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Christian GIRARD

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Tout ce qui a été publié par Christian GIRARD

  1. Sans réponse de la part de la personne ayant proposé cette énigme, deux ans plus tard on peut fouiller sur la toile pour trouver pourquoi une poire serait « un fruit défendu » . La réponse semble figurer ici (mais les autres ci-dessus me semblent tout aussi valides, voire meilleures pour ce qui concerne « la route de laisse-poire » ou la contrainte d’un pèlerinage à genoux) : https://mastodon.zaclys.com/@actuelmoyenage/109771689667199990 ChatGPT de son côté propose cela : « C’est une devinette classique : « chargé de fruits mûrs à point, qui ont l’air délicieux » est un indice… La réponse attendue est généralement : Parce que ce poirier n’est pas un vrai arbre : c’est une image (peinture, enseigne, sculpture…), donc on ne peut rien cueillir. Dans certaines versions du Camino, c’est une enseigne d’auberge, un bas-relief, ou même une publicité peinte, d’où l’expression « ils ont l’air délicieux » — mais ce n’est qu’un « air ». Pourquoi c’est la meilleure explication : C’est bref et « ingénieux », comme une devinette classique. Elle explique directement pourquoi le pèlerin ne peut pas en cueillir : il n’y a rien à cueillir. Elle colle bien au contexte du chemin (enseignes d’auberges, fresques, panneaux décoratifs le long d’un itinéraire). » Pour ce qui concerne la « solution » en lien au début de mon message ( « Sur une route aussi fréquentée, si personne n'a cueilli les fruits, c'est sûrement pour une bonne raison ; peut-être sont-ils toxiques. Le pèlerin est donc prudent ! (Vertu cruciale au Moyen Âge »), ChatGPT développe : « C’est une bonne réponse, cohérente et astucieuse — mais elle n’est généralement pas la réponse “officielle” de la devinette d’origine. Voici comment elle se situe : Pourquoi cette réponse est plausible Logique médiévale : au Moyen Âge, la prudence (prudentia) est effectivement une vertu capitale. Observation collective : si des fruits mûrs restent intacts sur un arbre très exposé, c’est inhabituel. Le pèlerin déduit que d’autres avant lui se sont abstenus → il y a peut-être danger. Donc il passe son chemin. Cette interprétation fonctionne comme une morale : la sagesse consiste à se fier à l’expérience des autres. Pourquoi ce n’est probablement pas la réponse “attendue” La plupart des versions connues de la devinette jouent sur l’apparence trompeuse (fruits peints, enseigne, sculpture…), un ressort typique des énigmes. L’indice « qui ont l’air délicieux » est un clin d’œil pour signaler une illusion. La réponse « prudence face à un fruit toxique » est plus rationnelle que malicieuse ; elle convient mieux à une lecture morale qu’à une devinette classique. Verdict La réponse qu’on t’a donnée est intelligente et plausible, mais l’interprétation la plus probable dans une devinette reste celle de l’arbre non réel / image / enseigne. « Voici plusieurs variantes de la devinette, avec différents styles (humoristique, logique, médiéval, poétique…). Tu peux t’en servir telles quelles ou les adapter. Variantes simples 1) La pomme qui ne tombe jamais Sur le chemin, un pèlerin voit un pommier chargé de pommes parfaitement mûres. Pourtant, aucune ne tombe, et lui n’en prend aucune. Pourquoi ? Ce n’est pas un vrai pommier : c’est une sculpture. 