Christian GIRARD

Pour Ibis, quelques extrait du Livre des mornes : « M'aurait-on menti pour le Khéops ? » À défaut de déo d’Oran, prend du fard d’Alexandrie mais ne sombre pas dans la Louxor. Contente-toi d’un petit cinq-à-Seth et, dès que les cairotes sont cuites, d’une éventuelle bandelette (Momie soit qui mâle y panse). Vérifie ensuite impérativement ton alcoolémie : avec le nez faire « Titi !» (C’est mieux qu’avec le n’os faire « Atu !»), ceci pour éviter les zigzags en retournant à Zagazig. Ensuite, Horus ! sur le dromadaire, heu, haro ! sur le baudet ! (Pas sur le bidet qui lui ne concerne que le canal de l’urètre de Suez). Puis, pour pénétrer dans l’avalée des rois, donne ta clé au pâtre et du champ’ aux lions. Quant aux hiéroglyphes, pour moi, c’est du chinois tous ces phonèmes : il faut que le drame cesse ! (Ier évidemment…) Pour Dub-la-tortue :

Condoléances, Iris :

PICASSONADE*. Sucre de canne roux cristallisé dont les grains sont de forme cubique. GEORGES BRAQUE-MARRE*. Membre du mouvement cubite, las d'être érigé comme artiste majeur pour ses seules œuvres sur papier vergé. « On a dit que j'aurais influencé Braque-Marre ; encore eût-il fallu s'entendre et que je le susse à temps ! Mais aujourd'hui encore, je ne suis pas sûr que l'idée d'être mon élève l'habite. » (Pablo Picasso) (N.d.a. Merci à Alain Zalmanski pour le coup de main) À l’heure où pour certains « le prénom de Monet est Porte et celui de Picasso Xsara », il est bon de faire quelques piqûres de rappel en envoyant quelques bons coups de pied au cube. Pablo fait partie de mon panthéon personnel, aux côtés de Darwin et d’Einstein. Tous les trois sont de grands visionnaires, à tel point qu’ils modifièrent totalement les fondements, l’image et l’avenir de leur discipline respective. D’ailleurs, concomitance oblige, la théorie de la relativité restreinte d’Einstein date de 1905 et les Demoiselles d’Avignon de 1907, les deux transformant notre façon de voir et concevoir l’espace, donc notre position face au cosmos, Darwin s’étant chargé de nous ôter auparavant un peu de notre divinité pour nous ramener à l’animal particulier que nous sommes. Merci Dub pour le lien, c’est magnifique et émouvant… C. G. * Mille mots dans une valise – Copyright © Christian Girard 2005 – Tous droits réservés

Alors qu’elle gizeh, la Miss Terre déboule, dégomme… C’est plus une Mismade Girl, mais une miss mad ! Interdit à tous, sauf à Iris et à la réincarnation de Ramsès II : Juste pour Dub : Christian Gi-Râ, le scribouillon de culture…

ANUSBIS. Divinité égyptienne à tête de chacal et caractérisée par la présence de deux orifices rectaux. « Bien plus que par ses travaux sur la pierre de Rosette, c'est par sa découverte d'Anusbis que Champollion entra définitivement dans les annales. » (Christian Jacq, Anusbis et eschatologie) © C. G. 2005 "Mille mots dans une valise" Message pour Lancelot et lui seul :

Pour info, si le genre féminin existe bien pour le Sphinx (la Sphinge), la créature mythologique elle-même n’en reste pas moins originellement une femelle (voir son buste ailé et son visage de femme). Les statues à tête d’homme et corps de lion sont liées à l’art égyptien. Par ailleurs, le substantif « femelle » est une petite bizarrerie de la langue française puisque la lettre « m » n’y est pas doublée comme dans « femme » (Voir également « mammifère » et « mamelle ». On reste dans l’éternel féminin…) Juste pour Iris :

Tesla aurait inventé un « rayon de la mort ». Par ailleurs, il s’intéressait au bouddhisme dont l’un des principes est celui de la renaissance après la mort. Les deux thèmes associés nous offrent l’une des clés pour le final du Prestige. Cela va beaucoup plus loin qu'un simple effet de téléportation ! Merci pour le lien, Jack. C. G.

