Aller au contenu
Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !

Recommended Posts

Publié le

Avec toutes ces critiques, vidéos, avis, questions sur les nouveautés magiques, je me demande si le magicien d'aujourd'hui ne devient pas un consommateur lambda (et avec tout ce que ce terme implique) et oublie d'être un artiste (avec tout ce que ce terme implique) ?

Je n'affirme rien, je me pose la question.

Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
Publié le

Gérard, je me faisais la réflexion, en lisant le sujet d'un nouveau membre rédigeant un memoire sur l'éclairage, que les membres de VM sont peu à être des pros.

Je crois que ce consumérisme que tu décries, et on décris, tiens au fait que ces produits s'adressent à des amateurs en quête de renouveler leur matériel fréquemment souffrant d'avoir un public fixe.

Mon regard sur les publications Close-Up :

http://closeupcritique.wordpress.com/

Publié le

Je me fais aussi cette réflexion.

C'est à la fois bon cette sortie de produit, mais à la fois néfaste à l'artiste.

Ce qui est bon c'est que ça permet de créer, d'agrémenter, d'améliorer les spectacles/ numéros que l'on a déjà.

Cette masse est bonne aussi pour diviser les magiciens en groupes. Car les bonnes informations sont du coup diluées dans cette masse.

Mauvais car on consomme sans travailler sans réfléchir. Souvent les retours que l'on peut avoir, ce sont des magiciens qui reproduisent exactement le mode d'emploi.

Il s'adapte au produit et non adapter le produit à soi.

Mais quand je vois des produits comme Catch 33 d'asi wind, les livres de Jermay, les coffrets de Luis de Matos, Blank Night de John Archer ... Je suis content que ça sorte.

Je pense aussi à Master Color Prediction de max velluci , réalisé par ERIC lors de vivement dimanche, et bien ça apporte quelque chose au moulin des prédictions.

Les sorties de wayne dobson, je suis content qu'il partage ses créations (WD 40: excellent, A Life In Magic, excellent, ...)

Donc y a du bon et du mauvais. C'est juste qu'il faut réfléchir à ce que l'on achète, pourquoi et qu'en fera-t-on?

ET SURTOUT , NE PAS SUIVRE LES AVIS DES AUTRES SINON ON DEVIENT COMME EUX!!

Smart bastards magazine, c'est bientôt...

 

"Les magiciens sont en concurrence car ils prennent des parts du gâteau, alors que mon but est de faire grossir le gâteau." Kostya Kimlat

Publié le (modifié)

Je pense que c'est globalement lié à l'internet et au "tout immédiat" (et un des défauts "tout gratuit")

Je me souviens d'une époque ou un jeu vidéo me durait 3 mois, je prenais le temps d'en faire le tour, de profiter de l'ambiance. Maintenant les "apps" m'obligent à payer au lieu d'attendre 5 min pour une action ou avoir un objet incontournable. La question est la même : les joueurs ne sont ils que des vaches à lait ?

Pour la magie, avant un effet dévastateur se répandant de bouche à oreille "j'ai vu untel qui a fait ça, c'était énoooorme", et les gens réfléchissaient à la méthode parfois sans avoir vu l'effet, juste pas "on dit". Ca favorisait la créativité.

Quand le tour sortait, c'était dans les magazines, on anticipait la parution, on lisait davantage, on guettait le facteur pour cette culture !

Mais les magazines étaient déjà blindés de publicités, parfois pour des trucs géniaux, parfois pour des daubes... mais comme il n'y avait pas de trailers on laissait aller l'imaginaire (et on trouvait des solutions meilleurs parfois...)

Aujourd'hui, on a oublié de s'ennuyer.

Ma mère me disait petit : "Tu t'ennuies ? Apparemment pas assez car si tu t'ennuyais vraiment tu trouverais de quoi t'occuper".

L'immédiat ramollit le cerveau. L'instantané a tué le désir.

En revanche Gérard, ce ne sont pas les avis et critiques qui en sont responsables. Ce sont les vendeurs / créateurs.

Il ne te viendrait pas à l'esprit de dire "y'a trop de mauvaises nouvelles au JT, PPDA est vraiment un salaud".

