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Clément D'UZER

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Tout ce qui a été publié par Clément D'UZER

  1. Cela a bien changé (pas totalement) depuis la professionnalisation et la fin du service militaire. La réduction des effectifs a aussi fait son travail. Il y des bâtiments religieux et des aumôniers (de toute religion) dans les enceintes militaires au pro-rata de la représentation de chaque religion au sein des personnels. De plus en plus donc, des bâtiments dits "multi-religieux" ayant vocation à servir de lieu de culte aux soldats catholiques, musulmans, protestants et juifs (à peu près dans cet ordre pour leur représentation proportionnelle). Ensuite, en effet, il arrive très fréquemment qu'une bonne partie des personnels ne peut pas sortir de l'enceinte pour se rendre à la messe ou dans son lieu de culte. Il n'y a pas de traitement de faveur de l’Église autre que la place plus importante qu'elle prend, en corrélation avec le nombre plus important de fidèles qu'elle représente. Je te dis ça pour avoir été 5 ans dans les armées.
  2. Mais si ils le disent clairement! Seulement, où vas-tu chercher tes infos? Sur des média qui sont ouvertement hostiles à l’Église catholique! Étrangement, le message passe en Afrique et le Pape a été acclamé pour ça là-bas, lors de son dernier voyage. Mais comme ça dérange en France, on change l'info. Pourtant, si tu te renseignes aux sources (RCF et radio-Vatican, l'agence de presse ZENITH pour l'info, les encycliques, le catéchisme de l’Église catholique, les enseignements du pape, des évêques, etc., sans compter de nombreuses autres sources d'information honnête, notamment les innombrables ONG qui bossent en Afrique sur le terrain, elles) tu ne verras rien d'autre que ça. C'est on ne peut plus clair! A toi de voir si tu aimes te mettre des œillères et si tu acceptes de ne recevoir qu'une information contrôlée, déformée. Information que tu (cela n'a rien de personnel) t'empresseras de reprendre et de transmettre en la citant partout comme preuve de l'inanité des propos du Vatican. P.S.: il y a une e dans tes citations.
  3. Mais alors qui est dans le vrai, et qui en a l'illusion?
  4. Il dit que la crise économique mondiale doit être l'occasion pour tous de remettre certaines choses à plat et de repartir sur les bases d'une nouvelle société plus attentive aux plus pauvres et qui se lance dans le défi de l'avenir, avec un nouveau modèle de consommation durable, etc.
  5. La maison de l'Illusion reste le meilleur tour de Jack, qui n'a pas fini de bluffer le public blésois: ils n'ont toujours pas retrouvé les billets disparus.
  6. Jack, méfie-toi.... Tu parles comme Benoît XVI...
  7. Si en effet je n'existe pas et que ce monde lui-même n'existe pas (même ma perception n'est qu'une illusion, et encore, une illusion n'existe pas), ou bien que je vis un rêve que je crois être la réalité et vous n'êtes que les fruits de mon imagination (mais qui suis-je réellement alors, autrement que l'expression imagée que je me fait de moi-même), alors on s'approche du nihilisme. Ce qui n'a rien de franchement enthousiasmant: à n'être rien on n'a rien à faire et on s' un tout petit peu, ce qui n'est pas rien lorsque ça dure longtemps. Ce qui semble être vrai, c'est que nous sommes libres de croire. On peut choisir de croire en quelque chose. Certains vous diront alors que vous avez perdu votre liberté (oui, dirais-je, mais librement). On peut alors, comme ces despotes de la liberté, s'abstenir de croire en quoi que ce soit pour toujours resté libre. Ce qui revient à s'enfermer dans un système de non-choix ou l'on a aucune liberté d'aller dans un sens ou dans l'autre. Au final, prisonnier au milieu de nul part et sans possibilité de bouger. Plus sérieusement: quand on cherche, on continue généralement jusqu'à avoir une réponse, ou bien on se décourage. Quand on a trouvé la réponse, on peut passer le restant de sa vie à la ressasser pour se demander si c'est bien la bonne réponse et passer dans la colonne des pertes et profits de la sélection naturelle. On peut aussi choisir de passer à la question suivante.
