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Gérard BAKNER

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Ton raisonnement n'est pas tout à fait exact. Il existe des dés dont les faces opposées ne font pas nécessairement 7. Certains dés romains, grecs et même viking ont des structures différentes - il y en a au Surnatéum. Le 1 opposé au 2, le 3 opposé au 4, le 5 opposé au 6. Toutefois, même dans les dés atypiques, le 3 reste souvent opposé au 4.

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Je me pose la question :

Quand il ne s’agit pas d’illusionnisme, peut-on parler de débinage ?

La triche est-elle une discipline de l’illusionnisme, ou l’illusionnisme n’imite-t-il pas la triche, tout comme il imite les phénomènes surnaturels ?

Question d’autant plus délicate que la triche, contrairement à la vraie magie, consiste à tricher, tout comme en illusionnisme… ;)

Bref, c’est une question difficile… ;)

Mais bon, comme la tricherie repose aussi sur le secret, mettons qu’il s’agisse bien de débinage de triche (et non de magie…).

Du coup, ce débinage n’est accessible qu’aux tricheurs et aux joueurs chevronnés, car le passant moyen ne remarquera jamais le problème de marquage des dés.

Mais dans ce cas, peut-on encore parler de débinage ?

La question que je me pose alors, c’est : qui est qui ?

Le complice, celui du fond, pas de problème…

Mais qui des deux joueurs est le tricheur ?

Le jeune à l’œil vif, le vieux miro ?

Bien qu’on soit spontanément poussé à dire que c’est le jeune le tricheur, je réserve mon jugement :

Le complice, lui, est du côté du jeune : bien plus pratique pour voir son jeu, quand il s’agit de cartes…et le transmettre au vieux…

Il a la main glissée presque jusqu’à la place du vieux : il pourrait ainsi lui passer des cartes de rechange…ou lui servir à changer ses dés.

Le vieux ne semble pas dangereux ni très vif, avec ses lunettes : raison de plus pour penser que c’est le tricheur…

Cependant, il est armé, ce qui semble plus prudent, pour un tricheur…

Enfin, voyez l’enchevêtrement des visières :

La visière du vieux passe sous celle du jeune, empêchant celui-ci de baisser la tête librement.

D’ailleurs, le complice ne regarde pas les personnages, mais les visières, guettant visiblement le moment ou le champ de vision du jeune sera réduit, pour faire quelque chose.

Enfin, la boucle du baudrier du vieux pousse « comme par hasard » les cartes du dessus du paquet posé à coté, permettant de prendre des temps d’avances sur la partie à venir.

Non, je penche vraiment pour le vieux tricheur…

Ou alors, on analyse mal la scène :

C’est une réunion amicale d’illusionnistes, et ils sont en train de s’échanger des trucs…

Le jeune expose le principe des dés truqués, que le vieux suit avec mansuétude…

Lui, son truc, c’est les cartes :

Il pratique d’ailleurs une carte à l’épée élaborée…

Il a déjà expliqué au jeune comment les coins cornés de son as permettent de le retrouver…

Celui derrière n’est pas un complice :

C’est un mentaliste qui lève les yeux au ciel en pensant :

Mon dieu, pourquoi se compliquer la vie avec tout ce matériel…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Bah l'un des premier débineur c'est

Héron d'Alexandrie 125 av JC

220px-Heron.jpeg

Bon !, on ne sait pas si il a débiné les secrets des temples égyptiens, ou si c'est lui qui l'a inventé ;)

Les prêtes égyptiens faisaient s'ouvrir toutes seules les portes de leurs temples au grand étonnement des croyants.

dés que le feu était allumé sur l'autel les portes s'ouvraient.

ouvertureportedutemple.jpg0301001-01.jpg

Il s'agit ici d'une reconstitution d'une description de Héron d'Alexandrie, qui permettait l'ouverture automatique des portes d'un temple, après que le sacrifice ait eu lieu sur son autel, donnant aux fidèles la sensation d'un miracle.

Dans le soubassement du temple, une chaîne disposée horizontalement était enroulée autour des pivots des deux portes. A une extrémité, la chaîne passait sur une poulie, et un contrepoids était suspendu. A l'autre extrémité était suspendu un récipient vide, le tout constituant une balance en équilibre.