Les avis et critiques tentent d'apporter une lumière sur la nébuleuse magiconsommation. Ce ne sont pas des "Téléboutiques achat".

Qu'est ce qu'un consommateur lambda ? Et qu'est ce que ce terme implique ?

Au sens économique : consommer c'est utiliser un bien ou un service que l'on a acheté. Je consomme donc mon JOL quand je m'en sers, tu consomme des jeux de cartes. Nous sommes bien des consommateurs. Alors, lambda ou epsilon ?

Quant à être artiste... certains le sont, d'autres pas. Pour moi un artiste est quelqu'un qui vit de son art ou qui pousse sa passion d'amateur assez loin pour faire progresser son art.

Je ne suis pas artiste en ce sens. Mais je ne m'empêche pas de réfléchir à m'en approcher. En revanche avec Calix nous essayons de contribuer, d'apporter quelque chose là ou il y a un besoin. Lorsque nous avons sorti le MGz, les critiques en français n'existaient pas et étaient attendues. Devons nous arrêter maintenant ?...

En revanche, comme je le dis dans la FAQ : le MGz nuit gravement à ma progression magique (même si ça a renforcé ma culture), dans le sens ou j'ai moins de temps pour mon entrainement personnel.

Modifié par Chakkan

David

mnemonaute_tn.jpg

Publié le

On peut aussi avoir un désir d’avoir qui dépasse le désir de faire :

J’imagine que beaucoup ici ont, comme moi, des tas de bouquins et de vidéos géniales.

Dont ils ne font quasiment rien.

Mais cela ne m’empêche pas, dans la mesure de mon budget, d’acheter quand même d’autres livres ou vidéos ou tours, alors que j’en ai déjà des kilos qui sont sous exploités…

Il est dur de se restreindre, car acheter donne du plaisir.

Et on n’a pas forcément besoin de dépenser beaucoup pour cela, il suffit d’être patient :

J’achète beaucoup de choses d’occasion, car je suis pingre (ou pauvre, suivant la façon de voir…).

Du coup, quand un article arrive à un prix vraiment faible, je craque.

Il est un peu stupide d’acheter sans utiliser, parfois même sans lire entièrement le livre, ou prendre le temps de réfléchir sur la vidéo…

Mais cela ne concerne pas spécialement les produits récents, on retrouve les même travers sur les antiquités :

Ex :

Je viens d’acheter sur ebay « les tours de cartes avec appareil », un vieux bouquin de l’encyclopédie Roret.

J’ai déjà 2 autres livres de la série de 4, du même auteur (« cartes sans appareils », et « foulard et drapeaux », il me manquera l’hydromagie… ;) ).

Il m’a semblé logique d’acheter un autre livre de la série, quand je l’ai vu passer pour une bouchée d’euro sans que personne n’enchérisse…

ALORS que je n’ai même pas fini de décortiquer tout le contenu des autres livres en ma possession…

Le désir de possession… en se disant : je lis ça dès que j’ai le temps… et le temps ne viens pas.

Pareil pour les gimmicks :

Ça va me servir un jour.

Et effectivement, parfois, ça sert : on est alors bien content de l’avoir sous la main, ce gimmick.

Mais combien ne servent pas…

Il y a 30 ans, j’épluchais les bouquins en analysant jusqu’aux notes de bas de pages…

Maintenant, j’abandonne un livre en cours, pour ouvrir le prochain qui vient d’arriver…

D’une part, c’est un peu triste, un gaspillage énorme.

D’autre part, c’est le signe qu’on est, malgré la morosité ambiante, dans une société d’abondance, et c’est plutôt chouette aussi.

Mais d’un autre côté, pour répondre à la question de Gérard, je ne suis pas sûr que le problème du consumérisme soit directement et obligatoirement opposé au processus de « création artistique ».

On peut consommer beaucoup, être au courant des tendances et des nouveautés, et passer aussi du temps sur un numéro ou un spectacle :

Cela ne me semble pas opposé.