  8. Pour ne pas avancer n'importe quoi: http://giovannipreziosi.wordpress.com/ http://www.ptwf.org/ Parce qu'il est difficilement acceptable qu'on mente consciencieusement en disant vouloir rétablir la vérité et sortir de l'obscurantisme.
  9. Pie XII connaissait la situation et a été le complice silencieux du nazisme. (lien pour info) Si Pie XII s'était élevé contre le nazisme, il aurait pu faire se soulever des foules, et donc changer le cours de la guerre. Par ailleurs, certains catholiques ont plus ou moins consciemment une part d'antisémitisme, ce qui a pu les influencer pendant cette guerre. On peut penser au soutien que l'Abbé Pierre apportait à son ami Roger Garaudy. Je pense que ce n'était pas par gâtisme. Sauf que, là encore, tu cites un lien qui part d'un ouvrage écrit a posteriori, alors que les sites juifs américains pour le mémorial de la shoah disent l'inverse. Il semble qu'eux aient eu accès aux archives du Vatican et aux autres documents officiels et officieux de l'époque. Après, tu es libre de croire qui tu veux et de fonder tes opinions sur des recherches scientifiques ou sur des élucubrations littéraires. Pour info (et je retrouverai le texte si tu le demandes, on a récemment retrouvé des correspondances de l'ambassade des Etats-Unis demandant expressément à son représentant à Rome de calmer les ardeurs de Pie XII à dénoncer le nazisme). Oui je me suis toujours demandé comment l'église pouvait aussi facilement s'accommoder de sa proximité avec l'armée. Il y a même une chapelle dans toutes les casernes... je trouve ça honteux. L'église devrait au contraire se faire un devoir de promouvoir la paix à tout prix et donc dénoncer les militaires sans conditions. Si vis pacem, para bellum. Sérieusement, il est parfois nécessaire de prendre les armes pour se défendre d'un mal plus grand. De plus, l'armée actuelle n'est pas investie d'une mission belliqueuse mais bien de défense et de protection de la paix. Enfin, le médecine ne vient pas pour les biens portants mais pour les malades. C'est donc là où il y en a le plus besoin que l’Église doit être en priorité. Ok pourquoi pas, c'est une position morale, mais elle n'est pas expliquée clairement et pas perçue comme tu l'expliques, par énormément de monde, notamment en Afrique. Elle est donc responsable d'énormément de morts du Sida. Ah, mais c'est là qu'on voit le bandeau sur les yeux que se mettent délibérément les gentils bien-pensants européens, qui, en grande majorité, voient les africains comme de grands types obsédés sexuels, affublés d'un organe immense et incapables de le contrôler. Sans compter là encore l'effet des médias qui détournent les propos de l’Église pour les décrédibiliser (cf les propos du pape dans l'avion qui avaient été amputés d'une partie, ce qui changeait leur teneur). L’Église dit quelque chose et les média, en le détournant, en font par eux-même un objet responsable de morts. Il ne faut pas se tromper de responsable. La réalité (si on la recherche) est autre: l'Ouganda a favorisé le programme ABC (Abstinence, Fidélité, Préservatif): c'est le seul pays d'Afrique où le taux de sidéens était en recul. Parce qu'ils ne prescrivaient pas le préservatif comme unique moyen de contraception, ils se sont faits incendiés par la communauté internationale. Le vrai discours de l’Église (celui qui n'est pas détourné par les média), c'est de prôner la chasteté et la fidélité d'abord. En demandant à ce que les relations sexuelles ne soient pas réduites à un plaisir physique mais associent pleinement plaisir physique et psychologique ainsi que l'ouverture à la vie. Ensuite, dans le cadre du moindre mal, l’Église annonce que si vous ne pouvez vous en empêcher, il vaut mieux mettre un préservatif que risquer de contaminer quelqu'un (soi-même ou l'autre), ce qui serait un pêché grave.