Ce qui ne veut pas dire que Fabrice ne se soit pas attelé à de nouveaux projets dont certains encore plus ambitieux que jamais… « L’homme invisible de la magie », comme il aime bien se qualifier lui-même, vous réserve des surprises ! Patience… C. G.

VirtualMagie fête ses dix ans, Google aussi ! Google septembre 1998 Pourvu que ça dure... Félicitations à Thomas et à son équipe. C. Petite remarque personnelle (qui n’enlève rien à la qualité des autres tours proposés) : Mon coup de cœur dans le livre de VM va au Jeu de la marguerite de Julien David. Poétique (au bon sens du terme), intelligemment construit, motivé, avec un je-ne-sais-quoi de novateur, ... J’aime bien les subtilités diaboliques, bravo !

Surprise ! En fin de vidéo, à 11’ 19 pour être précis, Uri Geller complimente le mentaliste.

Saint Robert Bellarmin (fêté le 21 avril), saint Robert de Molesme (21 mars), saint Robert de Newminster (7 juin)… Tant de Robert qu’on ferait mieux de fêter conjointement à la Saint-Etton (10 juillet)... C. G.

Oui, Lebleu, ça va trop vite, et Bébel le sait. La raison ? Le hasard du moment ! Bébel travaille tous les soirs, pendant des heures, il est amené à reproduire cette routine et pas mal d’autres plusieurs fois dans une même soirée, il arrive que le tempo soit plus lent, plus rapide. D’un public à l’autre, tant de facteurs interviennent qui peuvent changer la donne (si je puis dire)… Ce qui est sûr, c’est que tout l’art magique de Bébel se retrouve dans l’intelligente construction de cette routine de gobelets. Ça reste au premier regard « classique » dans l’approche, pourtant c’est « subtilement moderne », contrôlé, professionnel et magique (oui, « écoutez » les disparitions !). Je viens de visionner cette vidéo plusieurs fois (et Dieu sait si j’ai déjà vu cette routine en situation réelle) et à chaque fois je découvre des perles ! Regardez bien le mouvement de Charlie Miller avec une grosse balle, en fin de routine, qui passe comme une lettre à la poste, et pourtant c’est gonflé ! C. G.

Mais encore ?