Du moment qu’on ne cherche pas automatiquement à inclure les dernières nouveautés juste parce que ce sont des nouveautés... mais parce qu’elles correspondent à ce sur quoi on a décidé de travailler…

Quand le désir de collection deviens plus fort que le désir de magie, alors, c’est vrai on n’est plus magicien…

Bon, de toute façon, je n’ai jamais été vraiment magicien, alors…

Gilbus

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

Publié le

Votre question m'interpelle et me fait réagir. Je suis un modeste amateur, passionné de magie, et parfois consommateur de nouveautés. Je ne suis donc pas un artiste car ma vie n'a pas été consacrée à ma passion. La définition de l'artiste suivant le Larousse est: "Personne qui exerce professionnellement un des beaux-arts ou, à un niveau supérieur à celui de l'artisanat, un des arts appliqués". Je crois que c'est une bonne définition en ce sens qu'elle traduit avec pertience toute la distance qui existe entre l'amateur et le professionnel. Celle de Wikipédia est plus générale : "Un artiste est un individu faisant (une)oeuvre, cultivant ou maîtrisant un art, un savoir, une technique, et dont on remarque entre autres la créativité, la poésie, l'originalié de sa production, de ses actes, de ses gestes. Ses œuvres sont source d'émotions, de sentiments, de réflexion, de spiritualité ou de transcendances". Chacun peut se trouver ainsi "un peu artiste", et par projection, se dire artiste. Mais, c'est mon point de vue, ce n'est pas le cas.

Un artiste magicien est , pour moi, celui qui répond aux deux définitions ci-dessus. Les autres, dont je fais partie, sont des amateurs, plus ou moins passionnés avec plus ou moins de talent.

Ainsi, le professionnel s'informe et se cultive pour enrichir son savoir, stimuler sa créativité, améliorer sa technique, avec l'objectif de poursuivre la construction de son oeuvre pour séduire un large public constamment renouvelé. L'amateur peut faire de même mais ne poursuit pas le même objectif. Son public est restreint, peu renouvelé, et il doit donc toujours proposer un "nouveau truc" encore meilleur que le précédent pour maintenir un intérêt à sa prestation.

Le professionnel va améliorer une routine pendant des années pour en faire un miracle auprès d'un large public. L'amateur va, pendant le même temps, chercher la routine miracle qui va faire de lui un artiste auprès de son public restreint. Je suis un peu dur avec l'amateur que je suis car ma démarche n'est pas, comme de nombreux autres amateurs je pense, aussi caricaturale. Ce n'est pas aussi binaire que cela. Néanmoins, je pense que l'artiste, comme le chercheur, est obsédé par son oeuvre ce qui n'est pas le cas de l'amateur qui lui est obsédé par sa réussite à court terme.

Alors oui, je pense que la diversité et l'agréssivité de l'offre aidant (au sens toujours plus fort), l'amateur peut facilement oublier la dimension artistique de son spectacle et se contenter de produire, succès garanti par le vendeur, le dernier miracle qu'il vient d'acquérir.

C'était déjà comme cela il y a des années. C'est aujourd'hui beaucoup plus facile grâce à internet et à tous ceux qui l'utilisent pour partager leurs expériences et donner leur avis sur de nouveaux produits. Remercions-les. C'est un vrai progrès que de pouvoir bénéficier de tous ces points de vue avant d'investir dans un nouveau produit.

Publié le

Je me suis fais la même réflexion il y a quelques mois.

Et suite à la lecture de 2 ouvrages de référence ,Magie Absolue de D.Brown et Strongmagic de D.Ortiz, que j'ai lu et même relu en prenant moult notes, j'ai pu ouvrir un peu les yeux.

Je me suis lancé dans un véritable tri pour me recentrer désormais sur les routines qui me correspondent totalement (personnalité , style, ambiance) et je me suis séparé de plusieurs dizaine de Gimmick, DVD, livres ou autre.

Et j'essais désormais de réfléchir davantage, de savoir comment intégrer mon futur achat.

Mais l'enfant qui sommeil en moi veille et je reconnais que malgré mes bonnes intentions, il m'arrive encore de craquer.

Publié le (modifié)

Non !

L'Art et le commerce ont toujours étés liés,

pas de bizness pas de magie ,

pas de sortie de livre , plus de contacts au cabarets ,

finie les conférences devant les confrères .

ça ne veux pas dire non plus , plus de produits/plus de

consommateurs la magie se porte donc mieux...

mais ils sont liés .

Et puis consommateurs de quoi ? de Gimmicks ?

de Livres ? de Présentations...d'idées .