  10. Ok. Même si c'est dit avec diplomatie, il y a donc bien une menace, ou un contrat proposé par l'église, qui dit que si on ne suit pas ses préceptes, on ne va pas au paradis. On va en enfer pour l'éternité, ce qui est assez long, surtout vers la fin Le dieu que vous évoquez, si je comprends bien, agit bien en juge. On se rapproche... un peu. L’Église considère qu'elle a reçu du Seigneur la plénitude des moyens du Salut (qui passent par les sacrements). Elle reconnaît en Jésus-Christ l'incarnation du Verbe, c'est à dire Dieu fait Homme (100% Dieu, 100% Homme, 100% Sauveur). Elle ne propose aucun contrat, il n'y a pas de négociation ou de donnant-donnant. Elle indique en effet ce qui semble être, pour elle (et selon ce qui a été dit au dessus), la vérité et la manière de se comporter pour vivre pleinement en union avec Dieu. Pour cela, il y a d'abord les Évangiles et l'Ancien Testament, puis les textes hérités de 2000 ans de vie de l’Église: le catéchisme de l’Église catholique, le compendium sur la Doctrine sociale, les encycliques, etc. Ainsi, avec 2000 ans d'expérience et l'apport des sciences (sciences sociales, mathématique, médecine, biologie, etc.), de la philosophie, de la théologie, de l’exégèse, etc. l’Église formule des préceptes en matière de mœurs, de comportement, de vie en société, etc. C'est son rôle de guide. Si on suit ces préceptes, il y a fort à parier que l'on est déjà saint (=parfait). Sinon, on fait comme toi et moi, on avance sur le chemin de notre vie en chutant de temps en temps et en essayant de se relever. Mais ça aide d'avoir un guide. L’Église ne dit rien de qui sera sauvé et qui ne le sera pas. Cela appartient à la miséricorde divine (miséricorde qui vient de l'amour, l'amour maternel, de plus profond des entrailles). Mais l’Église annonce que Dieu lui-même s'est fait Homme et s'est sacrifié pour nos pêchés. A Dieu, rien ne résiste, il est largement supérieur à nos fautes. Mais nous, quelle réponse allons nous faire à ce pardon, à cet amour infini: là est la question qui sera posée à chacun de nous. "Moi qui t'ai créé par amour et t'ai toujours aimé, tu m'as pris, tu m'as flagellé, tu m'as insulté et tu m'as crucifié. Je suis toujours avec toi. Et toi, m'aimes-tu?" Mais plus on boit de petits verres d'alcool de temps en temps, plus on se rapproche de l'alcoolisme. Il y a fort à parier qu'au jour du choix définitif, nous ayons d'autant plus de mal à accepter un pardon humainement incompréhensible que nous l'avons déjà rejeté toute notre vie. Le St curé d'Ars put ainsi dire à une femme dont le mari venait de se suicider: "entre le pont et l'eau, il y a le repentir". Maintenant, comme ça vaut largement le coup et que ça rend heureux, je préfère m'exercer au repentir le plus tôt possible, surtout que je ne connais pas la date de mon dernier instant. P.S.: un "ami" qui m'avait déjà envoyé quelques mails lors d'un autre sujet abordant la foi catholique s'est de nouveau décidé à m'envoyer par mail des écrits haineux et remplis d'injures, d'accusations et d'un mélange de phrases coupées sensées démontré l'ignominie de l’Église catholique. A l'attention de ce monsieur qui semble en grande souffrance, je tiens à préciser que je prierai pour lui mais que je ne souhaite pas répondre à des emails aussi haineux où la raison n'a plus sa place. Il est dommage qu'un débat amical tombe dans cet excès (même si j'ai bien l'impression, Kristo, que tu cherches plus à nous piéger qu’à réellement comprendre ce qui sous-tend la foi d'un chrétien).