Salut Bruno Bravo pour ta réflexion, tu as tout compris ! J’encourage moi aussi à ne pas détourner ce sujet de son objectif initial, à savoir connaître les avis CONSTRUCTIFS des uns et des autres au sujet de cet « institut de la magie ». Réglons tout de suite la question des potentiels « professeurs » afin d’éviter qu’elle ne vienne pourrir une réflexion qui se veut positive : un magicien qui aurait été condamné pour des faits graves relatifs à son comportement lié à la magie ne saurait prétendre être invité par cet institut pour y enseigner. On ne voit pas en quoi ce principe déontologique pourrait poser un problème. Revenons au cœur du sujet. Claude Nops, actuel président du CFI, m’a prouvé depuis plusieurs années sa capacité à organiser et surtout à monter des projets jusqu’au terme de leur réalisation. Je ne citerai comme exemple que le somptueux magazine L’Illusionniste qui est le résultat d’un gros travail d’équipe, certes, mais qui doit sa constante évolution à l’investissement inconditionnel de Claude : c’est pour lui pratiquement un job à temps plein ! Je viens d’avoir une discussion de presque deux heures avec Claude Nops et je peux vous dire que ce projet est enthousiasmant. Oh, bien sûr, la première année sera certainement une façon de prendre ses marques au regard des attentes et des impératifs que renverra l’expérience. Au vu de ce que j’ai déjà appris et de la structure dans lequel il s’inscrit (disons, une filiale du CFI), le projet me semble viable et prometteur. Puisque le mot de « star de la magie française » laisse dubitatifs quelques-uns, laissons tomber l’expression malheureuse et ne conservons que cette idée qui est que des artistes magiciens de renom, d’un l’un est médiatiquement plus connu que les autres, participeront à cet institut, ça vous va ? Par ailleurs, je peux vous affirmer que les deux premières « vertèbres » déjà mises en place sur l’organisme en construction (comprenez : deux des professeurs ayant déjà donné leur accord) pourraient, à elles seules, donner à beaucoup l’envie de s’inscrire à cette formation sur le champ ! J’ai de mon côté fait part de mes propres réflexions à Claude. Je vais donc passer quelques coups de téléphone dans mon cercle de connaissances pour savoir s’il est envisageable de faire participer des personnes compétentes en droits d’auteur ou en histoire de la magie. Il est plus que probable qu’en plus des cours réguliers soient organisés des stages sur des sujets divers. J’ai suggéré à Claude plusieurs personnes d’intérêt, Francis Tabary est par exemple une évidence quant il s’agit d’envisager un stage ou un atelier sur les cordes. Tu serais partant, Francis ? Bon, les choses se mettent en place, Claude lira vos suggestions avec attention, notamment sur les questions de structures, d’organisation, de principes généraux, de contenu, d’horaire... Pour ce qui est des professeurs, je pense qu’il est inutile de lancer des noms au fil des interventions (je ne l’ai fait moi-même pour celui de Francis que parce que ce dernier lit ce sujet et y intervient, pour les autres, pas d’inquiétude, vous saurez !), Claude connaît les magiciens (français ou pas) aussi bien que nous tous je suppose ! Bonne chance à cet institut ! C. G.

Bullet Catch

Aujourd’hui même, j’ai eu la chance de pouvoir manipuler un casse-tête de George Hart. Je vous invite à découvrir son extraordinaire travail de création. Cliquez sur les photos afin d’accéder aux variantes des pièces mises en vedette. Vous devriez vous régaler ! George Hart C. G.

« petite remarque: Perso, j'aurais fait encore plus simple pour la réapparition du "pseudo poivre" ! Je trouve qu'il utilise un gimmick de trop !! ;-) » Oui, mais comme tu le dis plus haut, c’est le côté « promo vente ». Bon, le gimmick était à 5 euros, ce qui n’est pas du vol ! Pour info, il ne s’agit pas du f. p. type Jay Scott Berry (avec fente au pouce) mais d’un modèle pliant (et donc "ouvrant"!). Un petit détail dans la fabrication m’a permis de « convaincre » Mimosa sur place que l’objet n’était pas inintéressant… Sinon, d’accord avec toi : le poivre pourrait apparaître d’une toute autre façon (Plus poétique ? Plus mystérieuse ? …) « En attendant, je regrette vraiment d'avoir loupé cette conférence. Moi qui n'aime pas trop ce genre de promo vente, je dois avouer que là..cela donne vraiment faim ! merci pour ce partage :-) » Ça attisera peut-être un peu plus ta faim de savoir que Rocco a aussi présenté le bâton de réglisse longiligne mangé en plein milieu et reconstitué, le bonbon qui change de taille et dont le papier se transforme en langue de belle-mère, le chocolat mangé (en l’occurrence jeté au loin) qui réapparaît dans son papier d’emballage (et qui peut donc être mangé à nouveau), le papier vert déchiré qui se transforme en touffe d’herbe d’où est produite un insecte, les foulards Slydiny (dont il parla plusieurs fois puisque il en a été l’élève), la transformation d’une pile de 9 V en deux piles rondes, la disparition de quatre jetons un par un en montrant les mains totalement ouvertes après à chaque disparition, le sleeving avec possibilité d’avoir les bras baissés après la passe !, etc. ? Et ce n’est qu’un aperçu de sa conf-errance. Comme je l’ai déjà dit, beaucoup d’effets ! Du coup, j’ai presque fait un compte rendu, là… Chri-chri