2) Les cerises trop hautes Un pèlerin aperçoit un cerisier plein de fruits rouges et juteux. Il s’arrête, les admire, mais repart sans rien cueillir. Pourquoi ? Le cerisier est de l’autre côté d’un fossé infranchissable. 3) Le figuier impossible Un figuier déborde de figues mûres. Le pèlerin les voit, mais ne tente même pas de lever la main pour en cueillir une. Pourquoi ? L’arbre est à l’intérieur d’un monastère fermé. Variantes « illusions / apparences trompeuses » 4) Les raisins parfaits Un pèlerin passe devant une vigne ornée de grappes parfaites. Il ne s’arrête pas. Pourquoi ? C’est une fresque peinte sur un mur. 5) L’oranger éternel Sur un mur de pierre, un oranger semble chargé d’oranges magnifiques. Le pèlerin sourit, puis continue. Pourquoi ? C’est une mosaïque. 6) Le pommier de nuit Au clair de lune, les fruits d’un pommier brillent comme des lanternes. Pourtant, le pèlerin ne cueille rien. Pourquoi ? Ce sont des lanternes accrochées par les habitants pour guider les voyageurs. Variantes « prudence » (comme la réponse qu’on t’a donnée) 7) Les fruits intouchés Sur un sentier très fréquenté, un arbre regorge de fruits mûrs. Aucun pèlerin n’en a pris. Celui-ci non plus. Pourquoi ? Ils doivent être toxiques : si personne ne les cueille, c’est qu’il y a une raison. Le verger suspect Dans un verger ouvert, les fruits sont mûrs et abondants, mais tous intacts. Le pèlerin accélère même le pas. Pourquoi ? Le propriétaire est connu pour être violent avec les voleurs. Variantes « contextuelles » 9) Le poirier du sanctuaire Un poirier croule sous les poires. Le pèlerin passe devant, les mains jointes, sans en toucher une seule. Pourquoi ? Les fruits sont offerts en hommage et ne doivent pas être pris. 10) La poire de la discorde Un arbre magnifique pousse en plein milieu de deux seigneuries rivales. Le pèlerin n’ose pas y toucher. Pourquoi ? Le terrain est contesté : cueillir un fruit reviendrait à choisir un camp. Variantes humoristiques 11) Trop tard Le pèlerin voit un arbre couvert de fruits… et passe sans rien cueillir. Pourquoi ? Ce sont des mirabelles… et il n’aime pas les mirabelles. 12) Le poirier maudit Le pèlerin refuse obstinément de cueillir une seule poire. Pourquoi ? C’est un régime strict : aucune poire avant midi ! » Finalement cette énigme est ouverte. Il existe beaucoup d’autres solutions du plus plausible au plus surréaliste ; quelques exemples personnels au débotté : – Le pèlerin est aveugle, il n’a pas vu le poirier. – Le pèlerin est cul-de-jatte, impossible d’atteindre les branches. – Le pèlerin n’a pas faim, pourquoi cueillir des poires ? – Le pèlerin n’a pas pu cueillir les poires car quand il a essayé elles se sont toutes envolées. – Après vérification l'arbre ne portait aucune poire mais des enclumes. – Il s’agit d’un faucon pèlerin et l’on sait bien que les rapaces ne mangent pas de fruits. – Il s’agit de poires carnivores, c’est le pèlerin qui s’est fait manger. …