Sur tout ce qui est achetés que gardons nous ?

Puisque les explications des tours et les gimmicks sont plus faciles d'accès que par le passé ont est obligé de trouver un enrobage artistique à soi différent de son voisin !

donc la démarche créative elle , peut en sortir grandie .

Le bilan n'est pas " + de consommateurs " = " - de créativités "

Ils y aura même certainement plus d'Artistes !

Les Autres disparaitront dans la masse d'où il ne veulent pas sortir .

Modifié par Snoopy
Publié le

La vie est une source de joie, mais partout où la canaille vient boire, toutes les fontaines sont empoisonnées.

J’aime tout ce qui est propre ; puis je ne puis voir les gueules grimaçantes et la soif des gens impurs.

Ils ont jeté leur regard au fond du puits, maintenant leur sourire odieux se reflète au fond du puits et me regarde.

Ils ont empoisonné par leur concupiscence l’eau sainte ; et, en appelant joie leurs rêves malpropres, ils ont empoisonné même le langage.

La flamme s’indigne lorsqu’ils mettent au feu leur cœur humide ; l’esprit lui-même bouillonne et fume quand la canaille s’approche du feu.

Le fruit devient douceâtre et blet dans leurs mains ; leur regard évente et dessèche l’arbre fruitier.

Et plus d’un de ceux qui se détournèrent de la vie ne s’est détourné que de la canaille : il ne voulait point partager avec la canaille l’eau, la flamme et le fruit.

Et plus d’un s’en fut au désert et y souffrit la soif parmi les bêtes sauvages, pour ne point s’asseoir autour de la citerne en compagnie de chameliers malpropres.

Et plus d’un, qui arrivait en exterminateur et en coup de grêle pour les champs de blé, voulait seulement pousser son pied dans la gueule de la canaille, afin de lui boucher le gosier.

Et ce n’est point là le morceau qui me fut le plus dur à avaler : la conviction que la vie elle-même a besoin d’inimitié, de trépas et de croix de martyrs : —

Mais j’ai demandé un jour, et j’étouffai presque de ma question : Comment ? la vie aurait-elle besoin de la canaille ?

Les fontaines empoisonnées, les feux puants, les rêves souillés et les vers dans le pain sont-ils nécessaires ?

Ce n’est pas ma haine, mais mon dégoût qui dévorait ma vie ! Hélas ! souvent je me suis fatigué de l’esprit, lorsque je trouvais que la canaille était spirituelle, elle aussi !

Et j’ai tourné le dos aux dominateurs, lorsque je vis ce qu’ils appellent aujourd’hui dominer : trafiquer et marchander la puissance — avec la canaille !

J’ai demeuré parmi les peuples, étranger de langue et les oreilles closes, afin que le langage de leur trafic et leur marchandage pour la puissance me restassent étrangers.

Et, en me bouchant le nez, j’ai traversé, plein de découragement, le passé et l’avenir ; en vérité, le passé et l’avenir sentent la populace écrivassière !

Semblable à un estropié devenu sourd, aveugle et muet : tel j’ai vécu longtemps pour ne pas vivre avec la canaille du pouvoir, de la plume et de la joie.

Péniblement et avec prudence mon esprit a monté des degrés ; les aumônes de la joie furent sa consolation ; la vie de l’aveugle s’écoulait, appuyée sur un bâton.

Que m’est-il donc arrivé ? Comment me suis-je délivré du dégoût ? Qui a rajeuni mes yeux ? Comment me suis-je envolé vers les hauteurs où il n’y a plus de canaille assise à la fontaine ?

Mon dégoût lui-même m’a-t-il créé des ailes et les forces qui pressentaient les sources ? En vérité, j’ai dû voler au plus haut pour retrouver la fontaine de la joie !

Oh ! je l’ai trouvée, mes frères ! Ici, au plus haut jaillit pour moi la fontaine de la joie ! Et il y a une vie où l’on s’abreuve sans la canaille !

Tu jaillis presque avec trop de violence, source de joie ! Et souvent tu renverses de nouveau la coupe en voulant la remplir !

