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Les Signes de l'Existence de la Réalité


Patrick FROMENT

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il y a une heure, Shiva a dit :

Excellentes références que la chaine youtube de M. Phi et ses "grains de philo"

Oui. :)

À ce propos, et en lien direct avec le sujet en cours, cette vidéo dans laquelle sont abordées des notions comme le réalisme scientifique ou le réalisme métaphysique voire l’anti-réalisme instrumentaliste :

« ÊTES-VOUS ASSIS SUR DES ÉLECTRONS ? Réalisme scientifique (Ep.1) | Grain de philo #13 »

 

 

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Il y a 17 heures, Christian Girard a dit :

À ce propos, et en lien direct avec le sujet en cours, cette vidéo dans laquelle sont abordées des notions comme le réalisme scientifique ou le réalisme métaphysique voire l’anti-réalisme instrumentaliste :

« ÊTES-VOUS ASSIS SUR DES ÉLECTRONS ? Réalisme scientifique (Ep.1) | Grain de philo #13 »

Encore une excellente vidéo qui aborde des notions complexes de manière simple, rythmée et avec humour, tout en étant relativement précis.

C'est très intéressant car tout au long des 90 pages de ces fil où j'ai tenté d'explorer l'hypothèse métaphysique que la matière et le monde se résument (peut être !) à nos sensations, il m'a (bien sûr !) été rétorqué un tas d'arguments scientifiques. A ces arguments scientifiques, je répondais (en général !) que la science elle même repose sur des présupposés métaphysiques. Un de ses plus forts présupposés est (justement !) qu'il existe une réalité extérieure à la conscience et aux perceptions et qu'il est possible d'étudier cette réalité. Du coup le dialogue a parfois été un peu compliqué. :)

Les 5 premières minutes de la vidéo postée par Christian expliquent comment la science est, elle même, obligée de s'appuyer sur des conceptions métaphysiques.

 

L'hypothèse de départ de la science, celle qui pose l'existence d'un monde objectif indépendant de la conscience et des constructions conceptuelles, est en fait une croyance métaphysique.

B Allan Wallace

Modifié par Shiva

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Certains aspects de notre discussion, tout au long de ce fil, prennent parfois la forme d’une opposition entre philosophie et sciences.

(Bon rien de neuf… c’est même assez classique quand on évoque des question fondamentale telles que la nature de la réalité, le statut de la conscience etc…).

Encore une très bonne vidéo de Monsieur Phi qui aborde, justement, ce sujet de l’opposition entre les sciences et la philosophie :

 

Petite citation du neuroscientifique Stanislas Dehaene dans Le code de la conscience (ouvrage déjà évoqué ici) qui illustre bien cette opposition entre sciences et philosophie :

"Certains philosophes continuent de prétendre que chacune de nos expériences conscientes  possède une qualité particulière, un quale irréductible de pensée. Selon les penseurs de cette obédience, ces qualités subjectives ne sauraient se réduire à une description scientifique ou à un état du système nerveux. Une fois que nous aurons clarifié comment l’acte de perception transforme certaines des informations qui frappent notre rétine en pensées conscientes, la montagne philosophique que nous faisons du caractère ineffable de l’expérience subjective accouchera d’une souris… de laboratoire."

Modifié par Shiva

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Paul Binocle

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Invité bénocard
Il y a 4 heures, Shiva a dit :

Petite citation du neuroscientifique Stanislas Dehaene dans Le code de la conscience (ouvrage déjà évoqué ici) qui illustre bien cette opposition entre sciences et philosophie :

"Certains philosophes continuent de prétendre que chacune de nos expériences conscientes  possède une qualité particulière, un quale irréductible de pensée. Selon les penseurs de cette obédience, ces qualités subjectives ne sauraient se réduire à une description scientifique ou à un état du système nerveux. Une fois que nous aurons clarifié comment l’acte de perception transforme certaines des informations qui frappent notre rétine en pensées conscientes, la montagne philosophique que nous faisons du caractère ineffable de l’expérience subjective accouchera d’une souris… de laboratoire."

Il est resté coincé au 19ème siècle.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Positivisme#Positivisme_scientifique_d'Auguste_Comte

Citation

Dans son Cours de philosophie positive, écrit de 1830 à 1842, Auguste Comte affirme que l'esprit scientifique est destiné, par une loi inexorable du progrès de l'esprit humain, appelée loi des trois états, à remplacer les croyances théologiques et les explications métaphysiques. Il fonde ainsi le positivisme scientifique.

En devenant « positif », l'esprit renoncerait à la question « pourquoi ? », c'est-à-dire à chercher les causes premières des choses. Il se limiterait au « comment », c'est-à-dire à la formulation des lois de la nature, exprimées en langage mathématique, en dégageant, par le moyen d'observations et d'expériences répétées, les relations constantes qui unissent les phénomènes, et permettent d'expliquer la réalité des faits.

https://philosciences.com/Pss/philosophie-et-science/methode-scientifique-paradigme-scientifique/115-positivisme-scientifique

Citation

9. Conclusion : le positivisme et sa mise en cause

La fin du XIXe siècle est un moment de prodigieux essor des connaissances au cours duquel découvertes fondamentales et mises au point techniques se succèdent. Ces réussites sont liées au positivisme scientifique qui est au cœur des recherches de la fin du XIXe au début du XXe siècle.

