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[Réflexion] Créativité : la belle histoire de Pablo PICASSO


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L'avarice de Picasso est légendaire. Un soir, il invite une douzaine d'amis à la Colombe dOr. Quand le maître d'hôtel lui apporte l'addition, Picasso fait un petit dessin sur la note au lieu de payer. Tout joyeux, le maître d'hôtel emporte le dessin à l'office. Quelques minutes plus tard, il revient et dit:

- Maître, pardonnez-moi, votre dessin n'est pas signé.

Picasso réplique, impérial:

- Jeune homme, je veux bien inviter des amis à dîner, mais je n'ai pas dit que j'achetais le restaurant.

(Extrait de "Vous n'aurez pas le dernier mot", Jean Piat & Patrick Wajsman)

We're looking for a better solution to the problem when we should be looking for a better problem to work on.

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  • 5 années plus tard...

Attention aux histoires qu'on raconte... Elles peuvent être belles sans forcément refléter la "réalité".

Quelques autres anecdotes qu'il est bon d'appréhender avec la même prudence que les précédentes...

"La Peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensive contre l'ennemi." Pablo Picasso

"Pour moi chaque tableau est une étude. Je me dis: je vais un jour le finir, en faire une chose finie. Mais dès que je commence à le finir, il devient un autre tableau et je crois que je vais le refaire." Pablo Picasso

********

A l’occasion des quarante ans de la mort de Picasso (que l’on célébrait il y a deux jours), le Telegraph s’est amusé à répertorier vingt anecdotes méconnues sur le peintre.

On y apprend qu’en 1911, Picasso avait été interrogé par la police au sujet du vol de La Joconde après que Guillaume Apollinaire l’en ait accusé. On y découvre, aussi, qu’étant jeune, le peintre avait brûlé plusieurs de ses tableaux afin de se chauffer, que c’est chez la mécène Gertrude Stein (dont Hemingway parle dans Jour de fête, et que Woody Allen intègre à son Minuit à Paris) qu’il a rencontré Matisse, et que 550 de ses œuvres sont portées disparues.

Enfin, saviez-vous que le vrai nom de Picasso était Pablo Diego Jose Francisco de Paula Juan Nepomuceno Maria de los Remedios Cipriano de la Santisima Trinidad Matryr Patricio Clito Ruiz y Picasso ? Ses parents tenaient à rendre hommage à des amis et des saints…

Source : http://www.lesinrocks.com/2013/04/buzzodrome/20-anecdotes-meconnues-sur-pablo-picasso/

Une compagnie d'assurance suisse avait acheté deux tableaux de Picasso pour diversifier ses placements et servir de garantie pour les risques assurés. Suite à une catastrophe aérienne, elle dut acquitter de lourds remboursements. Elle décida alors de se séparer des deux tableaux, confiés en dépôt au musée des Beaux-arts de Bâle. Plusieurs citoyens bâlois demandèrent alors une votation, sorte de référendum local, pour que les Picasso soient achetés par le canton de Bâle, votation couronnée de succès. Les tableaux restèrent donc au musée. Informé de cette démarche, Picasso offrit trois tableaux et une esquisse au musée; la ville le gratifia alors du titre de citoyen d'honneur.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Picasso

****

AVANT :

[img:left]http://www.dadart.com/dada-media/Tristan-Tzara-jeune.jpg[/img] [img:right]http://www.moreeuw.com/histoire-art/pablo-picasso.jpg[/img]

MAINTENANT :

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Le grand maître Picasso, arrivé à la fin de sa vie, reçoit commande d'un logo, de la part d'une grande maison de haute couture.

"non jeune homme, pour faire ce dessin, j'ai mis

60 ans...et 30 secondes".

Je ne dis pas que l’histoire est fausse.

Simplement, on la retrouve sous différentes formes, avec différents personnages n’ayant rien à voir avec Picasso.

La première version que j’ai entendu, quand j’étais tout jeune, c’était :

Un type dont la voiture est en panne fait venir un garagiste.

Celui-ci examine le moteur, prend un petit marteau, et tape un petit coup dessus.

La voiture remarche parfaitement.

Mais le garagiste fait une note de 1000F, ce qui n’est pas rien à l’époque.

Le client s’insurge, 1000F pour un coup de marteau !

