? Ou mieux, si vous connaissez une conf en ligne détaillant les (prétendus) avantages de la globale sur la syllabique... La vraie question derrière ceci est: comment a-t-on pu baser l'enseignement de la lecture/écriture sur la méthode globale car je n'arrive pas à comprendre ce mystère, et ça me rend dingue chaque fois que j'y pense. Merci! ;) 

Modifié par TanMai

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

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il y a 6 minutes, TanMai a dit :

Intéressant, pourrais-tu en dire plus stp ?

Les neurosciences, c'est l'ensemble des sciences qui étudient le comportement du cerveau : langage, mémoire, apprentissage, développement cognitif, émotions, etc.

Après avoir séparé pendant des décennies la neurologie (étude du contenant, le cerveau) et la psychologie (étude du contenu, les pensées), les chercheurs ont eu l'idée de réconcilier les deux.

Par exemple, puisque c'est le sujet qui nous intéresse, ça a permis de faire un formidable bond en avant dans la compréhension des mécanismes du développement cognitif et des apprentissages (où on n'avait pas beaucoup avancé depuis les découvertes de Piaget). On sait désormais que le rythme est un élément-clé de l'apprentissage : il est beaucoup plus facile d'apprendre une chose en 2 fois quinze minutes qu'en une fois soixante minutes (pourtant, la durée globale est inférieure). On sait aussi que le sommeil joue un rôle important sur la mémorisation, de même que l'attention, "l'engagement actif" (on apprend mieux en faisant qu'en regardant/écoutant), etc.

Tout cela n'est pas vraiment nouveau, mais c'est beaucoup mieux maîtrisé, moins empirique, et permet de mettre au point des méthodes d'enseignement très performantes (voir par exemple l'expérience de Céline Alvarez). Si la question t'intéresse, je ne peux que t'inviter à lire les livres de S. Dehaene (il a aussi quelques conférences sur TED Talk, qui sont d'ailleurs reprises sur le site de Céline Alvarez).

il y a 41 minutes, TanMai a dit :

quelqu'un saurait-il me dire les (prétendus) avantages qui ont incité à utiliser la méthode globale pour l'enseignement de la lecture/écriture ?

Si je ne me trompe pas, l'idée de la méthode de lecture globale s'appuie sur l'analyse des comportements des lecteurs : en fait, assez rapidement, l'enfant (et a fortiori l'adulte) arrête de déchiffrer et lit les mots par simple "reconnaissance". Il n'utilise plus le déchiffrage syllabique que lorsqu'il rencontre un mot nouveau. C'est ce phonénème qui fiat que vuos êtees cbaaple de lire ctete phasre marlgé les mtos en dérosdre ;)

Du coup, les pédagogues des années 70/80 ont pensé que cela pouvait être une bonne idée d'entraîner les enfants dès le début à lire de cette manière "photographique". Ca marche avec certains enfants, mais malheureusement pas avec tous...

Là-dessus aussi, je ne peux que te conseiller les Neurones de la lecture (livre auquel ma brève synthèse ne rend hélas absolument pas justice :$), ou de visionner cette conférence :

 

  • Merci 1

L'important, c'est que ça valide !

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