Cette doctrine donne la priorité des faits. L'expérience est au cœur du positivisme qui ne prône pas un mode déductif (théorie autonome validée ou réfutée par les faits), mais inductif (théorie édifiée à partir des observations). La bonne méthode consiste à théoriser des faits de la manière la plus stricte et la plus simple possible, en évitant toute dérive métaphysique. Le positivisme suggère que la méthode expérimentale est la seule valide et que, lorsqu'elle ne peut être appliquée, on sort du domaine scientifique. Le procédé d'avancée des recherches réputé le meilleur est un mouvement dans lequel l'induction est privilégiée. Le paradigme positiviste a été mis question sur plusieurs points au XXe siècle :

- On s'est aperçu qu'en réalité, les faits et la théorie interfèrent toujours à des degrés divers.

- Dans les sciences humaines et sociales, l'approche purement expérimentale ne convient pas.

- Les évolutions en physique (la thermodynamique, les théories atomiques) obligent à une ontologie minimale.

- Dans les grandes théories physiques (relativité, gravitation), l'aspect déductif domine.

Il est intéressant de noter que la remise en question s'est faite de l'intérieur : les avancées de la science positive ont montré que le paradigme positiviste était trop restrictif. Cependant, l'attitude rationnelle propre au positivisme garde partout sa validité et la confrontation à la réalité par l'expérience reste de mise dans toutes les sciences empiriques. 

 

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Je ne connais pas assez le travail de Stanislas Dehaene mais disons que l'extrait que je cite peut être perçu comme un peu arrogant à l'égard de "certains philosophes".

Il est certain que l'hégémonie des neurosciences vis à vis d'à peu près tous les domaines de la vie peut expliquer ce genre d'enthousiasme. :D

Bon... il y a aussi de très grands scientifiques français qui ont une attitude qui me semble beaucoup plus positive à l'égard de la philosophie. Je pense à Etienne Klein ou Aurélien Barrau par exemple, lesquels sont aussi deux excellents philosophes des sciences.

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a 11 heures, Shiva a dit :

Certains aspects de notre discussion, tout au long de ce fil, prennent parfois la forme d’une opposition entre philosophie et sciences.

(Bon rien de neuf… c’est même assez classique quand on évoque des question fondamentale telles que la nature de la réalité, le statut de la conscience etc…).

Encore une très bonne vidéo de Monsieur Phi qui aborde, justement, ce sujet de l’opposition entre les sciences et la philosophie :

 

Petite citation du neuroscientifique Stanislas Dehaene dans Le code de la conscience (ouvrage déjà évoqué ici) qui illustre bien cette opposition entre sciences et philosophie :

"Certains philosophes continuent de prétendre que chacune de nos expériences conscientes  possède une qualité particulière, un quale irréductible de pensée. Selon les penseurs de cette obédience, ces qualités subjectives ne sauraient se réduire à une description scientifique ou à un état du système nerveux. Une fois que nous aurons clarifié comment l’acte de perception transforme certaines des informations qui frappent notre rétine en pensées conscientes, la montagne philosophique que nous faisons du caractère ineffable de l’expérience subjective accouchera d’une souris… de laboratoire."

Marrant, nous avons édité cette vidéo dans VM quasiment en même temps (faut dire qu'elle venait tout juste d'être créée par Monsieur Phi puisque datée du 22 mars), sans nous concerter, je l'avais pour ma part insérée dans le sujet sur Hawking :

 

Shiva, pour une autre entrevue mettant en jeu philosophie ET science, je te conseille celle éditée ici (Étienne Klein et Carlo Rovelli), "ça" pense haut et loin  :

 

Modifié par Christian Girard
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Il y a 6 heures, bénocard a dit :

Auguste Comte affirme que l'esprit scientifique est destiné, par une loi inexorable du progrès de l'esprit humain, appelée loi des trois états, à remplacer les croyances théologiques et les explications métaphysiques.

Exprimé comme ça on comprend l'antagonisme entre la science, la religion et la philosophie : l'esprit scientifique est appelé à remplacer...

Peut-être faut-il simplement accepter que les questions les plus fondamentales sont aujourd'hui hors du champ de portée de la science.

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Paul Binocle

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il y a 4 minutes, Shiva a dit :

Peut-être faut-il simplement accepter que les questions les plus fondamentales sont aujourd'hui hors du champ de portée de la science.

On pourrait également mettre en avant le fait que la science tente d'apporter des réponses (partielles, dans la limite de certains cadres) alors que la philosophie met en doute (ou questionne) toute les "certitudes" (qui sont plutôt bien souvent des aprioris) .

  • Merci 1
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