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Il y a 6 heures, Christian GIRARD a dit :

la sociologie de la connaissance serait mieux placée pour dire la vérité de la science que la science ne l'est pour dire la vérité du monde.

Ça c'est une put**n de bonne question !

J'aurais envie de la formuler ainsi : la philosophie de la connaissance est-elle mieux placée pour dire la vérité de la science que la science ne l'est pour dire la vérité du monde ?

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a 8 heures, Christophe (Kristo) a dit :

Ces jours qui disparaissent est une BD de Timothé Le Boucher mettant en scène une histoire fascinante sur le thème du TDI :

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Citation

Que feriez-vous si d’un coup vous vous aperceviez que vous ne vivez plus qu’un jour sur deux ? C’est ce qui arrive à Lubin Maréchal, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui, sans qu’il n’en ait le moindre souvenir, se réveille chaque matin alors qu’un jour entier vient de s’écouler. Il découvre alors que pendant ces absences, une autre personnalité prend possession de son corps. Un autre lui-même avec un caractère bien différent du sien, menant une vie qui n’a rien à voir. Pour organiser cette cohabitation corporelle et temporelle, Lubin se met en tête de communiquer avec son « autre », par caméra interposée. Mais petit à petit, l’alter ego prend le dessus et possède le corps de Lubin de plus en plus longtemps, ce dernier s’évaporant progressivement dans le temps... Qui sait combien de jours il lui reste à vivre avant de disparaître totalement ?

 

Bon on sort du thème des EMI mais les cas de TDI, comme tous les phénomènes curieux, exceptionnels, inhabituels ou anomalistiques, posent des questions essentielles (l'anormal permet de comprendre le normal :

Citation

Au-delà d’un récit fantastique totalement prenant, Ces Jours qui disparaissent, roman graphique en couleurs de 200 pages à la personnalité très marquée, pose des questions fortes sur l’identité, la dualité de l’être et le rapport entre le corps et l’esprit. Tout du long, le lecteur se demande si Lubin disparait vraiment ou s’il est atteint de schizophrénie. Évidemment, le jeune et talentueux Timothé Le Boucher, qui signe ici son troisième ouvrage, se garde bien d’y répondre... Et si ce personnage qui en chasse un autre était tout simplement l’homme adulte qui, petit à petit, chasse l’enfant qui est en lui ?

Lorsque j'avais lu la BD, il y a quelques années j'avais pensé en parler sur le fil "signes de l'existence de la réalité" (le fil qui sur VM traite le plus de ces questions de conscience et de rapport entre le corps et l'esprit 🙂).

Une adaptation cinématographique est en cours. L'auteur aurait reçu des propositions de la part de 17 producteurs de cinéma !!! Ce n'est pas étonnant vu la qualité du récit, une adaptation au cinéma semble évidente. En tout cas, encore une fois, l'histoire est fascinante et pose un tas de questions  même si pour la plupart des psychologues et psychiatres interrogés l'histoire ne s'appuie pas sur une approche réaliste du TDI.

  • Merci 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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il y a 28 minutes, Christophe (Kristo) a dit :

Sauf erreur de ma part ce serait différent; le schizophrène entend des voix ce qui n'est pas le cas du TDI.

Oui les deux troubles (TDI et schizophrénie) sont parfois confondus. 

Les nosographies psychiatriques actuelles (essentiellement DSM et CIM) les différencient même s'il peut y avoir des symptômes communs. 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Il y a 3 heures, Patrick FROMENT a dit :

Bon on sort du thème des EMI

En même temps le récit de fiction que j'évoquais plus haut est l'histoire d'une mort sans mort physique : L'histoire effrayante de la mort progressive de Lubin Maréchal qui voit, petit à petit, une autre personnalité prendre possession de son corps (l'histoire est vue et racontée à partir du point de vue du "Lubin A", nous pourrions imaginer une autre BD du point de vue du "Lubin B").

Ce qui est intéressant aussi c'est que le récit ne fait appel à aucun concept magique ou ésotérique, juste les conséquences d'une pathologie mentale (ou d'une expérience exceptionnelle) poussée à l'extrême. Aussi effarante et effrayante qu'elle puisse être, l'histoire de Lubin Maréchal est complètement vraisemblable sur le papier.

L'histoire pose des questions fondamentales sur la conscience, l'identité, les rapports entre le corps et l'esprit comme cela a été dit. Par certains aspects, l'histoire de Lubin Maréchal m'amène à revisiter aussi le concept bouddhique d'anātman. 🙂

 

"Le moi n'est, au fond, qu'un inconsistant faisceau de représentations de soi-même, sans cesse rebâti sur les ruines de ses figurations antérieures." - Philippe Cornu

 

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

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Dans son ouvrage Introduction à la Philosophie des Religions, Yann Schmitt dresse un bilan très clair et très synthétique des critiques qu’on peut opposer aux faibles preuves de la vie message-mortem.