Alors le garagiste détaille la note :

Donner un coup de marteau : 1F

Savoir ou le donner : 999F

C’est ce qu’en termes de conteur on appelle un « conte de sagesse », censé mettre en exergue un message bien précis et faire réfléchir.

Bien entendu, il faut aussi se méfier de la « sagesse » de ces contes :

On peut, si l’on est habile, s’en servir pour démontrer tout et son contraire…

Par exemple, la peinture moderne, dont Picasso est un des précurseurs et inspirateurs, est dans certains cas, selon moi, une pure fumisterie :

Vendre des monochrome ou des tâches faites au hasard sur une toile (mais vraiment au hasard, ne croyez pas qu’il y a eu recherche ou inspiration…), bref, vendre des concepts plus que de la peinture, représente un débordement tellement outrancier quand on voit les côtes de ces « œuvres » que l’on se demande si les acheteurs ont toute leur tête…

Mais c’est sans doute que je n’y connais rien.

Les peintres naïfs, par exemple, me font irrésistiblement penser à des dessins d’enfants pas trop doués.

Pire, tiens :

Même « l’immense » Picasso, qui sait pourtant peindre, lui, puisqu’il a fait des tableaux tout à fait figuratif et bien proportionné, dès qu’il bouleverse un peu les perspectives et nous affiche à la fois la face et le coté des visages, je persiste à n’y voir que des dessins mal foutus.

Je n’ai rien contre le non figuratif, certains tableaux sont intéressant pour l’harmonie des couleurs ou comme support à l’imaginaire. Mais le Picasso qui fait des puzzles bâclés avec ce qu’il peint, non, je n’accroche pas.

Daly, que certains qualifie d’escroc, lui, par contre, j’adore ! :)

Pour en revenir à notre sujet :

Les contes de sagesse permette de faire passer des concepts, mais réfléchissez aux concepts eux même, en les comparant à votre expérience personnelle, et en testant le concept inverse :

Souvent, ça marche aussi bien ;)

Gilbus.

Quand le magicien montre la lune avec son doigt, le public regarde le doigt...

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Gilbus, tu as parfaitement raison et le snobisme n'a pas de prix....Je partage le fait que certaines toiles sont une totale escroquerie et surtout les "monochromes" qui envahissent le marché de l'art....du grand n'importe quoi...mais les riches ont le droit d'être "cons" et d'acheter...lol.(ils nourrissent l'artiste, ce qui est une consolation)

Un tableau doit dégager une émotion et être "intelligent". Il ne faut pas peindre avec les mains, il faut peindre avec la tête...c'est en tout cas ma manière de concevoir l'Art. Quand je visite une expo, j'ai toujours un grand plaisir à écouter furtivement ce que les "guides" racontent.... c'est souvent très amusant de voir ce que le visiteur peut gober...mais l'être humain a besoin a tout âge de contes merveilleux...et de "grand n'importe quoi"...

Modifié par tabary

http://www.francistabary.fr/

Créer est divin, copier est humain .

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Je connaissais la même histoire avec un maître Zen à qui on avait demandé le dessin d'un coq.

En peinture, dire "j'aime" ou "je n'aime pas" est humain et naturel mais dire "c'est bon" ou "ce n'est pas bon" me semble être un verdict assez imbu.

J'avais également des idées préconçues sur Pablo Picasso, jusqu'à ce jour où je me suis réellement retrouvé devant ses réelles toiles, et non les reproductions de bazars, et ce fut pour moi une véritable claque ! Cet homme est un génie !

Cependant, l'art contemporain m'emm ..... Une œuvre m'amuse, une exposition me plonge dans un état d'ennui soporifique et un léger énervement devant cette masturbation intellectuelle du niveau "foutage de poire". On rigole devant le premier gadget mais l'ensemble est aussi froid et ennuyeux qu'un évier de morgue municipale. J'airais envie de dire inodore, incolore et insipide si ce n'est que certains exposent leurs excréments et d'autres étalent de la couleur à la tonne. Insipide : oui.

On y rencontre plus de philosophes que de diplômés d'Académie, ce n'est pas un mal mais c'est un peu du style "Devenez magicien professionnel en cinq minutes". Un art à la portée du premier venu.

Peindre comme un barbouilleur ou un enfant est à la portée du premier venu. Idem pour la magie. Vendre très cher sa m..de est également à la portée du premier commercial. Idem pour la magie.