  11. Ok donc si je comprends bien, on n'en a rien à faire, finalement : on peut très bien avoir "péché" toute sa vie mais si au jugement dernier on accepte de reconnaitre la "vérité", alors c'est tout bon? C'est drôlement pratique. Mieux que le pari de Pascal. Si ça n'existe pas, il ne se passe rien. Si ça existe, on peut toujours se rattraper dès qu'on s'en rend compte. Ben non. Il y a tout de même une unité de l'être humain. De même que quelqu'un qui prend l'habitude de se droguer peut difficilement se passer de cette substance, il paraît assez difficile de vivre une vie entière en s'en foutant et de se dire au dernier moment: "Ah, tiens! Finalement j'avais tort, je change d'avis et de chemise en même temps!" Surtout qu'en envisageant qu'un tel "moment" existe, on envisage aussi qu'il n'y aura plus de notion de temps telle que nous la connaissons. Et si la maison est magnifique et qu'elle nous est grande ouverte, il vaut certainement mieux y entrer maintenant que d'attendre la dernière extrémité en se disant "en courant et en me faufilant, j'arriverais peut-être avant qu'ils ferment la porte".
  12. Je croyais pourtant que dieu menaçait les hommes du jugement dernier qui se conclut par le paradis ou l'enfer ? Un père aimant mais un père fouettard, aussi... Classique, mais erreur qui prouve que "l'obscurantisme" n'est pas toujours là où on veut bien le mettre. (Je pousse le bouchon un peu loin, mais c'est juste pour souligner que beaucoup de gens accusent l’Église (catholique particulièrement) de bien des choses sans s'être renseigné avant et en se basant sur des compréhensions erronées). Il est admis qu'au jugement dernier, tu te retrouves face au Créateur et à son immense amour. En tant qu'humain, alors que nous L'avons peut-être rejeté toute notre vie, est-il encore possible de dire "Oui" à Dieu et d'accepter cet amour infini, sans faille, ou bien préfère-t-on le refuser, par peur, par orgueil, que sais-je? Face à la vérité nue, sans concession ni artifice, que fait-on? Accepte-t-on humblement de la reconnaître, ou préfère-t-on a rejeter et vivre sans? Car reconnaître la vérité, c'est aussi accepter de reconnaître toutes les erreurs que nous avons faites. Voilà, je crois, une meilleure approche du jugement dernier.
  13. Parce que même en étant le meilleur père au monde, on peut avoir des "échecs". L'enfant est pleinement libre de ses choix, même si, en grandissant et par son éducation, on lui donne la capacité d'employer cette liberté, de l'utiliser à bon escient. Au final, cela reste toujours le libre arbitre, la conscience, le for intérieur de la personne qui prend la décision. Retire-t-on une joie de recevoir l'amour de quelqu'un qui est obligé de nous aimer? Sans doute non, c'est quelque chose de normal. Le philtre d'amour ne créé pas quelqu'un qui m'aime mais un esclave de mes désirs. Et, en le lui prodiguant, je ne fais pas autre chose que de me servir de cette personne comme d'un moyen pour arriver à mes fins. Finalement, je ne l'aime pas vraiment, je la consomme pour moi. La richesse de se sentir aimé vient de ce qu'il n'y a rien d'obligatoire à cela, voire rien de raisonnable à cela. Parce qu'une personne m'aime gratuitement, sans condition, je grandit dans cet amour reçu et j’atteins un bonheur. Il suffit de voir la déception provoquée, chez un homme, lorsqu'il apprend que sa femme ne l'aime que pour son physique, ou pire, pour son argent ou sa situation. Si Dieu veut donner à l'Homme la faculté d'aimer, Il doit donc lui offrir cette liberté, celle de rejeter l'amour donné. Sinon, il n'y a pas d'amour donné. Le Père est donc profondément responsable du don qui est fait, mais non de son utilisation. Ce qui se confirme à chaque découverte scientifique dont on peut tirer un plus grand bien comme un plus grand mal. Quant à la justice humaine, elle à aussi la lourde tâche parfois de réduire le pouvoir de nuisance d'une personne au sein de la société. Cette justice est forcément imparfaite, elle balance entre, d'un côté, la volonté de tout pardonner et de redonner une chance et de l'autre, la volonté de protéger la société et l'impossibilité de savoir et de contrôler la réaction d'un individu. Mettre quelqu'un en prison est nécessairement une restriction de sa liberté. Le laisser libre, s'il continue à commettre des crimes, c'est d'une part le laisser commettre le mal mais aussi laisser les victimes subir ce mal. Le tuer, par la peine de mort, c'est un acte de désespoir, c'est croire qu'en l'être humain il n'y a plus d'espoir de rédemption, plus d'évolution, que la personne est figée dans son état. On est alors en devoir de choisir la voie du moindre mal: entre plusieurs solutions imparfaites, laquelle comporte le moins d'imperfections? (Mais il ne faut pas oublier que ces imperfections sont dues à la volonté première d'un homme, ou d’une société, de ne pas suivre les commandements divins (pour les croyants), les règles morales (pour les philosophes), le bon sens commun (qui désignent à peu près la même chose ici).)