Hello Chris, c’est Chris ! Je ne sais pas si le sel et le poivre ont les vertus stimulantes que tu évoques mais à chacun sa libido après tout… Comme le disait Coluche, la corne de rhinocéros est aphrodisiaque, mais pas en poudre, en greffe ! La vidéo fournie par Dub (merci !) a ce défaut habituel d’être un point fixe (l’axe caméra) ; en réalité, le regard du spectateur est attiré, lors du très efficace détournement d’attention, hors de ce que l’on voit là en plein centre de la vidéo… De plus, le spectateur choisi est un peu grand par rapport à Rocco, ce qui gêne en partie le mouvement d’escamotage de ce dernier. Dub, pour ce qui est de l’allusion à notre ami Husky-les-bons-tuyaux, j’ai peur que les gags récurrents depuis un an et relatifs à « la bûche » dite « tabouret fonctionnel quoique à moins de trois pieds », au « sac noir et blanc à carreaux (ou « sac à carreaux noirs et blancs », c’est selon) » et aux autres délires des grands malades sympathiques qui hantent les méandres du forum Quizz magique de VM, ne soient (et là, je cite Husky) « pas tout public, […] mais réservés à certains experts initiés les autres ne pigeront rien car ils ne seront pas à la hauteur et seront donc forcément déçus, vont même pas comprendre les pauvres... z'êtes prévenus ! ». Dub, des nouvelles de l’ours ? Chris de Nice (very nice)

Oui ! J’ai pris beaucoup de notes lors de cette nouvelle conférence organisée par le CFI mais je renonce à écrire un compte rendu exhaustif, tout simplement parce que Rocco Silano exécute un effet (souvent très bon !) toutes les dix secondes et que la conférence a duré plusieurs heures. Pour info, après les millions de D’Lite(s) vendus dans le monde, voici le « presque » nouveau venu : le D’Flight ! Effet magnifique qui a rencontré un franc succès (visible en vidéo sur le Web), une sorte de luciole lumineuse qui vole entre les mains du magicien, mais à distance ! Wow ! Je retiens aussi : Du sel et du poivre bien mélangés par le spectateur dans sa propre main paume en l’air. Le spectateur pose son autre main paume en bas sur la première et nomme l’un des deux condiments, supposons le poivre. Aussitôt, le poivre apparaît dans la main du magicien ! Le spectateur ouvre la sienne et constate qu’il ne lui reste plus que le sel ! La méthode (basée sur plusieurs principes associés intelligemment) est très ingénieuse, pour un effet qui sort un peu des sentiers battus. Wow ! Juste un dernier effet que j’ai adoré (mais il y en a tant d’autres) : Rocco appuie sur le mécanisme d’une grosse agrafeuse et libère une à une toutes les agrafes quelle contient en les éjectant dans la paume de sa main. Il ferme la main, exécute un geste magique, écarte les doigts : au creux de sa paume, les agrafes en vrac se sont assemblées pour reconstituer la barrette d’agrafes originale complète et intacte ! Wow ! Rocco Silano est d’une grande générosité dans ses explications. À la demande de Boris Wild qui assurait la traduction, il nous a présenté son numéro complet qui lui fit remporter un prix FISM d’originalité. Wow ! Je laisse la parole aux autres, la liste des « Wow ! » est encore longue… C. G.