  2. Hello Minh J’adore le choro. Mais si j’ai relayé une reprise de Tico-Tico c’est surtout parce qu’il s’agissait d’une interprétation à quatre mains… sur une seule guitare. L’idée de ce sujet dans VM est de montrer des propositions musicales décalées, des musiciens hors norme, des instruments peu communs… Il ne s’agit pas de présenter les musiciens ou les morceaux qu’on aime ou qu’on préfère (sinon il y aurait évidemment beaucoup de musiques brésiliennes et notamment celles de guitaristes comme Baden Powell et Antônio Carlos Jobim) : ici on fait dans le bizarre ! Justement il existe un morceau magnifique interprété par ses deux géants, dont au moins l’intro colle avec le sujet : L’idée « originale » est de reproduire en partie le timbre du berimbau avec une guitare, et son esprit : https://fr.wikipedia.org/wiki/Berimbau Mais ChatGPT est plus explicite encore, citation : « La chanson “Berimbau” (Baden Powell & Vinicius de Moraes, 1962) porte ce titre parce que tout le morceau est construit comme un hommage direct au berimbau, à sa fonction dans la capoeira et à ce qu’il symbolise culturellement. Mais ce n’est pas seulement parce que c’est un « nom d’instrument » : il y a trois raisons principales. 1. Imiter le jeu du berimbau à la guitare L’un des objectifs musicaux de Baden Powell était effectivement de transposer le rôle rythmique et hypnotique du berimbau sur une guitare classique. Il imite la pulsation ostinato du berimbau. Il reproduit l’alternance grave / claqué, typique de l’instrument. Il crée une texture quasi « monocorde », comme le berimbau qui n’a qu’une corde. Le motif de guitare de “Berimbau” est pensé comme une traduction guitare du jeu du capoeiriste. Baden Powell a expliqué dans plusieurs entretiens qu’il voulait que la guitare soit capable de « jouer comme un berimbau », même si elle ne peut évidemment pas imiter son timbre exact. 2. Le texte de Vinicius de Moraes célèbre la philosophie du berimbau Vinicius ne parle pas seulement de l’instrument : il décrit la loi du berimbau, c’est-à-dire le code moral de la capoeira. Les paroles énoncent une série de maximes : « Quem é homem de bem, não trai » « Berimbau me chamou » « É melhor ser humilde com os humildes » Ce sont des préceptes traditionnels qui renvoient à la sagesse populaire des maîtres de capoeira. Ainsi, l’instrument est un symbole culturel, presque un “guide moral”, pas seulement un effet sonore. 3. Le berimbau comme emblème afro-brésilien Dans les années 1960, Baden Powell et Vinicius de Moraes cherchaient à intégrer des éléments des cultures afro-brésiliennes dans leurs œuvres : Candomblé Capoeira Rythmes africains Sambas de roda Le berimbau est emblématique de cette identité. En nommant la chanson ainsi, ils revendiquent son ancrage afro-brésilien et lui donnent une place centrale dans leur projet musical (ce qui culminera plus tard avec Os Afro-sambas). En résumé La chanson s’appelle Berimbau parce que : La guitare imite le jeu rythmique du berimbau (objectif musical). Les paroles décrivent la philosophie de la capoeira et les “lois” du berimbau (objectif poétique et culturel). Baden Powell et Vinicius voulaient célébrer les racines afro-brésiliennes dans une forme accessible et populaire. » Donc, ta remarque est très juste : il y a bien une intention de retrouver l’esprit (pas le timbre exact) du berimbau à la guitare, mais ce n’est qu’un aspect d’un hommage plus large à sa symbolique. »