Il faut que j’apprenne à t’approcher plus modestement : avec trop de violence mon cœur afflue à ta rencontre : —

Mon cœur où se consume mon été, cet été court, chaud, mélancolique et bienheureux : combien mon cœur estival désire ta fraîcheur, source de joie !

Passée, l’hésitante affliction de mon printemps ! Passée, la méchanceté de mes flocons de neige en juin ! Je devins estival tout entier, tout entier après-midi d’été !

Un été dans les plus grandes hauteurs, avec de froides sources et une bienheureuse tranquillité : venez, ô mes amis, que ce calme grandisse en félicité !

Car ceci est notre hauteur et notre patrie : notre demeure est trop haute et trop escarpée pour tous les impurs et la soif des impurs.

Jetez donc vos purs regards dans la source de ma joie, amis ! Comment s’en troublerait-elle ? Elle vous sourira avec sa pureté.

Nous bâtirons notre nid sur l’arbre de l’avenir ; des aigles nous apporteront la nourriture, dans leurs becs, à nous autres solitaires !

En vérité, ce ne seront point des nourritures que les impurs pourront partager ! Car les impurs s’imagineraient dévorer du feu et se brûler la gueule !

En vérité, ici nous ne préparons point de demeures pour les impurs. Notre bonheur semblerait glacial à leur corps et à leur esprit !

Et nous voulons vivre au-dessus d’eux comme des vents forts, voisins des aigles, voisins du soleil : ainsi vivent les vents forts.

Et, semblable au vent, je soufflerai un jour parmi eux, à leur esprit je couperai la respiration, avec mon esprit : ainsi le veut mon avenir.

En vérité, Zarathoustra est un vent fort pour tous les bas-fonds ; et il donne ce conseil à ses ennemis et à tout ce qui crache et vomit : « Gardez-vous de cracher contre le vent ! »

Ainsi parlait Zarathoustra, F. Nietzsche

Comprenne qui veut... ce qu'il veut... :)

Rejoins la conversation !

Tu peux publier maintenant et t'enregistrer plus tard. Si tu as un compte, connecte-toi maintenant pour publier avec ton identité.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Restaurer la mise en forme

  Only 75 emoji are allowed.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédemment saisis, a été restauré..   Effacer le contenu

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.



  • Pas de pub non magique pour les membres du Cercle VM. Clique ici pour en savoir plus !
  • Messages