L’extrait photographié ci dessous en est un bel exemple :

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Finalement rien de très neuf par rapport aux argumentations sceptiques ou zététiques. Par contre le ton est complètement différent : beaucoup plus ouvert et neutre.

Je préférerai toujours une véritable argumentation philosophique à une argumentation zététique (qui est elle-même une forme de philosophie mais dégradée, partielle et partiale, privilégiant systématiquement la vision physicaliste). Une philosophie complète ne doit pas faire l’impasse sur la métaphysique et présenter aussi les arguments en faveur d’une dualité corps-esprit ou d’une non réductibilité de l’esprit au cerveau (ce que fait aussi Yann Schmitt dans son ouvrage). Ces arguments ne valent pas preuve mais ils montrent les insuffisances et les incohérences du physicalisme et du réductionnisme.

 

  • Merci 1

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le
il y a une heure, Patrick FROMENT a dit :

Je préférerai toujours une véritable argumentation philosophique à une argumentation zététique

 

Je te comprends très bien. L'argumentation philosophique permet toutes les suppositions, ce qui est formidable lorsqu'on aime rêver. La zététique c'est très terre à terre et ça ne laisse pas beaucoup de place à la rêverie malheureusement.

  • J'aime 1
Publié le (modifié)
il y a 20 minutes, Georges PERON a dit :

L'argumentation philosophique permet toutes les suppositions, ce qui est formidable lorsqu'on aime rêver. La zététique c'est très terre à terre et ça ne laisse pas beaucoup de place à la rêverie malheureusement

OK, je formulerais les choses ainsi :

La zététique nous enferme dans un réductionnisme matérialiste où la seule échappatoire est le rêve (si, en zététique, l'absence de preuves ne vaut pas preuve de l'absence, elle vaut, en tout cas, forte présomption de l'absence 🙂).

La philosophie, tout en étant un mode d'investigation rationnel, met en question nos certitudes et nos évidences. En pointant l'immensité de ce qu'on ne sait pas ainsi que la fragilité de ce que nous pensons connaître, elle est une machine à dé-dogmatiser et elle ouvre le champ des possibles.

Modifié par Patrick FROMENT

Le jour où tu te rends compte que le monde n'existe pas, la vie devient plus simple.

Paul Binocle

Publié le (modifié)
il y a une heure, Patrick FROMENT a dit :

elle ouvre le champ des possibles.

En tout cas depuis plus d’un siècle c’est quand même (à mon sens) la science (pas la zététique qui est une sorte d’épiphénomène) qui a complètement chamboulé notre conception du Monde et du Réel, arguments et surtout preuves à l’appui. Les questionnements philosophiques peuvent ainsi s’appuyer sur les découvertes scientifiques majeures et solides (pour faire court : l’évolution, « la » relativité, la mécanique quantique, …). 

Tout comme la philosophie, la science-fiction aussi ouvre le champ des possibles. 😉

« L’important c’est que ça valide. » (B. C.)

Modifié par Christian GIRARD
  • Merci 1
Publié le
Il y a 4 heures, Patrick FROMENT a dit :

OK, je formulerais les choses ainsi :

La zététique nous enferme dans un réductionnisme matérialiste où la seule échappatoire est le rêve

Il me semble surtout que la zététique nous permet de distinguer les faits avérés (ce qui est) des croyances (ce qui pourrait être).

On a le droit de penser que c'est réducteur, mais de là à dire qu'on a besoin d'une échappatoire, c'est un peu fort, je trouve.

Certes, vivre dans un univers où tout est connu et attesté peut paraître un tantinet déprimant, mais il n'y a pas que le rêve qui nous "libère" de toutes ces écrasantes vérités scientifiques terre-à-terre : l'imagination, la fantaisie, la spiritualité (et le divertissement ! 😉) peuvent aussi nous apporter la part de merveilleux dont nous avons besoin. Mais on n'est pas obligé de tout prendre pour argent comptant : le moment venu, je pense qu'il est bon de procéder à une "dé-suspension volontaire d'incrédulité".

Il y a 4 heures, Patrick FROMENT a dit :

La philosophie, tout en étant un mode d'investigation rationnel, met en question nos certitudes et nos évidences. En pointant l'immensité de ce qu'on ne sait pas ainsi que la fragilité de ce que nous pensons connaître, elle est une machine à dé-dogmatiser et elle ouvre le champ des possibles.

Ce que je reproche à la philosophie, c'est de toujours poser des questions, mais sans jamais y apporter de réponses. Réfléchir à un problème est toujours intéressant, mais ne jamais trouver la solution du problème, c'est frustrant !