  14. Je préfèrerai un pur coton, hein, même si côté évolution, ce n'est pas le dernier cri. ça craint moins la pluie quand on fait de la street magic.
  15. Il n'a donc pas créé l'homme à son image ? Je m'arrête juste là, parce que la question est très intéressante. En effet, "Dieu créa l'Homme à son image", "Homme et Femme il les créa". Ici, l'homme et la femme sont bien différenciés comme deux êtres non superposables, non équivalents, mais cependant tous deux à l'image de Dieu. Et donc profondément égaux en cela. En effet, en admettant qu'il y a un Dieu, il est alors forcément infini (j'y reviendrais). L'Homme, et chacun de nous peut être à l'image de Dieu: cela signifie que chacun de nous représente une partie de ce qu'est Dieu. Chacun d'entre nous a quelque chose à dire de Dieu. Tout en étant profondément différents les uns des autres. Revenons à l'idée d'un Dieu infini: il me semble qu'il ne peut en être autrement. Si l'on introduit le concept de Dieu, Créateur de toute chose, ce Dieu est alors profondément, infiniment supérieur à toute chose qui existe. Sinon, s'il n'est que le Dieu de l'orage ou des mers, s'il n'est que le Dieu créateur de notre monde, lui-même enfanté par un être encore supérieur, alors il n'est au final qu'un X-men, un être aux super-pouvoirs qui nous dépassent et que nous pourrions peut-être un jour atteindre par nous-même. Finalement, il n'est pas Dieu. Le panthéon de l'antiquité nous le démontre bien, lui qui n'est que le reflet de l'humanité qu'elle appose elle-même au concept d'être supérieur. Les dieux des anciens sont à l'image de l'Homme. Le christianisme dit l'inverse mais notre société réfléchit la plupart du temps à partir du concept antique. En allant plus loin, si Dieu est au dessus de tout et créateur de toute chose, il est alors forcément parfait. Puisqu'il englobe tout (l'univers, les âmes, les énergies, le monde matériel, etc.). Et un être parfait ne peut faire qu'une Création parfaite. Ce qui, je le comprends bien, oblige à évoquer le pêché originel et le libre arbitre. Ce qui surtout oblige à reconnaître qu'en tant que "simple" humain, nous n'avons pas de nous-même la capacité à comprendre la perfection de cette création et le but de ce "plan de Dieu". Tant que cette compréhension ne nous ait pas donnée... et à condition que nous acceptions de la recevoir. Mais dans le fond, je crois qu'on peut comprendre assez bien que Dieu à créé l'Homme à son image et à sa ressemblance. (un raccourci grossier: tout comme mon portrait, à mon image, sera dessiné différemment par Picasso, Moebius, la Tour, Vinci, Franquin ou mon petit cousin).