[Pask'avec Christian Girard, c'est pas facile-facile...] Vous aurez remarqué que j’avais mis de côté le « Monsieur M passionnément », probablement pour me donner la possibilité de vous dire merci à vous aussi (et à quelques autres) pour tous vos bons mots… Cet effeuillage intégral est un véritable strip-tige…

JCW : « Même si un relecteur de revue scientifique (que je suis) pourrait effectivement considérer que la péristance est directement induite par les principes de Gilbreath, nous devons, en tant que magicien, considérer les apports à notre art => nouvelles applications dans des tours de cartes. » Voilà qui m’ôte les mots de la bouche. Bravo! Les « nouvelles » applications ne concernent d’ailleurs pas que les cartes ! Je n’ai pas encore lu ni même acheté le livre de Daniel (mais ce sera fait !). Juste une question : À une époque, j’ai introduit ce que j’appelle des cartes neutres dans des séquences palindromiques (pour des effets de type Gilbreath), aurais-je fait de la péristance sans le savoir ? Par exemple en introduisant des cartes de dos dans des séquences de cartes faces en l’air : une séquence as, deux, trois, quatre (cartes faces en l’air) à laquelle on ajoute trois cartes quelconques de dos, ce qui donne (par exemple) : As, Dos, Dos, 2, 3, Dos, 4. Avec un jeu normal, on peut donc avoir quatre séquences identiques de ce type. Dans ce que je faisais (en me référant au seul principe de Gilbreath, dans mon esprit), je séparais en deux piles égales de 14 cartes (dans ce cas précis, évidemment), chacune contenant deux séquences, mais l’une des piles étant en sens inverse de l’autre (les deux moitiés d’un jeu « miroir », quoi). Après un mélange à la queue d’aronde, on peut distribuer 4 piles de 7 cartes (pile par pile et non carte par carte) : les quatre cartes faces en l’air de chaque pile sont ainsi toujours constituées d’une série complète de l’as au 4 mais dans le désordre ! Il n’y a plus qu’à trouver une application (thème, contexte, etc.) Une dernière chose : Dans mon exemple décrit ici, les cartes « neutres », qui sont de dos, peuvent très bien ne pas être quelconques mais constituer un arrangement de telle sorte que leurs faces s’organisent elles aussi en une séquence particulière mais d’un autre ordre que les précédentes ; il y a donc la possibilité d’avoir deux types de séquences imbriquées l’une dans l’autre, voir plus. Désolé si je n’ai pas été clair, mes souvenirs se réfèrent à mes réflexions faites sur le seul principe de Gilbreath qui datent de plus d’une dizaine d’années et je suis peut-être à côté de la plaque dans le sujet ci-présent. J’avais d’ailleurs publié en 1999 deux applications personnelles sur la base du principe de Gilbreath mais associé à l’utilisation de mes cartes à figures réversibles : « La Séquence du spectateur » et « De l’ordre dans le chaos », respectivement p. 64 et 73 d’un livre vendu à un peu plus de 250 exemplaires dès les deux premières années de parution (sur un tirage de 500 environ) et qui, pour des raisons que la raison n’ignore probablement pas, « semble ne plus se vendre » depuis févier 2001, date formulée au regard de la date du dernier (et seul) versement de mes droits d’auteur sur ce livre. Alors soit la présence dans cet ouvrage de créateurs comme Gaétan Bloom, Max Maven ou Richard Vollmer, ainsi que la participation active de Jean-Jacques Sanvert, de Sylvain Mirouf et d’autres magiciens moins médiatisés (mais pas moins intéressants !) n’attirent plus les foules (de magiciens en tout cas), soit ?... Hum, mais je sens bien que je m’égare. Bref, que ces auteurs sachent que je suis désolé de ce que leurs réflexions respectives ne puissent bénéficier du juste écho qu’elles méritent… Je renonce à décrire mes deux effets ici par manque de temps (et puis, le Forum « Quizz Magique » de VirtualMagie est si actif et délirant en ce moment qu’il me prend tout mon temps libre), mais je pense qu’ils recèlent des idées assez intéressantes sur le principe de Gilbreath. Un dernier mot pour Daniel Péris : Je n’ai fait que survoler ce sujet, pour l’instant, mais j’aime votre façon de communiquer sans jamais marquer d’animosité, cette ouverture d’esprit, cette volonté de partage. J’hésite pour ma part à mettre une capitale en tête du mot « péristance » utilisé comme substantif, il ne s’agit pas d’une force naturelle divinisée ou d’une abstraction personnifiée (le Temps, la Raison, l’Amour, la Fortune…). Mais la « Péristance », c’est vrai que ça brille un peu plus. Quand il s’agit du titre de votre livre, là, pas de problème, « La Péristance » est de bon aloi. Il y avait la résistance, la pertinence, la réticence, l’impertinence, la persistance, longue vie la péristance ! C. G.