Le scientifique, au moins, a la satisfaction de trouver de temps en temps la réponse à une question, ce qui lui évite de devenir fou (le philosophe, lui, on ne sait pas 😜)

Il y a 4 heures, Christian GIRARD a dit :

« L’important c’est que ça valide. » (B. C.)

Intéressante signature ! 😜

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L'important, c'est que ça valide !

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    • Qu’est-ce que The Age of Disclosure, le documentaire qui dévoile des secrets sur les ovnis ? Dan Farah souhaite révéler au grand public des dissimulations vieilles de 80 ans. C’est une question qu’on s’est tous posée au moins une fois : sommes-nous seuls dans l’univers ? Si Dan Farah tente de convaincre dans son documentaire The Age of Disclosure (l’âge de la divulgation) que les ovnis sont bien à prendre au sérieux, il souhaite avant tout éveiller les consciences sur les différentes dissimulations mises en place par le gouvernement des États-Unis.  https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qu-est-ce-que-The-Age-of-Disclosure-le-documentaire-qui-devoile-des-secrets-sur-les-ovnis-
    • Voici un extrait de la FISM : Le règlement est très vague et de ce fait, on peut arguer que la simple disparition d'un FP dans un foulard aurait compté. Maintenant comme on peut voir plus haut, Dani n'a pas été éliminé. A moins, de discuter avec les juges, il est donc difficile de savoir ce qu'il lui aurait permis d'avoir plus de points.
    • Bonjour, Plus frappant peut-être était surtout l'hommage final à René LAVAND, et ses trois boulettes de mie de pain dans la tasse, exécuté ici à quatre mains...ou plutôt à deux mains sur quatre - Rubi FEREZ étant la main droite et Fernando NADAL la gauche ; et sans récitation de poème non plus mais en musique. Le duo FEREZ-NADAL fonctionne ceci dit à l'opposé de celui de Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ - si je m'en réfère à leurs apparitions dans la série Magia Potagia. *** Pour Pepe CARROLL et Juan TAMARIZ la dramaturgie du numéro se nouait généralement sur une mise en compétition entre eux, se lançant des défis mutuellement, essayant de surpasser l'autre ; ou, parfois, le fantasque et farceur Juan TAMARIZ tendant un "piège" dans le dos de l'élégant et suave  Pepe CARROLL -modifiant par exemple avec un clin d’œil au public l'ordre de certaines cartes, ou mélangeant carrément le paquet à son insu. Mais immanquablement Pepe CARROL retombait sur ses pieds, comme si de rien n'était, l'embuche tendue par J.TAMARIZ effacée par magie... Dans ce dispositif-ci,  l'intérêt est que ce conflit narratif "extérieur" entre les deux magiciens agit à la manière d'une couverture pour leur collusion secrète bien réelle : le mélange de l'un destiné à compliquer la tâche de l'autre - récit apparent- a en réalité bien l'objectif par exemple d’amener secrètement l'arrangement voulu sur le dessus du paquet, arrangement qui permettra justement au second magicien de "briller" en dépit de l’apparente traitrise du mélange du paquet par le premier ( voir l'introduction du classique  "Magic and Showmanship" de H.NELMS pour un autre exemple de  conflit narratif apparent  comme couverture du modus operandi réel de l'effet, par complicité secrète entre les deux adversaires déclarés du récit). *** Le duo FEREZ-NADAL, lui, est soudé pour produire l'effet magique, soudé littéralement bien souvent, épaule contre épaule. La séquence intermédiaire du numéro à une main chacun sur la guitare, et à une main chacun sur la table pour y produire l'effet magique, illustre cette complète coopération. S'il y a bien une dynamique de (léger) conflit entre les deux personnages elle n'est pas sur la table mais sur leurs visages avec deux leitmotiv : les lunettes de Fernando ne cesse de lui glisser sur le bout du nez et c'est Rubi qui les lui remonte en place. Ce simple geste pose les deux personnages : Fernando est le "sérieux" du duo, soucieux des apparences, et Rubi est l’affectueux, le bienveillant. Fernando, par souci des convenances, ne cesse d'arracher un cure-dent d’entre les dents de Rubi, et le cure-dent malicieusement fait perpétuellement sa réapparition dans la bouche de Rubi. Mais aucune provocation de l'un par rapport à l'autre ici, non, c’est juste que Rubi est l'enfantin des deux -et son cure-dent, et bien, il ne peut juste pas s'en empêcher c'est tout. Avec son visage ovale illuminé de son franc sourire, ou même lorsqu'il fait fait son mystérieux - tel un petit enfant qui aurait caché un objet dans sa main et nous lancerait "Devine !"