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Eflamm CAOUISSIN

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Tout ce qui a été publié par Eflamm CAOUISSIN

  1. Bruoxéliande n'est pas en Bretagne, mais la collection y est la bienvenue
  2. Oué, et justement, Zodiaque est le bon exemple : un tour qui était à la base simple, chiant, ... et qui devient au final un miracle grâce à autre chose, à une autre approche... et à la présentation...
  3. D'après mes sources, ca devrait bien avoir lieu... mais je laisse les concernés en parler dès qu'ils voudront en dire plus
  4. J'ai utilisé cela dans une murder party ce week-end, pour révélation de l'assassin... Sympa, mais le rendu est meilleur éclairé par une bougie, et non par une lumière standard.
  5. Tout est possible, tout est réalisable... C'est .... [video:youtube]
  6. Bien reçu ta mise au point et.... c'est plus à ma portée PS : petite note en passant.. Je ne suis pas de Paris, mais j'apprécie Fabrice Luchini
  7. Je ne crois pas, ou du moins ca ne sert pas qu'à cela. Les allocations servent à développer un spectacle. C'est en sorte quelque chose qui permet à un artiste d'être créatif, et de ne pas avoir les soucis financiers qui l'obligeraient à faire de l'alimentaire. Les jours où tu créés (mais aussi où tu démarches), mais où tu n'as pas de cachet, tu sais que tu auras tout de même un peu d'argent qui tombera. Alors effectivement, tu paies avec cet argent tes charges (loyer, EDF...), mais à la base, c'est uniquement fait pour que l'argent ne soit pas un frein à la créativité artistique. Pour vivre, ce sont tes cachets nets qui doivent primer, pas les subventions !!!
  8. Merci de nous rappeler le point de vue du spectateur
  9. Patrick, si tu étais toi-même confronté à des visions similaires, de manière régulière, tu verrais sans doute que l'on ne peut plus laisser dire de telles choses sans riposter. Ernest a le droit de le penser, et de le dire, et nous avons le droit de le contredire. Et comme tu peux le constater, cela est dit de manière certes franche, mais courtoise. Un forum était autrefois un lieu d'échange parfois rudes, mais où chacun faisait évoluer ses opinions, en confrontation avec celles des autres. Maintenant, le forum est virtuel, mais sa fonction est même. Maintenant que c'est dit, bien entendu, rien n'empêche de revenir au sujet initial du post
  10. Notons en passant qu'un excellent mentaliste (O'Shan), ne s'est pas installé à Paris mais en centre Bretagne. Avait-il le droit de laisser le public parisien (qui le méritait) pour aller chez "les-provinciaux-qui-ne-sont-pas-prêts-à-ce-genre-de-spectacle" ?
  11. Dois-je en déduire que c'est à la société de payer ta voiture, tes assurances, ton tél, ta pub,... ? Je crois que le but premier du statut intermittent n'est pas celui-ci... Mais bon c'est un autre débat... Malheureusement, c'est une bonne déduction. Et c'est à cause de ça que les vrais artistes, ceux qui usaient du statut à bon escient, voient aujourd'hui la déliquescence de l'intermittence.
  12. Béru, voici pour exemple l'article du Nouvel Obs : http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20110310.OBS9441/nolwenn-leroy-la-breizh-attitude.html Le parti pris du pisse-copie est flagrant, avec des attaques personnelles qui n'ont pas lieu d'être, sauf si on est "fondamentaliste parisien" ( ). Voici le droit de réponse de Nolwenn Leroy : https://www.facebook.com/note.php?note_id=10150553772860374 Le droit de réponse du droit de réponse, qui se trouve aussi sur le site du Nouvel Obs, est puant de mauvaise foi. Au-delà du fait d'aimer un album ou pas, c'est bien le parisianisme puant, qui effectivement aime le folklore (effectivement Winfried, tu as raison) que lui-même met en scène, qui a tenté de flinguer une artiste pour ses choix musicaux (imposés ou non, mais ce n'est pas la question). Pour ce qui est des parisiennes du stade de France, elles ne connaissaient apparemment que le mot "biniou", ne faisant très probablement pas la différence entre les deux.