    • Je suis allé 14 fois au congrès AFAP puis FFAP (FFM à présent). La première fois, souvenir mémorable pour moi, étant le congrès d'Angers en 2007. Je peux vous dire que je l'ai attendu le jour où allait commencer ce congrès. J'avais hâte d'y être et ce fut vraiment fabuleux. Un coût pas excessif...aujourd'hui ça l'est presque devenu car même si il est vrai que le prix de départ (avant augmentation) n'a pas augmenté tant que ça en 17 ans (j'avais dû payer dans les 160€ en 2007 contre 195€ pour le congrès de cette année il me semble, soit une augmentation d'environ 20% en 17 ans), les plateaux, à quelques exceptions près comme à Besançon (mais je sais quelle a été la particularité financière de cette année), sont plus au rabais et surtout annoncés trop tardivement ce qui fait que pour bénéficier d'un prix qui n'est pas trop excessif, il faut miser sur l'inconnu. Conséquence : très peu de nouveaux "clients" et des personnes qui y allait chaque année comme moi qui n'y vont plus qu'une fois sur deux et encore, quand ce n'est pas trop loin. Car le coût, c'est aussi l'hôtel et le transport (l'autoroute en particulier) qui ont bien augmentés. Autant on pouvait trouver facilement une chambre pour 50-60€ dans un 1ère classe, un Ibis ou un B&B (pas AirB&B mais B&B, la chaîne d'hôtels) jusqu'à 2019 (avant covid) et on se mettait à 2-3 magiciens (pour le transport aussi), autant aujourd'hui, on trouve rarement quelque chose de correct en dessous de 80-90€ pour ces hôtels alors on se rabat sur un AirB&B dans les 60-70€ avec un peu de chance (et si on s'y prend assez tôt) mais à titre personnel, mes amis magiciens sont plus loins à présent (nous ne sommes plus étudiants, on a nos vies) ou plus âgés. Alors je sais que le plus gros coût pour un congrès n'est pas le plateau mais le palais des congrès dont le coût a considérablement augmenté et réserve souvent bien des surprises sur ce qui est compris dans le prix ou non (encore une fois, j'ai aussi vu les choses de l'intérieur en 2021). Aujourd'hui, la sélection de la ville d'accueil du congrès se fait d'ailleurs essentiellement sur la base du coût du palais des congrès. Bref, je comprends qu'il faille faire des économies pour compenser le coût du palais des congrès et le choix a été de les faire sur le plateau plutôt que d'augmenter de manière trop importante le prix d'entrée (qui a a été un peu augmenté quand même mais de manière raisonnable). Et puis il y a eu ce système d'augmentation progressive du prix allant de paire avec la révélation progressive mais très tardive des artistes du plateaux qui selon moi a été un très mauvais choix. Certains ne veulent pas l'admettre et persistent à croire que c'est bien alors que c'est ce qui a principalement fait chuter le nombre de congressistes depuis des années. A la limité, que le tarif augmente progressivement (plus on s'inscrit tôt moins c'est cher) d'accord mais quand on s'inscrit au moins la moitié du plateau doit déjà être révélé. C'est ça le point noir sur lequel j'essaie depuis bien longtemps de faire bouger les lignes, que ce soit ici, au sein des clubs que je fréquente, sur ce forum ou par rapport à mes amis magiciens extérieurs aux clubs. Par rapport aux économies sur les plateaux, ils ont été faits au niveau des galas d'ouverture et de clôture qui sont à présent constitués d'un seul artiste qui fait tout son spectacle et de primés aux championnats de France qui présentent de nouveau leur numéro pour ceux qui ne l'auraient pas vu. C'est une bonne idée. Avoir un spectacle complet à un moment dans le congrès est parfois une meilleure leçon qu'une conférence et faire repasser les numéros primés à la fin permet à ceux qui auraient raté une partie des championnats de France de voir au moins certains numéros primés. Trop de conférences ? Je ne pense pas. Il y a du choix. A Troyes nous avions opté pour 9 conférences, la plupart doublées voire triplées (et ça n'a pas été évident de caser tout dans le programme mais c'est faisable). On ne peut pas tout voir, c'est sûr, mais entre 4-5 conférences qu'on peut toutes voir et 9 conférences qu'on ne peut pas toutes voir mais où on a le choix de voir un artiste plutôt qu'un autre selon nos préférences, je trouve cela mieux. Et puis cela réparti les spectateurs beaucoup mieux. Nous avions des salles avec 30-50 spectateurs parfois et on s'était dit que les conférenciers n'apprécieraient peut-être pas mais au final, après avoir posé la question à la plupart d'entre eux, ils étaient content car ils avaient fait plus de vente. Pourquoi ? Les spectateurs voyaient mieux. Car il est difficile de faire installer des petites scènes et/ou des écrans partout (c'est un coût énorme et avec les caméras, tous n'acceptent pas d'être filmés et ça peut se comprendre). Le nombre de conférences n'est pas un problème. Cependant : 1) Il faut aussi s'assurer de laisser au moins 30min de battement entre deux conférences car certains l'ignorent peut-être encore mais même 50 personnes, ça ne rentre pas dans une salle instantanément, il faut déjà laisser sortir le public précédent et il faut penser à laisser un peu de temps au conférencier pour faire ses ventes. 