  16. Il est étrange de voir comme certains associent la représentation d'un Dieu à leur image humaine. Ainsi, si un Dieu avait créé le monde, il faudrait que lui aussi ait une intelligence limitée, mais, plus frappant dans beaucoup des messages ci-dessus, un début et une fin. Il me semble pourtant acquis (ou facilement compréhensible par la raison) qu'il existe quelque chose qui est au dessus de nous et qui n'a ni début ni fin. En effet, quand bien même avant le Big-Bang il y aurait eu plusieurs successions de Big-Bang et Big-Crunch, il faut bien que cela ait commencé un jour. Si l'Univers vient du vide, de rien, il faut pourtant naturellement que ce "rien" ait été créé à un moment où à l'autre. D'où viendrait-il, ce rien, ce vide? Serait-ce un espace défini, un infini? La question de l'infini (qu'on retrouve avec les chiffres, il suffit de compter) et elle-même la preuve qu'il y a certaines choses qui dépassent notre compréhension et notre capacité globale à englober les choses dans nos schémas proprement humains. Maintenant, j'ai une petite question: est-il possède de créer un concept sans qu'il n'ait de substrat originel? L'Homme peut-il penser à quelque chose qui n'existe pas dans l'Univers?
  17. Tant que tu continueras à penser que parce qu'un antibiotique contrôle un virus, l'antibiotique est tout puissant et invincible, ce débat restera en effet stérile et empreint d'une grande naïveté. Pourtant, tu dis toi-même dans l'exemple des puces RFID que tu cites: "Donc lorsqu'ils se mettent à table, ils ont du mettre au point des rituels permettant de contrer ces arnaques. Ils peuvent notament porter sur eux des brouilleurs." Ce qui prouve bien que les joueurs pro ne peuvent que réagir aux nouveaux procédés de triche créés tous les jours. Et la victoire des joueurs sur un procédé de triche (qui a pu sévir pendant des jours, des mois ou des années) n'est qu'une étape en attendant de découvrir un procédé encore inconnu, plus novateur, plus poussé ou même bien plus simple. On ne peut de toute façon pas ériger une défense imprenable contre une menace inconnue.
  18. En bref, Lance Armstrong ne s'est jamais dopé. Sinon, c'est clair que ça se saurait et qu'on l'aurait vu et démontré.
  19. David Roth a des vidéos en anglais, mais très compréhensibles. David Stone a des vidéos en français, assez sympas pour débuter. Mais on y apprend pas vraiment de la grande magie (je ne parle pas des techniques), ça permet de briller entre potes ou au resto. Sur la construction du tour, c'est le néant. Michael Ammar, toujours en anglais, a aussi sorti des vidéos d'apprentissage. Sinon, il y a ces DVD "metal" dont Chakan t'a parlé et dont on dit beaucoup de bien. Je ne les connais pas. Pour les cartes, le Card College de Roberto Giobbi est très bien, il s'agit d'un cours complet, de difficulté croissante, de magie des cartes moderne. Il existe en anglais ou en français (plus cher). A mon niveau, il me semble suffisant comme synthèse des travaux plus anciens (Erdnase, Hugard & Braue, etc.). Tu pourras ensuite compléter tout ça et le magnifier avec le bouquin de magie de Vernon, la série des Very Best-of, Mnemonica de Juan Tamariz ou tout autre bouquin qui va dans une direction qui te plaît: la liste est immense. Maintenant, si tu souhaites t'intéresser à la magie de façon plus générale, tu peux trouver le Tarbell Course in Magic (en anglais). D'occaz, ce n'est pas trop cher et tu en as pour des années à potasser tout ça. En plus, tu pourras bluffer plein de magiciens qui ne jurent que par le dernier gimmick sorti et qui ne connaissent pas les grands classiques dévoilés dedans. Et après, tu as aussi tout le côté présentation et construction de ta magie à développer, il existe de nombreux bouquins anciens et très riches. En français tu trouveras facilement les ouvrages de Tamariz ou de Merlin pour avancer un peu sur ce chemin. Les bouquins de Chelman, qui ouvrent un autre univers, sont plus difficiles à dénicher mais pas introuvables. Et surtout, tu es en région parisienne, tu as la chance d'avoir plein de professeurs de talent à côté de chez toi. Paye-toi quelques heures de cours, tu en apprendras plus ainsi que de n'importe quelle autre manière. Enfin, chacun d'entre nous va te répondre avec un avis différent. N'attends donc pas que ce dégage de ce post la réponse parfaite à ta question. [edit: plein de redites dans mon post par rapport à ceux du dessus, donc. ça m'apprendra à taper plus vite]
  20. Pour arriver à tricher, il te faut un temps d'avance sur les gens en face de toi. C'est à dire que tu ne peux tricher en disant auparavant: "voilà ce que je vais faire..." (en fait si, on peut aussi); il convient donc d'utiliser des techniques non connues et/ou non décelables par l'entourage. Les règles de sécurité ne sont mises en place qu'une fois la triche découverte, pour essayer de la contrer. Mais, cf. le cyclisme sur route ou le piratage informatique, ce sont toujours les tricheurs qui ont un temps d'avance. Ceux qui luttent contre la triche ne font que les poursuivre. Il n'existe rien d'infaillible en ce bas monde.