Lorsque le feu du sacrifice était allumé, l'air d'un récipient hermétique placé sous l'autel se réchauffait et se dilatait. Il poussait l'eau contenue dans un second récipient étanche jusqu'à ce qu'elle atteigne le niveau d'un siphon. Toute l'eau se déversait alors dans le récipient attaché à l'extrémité de la chaîne, qui se mettait alors en mouvement. Le déplacement horizontal de sa partie centrale entraînait les deux pivots en rotation, et les deux portes s'ouvraient automatiquement.

Après le sacrifice, lorsque l'air se refroidissait en dessous de l'autel, l'eau retraversait le siphon en sens inverse et regagnait son réservoir d'origine. Sous l'action du contrepoids, les portes se refermaient.

Héron d’Alexandrie (125 av. J.-C.) en Grèce Antique, grand ingénieur, mathématicien

et créateur de l'époque Antique, a révolutionné le monde moderne par ses recherches

sur l'Hydrlaulique, la pneumatique (traité intitulé 'Pneumatica')

et la maîtrise de la vapeur.

De la jeunesse de Héron d'Alexandrie (dit aussi Héron l'Ancien) on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'il est originaire d'Alexandrie. Les dates de sa naissance et de sa mort ne sont pas connues avec certitude.

Héron d'Alexandrie décrit de nombreuses machines, mais dont certains principes scientifiques furent de Archimède, qui en donna la théorie, posant ainsi les bases de la mécanique rationnelle comme, d'ailleurs, celles de l'hydrostatique.

Son oeuvre nous a été transmise via quelques uns de ses traités de physique et de mathématiques.

Publications de Héron d'Alexandrie:

Pneumatica (2 livres sur la pression de l'air et de la vapeur d'eau).

Mécanica (3 livres sur les moyens de soulever des objets et sur leur centre de gravité).

Métrica (3 livres sur les différents systèmes métriques).

Géométrica (illustration par des exemples des théories développées dans Métrica).

Catoprica (Livre sur les problèmes de miroirs).

Stereometrica (Recueil de problèmes).

Belopoica (Livre sur les machines de jet).

Traité des automates.

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Voici quelques références concernant les dés à jouer.

1284. Livre des jeux. Comme le souligne le roi Alphonse le Sage dans son livre écrit au XIII ème siècle, le dé ne fonctionne comme générateur de hasard que si le cube est fabriqué avec la plus grande précision géométrique, sinon il s’agirait plutôt de tricherie que de hasard.

1945. John SCARNE. Scarne on dice. Page 22 à 44, le chapitre Modern Dice and Their History

1946. Walter B. Gibson. The Bunco Book. Page 83 Crooked Dice.

1961. John SCARNE. Scarne’s New Complete Guide to Gambling. Page 259 Craps the World’s Fastet Gambling Game.

1994. Jean-Marie Lhôte. Histoire des jeux de société. Avec la participation entre autre de Thierry Depaulis et Hjalmar. Éd. Flammarion. Paris.

Citation : « Les premiers dés en forme de cube datent de 2300 ans avant J. – C. Les numérotations des faces sont alors 1 – 2, 3 – 4, 5 – 6. Ou 1 – 3, 2- 5, le 4 étant opposé à une face vide. La numérotation actuelle, avec la somme des points opposés égale à 7, s’est généralisée en Grèce à partir du VII ème siècle avant J. – C. »

2003. Ricky JAY. DICE, Deception, Fate & Rotten Luck

2012. Art du jeu. Musée de Cluny. Magnifique catalogue d’exposition. Jeu dans l’art de Babylone à l’Occident médiéval. Page 92 à 99, nombreuses photographies d’osselets et de dés antiques

2015. POTTER & POTTER AUCTIONS. Les dés truqués page 144 dans le catalogue de vente : Rare Playing Cards & Gambling Memorabilia

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Hendrick Terbrugghen a peint un groupe de trois personnes : un tricheur, un complice et un pigeon. Les dés sont donc bien truqués et c'est volontairement que le peintre nous en montre le détail.

Question : "Est-ce la première représentation d'un trucage dévoilé ?"

Il semble que le but du tricheur n'est pas, ici, de divertir ( et uniquement divertir :) )... Donc ce "débinage" n'en est pas vraiment un... Il s'agirait plutôt d'une saine démystification permettant au public de cette époque (insuffisamment informé et averti) d'éviter de se faire arnaquer avec des méthodes aussi grossières.

Cependant... Question : "Peut-on considérer Hendrick Terbrugghen comme le premier debunker de l'Histoire ?"

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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