Monsieur M un peu : « Petite question technique (non pas de tectonique puisque je maitrise ces mouvements spasmodiques avec l'élégance du pigeon remuant la tête d'avant en arrière - ou d'arrière en avant..je ne sais plus - désireux de plaire à sa belle) » « La dérive des incontinents s’explique par la tectonique des flaques. » (© C. G.) Monsieur M beaucoup : « Le tabouret dont on parle possède bien trois pieds..? » L’incroyable Husky-les-bons-tuyaux vient de me faire parvenir la photo dudit tabouret ! L’extraordinaire est à nos portes ! Il s’agit d’un tabouret dont l’équilibre est assuré avec moins de trois pieds ! (Rien à voir avec l’unité de mesure du même nom). Comme dans l’énigme de l’ours non polaire (qui vient d’être résolue pat le même H.-l.-b.-t., la peste soit de sa finesse d’esprit « incisive », il a du mordant l’animal), il nous faut repenser à la source notre image mentale du tabouret pour le concevoir autrement. Finalement, il s’agit, au milieu de toute cette dérive (continentale), d’une véritable nouvelle énigme dans l’énigme : quel est le nombre minimal de pieds nécessaires à la stabilité d’un tabouret ? La réponse laisse Cergy-pantoise. Monsieur M à la folie : « (lui conférant ainsi une stabilité à toute épreuve sur tout type de surface solide bien entendu puisque je doute que ce tabouret tienne sur une surface liquide... cette question peut paraitre stupide mais il y a bien des transat qui tiennent en pleine mer (d'où leur nom) » Question pas si stupide que ça puisque certains bois d’arbres flottent sur l’eau. On l’imagine à la mer, accompagné d’un joli sac de plage à carreaux noir et blanc (sans « s » puisque c’est le sac qui est noir et blanc, les carreaux eux étant noirs ou blancs – si ce n’est gris, mais juste par effet de mélange optique. Ben oui, sur la photo, y a le sac aussi, à l’est du tabouret…). Monsieur M, peut-on considérer qu’une « surface » puisse être liquide, d’un point de vue purement mathématique s’entend ? Bah, y a bien des volumes gazeux ; mais un solide linéaire, lui, aurait de quoi déconcerter. Monsieur M pas du tout : « Venant d'emménager, j'ai moi même investi copieusement dans un tabouret mais je crains de ne pas être accepté par vous car celui-ci possède quatre pieds » Trois occasions de plus qu’il ne faut pour le prendre ! « serais-je obligé de retailler mon jeu biseauté...? » Au risque d’en faire un jeu normal ? « dois-je vous appeler super ou résistant...? » Résistants ! : Nous ne sommes que des ohms, après tout… « qui connait le volapük..? » Mon dictionnaire d’esperanto en parle comme d’une langue morte, contrairement au latin qui était une langue vivante, mais à l’époque. Le volapük avait tout de la langue de bois (oui, oui, une langue de bois d’arbre de la forêt, ok, ok). « une logorrhée qui en devient géhenne... » C’est toujours mieux qu’une gonorrhée qui devient gênante ! Bonne journée les copains…