2) Un minimum de conférences en parallèle des championnats de France. Pour m'être chargé en grande partie du programme du congrès (plus de 20 versions avant d'en arriver à la version qui convenait au plus grand nombre), c'est un défi. Un beau défi mais un défi. Cela étant dit, d'une année sur l'autre cela devrait être de moins en moins complexe. Je suis heureux de voir que certains de mes choix ont été repris. Le talk show inutile ? Ce fût très difficile de le caser dans le programme également mais je pense qu'il a sa place aussi. La mise en valeur d'un artiste, de sa carrière est un évènement qui diffère d'une conférence, d'un gala et d'une foire aux trucs (pardon...le village marchand; parait que ça fait venir plus de monde selon certains. Personnellement je ne vois rien de péjoratif dans "foire aux trucs" et peu importe son nom, j'irai y faire un tour pour acheter quelques beaux trucs). La technique ? Les équipes actuelles font le job pour un tarif raisonnable pour celui ou celle qui s'y connais un peu. Nous avions juste été un peu déçu par celui qui gérait la partie vidéotransmission qui a laissé son équipe bosser à sa place avec pas mal de contraintes tout en profitant bien du congrès et en se permettant de critiquer (je vais encore me faire un ami...) mais il parait que c'est le moins cher (le chiffre était quand même bien rondelet; j'espère au moins que son équipe en a reçu une bonne partie). L'hôtelerie ? Là on est sur un  coût qui a bien augmenté. Et comparé aux congrès italiens où une somme globale est proposée aux artistes (cachet+frais d'hébergement-transport-repas), tout est géré à part (en tout cas c'était encore le cas en 2021) et cela coûte beaucoup plus cher (je dirais même que cela coûte le double). Alors faut-il faire comme les italiens ? De ce côté je ne pense pas car il s'agit du confort des artistes. Par contre, on pourrait proposer un cachet augmenté pour ceux qui préfèreraient se débrouiller (réserver leur propre chambre, se débrouiller pour les repas, etc...). Luc Apers préfère parfois faire ainsi par exemple. Juste proposer, pas imposer. Le gala public : je pense que c'est une bonne idée à condition d'assurer côté communication dans la ville. On devrait en avoir un à chaque congrès. Demander aux artistes de faire un deuxième gala est un coût, pour la salle aussi et il faut avoir deux salles sinon c'est presque impossible car au cours d'un congrès il faut caser les répétitions de tous (candidats aux championnats de France, artistes des galas), on y pense pas mais ce sont des heures de disponibilité de l'amphithéâtre du palais des congrès à trouver pendant les conférences, la foire aux trucs et bien sûr en dehors des galas et championnats. Réserver un jour de plus le palais des congrès est impensable financièrement. Donc il faut forcément louer une grande salle (un théâtre) en plus et qu'il ne soit pas trop loin à pied du palais des congrès. Mais même si il y a cette location en plus et les cachets plus importants pour les artistes qui vont présenter deux fois leur numéro, le gala public n'est à mon sens pas un gros risque financier et en général, même un peu bénéficiaire. Et puis faire profiter du congrès national au public profane est une excellente chose pour la magie et pour la FFM. Côté ambiance par contre, on peut prendre exemple sur les italiens (par pour le retard aux conférences matinales) : aménagement des hall avec des petits canapés, mange-debouts, chaises ou fauteuils de jardin couverts de houses pas trop cher, soirées à thèmes type "spaghettis parties" que l'on pourrait reprendre ou détourner en "Apéro magique" (petits gâteaux salés puis sucrés et bar proposant des bières et des softs) sans faire un vrai repas avec un traiteur (coût trop important). Tous les congressistes n'iraient pas et seules les boissons seraient à régler. L'organisation prendrait en charge les petits gâteaux salés / sucrés, ce qui n'est pas un très gros coût mais offrirai une dimension plus festive sur nos congrès FFM. Après se pose aussi le problème de la fermeture plus tardive du palais des congrès. Ce ne serait pas possible partout (pas à Troyes par exemple) donc il faut trouver un lieu comme un grand bar partenaire qui pourrait proposer des choses à grignoter dans un cadre un peu privatisé en échange d'une centaine de clients pour les boissons ou des réductions sur sa restauration / ses boissons. Ce qui compte c'est d'avoir un ou deux afters biens identifiés côté lieu, horaires, indiqués dans le programme et avec un thème : tout le monde en