  3. Faire ça ou peigner la girafe… :
  4. Je cherchais où oublier ce lien mais tu m’as devancé de plusieurs mois.
  5. Arthur Hadade nous propose quelques éléments de réponse sur son compte Instagram cur8 :
  6. William Darrell, Floramorph :
  7. « Un chef-d’œuvre d’horlogerie suisse datant de 1823, dans lequel les plus grands ont laissé leur signature. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Liber_amicorum
  8. Quand on utilise un jeu nudiste il faut savoir donner carte blanche aux spectateurs. « Ce que l’expression signifie : Laisser la libre initiative – Donner les pleins pouvoirs pour accomplir une tâche. Il faut voir cette carte blanche, attestée avec cette signification depuis 1451, comme une feuille sur laquelle toutes les consignes de la mission sont clairement écrites. Et comme elle est désespérément blanche, c’est une indication qu’on peut faire ce que l’on veut, utiliser tous les moyens, y compris, si le contexte et l’humeur s’y prêtent, les plus cruels, retors ou illégaux. Dans un contexte de guerre, cette carte blanche a aussi été utilisée dans d’autres expressions. Ainsi, mander la carte blanche, c’était « se mettre à la merci du vainqueur, se rendre sans conditions », alors que donner la carte blanche à quelqu’un, c’était au XVIIe siècle, « lui laisser dicter ses conditions ». Dans les deux cas, on retrouve cette notion de pleins pouvoirs laissés à l’autre. » Source : https://www.ouest-france.fr/culture/livres/lire-magazine/arme-blanche-carte-blanche-nuit-blanche-ces-expressions-formees-a-partir-du-mot-blanc-bd22fb1a-89b5-11ec-acfe-cf8b6b6910d6
  9. À ce propos, voici une « anecdote » concernant Rhodope, « qui peut être considérée comme la source du conte Cendrillon » : « Élien rapporte une anecdote selon laquelle un aigle lui vola une de ses sandales alors qu'elle était au bain. L'oiseau la laissa tomber aux pieds du pharaon Psammétique. Celui-ci, frappé par la délicatesse de la pantoufle, se promit d'épouser la femme à qui elle appartenait. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhodope_(hétaïre) « Une hétaïre (du grec ancien : ἑταίρα / hetaíra) est en Grèce antique une courtisane de haut rang dans la Grèce antique, voire une compagne sexuelle » : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hétaïre
  10. « Images d'archives époustouflantes du violoniste hongrois Baron Buika, en concert au Ed Sullivan Show, en 1959. »
  11. Certains des textes de Borges sont confondants pour l’esprit, celui concernant la bibliothèque de Babel est l’un des plus remarquables. L’excellente chaîne YouTube Balade mentale traite de ce sujet dans une vidéo qui a sa place ici, quand bien même il n’y est pas question de cartes. Régalez-vous : « Le cauchemar de la bibliothèque infinie de Babel » https://fr.wikipedia.org/wiki/Jorge_Luis_Borges https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bibliothèque_de_Babel https://libraryofbabel.info/search.html
  12. J’aurais pourtant juré que c’était interprété en plein jour. *** Guitare. Virtuosité de la main droite avec un médiator particulier :
  13. Encore quelques arnaques dont il faut se prémunir : L’arnaque au bracelet, à la bière, à la réparation informatique, au prix annoncé (mais par personne !), à la fausse association, au mannequin, au tirage de ficelle, à l’addition…
  14. Faudrait fouiller pour plus de détails : Clic.
  15. Un chef au grand chœur, « The result is magical » :
  16. Séquences ADN conçues par IA et virus synthétisés en laboratoire :
  17. Tout le monde le verra, ce changement qualitatif (et quantitatif) de tes derniers messages. C’est gros comme le nez au milieu de la figure, dirait Cyrano. J’ai l’œil pour voir les modifications qui s’opèrent dans un style d’écriture : changement de champ lexical, ton, façon de présenter le contenu, longueur des messages, etc. Le fait d’insérer de petites touches perso pour créer l’illusion que le propos est de toi ne peut pas tromper un forum d’illusionnistes. Ce qui est troublant c’est qu’au lieu de le reconnaître (car je ne t’en veux même pas) tu vas sans doute t’enliser dans le déni. Et pour reprendre le qualificatif de Thierry, ce serait moche. Alors je te laisse. Bonne continuation dans ta quête. Et pour les autres, une petite touche humoristique : Non, on dit : « Ce sont des agriculteurs ! »
  18. C’est pire que ce que je croyais. En réalité Christian Delamorinière utilise l’IA également dans ses messages précédents, c’est sans doute pour ça qu’il semblait si courtois et que le niveau était meilleur que quand il s’exprime par lui-même. Pour vérifier j’ai utilisé dans ChatGPT mes messages précédents en demandant une critique et j’ai lu ce qui sortait, on y retrouve au moins des bouts de ce que CD a publié dans ses réponses. Je suis triste pour lui. Si c’est ça le résultat de la « pure conscience »… Bon, passons…
  19. Tu passes mes textes sur ChatGPT et tu lui demandes de répondre à ta place ou on t’a greffé un nouveau cerveau ?
  20. Synesthésie : clic. Un autre synesthète aux capacités extraordinaires, Solomon Cherechevski : https://fr.wikipedia.org/wiki/Solomon_Cherechevski
  21. L’idée était justement une caricature. Sur le fond ça signifie que je ne crois pas au père Noël. Pire : je ne me souviens même pas y avoir cru ! Quant à la conscience j’ai déjà écrit qu’il est fort possible que ce ne soit qu’une illusion.
