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Publié le (modifié)
Pour répondre à KSoeze, que ce soit le statut d'intermittent, le droit de grève, les 35h00 ou même les 39h00, les comités d'entreprises, et la plupart des droits de salariés, rien n'a été donné, tout a été le résultat de lutte.
Personne ne remet ça en cause (même si on est dans le gros lieu commun).

TOUS les acquis sociaux peuvent être remis en cause, les allocations familiales, l'assurance chômage.
Et heureusement.

Remettre en cause un aquis, ben c'est juste logique, responsable. Ca ne veut pas dire qu'il faille les abolir. Mais se poser la question est une NECESSITE.

Donc oui, tu as raison on peut remettre en cause ce statut, comme tous les acquis sociaux dont tu bénéficie probablement comme tout individu.
Oui, quelques uns. Par obligatoirement les mêmes que toi.

En tout cas: pas de 35heures, pas de 39 heures, pas de salaire minimium, pas de régime IS...

Mais une fois qu'ils auront touché aux intermittents, à qui vont ils s'attaquer ?

"Quand ils sont venus chercher les communistes,

je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,

je n'ai rien dit, je n'étais pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les juifs,

je n'ai rien dit, je n'étais pas juif.

Quand ils sont venus chercher les catholiques,

je n'ai rien dit, je n'étais pas catholique.

Puis ils sont venus me chercher.

Et il ne restait personne pour protester..."

Pasteur Martin Niemoller

J'aime beaucoup ce texte, mais aujourd'hui le chacun pour soi a largement pris le dessus...

Joli.

Donc, la citation me relègue au rang d'inculte tout en justifiant l'argument.

De mon point de vue, tu utilises la peur, comme la méluche ou la pénouillette.

C'est facile, c'est grossier, c'est minable.

Je signale que moi, dans le même esprit, j'ai pas comparé un IS à un assisté.

Ca doit être mon côté rassembleur.

Modifié par KSoeze
Publié le

TOUS les acquis sociaux peuvent être remis en cause, les allocations familiales, l'assurance chômage.
Et heureusement.

Remettre en cause un aquis, ben c'est juste logique, responsable.

J'adore quand les gens donnent un avis personnel en le qualifiant de logique, comme s'il n'y avait qu'une seule façon de penser... ceux qui ne pensent pas comme toi ne sont donc pas logique et ne sont pas responsables...

Pour moi remettre en cause un progrès social n'est pas "logique", c'est un choix politique, on peut le défendre ou pas, mais il n'y a rien de "logique" à vouloir supprimer acquis sociaux.

Donc, la citation me relègue au rang d'inculte tout en justifiant l'argument.

Je n'ai pas la prétention de reléguer qui que ce soit au rang d'inculte, ce n'est pas une justification de l'argument, plutôt une illustration, et quand quelqu'un a dit les choses mieux que moi, je n'hésite pas à citer.

De mon point de vue, tu utilises la peur, comme la méluche ou la pénouillette.

C'est facile, c'est grossier, c'est minable.

Facile : très certainement mais je comprend la crainte des personnes qui seront touchées par cette réforme si elle a lieu. Tu n'as pas peur, tu ne te sens pas concerné, c'est ton droit le plus absolut.

Grossier : ce sont les "surnoms" que tu donne à ces gens qui défendent leurs idées qui relèvent de la grossièreté (même si tu n'adhère pas à leur vision des choses, ce qui est là aussi ton droit.

Minable : je n'ai rien à dire face à un argument aussi convainquant...

Bref, si la seule argumentation est "c'est logique, donc j'ai raison", alors je m'incline.

Pour mieux comprendre le réel, il faut parfois passer par l'imaginaire...

http://sebastienfourie.monsite.orange.fr/

Publié le

Salut Spiouf, tu n'as pas du me lire. Je répète:

Tu dis: TOUS les acquis sociaux peuvent être remis en cause, les allocations familiales, l'assurance chômage.

JE réponds: Et heureusement. Remettre en cause un aquis, ben c'est juste logique, responsable.

Ou vois.-tu que je parle de suppression??

Je parle de remise en cause, c'est à dire de se poser des questions du style: est-ce toujours valable, actuel, adapté, nécessaire, justifiable, payable, acceptable, utile, vicieux, juste...

