Rappel... (Émoticône clin d'œil) :
Par ailleurs, pour reprendre en partie un jeu de mots que j'avais écris dans VM en 2009 (clic) :
Méfiez-vous du koan-dira-t-on !
En vrac :
...
Il écrit aussi : « Nous sommes tous un peu irrationnels », page 10.
Mais aussi :
« La neutralité absolue est une illusion [...] »
« La science est un programme d'explication du monde qui ne peut traiter que des manifestations physiques. »
« Les théories scientifiques constituent par conséquent le nec plus ultra de la connaissance objective. »
« La science n'est pas totalement exempte de présupposés sur le monde. »
Et je termine pour aujourd'hui avec ceci :
« L'usage de la raison pure n'a jamais permis de savoir de quoi étaient composés la matière, le noyau de la Terre ou la Voie lactée. Les connaissances objectives sont communicables et vraies pour autrui autant que pour nous. Or, pour communiquer avec autrui, il faut admettre son existence, et le seul moyen de tester si nous avons raison à propos du monde est d'observer celui-ci, de tester les propositions pour voir si elles coïncident avec la réalité. Si nous retirons le postulat que le monde est réel, nous sommes privés de notre seul moyen de communiquer et de tester nos hypothèses. Si jamais le monde n'existe pas, nous sommes enfermés dans un soliloque où tout et son contraire peuvent être vrais en même temps, et où par conséquent toute recherche d'une vérité objective est illusoire. Bref, si nous cherchons des vérités objectives, il faut espérer que le monde existe ou bien renoncer immédiatement à tenir quoi que ce soit pour vrai.
Pour les mêmes raisons, une autre option métaphysique est admise par les scientifiques, celle qui affirme que le monde est compréhensible. Là encore, si cette vérité n'était pas conforme à la réalité, toute entreprise de compréhension du monde serait vaine. En l'absence de preuve que la recherche est vaine, il est plus sage de chercher que de renoncer. En l'état de nos connaissances sur l'univers, il est donc raisonnable de penser que nos efforts pour comprendre la nature sont utiles. » (Thomas Durand)