  13. Si effectivement, sur l'ensemble de ton intervention, je suis d'accord avec toi, Ernest, permets-moi de te reprendre ici concernant la citation ci-dessus, sans animosité à ton égard, mais agacé par ce genre de réflexion que je croise souvent. Je trouve très désobligeant, vis-à-vis des provinciaux, ce genre de propos. Je pourrais certes ne pas nous sentir visé, puisque la Bretagne est historiquement une annexion, mais bizarrement, je nous sens visé comme tout ceux qui ne sont pas parisiens. Ca me rappelle un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, à savoir un jacobinisme outrancier reléguant ceux qui ne sont pas de Paris comme des incultes. Ca me rappelle un temps où il était interdit de parler breton et de cracher par terre, et où les instits amenaient le savoir français dans nos campagnes bouseuses. Ca me rappelle un temps pas si lointain où une blonde héritière de son père a sorti que le bilinguisme (et prenant explicitement l'exemple breton) était une atteinte à l'unité française. Ca me rappelle l'attitude des médias français vis-à-vis du dernier opus de Nolwenn Leroy (on aime ou pas, là n'est pas la question), qui ont considéré l'album comme un rétrogradage de sa carrière, et l'ont attaqué sur sa breizh attitude. Ca me rappelle aussi la première nuit celtique au Stade de France, où deux parisiennes s'étaient pointés, billets en main, et sont repartis parce qu'elles ne supportaient pas le bruit du biniou, sorti des campagnes. Ben oué, le folklore breton, ca va un peu, mais s'ils viennent nous envahir dans nos stades et sur nos champs (élysées), ca va pas le faire.... Alors moi je dis : le public parisien (et je ne parle pas des autres publics qui à mon sens sont un peu différents) est-il en mesure d'apprécier pleinement ce genre de spectacle ? .. Si le public parisien est différent, c'est peut-être (je pose la question) au niveau de son égocentrisme, de sa condescendance, et de son inculture vis-à-vis de ce qui n'est pas parisien. Un peu d'ouverture vers les "provinces" ne serait-il pas de bon aloi ?
  14. J'aimerai ici partager un extrait de la préface de Gary Kurtz, dans le livre INVRAISEMBLANCE(S) édité par Marchand de Trucs : " Dans tout art vivant, que ce soit la musique, le théâtre ou la danse, les artistes créent la magie à l'aide du médium qu'ils ont choisi. Que les magiciens présentent par définition de la "magie" ne signifie pas nécessairement que leurs spectacles sont magiques. Malheureusement, cela semble être une déduction courante dans l'esprit de nombre d'illusionnistes. En quoi est-ce enthousiasmant de voir un artiste virtuose, dénué de tout sentiment musical et humain, faire étalage de sa dextérité ? [...] J'ai l'impression que beaucoup de magiciens, ayant assimilé les secrets de quantité de tours, perdent leur capacité à voir la magie avec des yeux profanes. [...] Les tours ne sont qu'un moyen d'atteindre cette alchimie magique entre l'artiste et son public [...]" Tout est dit ?
  15. Pour ma part, étant cuisinier de formation et de métier pendant quelques années, j'ai toujours appris à blanchir mes jaunes pour faire une pâte à crêpe, parce que le résultat en est bien meilleur... J'ai appris à déglacer un fond avant de continuer une sauce... J'ai appris qu'il fallait faire revenir les échalotes ciselées, avant de continuer à élaborer une sauce... J'ai appris que pour faire une génoise, il fallait fouetter l'appareil mis au bain-marie en faisant des 8 avec le fouet. J'ai appris que la crème anglaise se tournait à feu doux jusqu'à ce qu'elle vienne joliment napper le dos de la spatule. J'ai appris ce qu'était une mirepoix, ... Bref... pleins de mouvements, de façon de, de chose données par nos prédécesseurs, qui font que la cuisine devient de la haute cuisine, de la gastronomie, lorsque l'on sait la maîtriser et l'apprivoiser, la rendre nôtre et la donner aux autres. C'est ainsi que la cuisine évolue. Et pourtant, il existe toujours des inventions, de nouvelles recettes. Comme la cuisine moléculaire (la nouvelle cuisine ... tient, ça me rappelle quelque chose ... ), et bien d 'autres approches. Ceux qui tentent ces aventures connaissent ce qui a été fait, mais poussent à une réflexion personnelle, jusqu'à inventer des nouvelles recettes, qui subjugueront les autres. Mais la base est là. En magie, comme en cuisine, comme ailleurs, ...il y a des piliers... et à nous de construire une voûte personnelle sous laquelle on accueillera nos spectateurs, nos clients, ... Alors oui... si la manière d'aborder l'art magique est telle, à mon sens nous pouvons être des créateurs. NDLR : A ce jour, si je me considère effectivement créateur au niveau culinaire, je ne pense pas l'être au niveau magique... mais ca viendra peut-être ! Par contre, créateur de rêve... oui
  16. j'veux pas dire, mais (à mon sens) cette vision est celle de manipulateurs et non celle de magiciens*. Si l'approche est bien faite, pourquoi descendre à la cave pour remonter là où normalement vous devriez commencer ? A votre avis, monterez-vous un étage de plus pour autant ? D'autant que vous ne devez pas monter tout seul, mais accompagné de vos spectateurs, si vous voulez les emporter avec vous (sauf à vouloir être plus haut qu'eux...), et que rien n'est dit qu'il voudront vous accompagner si vous avez commencé par les quitter pour aller à la cave (qui plus est... sans ramener de vin millésimé). * ce qui engendre l'éternelle question : "qu'est-ce que la magie ?"...