Picasso n'est pas le premier venu. Les dix milles Picassiettes qui ont suivi : si. De même pour Magritte où une génération de peintres a dessiné un œil sur une bouteille en se disant si Magritte le fait, je suis Magritte. Idem pour la magie.

Peindre un carré blanc sur fond blanc était une révolution les nombreux carrés des clones qui ont suivi n'étaient que pétards mouillés.

Les très rares grands peintres talentueux ont été suivis par de très nombreux imitateurs-copieurs-colleurs sans talents. Idem pour la magie.

Picasso était un génie car il a inventé Picasso, ses imitateurs ne sont que du KK. Même l'urinoir de Duchamp est un coup de génie, les copies conformes de Duchamp ne sont que des pissotières.

Dans tous les arts, il y en a quelques uns qui ont oser prendre le risque de ne pas être conformes et qui en ont fait un machin génial. Today, le principe est de ne pas être conforme et les "artistes" n'en font plus qu'une soupe nombriliste et sans saveur. Idem pour la magie.

Picasso et le maître Zen avaient raison : leur gestuelle reproduite spontanément sur un support a demandé 60 ans de vie. Rien à voir avec le même gribouillage plaqué-craché par un boutonneux. Idem pour la magie.

Ah oui, je suis un inconditionnel de Cézanne ...

T'as vu ? Y'en a plus !

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  • 6 months plus tard...

Une réflexion sur un autre post (téléphone potrable), m'a donné envie de vous conter cette histoire vraie, dont les enseignements à tirer sont fort intéressants pour nous tous, je vous en laisse juges:

Le grand maître Picasso, arrivé à la fin de sa vie, reçoit commande d'un logo, de la part d'une grande maison de haute couture.

Le peintre donne son prix: ce sera 20 millions de dollar.

Le couturier accepte, paie d'avance, et n'a toujours aucune nouvelle de l'artiste au bout d'un an...ses assistants ne répondent rien...black-out.

Le couturier s'inquiète et charge un assistant d'aller trouver le maître en personne.

l'assistant parvient à rencontrer l'apprenti de Picasso, et lui explique, que sa maison attend depuis un an, le dessin du maître, pour leur nouveau logo.

Picasso arrive, ne dit rien, se pose devant une feuille blanche,

et en 30 secondes, il fait trois ou 4 traits au crayon, et tend le papier à l'assistant en disant: voilà, c'est ça !

L'assistant, interloqué par cette rapidité, regarde le dessin (qui était génialement simple), et demande au génie : Je ne comprends pas comment vous pouvez faire payer ce dessin 20 millions de dollars, alors que vous n'avez mis que 30 secondes à le faire...?

Et l'artiste de répondre : "non jeune homme, pour faire ce dessin, j'ai mis 60 ans...et 30 secondes".

Attention aux histoires qu'on raconte... Elles peuvent être belles sans forcément refléter la "réalité".

Je reviens sur cette histoire récurrente attribuée tantôt à Picasso, tantôt à un peintre japonais, etc. Je viens d'en trouver une nouvelle version plus méconnue avec cette fois-ci le peintre James Abbott McNeill Whistler comme protagoniste principal :

En 1878 Whistler poursuit en justice pour diffamation le critique John Ruskin après que celui-ci a condamné sa peinture le Nocturne in Black and Gold : The Falling Rocket (1874). Au procès, l'avocat de John Ruskin, croise Whistler, et lui dit : « Combien de temps vous a-t-il fallu pour peindre Nocturne in Black and Gold ? », « Une demi-journée », répondit Whistler, « Ainsi », continue l'avocat, « vous facturez deux cents guinées le travail d'une demi-journée ? », « Non, mais pour l'expérience d'une vie ! » répondit Whistler. Whistler eut une indemnisation symbolique, mais le procès lui avait coûté mille livres, plus les dépenses.

Cette somme, et les dettes énormes contractées pour construire sa résidence, "la Maison Blanche" dans la rue Tite, à Chelsea, l'acculèrent à la faillite. Alors qu'un journal hollandais annonçait sa mort après une crise cardiaque, Il écrivit au journal, disant que la lecture de sa propre nécrologie l'a incité à "un rougeoiement tendre de santé".

220px-Chicago_art_inst_whistler_artist.JPG L'artiste dans son atelier, 1865-66, Art Institute of Chicago

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/James_Abbott_McNeill_Whistler

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