pyjama, tout le monde avec une casquette ou un chapeau jaune, peu importe, un truc qui permet de s'identifier entre nous et qui permet aux profanes de voir qu'il y a quelque chose qui se passe, de permettre une interaction entre les congressistes et les habitants. Tous les congressistes ne joueront pas forcément le jeu, forcément mais beaucoup le feront et ça suffira pour créer l'évènement. Je me souviens par exemple avoir fait une bataille de polochons avec Rudy Coby, un concours de dégustation de piments avec des italiens qui ont dû souffrir le lendemain aux toilettes, une soirée fluo avec Daryl qui dansait en chemise à fleurs. Ce sont des "bêtises" vous me direz, mais ça fait des souvenirs. Et puis le lendemain vous vous posez dans un canapé et Paul Harris s'assoit en fasse de vous pour manger ses chips et vous entamez une discussion sur les étoiles et les planètes (pourquoi on s'est mis à parler de ça, je ne sais plus, sans doute parce qu'à un moment il m'avait demandé ce que je faisais et que je lui avait dit que j'étais prof de Physique). Je pense au témoignage d'Otto qui a improvisé des apéros sur le parking du congrès FISM italien avec Voronin (preuve qu'il y a une demande pour ce genre de petits choses facilitant les échanges, sans tomber non plus dans les soirées trop arrosées). Peu importe les thèmes et le mobilier choisi dans le hall du congrès, toutes les petites choses qui facilitent les échanges pour un moindre coût sont à tenter. C'est ce qui manque un peu aux congrès FFM. Donc pour résumer les idées : 1) Annoncer au moins la moitié du plateau avant la première augmentation du prix. 2) Annoncer tout le plateau au moins 6 mois avant. 3) Proposer aux artistes une alternative pour l'hébergement et les repas : soit une chambre dans tel hôtel avec les autres artistes et des tickets repas, soit une augmentation de tel montant du cachet et il se débrouille. 4) Faciliter les échanges entre les congressistes et le public profanes en indiquant clairement sur le programme un lieu et un horaire à partir duquel se tiendra une soirée à thème ou deux. Installer un peu de mobilier dans le hall du congrès pour faciliter les échanges (il en manque un peu souvent). 5) Organiser un gala public. Des démarches en plus, un coût supplémentaire mais ça en vaut la peine et cela s'équilibre facilement si la communication est bonne (assez tôt !!! Et dans la programmation officielle de la salle réservée, celle que les habitués de cette salle ont l'habitude de consulter !) 6) D'une manière générale : reprendre ce qui a marché lors de congrès précédents. Ne pas insister avec ce qui ne fonctionne pas (mais encore faut-il en prendre conscience). Petite remarque : comme le congrès va de nouveau se faire à Troyes cette année et sans doute l'année prochaine, cela devrait faciliter grandement l'organisation donc ce sera l'occasion de passer de temps pour faire des démarches pour tester de nouvelles choses. Et à ceux qui se posent la question : non, je ne suis pas dans l'équipe d'organisation du congrès de cette année (repos) mais j'y suis inscrit en congressiste avec ma compagne et je vous y retrouverai avec plaisir. Après, je n'ai rien contre l'idée de participer de nouveau à l'organisation d'un congrès. C'était difficile, épuisant mais je suis content de l'avoir fait et si c'était à refaire, je le referai. Pour revenir au sujet initial (les masterclass), pourquoi pas un masterclass "Organisation d'un congrès" pour les clubs des villes candidates. Mais j'ai l'impression que les congrès ne s'organisent plus vraiment en coopération avec le club local depuis cette année (ou alors c'est exceptionnel). Quant aux masterclass au sein des congrès, je vois mal comment on peut en avoir ne serait-ce qu'un seul dans de bonnes conditions (pas plus de 6 personnes, sur une demie-journée voire une journée sans rater une grosse partie du congrès) donc je pense qu'il n'ont pas leur place ou alors il faut le faire sur une journée avant ou après le congrès.      
    • Oui.. mais par le réalisateur et animateur. On peut dire qu'il est aussi le co réalisateur puisque ce sont aussi ses idées et intentions qui font le résultat que l'on connait. Idem pour le Pinocchio que Guillermo DEL TORO a co-réalisé aussi en stop-motion de https://fr.wikipedia.org/wiki/Pinocchio_(film_d'animation,_2022) ... dont le producteur s'appelle Gary KURTZ 😉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Gary_Kurtz_(producteur)
    • A quel minute et seconde ? 🙂 Par contre, j'ai le sentiment que l'on reconnait aussi @Georges PROUST et Philippe SOCRATE.
  • Statistiques des membres

    • Total des membres
      8227
    • Maximum en ligne
      4524

    Membre le plus récent
    Niranjan SHIVARAM
    Inscription
  • Statistiques des forums

    • Total des sujets
      84k
    • Total des messages
      679k
×
×
  • Créer...