Un exemple, c'est en remettant en cause ce type de régime qu'on aligne les remboursement sur le renchérissement.

Alors, oui, remettre des positions en cause, c'est responsable.

Maintenant, à toi de m'expliquer l'inverse.

Publié le

Bon courage KSoeze...

Tu parles "remise en cause, se poser des questions, peser le pour et le contre"...

Les IS parlent de la "perte de leurs acquis", et noient cela sous des couches de "solidarité" demandée aux autres pour justifier l'absence de remise en question de leur système d'indemnisation.

Que le statut d'IS soit suffisamment différent des statuts plus traditionnels pour justifier la création d'un régime spécifique, tout le monde peut le comprendre... Par contre, refuser d'évoquer ce qui peut être fait pour améliorer le système "général" (l'ensemble des travailleurs), je ne vois pas bien ou est la notion de solidarité si chère à certains intervenants de ce sujet...

Publié le (modifié)

Philip tu as utilisé le mot juste. Il ne s'agit pas d'avantages ou d'acquis (chaque spécificité a des avantages et des inconvénients à partir du moment ou l'on compare à un autre point de vue). Il s'agit d'une spécificité de l'assurance chômage.

Si on basculait quelqu'un du régime général sur l'annexe 10, il est presque certain qu'il perdait ses droits en 8 mois, pour la bonne raison que l'annexe ne serait pas adaptée à son métier. Comme le régime général n'est pas adapté au notre.

Les techniciens et les artistes sont dans le travail discontinu, ils ne connaissent pas de période longue de chômage (sinon soyons clair ils perdent leurs droits, tout simplement), mais alternent travail et chômage en permanence.

Des solutions sont proposées par "nos" syndicats, ils sont sains comptablement parlant, car ils font faire de belles économies à l'état. Il ne s'agit donc pas d'être subventionné artistiquement, mais bel et bien de pouvoir percevoir notre chômage lorsque nous y sommes (comme tout salarié). Et de fait lorsqu'on est pas en période de plein emploi dans le pays, un système tel que l'assurance chômage et par essence déficitaire...

Modifié par spankyfab
Publié le

Voici un article paru dans le monde par un economiste de talent, qui , si vous en avez le temps et le courage , remet en place le "mythe" que lesIS sont des profiteurs:

Les intermittents du spectacle bénéficient-ils d'un régime « privilégié » d'indemnisation du chômage ? On connaît la rhétorique des contempteurs de ce régime : alors qu'ils ne représentent que 3,5 % des allocataires, les intermittents seraient responsables d'un quart du déficit de l'assurance-chômage.

Le hasard fait bien (ou mal) les choses. Car le déficit de 1 milliard d'euros attribué aux intermittents n'a à peu près rien à voir avec le déficit général de l'Unedic (prévu à 4 milliards en 2014). Comme l'a récemment rappelé la Cour des comptes, les intermittents, dont le déficit du régime est très stable, ne sont pour rien dans l'apparition de ce déficit qui s'explique uniquement par l'aggravation du chômage des salariés en CDI et en CDD. Attribuer un quart du déficit de l'Unedic aux intermittents est absurde : ce procédé purement rhétorique vise uniquement à désigner un bouc émissaire. Pour être juste, il faudrait ajouter qu'un quart du déficit ce n'est pas beaucoup : le budget d'une assurance est fait d'une multitude de déficits d'un côté et d'excédents de l'autre. Par exemple, en 2011, les salariés en CDD représentaient plus de 350 % de déficit de l'Unedic.

Dès lors, on ne peut parler de déficit du régime des intermittents que de manière métaphorique, car il n'existe pas de caisse des seuls intermittents (mais une caisse pour l'ensemble des salariés du privé). Et, dans ce cadre, il est logique que leurs cotisations et leurs allocations ne s'équivalent pas. A moins de revenir sur le principe même d'une assurance solidarisant l'ensemble du salariat à l'échelle interprofessionnelle, il est en effet difficile d'imaginer qu'il puisse en être autrement.

Le régime des intermittents représente-t-il malgré tout un « surcoût » par rapport au régime général ? C'est l'idée qui a émergé, après la publication en avril 2013 d'un rapport parlementaire rédigé par le député (PS) Jean-Patrick Gille. Si on supprimait le régime des intermittents, l'économie réalisée ne serait pas de 1 milliard mais seulement de 320 millions, dans la mesure où une partie des intermittents basculerait au régime général et continuerait de percevoir des allocations.