  17. Si quelqu'un l'a au téléphone, saluez-le de la part de O'Shan, svp ... Merci
  18. Exact, je pense que ça vient petit à petit (je suis dans cette phase). En parlant de ça (je reconnais que c'est peut-être un peu hors-sujet par rapport au thème "le tour") : quel est votre style à vous? Qu'est ce qui vous différencie des autres magiciens? Quelle est votre caractéristique qui fait que l'on se rappelle de vous comme une personne et pas comme un faiseur de tours? En fait, je vais te donner mon expérience. Au début, j'ai imité un magicien que j'avais connu, alors que je travaillais dans un hôtel. Je dirais même que je le singeais. Puis au fur et à mesure, j'ai affiné mon personnage. J'ai cru faire original et j'ai tenté un personnage de Pirate, qui a été un fiasco. C'est lorsque je me suis posé et après plusieurs chutes que je me suis dit (et des gens comme Christian Chelman, Jack Barlett, Frantz, Ludo.. et bien d'autres, m'ont aidé dans cette réflexion, directement ou indirectement...) que je devais développer ce que j'étais depuis toujours : quelqu'un qui est plongé dans la marmite du légendaire celtique depuis mon enfance. Je n'ai donc eu qu'à travailler dessus. J'avoue que c'est du boulot et je ne suis pas encore arrivé à mon point de satisfaction, mais je suis à l'aise dans mon univers, capable d'improviser si besoin... et les gens se rappellent de moi comme du magicien celtique. Mes caractéristiques : un décor qui plonge le spectateur dans cet univers celtique, mes connaissances en ce domaine, ma façon de conter et d'utiliser les tours pour illustrer ces contes, etc... C'est ce qui me différencie de mes collègues, et qui permet d'obtenir des marchés que ceux-ci ne pourraient très probablement pas avoir sans un travail culturel de fond. Pour moi donc, le tour n'est qu'un moyen d'amener le spectateur à la magie. Tout comme le conte, tout comme la musique, tout comme le jeu théâtral. Qu'il use ou non d'un gimmick, l'essentiel est que le spectateur soit amené à une suspension d'incrédulité (cf Légendes Urbaines... ) et donc à entrer dans le monde magique que vous lui ouvrez.
  19. Salut Tanhouarn ! Notre ami Delourmel se souvient de lui, pour preuve cet entretien avec sa compagne Naga: ça se regarde ici... Petitbonhomme En effet, et merci de le rappeler, Jean-Yves. Vincent fait partie des rares magiciens à être en rapport régulier avec O'Shan. Et cette vidéo est une excellente initiative de sa part. En effet, il est au courant régulièrement par diverses personnes, mais cela n'empêche qu'il se sent à l'écart, et qu'un courrier ou un coup de fil lui fait énormément de plaisir, lui qui a consacré sa vie à la magie. Tu as dû te rendre compte de ce plaisir quand tu l'as appelé, non ?
  20. En effet. Merci de le souligner, Patrick. Et si certains d'entre vous avez des photos ou des documents sur les coffres, je vous assure que cela lui fera très plaisir. Dans sa vieillesse, il est quelque peu oublié sauf par certains qui se reconnaîtront, et que n'ayant pas Internet, il est un peu déconnecté du monde magique, alors que la magie a été sa vie. Il est parfois bien de penser à nos aînés de temps à autre Habitant à 15 kilomètres de chez lui, je peux sans problème lui passer vos messages.
  21. Est-il préférable d'opter pour un jeu à dos rouge ou un jeu à dos bleu ?
  22. Sebastien... si tu es toujours en libéral et que la DRAC refuse ta demande de licences, il y a déjà une raison simple due à un vide juridique (intéressante mais limitative) , que je me ferai un plaisir de t'expliquer si tu ne la connais pas.
  23. Et si au lieu d'être une majorité de clo(w)nes de Duvivier ou de Stone, ceux qui font des tours cherchaient à devenir magiciens en restant eux-mêmes... Et si, pour devenir pleinement eux-mêmes, ils s'ouvraient vers la littérature, le théâtre, et vers les divers arts que la caste nomme "annexes"... Et si, afin de prendre conscience des points qui font le magicien, ceux qui font des tours se penchaient sur ce qui a été fait par leurs aînés, plutôt que d'attendre l'énième version du tour malin pour épater le pékin moyen.... ... il y aurait sans doute plus de magiciens et moins de close-up men...
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