  21. Je vois bien le truc avec des dés classiques de couleurs différentes, ou alors des dés portant des figures diverses,selon l'esprit que l'on veut donner à la routine (positions coquines du kamasutra, figures géométriques, chiffres, lettres, dessins quelconques, figures de poker, etc.) L'intérêt de la boîte à dés, c'est que l'on peut occulter certains des symboles tout en laissant croire à l'esprit du spectateur qu'il aurait pourtant pu les choisir librement. On peut alors utiliser plusieurs dés d'une même couleur. On retombe sur une version équivalente au tour avec 4 feuillets, le reste est un petit calcul mathématico-logique. En y réfléchissant un peu plus, je pense qu'une double page de publicité pour des téléphones portables, "arrachée" d'un journal, suffirait amplement pour un effet "impromptu" mais d'aspect peut-être plus "VRP" que "X-men".
  22. Si j'aurais su, j'aurais pas venu par ici. Alors, la bienséance veut que tu commences par t'incliner devant lui puis à attendre qu'il t'adresse la parole pour bouger. Évidemment, tu ne lui parleras que s'il t'interroge et tu commenceras tes phrases par "Cher Maître". Si le rendez-vous est payant, il convient de dire "très cher maître". Dernière recommandation: ne lui fait surtout pas des yeux de merlan frit, même si tu n'as rien compris de son tour ou de ce qu'il vient de te dire: il déteste ça.
  23. Le principe est pourtant très simple (l'appliquer convenablement et le maîtriser et un peu plus difficile). Et surtout, il est adaptable à de nombreux objets et récits. J'aimerai un jour adapter le "truc" à une boîte à dés, ce qui ne doit pas être infaisable.
  24. Même question. L'incertitude sur la réponse fait passer la vidéo de "passe-temps dispensable" à "réalisation faible et de mauvais goût".
  25. Pour l'instant le récit est toujours sur le forum, merci pour ce sympathique partage qui est on ne peut plus dans le thème du sujet. On pourrait aussi citer l'intrigue du film "The Artist" qui montre bien une chose: un numéro n'est pas éternel. Les techniques évoluent, plus ou moins vite. Le goût des gens aussi et même leur humour, sans doute en fonction du climat, de la situation économique, des programmes scolaires et du pouvoir de la télévision pour lobotomiser les masses. Heureusement, la mode est particulièrement cyclique: ainsi, un truc à jeter aujourd'hui pourra sans soucis être ressorti dans 20 ou 30 ans et semblera à la pointe de la modernité (les chaussures à semelles compensées, véritable ascenseur social des Spice-Girls, faisaient paraît-il déjà un tabac à la fin des années 30). Ce que j'ai trouvé intéressant dans ton histoire, c'est de voir comment un même numéro peut recevoir un accueil diamétralement opposé selon les publics, même proches (on pourrait penser qu'entre un public de cabaret et un autre public de cabaret, les attentes sont les mêmes) ainsi que de comprendre comment, à l'insu de l'artiste, un numéro peut petit-à-petit se scléroser, au point de devenir une routine toute aussi chiante pour celui qui la pratique que pour ceux qui la regardent. Si certains ont d'autres expériences à partager (allant dans ce sens ou dans l'autre), je les lirais avec plaisir.
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