Depuis lors, le débat est focalisé sur cette somme de 320 millions de « surcoût » : certains en font le nécessaire, mais raisonnable, « prix de la culture ». D'autres (comme les auteurs d'un rapport sénatorial aux recommandations radicales paru en décembre 2013) en font un objectif d'économies à atteindre.

Le Medef, de son côté, s'est saisi de cette opportunité pour demander à l'Etat de financer ce surcoût au titre de sa politique culturelle. Mais ce surcoût existe-t-il vraiment ? On peut en douter. Les intermittents ne coûtent pas plus cher que les autres chômeurs : ces 3,5 % des effectifs indemnisés représentent 3,4 % des dépenses. La mesure du surcoût de 320 millions n'est que l'incarnation comptable de l'idée préconçue selon laquelle les intermittents seraient des privilégiés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de quantifier ce « privilège » en se demandant à combien le « coût » des 100 000 intermittents s'élèverait si on les mettait au régime général.

Ce faisant, on confond adaptation du dispositif à l'intermittence de l'emploi et privilège. Pour s'en convaincre, il suffit de faire le raisonnement symétrique : que coûteraient 100 000 chômeurs du régime général si on les basculait dans le régime « privilégié » des annexes VIII et X ? 320 millions de plus ? Certainement pas !

Les plus précaires d'entre eux ne seraient plus du tout indemnisés dans la mesure où les règles d'éligibilité sont beaucoup plus strictes chez les intermittents (507 heures en dix ou dix mois et demi selon qu'ils sont techniciens ou artistes) que dans le régime général (610 heures en vingt-huit mois, soit quelques heures en plus à effectuer dans une période de référence plus de deux fois plus longue)

A l'autre bout de l'échelle, les chômeurs issus d'un CDI (ou d'un CDD long) seraient exclus au bout de huit mois, alors qu'ils peuvent bénéficier, dans le régime général, d'indemnités pendant une durée allant jusqu'à deux ans. Et on sait qu'à huit mois plus de la moitié des chômeurs n'ont pas encore retrouvé d'emploi.

Au final, ces chômeurs seraient donc bien moins lotis dans le régime des intermittents que dans le régime général. Pour une simple raison : le régime général est plus adapté à l'emploi stable, le régime des intermittents à l'emploi intermittent. Mais l'un n'est pas plus coûteux ou privilégié que l'autre. Et les 320 millions ne correspondent à rien d'autre qu'à la menace qu'on fait peser sur les intermittents lorsqu'on suggère de supprimer un régime adapté à leur forme d'emploi.

Publié le

En réponse à certains. Un acquis social porte bien son nom, c'est un acquis et le remettre encause en le supprimant ou en le nivelant par la bas, c'est juste malhonnête, sinon ou va t' on ? Des gens se sont battus avant nous pour obtenir des droits, pourquoi ne pas supprimer les congés annuels tant qu'on y est ?

Publié le

Et pourquoi pas, Danilsen ?

Sous prétexte de "solidarité" ou de conservation des acquis sociaux, il ne faudrait rien faire ???

La situation économique d aujourd hui n a plus rien à voir avec celles de l epoque des luttes sociales. Le systeme qui fonctionnait deraille... il semble opportun d envisager des reformes globales... pour le bien de tous.

Publié le

Salut Danilsen

Respect, tu viens de faire un gros caca sur la démocratie.

Bon, ben puisque le sujet est clot, tout va très bien.

Vivement le prochain Châlon dans la rue que je puisse revoir ces artistes qui trimballaient leurs bancs contre le mur, ou ceux qui courraient dans le public en criant Yaaaa et Youhhh...

C'était sans foute de la culture artistique payée avec l'argent des autres... Mais finalement, on s'en tappe puisque un aquis est un aquis.

Et puis les vacances, on n'y touchera pas.

T'as qu'à voir, 2 semaines de festival annulées à Avignon, et c'est la révolution des cafetiers. Personne veut avoir les hoteliers du Cap d'Agde dans la rue...

Au fait, juste pour savoir ou vont les sous, Kamel, il est intermittent?

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