Husky-les-bons-tuyaux nous donne une fois de plus la preuve irréfrangible qu’il peut raisonner à l’égal d’un enfant de moins de dix ans, bravo ! Ce n’est pas à la portée du premier quidam venu. Le point qui n’était soulevé nulle part, c’est l’obligation de préciser que l’ours doit rester immobile ! Rien n’est moins sûr pour une grosse bébête sauvage comme un nounours (polaire ou pas) que de rester bêtement sur la banquise (ou ailleurs) à attendre de se faire dézinguer. Bref, si l’ours se déplace vers l’est en même temps que le chasseur, il est possible pour ce dernier d’abattre l’animal (notamment un grizzly), dans les conditions décrites, à peu près partout sur Terre. Au pôle Nord très précisément, difficile de dire que la bête à poil (je parle de l’ours, évidemment) se déplace « vers l’est », même à considérer qu’il tourne sur lui-même. Je laisse de côté les considérations relatives au pôle Sud qu’il plaira aux plus pointilleux d’entre vous de développer. Le cas de figure le plus simple revient à dire que l’homme et l’animal se déplacent en parallèle à la même vitesse (je passe outre les subtilités liées à des vitesses variables, non-linéaires, à des accélérations, etc., ainsi qu’au négligeable effet de décalage dû à la courbure de la sphère terrestre ; à cette échelle, les trajectoires permettent de penser la scène dans le cadre d’une surface de 100 m2 assimilable à une portion de plan de type euclidien. Mais je suis sûr qu’il est possible de retourner mes propres propositions comme une chaussette (propre elle aussi) afin d’élargir encore le champ des possibles de cette énigme. Pour ce qui est de la dédicace énigmatique sur mon vidéogramme Scrunchy Magic, pourquoi pas, à l’occasion, mais en attendant j’envoie les deux volumes de mes notes de conf-errances (Faux-Semblants 1 et 2) à Husky-les-bons-tuyaux pour saluer sa victoire et récompenser son acharnement. Quant à savoir s’il y a RÉELLEMENT des ours blancs au pôle Nord géométrique , la question reste ouverte (ou de toute autre couleur )... C. G.

Dub : « En effet. Mon message était maladroitement tourné. Mes excuses. » Bah, on est là juste pour rigoler, non ? Excuses acceptées plutôt deux fois qu’une ! Pour ce qui est du recrutement des autruches, ça ne devrait pas être bien difficile, tant de drôles d’oiseaux à l’esprit volatil préférant se mettre la tête dans le trou sable, tout mouvant qu’il soit, et refusant de voir ce qui crève les yeux plus qu’une poutre du plus dur des bois d’arbre de la plus épaisse des forêts. Mais bon, même au pôle Nord, la nuit n’est pas éternelle et la lumière se fera bien un jour, y compris pour les plus allumés des illuminés. Enfin moi, c’que j’en dis, hein, faire ça ou peigner le Girard… À voir ces ours (et non « avoir ses ourses », expression qui contredirait les règles de bienséance du forum), ces autruches d’abeilles, ces crocodiles de Pâques, ces éléphantasques, ces huskys-les-bons-tuyaux, ces lièvres de Mars ou d’ailleurs, ces lapins durs à l’huile (bien difficiles), ces tortues de La Fontaine dont je ne boirai pas d’eau, ces moules à gâteux, ces é-chevaux aux oreilles desquels on murmure, ces anti-seiches de Numides, ces dindons digue digue dong, cette girafe à cou court, ces moutons de Panurge, bref toute cette ménagerie de drôles de zèbres à pois, il semblerait que du sac de Pandore à carreaux soient sortis tous les mots, sous forme de messages subliminaux à la Xavier Belmont, laissant pour seule espérance celle de s’améliorer face à l’adversité. À défaut d’être blêmes, on en sort mat : Df3-f7 ! C.Q.F.D. (Depuis l’ouverture des fouilles, déjà des pistes pour le tabouret, ici, paragraphe 4 : tabouret Un « cygne » avant-coureur ?)

La difficulté à répondre de McCain enfin révélée ! Il aurait compris : « Combien avez-vous de Barack aux Bahamas ? »…