  22. Une formulation loin du champ scientifique. Oui, c’est très exactement ce que j’ai expliqué. Je n’en sais rien : on oublie la plupart de nos rêves. Est-il besoin de rappeler qu’on débat sur ce qu’est ou n’est pas le « réel » (et/ou la réalité) depuis des années, dans un autre sujet de VM ? Ce qui montre que le réel est très mal défini ou définissable. Alors « plus réel que réel » c’est un peu comme la lessive de Coluche censée laver « plus blanc que blanc ». La caricature exacerbe bien souvent une vérité cachée. Exemple : plusieurs enfants peuvent témoigner de ce qu’ils ont rencontré le père Noël. Ils l’ont vu « pour de vrai » lors d’une sortie avec leurs parents dans un centre commercial. Il était physiquement présent et offrait des cadeaux. Mieux : certains ont même une trace photographique de cette rencontre. Loin de moi l’idée de remettre en cause cette expérience qu’ils ont vécue. Mais les souvenirs racontés, aussi fidèles soient-ils, me prouvent-ils – même photo à l’appui – qu’il s’agissait du « vrai » père Noël, aussi vrai que la conscience dont tu parles un peu plus haut serait « pure » ?
  23. Tu n’as pas compris mon analogie, je vais donc me citer : « C’est un peu comme croire que le souvenir d’un rêve décrit un événement réel. » Je persiste dans mon propos qui est de ne pas prendre pour vrai ce qui est relaté par les experienceurs. Le ressenti subjectif, l’expérience même de l’EMI, je ne les remets pas en cause. Mais quand on raconte une EMI, on expose un souvenir avec tous les problèmes et les biais que ça comporte – ce qui est déjà le cas lorsque l’on témoigne de situations où l’on était en parfait état physique et mental, alors quand on est mourant... Il est clair que les mots ne peuvent rendre avec justesse les ressentis lors d’une EMI ni ceux lors d’un rêve car notre vocabulaire est principalement adapté et calibré à la description du monde physique. Et toutes les études relatives aux souvenirs (qui sont un processus dynamique et créatif, donc qui transforme les faits) démontrent à quel point ceux-ci sont peu fiables.
  24. Admettons. (Thalmann parle également des méthodes permettant de lutter contre les phobies, qui incluent notamment de vivre une situation qui nous fait peur. À la suite de ça on est transformé car la situation vécue est moins horrible que l’idée que l’on s’en faisait. La peur de la mort peut de la même façon être évacuée par l’impression d’avoir vécu un voyage positif dans l’au-delà. Il est normal d’être plus serein si le prétendu voyage lors d’une EMI s’est bien passé. C’est peut-être une partie de l’explication en tout cas.) Le fait qu’une proportion des gens ayant « vécu » une EMI soit un peu transformée par ladite expérience est assez naturel mais ne permet pas d’accréditer l’hypothèse d’une vie post-mortem. Toutes les EMI sont relatées par des cerveaux vivants et n’ayant jamais été totalement morts (comprendre : une destruction totale et irréversible des neurones). Ce qui est illusoire est de penser que la mémoire et les souvenirs sont fidèles à « la réalité ». Ce n’est déjà pas le cas quand on est bien portant (souvenirs incomplets, altérés, faux souvenirs, oubli, etc.) alors comment prêter foi à une mémoire de phénomènes mentaux s’étant produits dans un cerveau asphyxié et proche de la mort ? C’est un peu comme croire que le souvenir d’un rêve décrit un événement réel.
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