-, Rubi FEREZ a un charisme tel qu'il désamorce instantanément tout bras de fer magicien-public quant au secret : la magie advient, tout simplement. *** À noter qu'il y avait un autre duo en compétition de micro-magie, les suisses Omini et Nico qui ont vendredi matin fait l'ouverture de la 3e et dernière session de la compétition close-up/magie de salon, avec un numéro extrêmement soigné, bien construit, où des balles éponges vertes sont des virus qui se multiplient et infectent un des magiciens : bâtonnets de test dans la narine, thermomètre, masque sanitaire, tous les accessoires employés sont parfaitement justifiés, la progression dramatique comme la maladie passe de l'un à l'autre très claire. Le thème choisi qui ne rappelle  guère de bons souvenirs à quiconque les a-t-il desservi ? Sans doute, mais plus globalement il parait assez net que ce jury était sur une ligne "la magie avant tout", et s'est montré globalement très peu sensible à toute mise en contexte narrative de la magie* du moins c'est comme cela que je le perçois (seul au palmarès Starman et son numéro de dépressif après une rupture amoureuse peut être vu comme une légère exception)  (je m'en vais relire à ce sujet la section de L'Arc en Ciel Magique où J.TAMARIZ analyse longuement le mélange magie et narration). *C'est cette même ligne très arrêtée du jury qui a sans doute, comme pour Omini et Nico, compliqué la tâche aux numéros de Air One, Bertrand MORA et Robin DEVILLE puisque chacun à leur manière assumait des partis pris narratifs justement très marqués, assortis d'un travail sur les personnages et sur le conflit dramatique qui en découle. Je repense à l'excellent "Conspirations" spectacle de mentalisme donné la saison dernière au LUCERNAIRE et qui proposait par sa mise en scène astucieuse, levant et rabaissant virtuellement l'invisible 4e mur au gré des effets, comment une magie fortement théâtralisée est possible. Chauvinisme en passant : au contraire des délégations italienne, allemande, bulgare ou autrichienne (olalala l'Autriche pitié) qui nous ont toutes infligés au moins un numéro irregardable, tous les candidats français en magie de salon et close-up qu'on en ait apprécié ou pas le  résultat final, leur parti-pris artistique, leurs effets magiques, témoignaient d'un travail de mise en scène, sans doute perfectible, mais avec au moins à chaque fois une recherche de quelque chose. On ne pouvait vraiment pas en dire autant donc de bien d'autres pays. *** Ces six jours furent intenses, passionants, et totalement épuisants : épuisants par ces montagnes russes émotionnelles quand on passe d'un numéro où du fond de son siège on se sent en total empathie avec l'artiste, on croiserait presque les doigts pour que le numéro tienne jusqu'au bout, on vibre et on craint, puis l'instant d’après on aimerait se terrer sous son siège tant le numéro proposé tourne à la débandade complète, le numéro s'étire, la confusion embrume les esprits, les applaudissements s'étiolent, la gêne s'installe. Épuisants aussi car intellectuellement c'est une sollicitation constante, chaque choix thématique, choix de mise en scène, de musique, d’accessoires, de chorégraphie, de texte suscitent une foule d'interrogation, d'idées, on imagine des alternatives, on reconnait un principe plus ou moins bien employé, on s'interroge sur un texte,  peu importe qu'on adhère ou pas, c'est un bouillonnement de créativité qui vous lessive, qui parfois frise l’excellence, parfois sombre dans des approximations difficilement recevable côté public, mais qui toujours exige une concentration soutenue s'il on veut analyser à fond chaque numéro- et par analyser j'entends aller au-delà du "oulalala il a flashé" ou des conjectures quant à la méthode employée (après, le 3e jour des session de close-up et magie de scène, vendredi donc 5e jour de la FISM, on ne cachera pas que c'était visiblement et surtout bruyamment 😉 difficile pour beaucoup de suivre encore la compétition tant la fatigue était grande) . Admiration aussi pour ceux, tous ceux, qui s'y collent :  que de mains qui tremblent, que de voix qui déraillent sous le coup de l'émotion, que de gestes techniques qui dérapent sous la pression, mais ils y sont allés quand même, dans l'espoir de créer un moment magique.  Chapeau. L'aspect compétition, délégation des pays, avait été ici même discuté avant la FISM : très franchement ces questions une fois qu'on est dedans s’envolent instantanément, l'ambiance fabuleuse qui se crée autour de la compétition, le plaisir de voir les équipes soutenir avec un chauvinisme bon enfant leurs différents candidats vous emporte-on a souvent la standing ovation facile, mais qu'importe c'est le jeu. Au contraire même l'idée d'avoir des équipes qui soutiennent les artistes dans tous les domaines, créatifs, techniques, et pourquoi pas psychologique - la pression est telle- paraît assez évidemment la voie à poursuivre et amplifier. *** Et zut ... ce matin -après un retour dans la nuit homérique de quelque sept heures depuis TURIN pour PARIS- je me suis surpris à fredonner "Abracadabra"... arghhhhhh Lady GAGA sort de ce corps...  
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